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Auteur Sujet :

Pourquoi l'écologie serait-elle forcement de gauche?

n°27350653
Gazette
Posté le 05-08-2011 à 16:07:55  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

immortaltechnique a écrit :


 
Si c'est uniquement de mode de production dont on parle, il est en train d'être appliqué petit à petit en Bolivie et au Venezuela.
Mais non, il n'a jamais été appliqué en URSS.
 
La fable pour crédules c'est celle qui nous raconte depuis notre tendre enfance que l'URSS était un pays qui appliquait vraiment le marxisme et le socialisme, alors que c'est tout à fait faux.


 
Des pays ou les gangs sont rois, ou les inégalité riche et pauvre ont explose?


---------------
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mood
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Posté le 05-08-2011 à 16:07:55  profilanswer
 

n°27350713
immortalte​chnique
Posté le 05-08-2011 à 16:12:56  profilanswer
 

Gazette a écrit :

Des pays ou les gangs sont rois, ou les inégalité riche et pauvre ont explose?


 
Tu parle de la Bolivie et du Venezuela ?

n°27362216
Gazette
Posté le 07-08-2011 à 01:21:50  profilanswer
 

immortaltechnique a écrit :


 
Tu parle de la Bolivie et du Venezuela ?


 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Class [...] volontaire
 
Regarde les stats pour le Venezuela n°3, c'est sur ils sont sur le point de devenir un fleuron du véritable socialisme.


---------------
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n°27362753
unbeaumec
ni dieu ni maître
Posté le 07-08-2011 à 10:44:02  profilanswer
 

Quel rapport avec le socialisme?


Message édité par unbeaumec le 07-08-2011 à 10:44:23

---------------
Les Prostituées vous devanceront dans le royaume de dieu.
n°27362765
Terminatux
Communiste
Posté le 07-08-2011 à 10:47:51  profilanswer
 

Gazette a écrit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Class [...] volontaire
 
Regarde les stats pour le Venezuela n°3, c'est sur ils sont sur le point de devenir un fleuron du véritable socialisme.


 
Bravo, tu as gagné le titre du détournement de sujet! :lol:  
La criminalité est un fléau au Vénézuela, je te félicite de l'avoir découvert, même si Wikipédia n'est pas forcément la source qu'il fallait mettre en avant. Maintenant que penses-tu de ce que tu as écris juste au-dessus sur la pauvreté et les inégalités? Tu ne pourrais pas admettre que tu t'es trompé?
 
Être honnête c'est admettre les deux choses : la baisse de la pauvreté et le fléau de la très forte criminalité.

n°27366307
immortalte​chnique
Posté le 07-08-2011 à 21:21:37  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

Tu ne pourrais pas admettre que tu t'es trompé?
Être honnête c'est admettre les deux choses : la baisse de la pauvreté et le fléau de la très forte criminalité.


 
Ça lui arracherait la gueule d'admettre une erreur.
 
Et la criminalité au Venezuela n'a strictement rien à voir ni avec Chavez ni avec le socialisme.
La criminalité elle est le résultat direct du capitaliste impérialiste etatsunien qui a plongé le peuple d'Amérique Latine dans la pauvreté, tout en lui permettant de vendre  aux usa des prix énormes la coca et la cocaïne.
La criminalité elle était là avant Chavez, elle évolue indépendamment du Vénézuela, en même temps que tous les cartels de l'Amérique Latine évoluent et deviennent de plus en plus violents.
 
C'est d'ailleurs drôle que les prétendus démocrates critiquent Chavez sur l'angle de la criminalité, pendant qu'au Mexique, pays capitaliste, les cartels sont devenus tellement puissants et violents qu'ils sont plus forts que l'armée, et qu'ils ont des espions partout au gouvernement  :lol:

n°27369280
fiktif
Posté le 08-08-2011 à 10:38:29  profilanswer
 

immortaltechnique a écrit :


 
Ça lui arracherait la gueule d'admettre une erreur.
 
Et la criminalité au Venezuela n'a strictement rien à voir ni avec Chavez ni avec le socialisme.
La criminalité elle est le résultat direct du capitaliste impérialiste etatsunien qui a plongé le peuple d'Amérique Latine dans la pauvreté, tout en lui permettant de vendre  aux usa des prix énormes la coca et la cocaïne.
La criminalité elle était là avant Chavez, elle évolue indépendamment du Vénézuela, en même temps que tous les cartels de l'Amérique Latine évoluent et deviennent de plus en plus violents.
 
