Municipales: Betrand Delanoë "ne fera pas d'alliance à droite" à Paris
Il y a 1 heure
 
PARIS (AFP) — Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, interrogé sur un éventuel accord avec le MoDem pour les prochaines élections municipales à Paris, a répondu qu'il "ne fera pas d'alliance à droite" et qu'il n'était pas "dans les magouilles, ni dans la confusion".
 
"Je suis de gauche. Le parti le moins clair de tout Paris, c'est le MoDem. Je ne suis preneur d'aucune magouille. Je vais aller devant les citoyens en toute transparence", a déclaré M. Delanoë, en marge du conseil de Paris.
 
Selon lui, "les alliances doivent découler d'un projet" et "doivent être connues des électeurs avant le premier tour" des élections. "Le MoDem à Paris c'est qui? Ce sont les anciens du système Chirac, les anciens Verts ou des centristes bon teint ?", s'est-il interrogé.
 
M. Delanoë s'est en revanche prononcé en faveur d'un rassemblement avec les Verts, composantes de la majorité actuelle et qui ont constitué des listes autonomes comme en 2001. "Il ne pourra y avoir de rassemblement qu'autour des idées", a-t-il estimé.

Petit à petit, le Wi-Fi s'installe à Paris
Ce week-end, la Mairie de Paris a étendu le nombre de points d'accès Wi-Fi à 400. Ce qui permet de surfer à partir de plus de 200 lieux publics.
 
Christophe Lagane, vnunet 01-10-2007  
 
 
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Depuis samedi 29 septembre 2007, il est possible de surfer librement sur Internet en Wi-Fi dans Paris. La municipalité vient d'étendre le nombre de bornes d'accès Internet sans fil. Jardins, mairies, bibliothèques, musées... Plus de 260 lieux publics disposent de 400 hotspots pour se connecter depuis les rues de la Capitale. A condition, naturellement, de posséder un ordinateur ou terminal compatible Wi-Fi.
 
L'usage du service est simple. Une fois le signal 'Paris_Wi-Fi' repéré par le terminal, il suffit de lancer le navigateur et de se connecter sur n'importe quel site Web. L'utilisateur est alors automatiquement redirigé vers le portail d'accès du réseau où il est invité à accepter les conditions générales pour utiliser la connexion Internet.
 
Disponible entre 7h00 et 23h00
 
Chaque cession est valable deux heures. Ce qui devrait suffire à la majorité des utilisateurs pour s'informer en ligne, consulter ses e-mails, mettre à jour son blog, etc. En revanche, pas question de surfer la nuit. Le réseau n'est fonctionnel qu'entre 7 heures et 23 heures. Voire moins selon le rythme de fonctionnement des sites qui hébergent les bornes Wi-Fi. "Le service Paris Wi-Fi est accessible aux horaires d’ouverture des sites municipaux équipés", peut-on lire sur l'espace dédié du site Paris.fr.
 
En juillet 2007, le maire de la capitale Bertrand Delanoë annonçait qu'il souhaitait faire de Paris la ville la plus connectée au monde avant la fin de l'année. Joignant le geste à la parole, 160 points d'accès étaient installés sous la gestion de l'équipementier Alcatel-Lucent et de l'opérateur SFR. L'ouverture aujourd'hui des 400 hotspot confirme l'ambition de l'équipe municipale en matière de développement des nouvelles technologies à Paris. Bertrand Delanoë pourrait bien gagner son pari en faisant de sa ville la cité la plus "wifisée" au monde

Bertrand Delanoë
 
Maire de Paris,  
 
tête de liste PS aux municipales.  
 
