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Municipales: Françoise de Panafieu appelle les Parisiens à la mobilisation pour le second tour
MUNICIPALES - PARIS - UMP - PANAFIEU 13/03/2008 02:16 AP P 1' 27"
La candidate UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu appelle les Parisiens abstentionnistes du premier tour à se mobiliser au second tour d'une élection que les listes UMP, avec seulement 27,92% des suffrages dimanche dernier, abordent en position de faiblesse face au maire sortant Bertrand Delanoë.
"Les 43% de Parisiens qui ne sont pas allés voter dimanche sont susceptibles de faire basculer les situations", veut croire Mme de Panafieu. "Je leur dis d'aller voter et de ne pas confondre les enjeux", déclare-t-elle dans une interview au "Parisien/Aujourd'hui en France" publiée jeudi.
La prétendante à la Mairie de Paris en profite au passage pour dénoncer les ambitions nationales de son adversaire au sein du Parti socialiste. "Il est déjà dans le combat suivant: celui pour le PS", affirme-t-elle. "Pour Bertrand Delanoë, la mairie de Paris est l'arme fatale pour devenir premier secrétaire du PS", dénonce-t-elle.
Françoise de Panafieu promet pour sa part, si elle est élue, de renoncer "à tout autre mandat et toute fonction". "Je serai dédiée à 100% à ma ville et pour 100% des Parisiens", assure-t-elle.
En cas d'échec, Mme de Panafieu annonce qu'elle ne restera pas à la tête du groupe UMP au Conseil de Paris. AP
ca/com
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Paris: Delanoë et Panafieu débattent pour la forme
MUNICIPALES - PARIS - DEBAT 12/03/2008 20:54 AP P 3' 42"
"Paris aujourd'hui a perdu!"; "arrêtez de dénigrer Paris!": Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu se sont affrontés mercredi soir pour la forme dans un face-à-face sur Canal+, à quatre jours d'un second tour dont le maire PS sortant est plus que jamais favori.
Ce débat, réclamé par la candidate UMP avant le premier tour, n'avait pu avoir lieu en raison du refus de M. Delanoë de le limiter aux quatres principales listes. "J'avais dit d'entrée que j'accepterai le débat entre les deux tours", s'est justifié le maire sortant. Le moment était sans risque pour M. Delanoë, qui paraît assuré d'une réélection confortable depuis le premier tour dimanche dernier.
Pendant 45 minutes, Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu ont débattu sur le bilan de la mandature 2001-2008 et comparé leurs projets, assez proches, sur les cinq thèmes retenus: logement, transport, environnement, vie économique, culture. Les échanges, animés mais sans dérapage, ont rapidement tourné à la bataille de chiffres.
Sans surprise, la candidate UMP, pour refaire son retard, a attaqué son adversaire sur son bilan, en commençant par ses "promesses non tenues" en matière de logement: "90.000 personnes en attente de logement social en 2001, 110.000 aujourd'hui", seulement "36 millions d'euros" affectés par la ville à la résorption de l'habitat insalubre" et "727 immeubles insalubres encore à traiter", a-t-elle accusé en citant les chiffres de la mairie.
Le maire, citant de son côté les chiffres de la préfecture, a contre-attaqué en comparant son bilan à celui de la gestion de droite de 1977 à 2001: "170.000 Parisiens chassés pendant les 24 ans où le RPR-UMP dirigeait Paris, 44.000 Parisiens de plus depuis sept ans", "30.000" logements sociaux financés contre "9.000 dans la mandature précédente", "120.000 demandeurs en 2001, 109.000 aujourd'hui".
Quant aux logements insalubres, "vous aviez recensé avant 2001 136 immeubles et traité huit, nous en avons recensé 1.036, 80% aujourd'hui sont traités ou en cours de traitement", a fait valoir M. Delanoë.
La maire du XVIIe a attaqué le maire sur le dossier de la rue Daubigny, dans son arrondissement, l'accusant d'avoir "chassé" les 133 familles qui habitaient dans ces immeubles vendus à la découpe et rachetés par la ville. "C'est entièrement faux", a nié le maire. Selon lui, "toutes ces personnes sont relogées à Paris".
Rebelote sur les transports. Alors que M. Delanoë se vantait d'avoir "inversé la logique du tout automobile mise en oeuvre avant 2001 et que propose Mme de Panafieu", la candidate UMP, sur la défensive, assurait, son programme en main, être favorable à la prolongation du tramway des maréchaux, proposée par le maire. Au passage, elle a commis un beau lapsus: "le combat contre l'environnement (sic) est le bon combat à mener".
Reprenant son argumentaire, la candidate UMP a épinglé le bilan du maire sur l'emploi: "60.000 RMIstes contre 40.000 en 2001, un chômage à 8,3% contre 7,9% au niveau national". "Qui a supprimé les allocations chômage faisant passer des dizaines de milliers de personnes du statut de chômeur à RMiste?", a demandé le maire en constestant à nouveau les chiffres avancés par Mme de Panafieu.
"Vous dénigrez toujours Paris. C'est une ville qui a des difficultés, mais qui entreprend et réussit", a martelé M. Delanoë, fustigeant les "mensonges" de son adversaire. "Vous êtes trop condescendante avec tout le monde", lui a-t-il lancé, comme un professeur à une élève.
A la fin du débat, Françoise de Panafieu, qui promet d'être "un maire à temps complet", a tenté un dernier coup en sommant M. Delanoë de dire qu'il renoncerait à ses ambitions nationales pour se consacrer à 100% à Paris. "J'aime trop Paris et le suffrage universel pour ne pas tout donner à Paris", a répondu le maire, sybillin.