C'est d'ailleurs drôle que les prétendus démocrates critiquent Chavez sur l'angle de la criminalité, pendant qu'au Mexique, pays capitaliste, les cartels sont devenus tellement puissants et violents qu'ils sont plus forts que l'armée, et qu'ils ont des espions partout au gouvernement  :lol:


C'est vrai que Chavez a créé une démocratie exemplaire :
 

Citation :

Leprésident vénézuélien a concentré tout le pouvoir entre ses mains – unpouvoir qui ne laisse de place à aucun autre leadership. C’est d’ailleurs laraison pour laquelle il n’y a pas de successeur évident ni d’institutionpressentie pour gérer une éventuelle transition.
[...]
La plusimportante de toutes, ce sont les Forces arméesvénézuéliennes, loyales à Chavez et cependant déchirées par une fracture voulue et fomentée parlui-même. L’un de leurs chefs, par ailleurs le chouchou du président, est legénéral en chef Henry Rangel Silva. Il a déclaré queles militaires ne toléreraient de gouvernement d’opposition, quand bien mêmecelle-ci remporterait la présidentielle de 2012. (En 2008, le gouvernementaméricain a ajouté Rangel Silva à la liste des personnes accusées de «soutienmatériel au trafic de drogue».)
[...]
Le Venezuelaest devenu une plaque tournante d’activités criminelles: blanchiment d’argent, narcotrafic,trafic d’armes, traite d’êtres humains. Des crimes d’une ampleur telle qu’ils bénéficientnécessairement de la collusion de militaires et de civils proches des cercles dupouvoir. Ce groupe lié à la criminalité transnationale organisée, mettra touten œuvre pour influer sur la succession de Chavez, et s’assurer la tolérance duprochain gouvernement.
[...]
Une autrefaction se compose de militaires et de politiques vénézuéliens en relation avecles services de renseignement cubains. Chavez subventionnel’île de Castroen lui versant chaque année 5 milliardsde dollars, en comptant les 60% de pétrole que Cuba importe du Venezuela.
[...]
Lesmilitaires ne sont pas le seul groupe armé. Chavez a créé des milices etd’obscures organisations paramilitaires qui peuvent se mettre en action si lalutte pour le pouvoir donne lieu à de violents affrontements dans les villes populeusesdu pays.
[...]
Les armescomptent, mais l’argent aussi! Autre faction pro-Chavez qui devrait égalementse faire entendre: la bourgeoisie bolivarienne, ou les «bolibourgeois», comme ont les appelle au Venezuela.Il s’agit d’entrepreneurs qui se sont servis de leur réseau – membres dugouvernement et forces armées – pour amasser des fortunes colossalesdurant le boom pétrolier sous Chavez. Ce sont des intermédiaires indispensablespour toutes les transactions du gouvernement vénézuélien: l’achat d’armes à laBiélorussie, de poulets au Brésil, de tracteurs à l’Iran, les prêts consentis àl’Argentine, etc.
[...]
 le frère aîné du président. Récemment, il adéclaré: «Il serait impardonnable de se limiter à la voieélectorale; il existe d'autres modes de lutte, y compris la lutte armée».
[...]


Source : http://www.slate.fr/story/42177/venezuela-sans-chavez

n°27369507
Terminatux
Communiste
Posté le 08-08-2011 à 10:59:57  profilanswer
 

Les élections sont validées par des observateurs d'organisations telles que l'Organisation des États Américains et l'Union Européenne et la seule défaite électorale d'Hugo Chávez depuis son élection à la présidentielle a été reconnue immédiatement. Quant aux milices elles n'ont rien d’obscures. (c'est bien de ça que tu parles?)
Enfin la supposée collusion entre organisations criminelles et Vénézuela, je te signales que ledit Vénézuela a récemment coopéré avec la Colombie pour arrêter un chef des FARC.

 

Et puis maintenant il faut penser à arrêter avec ce hors-sujet, si vous voulez continuer à balancer des accusations sur le sujet, allez ici.