« Mon souci est de pouvoir garantir l'extension du tramway jusqu'à la porte de la Chapelle, en respectant le calendrier. Amener le tramway jusqu'à la porte d'Asnières, je suis évidemment pour, mais les études ont porté uniquement sur le prolongement jusqu'à la Chapelle. Si on change la donne au dernier moment, que l'on rajoute des tronçons, cela casse tout le processus, et on prend deux ans de retard. C'est pareil pour un décrochage jusqu'à Nation. Il ne faut pas trop charger la barque, sinon on ne fait plus rien. Il y a le discours de circonstance, et la réalité. De plus, je n'ai pas 1 euros de l'Etat, pour financer cette extension jusqu'à la porte d'Asnières et je ne vois pas pourquoi je lui ferai le cadeau d'une participation financière. Je serai ferme sur ce point. C'est tout de même très surprenant, en plein Grenelle de l'environnement, de refuser d'intervenir sur un tel projet de transport collectif. »  
http://www.20minutes.fr/article/18 [...] gement.php

Françoise de Panafieu
 
Députée-maire du 17e, tête de liste UMP aux municipales.  
 
« Nous ne savons pas encore comment nous voterons mercredi. Ce que je souhaiterais, c'est que l'on puisse d'abord faire le bilan d'étape du tronçon pont du Garigliano-porte d'Ivry. On nous demande de voter sur un prolongement, mais on ne nous donne aucun chiffre sur ce qui existe ! Cela me rend très perplexe. J'ai le sentiment que l'on cherche à se faire plaisir, en oubliant l'objectif de tout cela : faire baisser la pollution atmosphérique. Dans cette perspective, je pense qu'il serait plus efficace de donner la priorité absolue à l'amélioration des transports souterrains, la ligne 13 du métro et les RER B et C en priorité. Quand on sait que 20 % des utilisateurs du métro ne font que du banlieue à banlieue, un projet comme Métrophérique (métro en rocade autour de Paris) me paraît plus structurant que ce tramway. Les élus de la région Ile-de-France commencent aussi à se poser des questions sur ce tramway qu'ils financent, mais qui apporte peu aux Franciliens. »  
http://www.20minutes.fr/article/186291/Paris.php

Denis Baupin
 
Adjoint au maire chargé des Transports,  
 
tête de liste Verts aux élections municipales.  
 
« Je déposerai deux amendements, le premier sur le prolongement du tramway jusqu'à la porte d'Asnières, ce qui est prévu dans le schéma directeur d'Ile- de-France. Je rappelle aussi que l'enquête publique sur l'aménagement du quartier Batignolles (17e) a conclu que le tramway doit arriver à porte d'Asnières avant la livraison des bâtiments. Ce serait en plus un moyen de décharger la ligne 13, saturée. Il n'y a aucun obstacle technique, et on peut respecter le calendrier tout en ajoutant ce tronçon. Reste le financement, mais il faudrait avoir des études à soumettre au gouvernement, avant de lui demander une participation. Mon second amendement portera sur une incursion du tramway jusqu'à la Nation. Ce sont les services du Stif qui ont souligné l'intérêt d'un tel décrochage. Et maintenant ça ne figure plus au dossier, ce n'est pas cohérent ! A priori, il serait logique que ce soit l'arc nord qui desserve la Nation, mais on peut aussi imaginer que les deux le fassent. »
http://www.20minutes.fr/article/186288/Paris.php

Bernard Debré estime que la "droite n'est pas prête" pour les municipales parisiennes
LEMONDE.FR avec AFP | 09.10.07 | 12h42  •  Mis à jour le 09.10.07 | 13h28  
 
 
Alors que Bertrand Delanoë lance officiellement sa campagne pour sa réélection à la tête de la Mairie de Paris, mardi 9 octobre, Bernard Debré, député UMP de la capitale, a affirmé que "la droite n'est pas prête" pour les municipales de mars prochain. "Elle manque un peu de cohésion, un peu de charisme, de souffle", a-t-il indiqué sur RTL, s'en prenant directement à Françoise de Panafieu.
 