Les deux adversaires se sont au moins accordés sur un point: appeler les Parisiens, dont 43% se sont abstenus dimanche, à voter massivement dimanche. AP
egp/ll
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Municipales - Piques et chiffres au débat Delanoë-Panafieu
12/03/2008 20:37 RTR 3' 52"
PARIS, 12 mars (Reuters) - Le débat entre Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu avant le deuxième tour des municipales à Paris a tourné mercredi à la bataille chiffrée, dans des échanges parfois tendus mais sans grande flamboyance. Pendant 45 minutes, la candidate de l'UMP, dont les listes ont obtenu 27,92% au premier tour, a accusé le maire socialiste sortant de n'avoir rien fait depuis son élection en 2001. "Cela fait sept ans!", s'est indignée à plusieurs reprises Françoise de Panafieu, évoquant un manque supposé de financement du métro par la ville de Paris ou le taux de chômage dans la capitale. "Apparemment les Parisiens ne trouvent pas ça trop long", a répliqué Bertrand Delanoë dans un sourire. En retour, le maire de Paris, qui a distancé la droite de plus de 13 points dimanche, a taxé sa concurrente d'amateurisme et rappelé à l'envi son appartenance aux équipes Chirac et Tiberi, qui ont dirigé Paris de 1977 à 2001. Depuis le début de la campagne, "vous avez passé des semaines à dire des choses qui ne sont pas exactes. On n'a jamais fait assez, il reste des choses à faire mais on a fait mille fois plus que vous ne l'aviez fait", a-t-il assuré pendant la partie "logement" du débat. Il a confirmé qu'il augmenterait les impôts locaux "très légèrement pendant les deux premières années" de son prochain mandat, faisant valoir qu'ils avaient "augmenté de 50% entre 1990 et 2000". L'augmentation sera d'"un chiffre maximum", a-t-il précisé. "C'est à dire jusqu'à 9%", a attaqué la candidate de droite qui s'est engagée à ne pas toucher à la fiscalité. "Une ville qui a sept milliards d'euros de budget, si elle n'est pas capable de faire des économies, si elle n'est capable de réorienter ses investissements, si elle n'est capable de proposer aux Parisiens qu'une augmentation des impôts, n'a pas une attitude digne", a-t-elle expliqué. Elle a également évoqué le problème "effroyable" du logement insalubre et affiché son ambition de "renouer avec la construction" de logements sociaux pour ne plus "chasser" une population de logements rachetés pour "la remplacer par une autre". "VOUS DÉNIGREZ TOUJOURS PARIS!" "Pour ce qui est de chasser les Parisiens", a riposté Bertrand Delanoë, le solde démographique de la capitale a baissé de 164.000 personnes sous la droite alors que la ville compte 44.000 habitants depuis sept ans. Quant aux logements sociaux, "nous en avons financé 30.000 contre 9.000 dans la mandature précédente", a-t-il fait valoir. "Vous dénigrez toujours Paris. Chère madame, Paris est une ville qui entreprend, c'est une ville qui a des difficultés mais qui entreprend et qui réussit madame", a-t-il déploré, sur un ton égal où perçait parfois l'impatience. A de nombreuses reprises, Bertrand Delanoë a souligné le "potentiel extraordinaire" de Paris "ville magnifique". Pendant six ans, il faut que "cette ville continue à avoir confiance en elle", a-t-il affirmé. Pour que Paris "attire de nouveau tous les regards", Françoise de Panafieu a défendu son projet d'accueillir l'Exposition universelle en 2020. Elle a conclu par un appel à la mobilisation de l'électorat de droite. "Peut-être étiez-vous en vacances, peut-être vouliez-vous donner un avertissement" au gouvernement de Nicolas Sarkozy, a-t-elle feint de s'interroger. "Il y a tellement de pays qui se battent encore pour voter que, quel que soit votre vote, allez aux urnes" dimanche, a-t-elle exhorté. En cas de victoire, "je serai un maire à temps complet", a déclaré Bertrand Delanoë, que la droite accuse de prendre Paris pour tremplin vers la tête du Parti socialiste et une candidature présidentielle - des "polémiques politiciennes", a-t-il accusé. "J'ai exercé ma fonction pendant sept ans entièrement et je compte en faire autant pour les six ans qui viennent que cela vous plaise ou pas", a-t-il conclu. "Si on est battus, je prendrai du recul, on verra mais j'espère que je serai élu". /LBR
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Municipales - Delanoë et Panafieu votent Rolling Stones
FRANCE - MUNICIPALES - PARIS - ROLLING STONES 12/03/2008 20:59
PARIS, 12 mars (Reuters) - Françoise de Panafieu et Bertrand Delanoë se sont découvert mercredi un improbable quoique rock'n roll point de convergence lors de leur débat d'entre-deux-tours des municipales à Paris. Pendant la partie de leur face-à-face télévisé consacrée aux questions culturelles, la candidate de l'UMP a évoqué les Rolling Stones, qu'elle est "allée récemment voir (...) au Grand stade de France", déplorant que ce genre de concerts ne se produisent pas "sur une grande place parisienne". "On va parler culture, on ne va pas parler seulement des Rolling Stones que j'aime beaucoup d'ailleurs", a répliqué le maire socialiste sortant. "Il était temps de le dire", a relancé sa rivale de droite. "Que j'aime beaucoup les Rolling Stones ?", s'est étonné Bertrand Delanoë. "Que j'aime beaucoup d'ailleurs", a insisté Françoise de Panafieu. /LBR
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Message édité par Profil supprimé le 13-03-2008 à 11:30:32
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