Message cité 1 fois
Message édité par Terminatux le 08-08-2011 à 11:00:16
n°27369556
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 11:03:35  profilanswer
 

fiktif a écrit :


C'est vrai que Chavez a créé une démocratie exemplaire :
 

Citation :

Leprésident vénézuélien a concentré tout le pouvoir entre ses mains – unpouvoir qui ne laisse de place à aucun autre leadership. C’est d’ailleurs laraison pour laquelle il n’y a pas de successeur évident ni d’institutionpressentie pour gérer une éventuelle transition.
[...]
La plusimportante de toutes, ce sont les Forces arméesvénézuéliennes, loyales à Chavez et cependant déchirées par une fracture voulue et fomentée parlui-même. L’un de leurs chefs, par ailleurs le chouchou du président, est legénéral en chef Henry Rangel Silva. Il a déclaré queles militaires ne toléreraient de gouvernement d’opposition, quand bien mêmecelle-ci remporterait la présidentielle de 2012. (En 2008, le gouvernementaméricain a ajouté Rangel Silva à la liste des personnes accusées de «soutienmatériel au trafic de drogue».)
[...]
Le Venezuelaest devenu une plaque tournante d’activités criminelles: blanchiment d’argent, narcotrafic,trafic d’armes, traite d’êtres humains. Des crimes d’une ampleur telle qu’ils bénéficientnécessairement de la collusion de militaires et de civils proches des cercles dupouvoir. Ce groupe lié à la criminalité transnationale organisée, mettra touten œuvre pour influer sur la succession de Chavez, et s’assurer la tolérance duprochain gouvernement.
[...]
Une autrefaction se compose de militaires et de politiques vénézuéliens en relation avecles services de renseignement cubains. Chavez subventionnel’île de Castroen lui versant chaque année 5 milliardsde dollars, en comptant les 60% de pétrole que Cuba importe du Venezuela.
[...]
Lesmilitaires ne sont pas le seul groupe armé. Chavez a créé des milices etd’obscures organisations paramilitaires qui peuvent se mettre en action si lalutte pour le pouvoir donne lieu à de violents affrontements dans les villes populeusesdu pays.
[...]
Les armescomptent, mais l’argent aussi! Autre faction pro-Chavez qui devrait égalementse faire entendre: la bourgeoisie bolivarienne, ou les «bolibourgeois», comme ont les appelle au Venezuela.Il s’agit d’entrepreneurs qui se sont servis de leur réseau – membres dugouvernement et forces armées – pour amasser des fortunes colossalesdurant le boom pétrolier sous Chavez. Ce sont des intermédiaires indispensablespour toutes les transactions du gouvernement vénézuélien: l’achat d’armes à laBiélorussie, de poulets au Brésil, de tracteurs à l’Iran, les prêts consentis àl’Argentine, etc.
[...]
 le frère aîné du président. Récemment, il adéclaré: «Il serait impardonnable de se limiter à la voieélectorale; il existe d'autres modes de lutte, y compris la lutte armée».
[...]


Source : http://www.slate.fr/story/42177/venezuela-sans-chavez


 
J'aime bien ce commentaire :  
 

Citation :

Ce serait déontologiquement une bonne chose que vous précisiez qui est Moise Naim, en dehors de son engagement actuel.
 
Non pas que la situation au Venezuela ne doive pas être traitée, mais préciser que cet homme est un ancien chroniqueur pour Foreign policy (qui a une ligne éditoriale très critique à l'égard des gouvernements socialistes en général), qu'il est Venezuelien, qui plus est qu'il a été ministre de l'Economie avant l'arrivée de Chavez, dans les gouvernements pro-américains.
 
Enfin bref, donner un peu de contexte, quoi.
 
Merci.


 
T'as pas mieux comme journaliste que l'ancien ministre de l'Économie (issu de l'opposition) ?

n°27370007
fiktif
Posté le 08-08-2011 à 11:38:40  profilanswer
 

Terminatux a écrit :

Les élections sont validées par des observateurs d'organisations telles que l'Organisation des États Américains et l'Union Européenne et la seule défaite électorale d'Hugo Chávez depuis son élection à la présidentielle a été reconnue immédiatement. Quant aux milices elles n'ont rien d’obscures. (c'est bien de ça que tu parles?)
Enfin la supposée collusion entre organisations criminelles et Vénézuela, je te signales que ledit Vénézuela a récemment coopéré avec la Colombie pour arrêter un chef des FARC.
 
Et puis maintenant il faut penser à arrêter avec ce hors-sujet, si vous voulez continuer à balancer des accusations sur le sujet, allez ici.