 
 
 
Jugeant que pour cette bataille municipale, "le général en chef n'est pas tout à fait à la hauteur", M. Debré a exprimé le souhait de "convaincre Nicolas Sarkozy" de changer de chef de file. "Si je n'ai pas réussi à convaincre Nicolas Sarkozy, on perdra Paris", a-t-il lancé, déplorant le fait que la droite n'a pas désigné de candidat dans le 12e arrondissement, selon lui "l'arrondissement-clé" de l'élection.
 
Affirmant avoir le soutien de "plusieurs milliers de personnes", Bernard Debré s'est donné comme limite "le mois de novembre" pour annoncer s'il maintient sa propre candidature pour les municipales.

Delanoë reconnaît les lacunes des aménagements des boulevards de Port-Royal et Saint-Marcel et certifie qu'« il ne pourra y avoir de nouvel aménagement réduisant la place de la voiture sans renforcement simultané des offres de transport alternatives ».

Delanoë met un hôtel en pièces
 
Delanoë a trouvé une façon originale de protéger le patrimoine parisien : il le fait mettre en pièces détachées. En témoigne l'hôtel Texier, un batiment rococo du XIXe Siècle, qui occupe pour quelques mois encore, l'angle du boulevard Montparnasse et de la rue de Sèvres.
Pour construire un immeuble moderne (et plutôt mastoc), l'hopital Necker a prévu de raser ce monument. Une démolition programmée malgré l'avis négatif -mais purement consultatif- de la commission du Vieux Paris, qui dépend de l'Hôtel de Ville ("Le Canard" 20/12/06). Le maire de Paris, ennuyé par la polémique, a d'abord refusé de signer le permis de construire. Dix mois plus tard, il vient donner son accord après quelques (très) légères modifications apportées au projet initial. Quant à l'hôtel Texier, le bâtiment sera démonté pierre par pierre et remonté à une date ultérieure (mais non précisée) dans l'enceinte de l'hôpital Necker.
Très ultérieure, la date car Paris regorge d'exemples d'édifices anciens qui ont été rasés contre des promesses de reconstructions jamais réalisées.
Ainsi, les pierres du pavillon des Phares et Balises de l'exposition universelle de 1867 démoli sous le maire Chirac pour agrandir le Conseil économique et social, dorment toujours dans un hangar. Tout comme la charpente et les décors émaillés de l'ancienne usine des eaux du quai de la Rapée (XIXe siècle), mise à bas en 1990 pour construire une annexe de la Mairie. Même traitement pour l'ancien "pavillon de Julienne" construit en 1732 dans le quartier des gobelins et "démonté" dans les année 70 par le Mobilier national. Ses restes pourrissent depuis trente ans sous la pluie...
L'important, pour une maire, c'est de ne jamais se démonter.
 
Hervé Liffran  ("Le Canard Enchaîné" du mercredi 10 Octobre 2007)

« Je voudrais être un maire manager »
 
Pour Françoise de Panafieu, le maire de Paris doit être « un ambassadeur du développement économique à l'étranger ». C'est ce que la candidate UMP à la Mairie de Paris a défendu mardi soir, lors d'une réunion publique sur ce thème au Trianon (18e). « Un maire doit consacrer un tiers de son temps à l'économie de sa ville, aller à l'étranger avec des patrons de petites et grandes entreprises, pour expliquer aux décideurs économiques que c'est à Paris qu'il faut s'installer. Je veux être un maire manager ! » Selon les chiffres de la députée-maire du 17e, « quatre-vingts très grandes entreprises se sont installées l'année dernière à Londres, contre quinze en Ile-de-France, et pas une seule à Paris ! »  
 
Françoise de Panafieu a lancé quelques pistes qui devraient figurer dans son programme. Beaucoup ont été inspirées de voyages à l'étranger. « Je voudrais créer un espace pour les porteurs de projets, comme Barcelone vient de le faire. Il faut réfléchir au devenir du Parc des expositions de la Porte de Versailles, vieillissant, alors qu'une ville comme Milan se dote d'un parc ultramoderne. » Londres figure également parmi les modèles pour la candidate.  
 