Oui je sais que les élections avaient été validées, je crois d'ailleurs qu'on en avait parlé sur un autre topic. Mais tu ne dis rien concernant le fait qu'ils soient prêts à conserver le pouvoir par la force. Imagine les réaction si un des frères de Sarkozy disait qu'il ne se limiterait pas à la voie électorale et qu'il envisagerait la lutte armée.
Pour le HS, je réagissais à une énième critique : "de toute façon s'il y a de la criminalité c'est de la faute des méchants américains et du capitalisme". Ici, on parlait d'écologie...
EDIT : Et en ce qui concerne les FARC et le Vénézuela, c'était d'actualité lors de la libération de Bettancourt.
 

helicon2 a écrit :

T'as pas mieux comme journaliste que l'ancien ministre de l'Économie (issu de l'opposition) ?


 
C'est vrai qu'un journaliste de RCTV aurait été bien plus objectif. Donc les journalistes issus de l'opposition n'ont aucune légitimité ? En suivant ce raisonnement, exit Libération, Le Monde Diplomatique, etc. pour l'objectivité en France (ça ne les empêche pas d'être cités sur le forum).

Message cité 1 fois
Message édité par fiktif le 08-08-2011 à 11:46:17
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Posté le 08-08-2011 à 11:38:40  profilanswer
 

n°27370208
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 11:54:50  profilanswer
 

fiktif a écrit :

Imagine les réaction si un des frères de Sarkozy disait qu'il ne se limiterait pas à la voie électorale et qu'il envisagerait la lutte armée.


 
C'est ce qu'il propose mais uniquement contre la sécurité sociale et sans arme :)
 

Citation :

Un premier pas vers la suppression du régime de retraite complémentaire des cadres ?
 
L’enjeu est de taille. Les régimes de retraite AGIRC et ARRCO versent aux cadres et assimilés, ingénieurs, techniciens, ou agents de maîtrise, en moyenne 60% de leur retraite totale, dont 40% pour le seul régime AGIRC, spécifique à l’encadrement, 20% pour l’ARRCO, le régime complémentaire de l’ensemble des salariés du privé, le tout venant en complément des 40% versés par la Sécurité sociale.
 
En effet, depuis sa création, le régime de base de Sécurité sociale ne permet d’acquérir de droits à retraite que sur la partie du salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale. L’AGIRC a donc été créée en 1947 pour permettre aux cadres et assimilés d’acquérir en répartition la totalité de leurs droits à retraite, y compris sur la partie de leur salaire supérieure au plafond de la Sécurité sociale. L’enjeu était donc de ne plus laisser aucune place aux dispositifs par capitalisation qui préexistaient à la création de la Sécurité sociale, alors même qu’un Comité de défense des cadres avec la CFTC et la CGC revendiquaient le maintien de ces régimes privés d’épargne et par conséquent s’opposaient à l’assujettissement obligatoire des cadres à la Sécurité sociale.
 
On comprend dès lors pourquoi la création de la Convention collective nationale de retraites et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947, revendiquée, portée et théorisée dès mars 1946 par la CGT, a exclusivement reposé sur la détermination de ses représentants (en particulier Andréjean et Pascré, tous deux dirigeants de la Fédération nationale des Industries chimiques) et sur celle du ministre du Travail et de la Sécurité sociale de l’époque, Ambroise Croizat.
 
La suppression de l’Agirc : la stratégie du Medef et de la CGPME pour un développement généralisé à l’ensemble du salariat de la capitalisation
 
Véritable contresens historique, la suppression du régime AGIRC obligerait ipso facto les 4 millions de salariés qui y sont affiliés à se tourner vers l’épargne retraite pour tenter, malgré les retournements des marchés financiers, de compléter la retraite versée par la Sécurité sociale. Banquiers, assureurs et autres promoteurs de la capitalisation sont d’ores et déjà sur la brèche pour se disputer la plus grosse part de ce futur marché, à l’instar de Guillaume Sarkozy (oui, oui, le frère de l’autre…) qui à la tête du groupe Malakoff-Médéric se propose de créer avec la CNP (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation) une société joint-venture pour développer et promouvoir… l’épargne retraite "d’utilité sociale" ! Bel effet d’affichage avec pour argument de vente la présence de la CFE-CGC, de la CFDT, de la CFTC et de FO au conseil d’administration de MMER (Malakoff-Médéric Epargne Retraite), chargé de faire le travail...
 