Françoise de Panafieu souhaite aussi ouvrir de nouvelles zones touristiques, où les magasins peuvent ouvrir le dimanche, et veut « se pencher sur le commerce de proximité » pour en implanter « dans des quartiers en rénovation ou en construction, car ces commerces sont un facteur de sécurité pour les habitants ».  
 
 
 
M. B. - ©2007 20 minutes  
 
 
20 Minutes, éditions du 18/10/2007 - 08h10

 
Une femme est morte à Paris jeudi soir après avoir été renversée par un camion.  
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 19 octobre 2007
 
C'est le premier accident mortel d'un Vélib', depuis le lancement de ce dispositif le 15 juillet. Une femme d'une soixantaine d'années est décédée jeudi soir à la suite d'un accident avec un camion à Paris. Elle a été renversée dans le 12e arrondissement, à l'angle du boulevard Morland et du boulevard de la Bastille, et est décédée des suites de ses blessures.
 
 
Denis Baupin, adjoint Verts chargé des transports du maire de Paris, a fait part vendredi de sa «grande tristesse».  
 
«Une fois encore - pour la troisième fois cette année - une cycliste paie de sa vie la difficile cohabitation dans la ville entre poids lourds et cyclistes», a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de remédier au problème de l'«angle mort» des camions qui «porte bien son nom et ne peut être accepté comme une fatalité.»
 
Une réunion de travail doit être consacrée à cette question dans les semaines à venir dans le cadre du Club des Villes cyclables.

Goasguen : "Panafieu a fédéré tous les élus UMP derrière elle"
 
Propos recueillis par G. P.. Publié le 22 octobre 2007
 
Actualisé le 22 octobre 2007 : 08h04
 
Le député de la partie sud du XVIe arrondissement reproche au maire de la capitale son « clientélisme ».
 
 
LE FIGARO. - Vous considérez que la droite peut reprendre Paris, n'est-ce pas un optimisme de commande ?
 
 
Claude GOASGUEN. - Non, car Delanoë va devoir s'expliquer sur son bilan, très négatif. Sa politique « antivoitures » est dictée par l'idéologie. Aucune place de parking n'a été créée. Le métro a été négligé. Paris est la capitale la plus sale d'Europe. Delanoë ment admirablement : il s'attribue des réalisations - écoles primaires, crèches - décidées sous la précédente mandature. Il sort de son rôle en organisant une consultation sans fondement juridique sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.
 
 
Les impôts locaux n'ont pas augmenté...
 
 
Ça n'a rien d'un exploit : Delanoë a reçu l'an dernier 870 millions d'euros au titre des droits de mutation ! En 2001, ce pactole, qui dépend du marché de l'immobilier, était trois à quatre fois moins élevé. Quand on bénéficie d'une telle manne sans bouger un stylo, on ne se contente pas de ne pas augmenter les impôts locaux, on les baisse. J'ajoute que Delanoë fait du clientélisme. Les agents municipaux étaient 39 000 en 2001. Ils sont aujourd'hui 47 000.
 
 
Plusieurs affaires politico- financières ont contribué à la défaite de la droite en 2001. Quels enseignements l'UMP en a-t-elle tirés ?
 
Nous prendrons des engagements précis en matière de transparence : élaboration de critères précis pour l'attribution des subventions, affichage sur les panneaux Decaux d'un « tableau de bord » présentant les 20 chiffres fondamentaux sur Paris, audit des finances par un cabinet indépendant tous les deux ans, octroi d'une présidence de commission à l'opposition. Rien de tout cela n'a été fait par Delanoë.
 
 
Panafieu a longtemps paru peu soutenue par les élus UMP de Paris. Qu'en est-il aujourd'hui ?
 
 
Françoise a fédéré tous les élus UMP derrière elle. Seul Bernard Debré continue à l'attaquer. Il ferait mieux de concentrer ses critiques sur Delanoë au lieu de prendre pour cible la candidate désignée par les adhérents de notre mouvement.