Quatre millions de salariés, mais pas seulement…
 
Le Medef, la CGPME et la CFDT préconisent en effet de supprimer l’AGIRC en l’intégrant dans l’ARRCO. C’est bien l’ensemble des salariés du privé, cadres et non-cadres, qui en supporteraient les conséquences.
 
En effet, l’AGIRC est aujourd’hui, de par le refus obstiné du patronat d’augmenter les cotisations, largement déficitaire. Le régime est cependant dans l’obligation légale d’honorer les droits acquis par les salariés en contrepartie du versement de leurs cotisations, donc dans l’obligation de payer les retraites. L’intégration de l’AGIRC dans l’ARRCO entraînerait immanquablement le siphonnage des réserves de l’ARRCO tout en précipitant la survenue de son propre déficit. En d’autres termes, l’intégration conduirait inéluctablement au fil du temps les non cadres à financer à leur insu et à leurs dépens une partie croissante de la retraite versée aux cadres. Il s’agit en effet pour le Medef, la CGPME et l’UPA, d’équilibrer les finances du nouvel ensemble ainsi constitué, sans lui apporter de nouvelles ressources. Le nouveau régime fonctionnerait toujours par points mais, cette fois "à cotisations définies": le taux de cotisation étant alors fixé à titre définitif au taux actuel, le régime fusionné ajusterait en permanence et automatiquement au fil des ans les droits à pension, ceux en cours d’acquisition comme ceux déjà liquidés, au montant des ressources procurées par les dites cotisations. On épouserait alors la logique des "comptes notionnels suédois" dont la loi Sarkozy impose la mise en débat en 2013 et dont la CFDT, avec ses deux économistes conseils, Thomas Piketty et Antoine Bozio, revendique également la mise en place.  
 
La suite est sans appel : dans un système financé à ressources constantes, tout accroissement du chômage, du nombre de retraités où de leur espérance de vie se traduit par une baisse des droits à retraite. Dès 2010, les retraités suédois ont ainsi vu baisser leurs pensions de 3% et une nouvelle baisse de près de 8 % est d’ores et déjà anticipée pour 2011 ! A terme, c’est donc bien l’ensemble des salariés qui seraient contraints d’épargner pour essayer de se prémunir contre le dépérissement ainsi programmé de leur retraite par répartition.  
 
L’avez-vous remarqué ? Avec ce tour de passe-passe, ces escamoteurs sans scrupule ont au passage escamoté… le  "statut cadre" ! En effet, les salariés sont obligatoirement affiliés à l’AGIRC en fonction de leur qualification et/ou des responsabilités exercées, ce qui évidemment, par le fait même, constitue la reconnaissance du statut cadre. Grâce à la GMP (Garantie Minimale de Points) ceux dont le salaire est inférieur au plafond de la Sécurité sociale peuvent malgré cela acquérir des droits à retraite dans le régime.
L’existence même de l’AGIRC est donc un obstacle à la politique du Medef d’évaluation du salariat sur sa seule rentabilité. Sa suppression dispensera le Medef de toute reconnaissance et rémunération de la qualification et des responsabilités exercées, avec à la clef un tassement conséquent des grilles conventionnelles de salaire. Après avoir mené en 1947 la bataille pour la création de l’AGIRC, la CGT et singulièrement son UGICT va devoir mener la bataille pour le maintien et l’autofinancement du régime AGIRC, dans l’intérêt des cadres … et des non-cadres.  
 
CADRES-INFOS N° 676 – 20 DÉCEMBRE 2010


 
http://dutron.wordpress.com/2010/1 [...] partition/
 

Citation :

.../...Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée… en famille! Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).
Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée, ce qui montre bien le double jeu présidentiel.
 
L’histoire commence en 2006. A l’époque, Guillaume Sarkozy traverse une mauvaise passe. L’entreprise textile dont il était le PDG a piqué du nez, et il est éconduit de manière peu glorieuse des instances dirigeantes du Medef. De bonnes fées veillent pourtant sur lui. Il est parachuté à la tête du groupe Mederic, qui se rebaptisera quelque temps plus tard Malakoff Médéric. Il s’agit de l’un de ces organismes de retraite complémentaire financièrement très riches, qui se sont progressivement détachés de leur monde d’origine, celui du mouvement mutualiste et coopératif, pour muter à vive allure en de curieux ovnis financiers, contrôlés par personne: ni véritablement par leurs sociétaires ou cotisants, ni par les marchés financiers.
 
Pour Guillaume Sarkozy, c’est une aubaine. Le voilà soudainement délégué général d’un groupe financier peu connu du grand public mais financièrement puissant, et qui compte dans le microcosme du capitalisme parisien. C’est ainsi, au titre de la participation au capital que détient Médéric, que Guillaume Sarkozy fait son entrée en 2008 au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu’il devrait quitter dans les semaines à venir après le bouclage du rachat du Monde.
 
C’est donc à cette époque que prend forme l’idée d’une association entre Médéric et la CDC, en vue de créer une «joint-venture», une co-entreprise si l’on préfère, dont l’ambition est de jouer un rôle majeur dans les années à venir sur le marché de la retraite complémentaire.
Pour Guillaume Sarkozy, il s’agit d’un coup formidable car c’est, à plus d’un titre, une alliance contre nature. La Caisse des dépôts est en effet le pilier auquel est adossé le système des retraites par répartition. C’est elle qui gère plusieurs caisses très importantes ainsi que le Fonds de réserve des retraites (FRR), que Lionel Jospin a créé et dont la droite n’a pas poursuivi la montée en puissance. La CDC joue donc là l’une de ses missions d’intérêt général majeures: assurer la solidité et la pérennité des régimes par répartition.
 
    *La Caisse des dépôts fait allégeance
 
Alors pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation? Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat? Quand, en 2008, l’affaire commence à faire quelques vagues, la direction de la CDC s’applique à balayer ces critiques, en faisant valoir que l’alliance avec Médéric a été esquissée dès 2005-2006, donc bien avant l’élection présidentielle de 2007.
Deuxième argument: les missions traditionnelles de la CDC ne l’ont jamais empêchée d’être l’actionnaire de référence de la CNP (à hauteur de 40% du capital), le champion français de l’assurance-vie. Laquelle CNP (dont les autres actionnaires sont l’Etat pour 1,09% du capital, les personnels et le public pour 23,43% et Sopassure, filiale à parité de La Poste et des Caisses d’épargne, pour 35,48%) est la troisième partie prenante de cette alliance, avec la CDC et Médéric.
 
Mais les vraies réponses sont ailleurs. Installé par Jacques Chirac juste avant l’élection présidentielle, le directeur général de la CDC, Augustin de Romanet, sait qu’il n’est pas en cour à l’Elysée et multiplie depuis 2007 les gestes d’allégeance. Même quand nul ne les lui demande. Etait-il donc concevable d’opposer une fin de non-recevoir au frère du président? Quitte à faire une alliance, n’y avait-il pas un opérateur pour la CNP plus attractif que Médéric? Dans la galaxie des dirigeants de la CNC et de la CNP, il ne s’est trouvé naturellement personne pour proférer de telles impertinences. Ainsi le veut le code de cette monarchie républicaine: pour faire de bonnes affaires, il faut faire partie des obligés du Palais et ne contrarier en rien les desiderata du maître des lieux. Et même devancer ses désirs, ou les deviner s’il ne les a pas explicitement exprimés.
Au fil des mois, le projet de société commune finit donc par voir le jour. La CNP a beau être un groupe beaucoup plus puissant que Médéric, le schéma est accepté sans discussion: c’est une joint-venture à 50/50 qui est esquissée. Cette parité a beau préfigurer une gestion paralysante de la nouvelle structure et surtout faire la part belle à Guillaume Sarkozy, elle est au cœur du projet qui est alors conçu.
 
Selon un document de 91 pages, frappé de la mention «confidentiel» à chaque page et intitulé «Projet de regroupement des activités d’épargne retraite et d’épargne salariale de CNP Assurances, de Malakoff Médéric et de Quatrem» – document daté de «mars 2009», que Mediapart avait révélé au printemps 2009 (voir notre article Réforme des retraites : la ronde des frères Sarkozy) et que l’on peut consulter ci-dessous, c’est un formidable marché qui s’ouvre aux opérateurs privés compte tenu de la dégradation prévisible de ce que les experts appellent le taux de remplacement, c’est-à-dire le rapport entre le niveau de la pension versée au moment de la liquidation des droits à la retraite et le niveau du dernier revenu d’activité brut.
 
    * Un marché de 40 milliards à 110 milliards d’euros en 2020
 
«A l’horizon 2020, selon le rapport du Comité d’orientation des retraites (COR), se réjouit ce document, une baisse du taux de remplacement de l’ordre de 8% est attendue pour une carrière complète. Cette baisse est toutefois variable selon le niveau du salaire et le profil de carrière et dépend fortement des hypothèses prises dans les travaux du COR.»
Les hommes de la CDC, de CNP et de Médéric s’en frottent les mains: «Un complément d’épargne annuel de 40 milliards à 110 milliards d’euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités.» Sous-entendu: les régimes de retraite par répartition vont à ce point être étranglés par les évolutions démographiques et par l’absence de nouvelles recettes que cela fera forcément les affaires d’autres opérateurs.
 
Le document confidentiel prolonge ces réflexions en faisant ces constats: «Les simulations ont été réalisées en répartissant la population active entre 4 profils. Pour le profil médian, les simulations montrent que: – les évolutions législatives passées conduisent à une baisse du taux de remplacement net à 60 ans de l’ordre de 6% pour un départ en 2008 (baisse de 4,1% à 68,2%); – pour un départ en 2028, cette baisse serait de l’ordre 16% à 60 ans en raison de la décote liée à une carrière incomplète mais le recul de l’âge de départ à 65 ans pour pouvoir liquider la retraite du régime de base à taux plein permet de limiter la baisse à 8% en 2033 (74,1%-66,1%).»
Et le rapport se met à rêver du gâteau financier sur lequel il sera peut-être possible de mettre la main: «Le potentiel de collecte de 40 milliards d’euros supplémentaire par rapport au marché actuel suppose que le complément d’épargne vise à combler la baisse du taux de remplacement après utilisation à 100% par tous les retraités des autres solutions permettant de limiter la baisse du taux de remplacement (cumul emploi retraite à hauteur de 20% pendant 5 ans, transformation en rente viagère de l’intégralité du patrimoine financier actuel accumulé à la retraite, mise en viager du logement pour les propriétaires). Le potentiel de collecte de 110 milliards d’euros supplémentaire par rapport au marché actuel suppose que le complément d’épargne vise à combler la baisse du taux de remplacement après utilisation à 50% des autres solutions permettant de limiter la baisse du taux de remplacement.»
 
Conclusion: les trois alliés doivent nourrir «l’ambition de créer un leader dans le domaine de la retraite supplémentaire, collective et individuelle». Sur les décombres des régimes par répartition. Ce calcul, les trois groupes associés ne sont évidemment d’ailleurs pas les seuls à le faire, à cette époque. Tous les grands établissements financiers spéculent sur l’immense marché qui se profile. En témoignent ces évaluations, en forme de tableau, que le banque BNP Paribas réalisa à la même époque et que l’on peut consulter ci-contre.
Les trois groupes se fixent donc cet objectif: «La structure née d’un partenariat équilibré entre la CDC, CNP Assurances et le Groupe MM aura une action décisive dans la prise de conscience du marché et une contribution majeure au financement des besoins de retraite des salariés, cadres et non cadres. En dix ans, elle s’imposera comme le leader des solutions d’épargne retraite collective et individuelle avec une part de marché de plus de 17% en retraite collective et 4% en retraite individuelle.» Concrètement, la prévision est que la co-entreprise réalise un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards d’euros à l’horizon de 2019 et qu’elle regroupe environ 1.450 salariés, détachés des trois groupes fondateurs.
 
    * De l’argent comme s’il en pleuvait
 
Deux mois après la réalisation de ce premier schéma, un business plan plus affiné (que l’on peut consulter ci-dessous) est présenté, le 25 mai 2009, devant le comité d’entreprise de la CNP. Les chiffres ont été légèrement précisés, mais ils laissent tous présager que les associés rêvent plus que jamais de mettre la main sur un immense jackpot.
A la page 6 du «document confidentiel», il est ainsi confirmé que, pour l’activité de retraites d’entreprises, la joint-venture rêve d’une part de marché d’ici dix ans de 17% contre 9% actuellement pour la CNP et Médéric. A la page 7, il est précisé que le chiffre d’affaires de la société commune dans cette activité devrait exploser, passant de 692 millions d’euros à 5,2 milliards d’euros en 2020. Même explosion des encours totaux collectés: de 9,4 milliards en 2010 à 100,6 milliards d’euros en 2029.
 
C’est donc bel et bien un siphonage qui est alors conçu, avec en perspective un assèchement des régimes collectifs par répartition. Et puis aussi avec à la clef un formidable enrichissement des groupes privés qui se seront lancés dans l’aventure.
A la page 14, le document fournit en effet la clef de toute cette agitation qui a saisi les dirigeants de Médéric, et à laquelle ceux de la CDC ont cédé: l’appât du gain. «Ce modèle d’investissement sur le long terme apporte en contrepartie une très forte création de valeur et un paiement de dividendes récurrents», lit-on. Tout est dit, sans le moindre scrupule. Usant des formulations si chères aux fonds de pensions anglo-saxons sur la «share holder value» (traduction soft : la valeur pour l’actionnaire; traduction moins diplomatique: le profit à tout prix), le document met bien en valeur que c’est un changement total de paradigme qui est envisagé. Finie la solidarité entre les générations! Ce seront les profits qui seront les seuls guides du nouveau système. Tout cela est même très méticuleusement chiffré (à la page 15): la rentabilité du système (ou si l’on préfère le ratio entre le résultat net et les fonds propres) devrait lui aussi exploser, passant de 2,7% en 2010 à 11,8% en 2029. De l’argent comme s’il en pleuvait…
Quand ce dispositif a été connu, cela a donc été le branle-bas de combat. Sinon à l’extérieur de l’entreprise – la gauche, en vérité, ne s’est que très peu intéressée à ce dossier pourtant hautement symbolique –, en tout cas à l’intérieur où plusieurs syndicats (mais pas tous) ont dit leur opposition. On lira par exemple un tract du syndicat SUD (il peut être téléchargé ici) rédigé à cette époque, qui énumère les dangers du projet.
L’inquiétude de plusieurs des syndicats de la maison a été d’autant plus forte qu’une expertise a été réalisée en ce mois de juin 2009 pour le compte du comité d’entreprise de la CNP par le cabinet Callentis (on peut en prendre connaissance ci-dessous), venant souligner les nombreuses failles du projet.
 
    *Un pied dans le privé, un pied à l’Arrco      
 
L’expertise ne s’embarrasse pas de formulation diplomatique et dit tout haut ce que tout le monde dit en aparté: il s’agit, dit-elle, d’un «business plan réalisé pour crédibiliser le projet politique». Un projet «politique»… tiens, tiens! On y apprend aussi que certains des actionnaires minoritaires de la CNP, dont la Banque postale, ont émis de fortes réserves sur le projet lors d’un conseil d’administration.
A toutes ces critiques, on peut encore en ajouter d’autres. Sur les nombreux conflits d’intérêts qui minent ce projet. Un seul exemple: du côté de CNP, l’un des dirigeants qui conduit la création de la société commune est un dénommé Gérard Ménéroud, directeur adjoint, qui a effectué l’essentiel de sa carrière dans le monde de l’assurance privée, comme l’atteste sa biographie officielle (elle est ici).
Mais dans le même temps, il est aussi depuis octobre 2009 (comme on peut le constater ici) le président de l’Arrco, le régime public de retraite complémentaire des salariés. A l’avenir, ce dirigeant fera-t-il prévaloir dans le domaine de la retraite complémentaire les intérêts des régimes par répartition ou sera-t-il le porte-voix des intérêts privés auxquels il est désormais associé? Lors d’un conseil d’administration de CNP, le 27 mars 2009, Gérard Ménéroud résumait avec gourmandise la philosophie du projet de joint-venture et répondait par avance à la question: «Le système de retraite évolue assez profondément. Les taux futurs de remplacement des systèmes par répartition sont estimés à 50%. Pour compenser, les retraités pourront puiser sur leurs réserves d’épargne ou transformer leur résidence principale en rente viagère selon une mécanique qui reste à mettre en œuvre. Pour les générations les plus jeunes, 35-50 ans, un complément d’épargne est à constituer ce qui générerait un flux annuel de 40 à 110 milliards d’euros supplémentaires à comparer aux 80 milliards du marché de l’assurance vie d’aujourd’hui.»
Comme on le voit, c’est un mélange des genres généralisé que ce projet organise ou à tout le moins tolère. Puisque Nicolas Sarkozy donne avec son frère et la CDC le mauvais exemple, pourquoi de simples comparses auraient-ils des scrupules?
Les dangers du projet vont encore au-delà. Car c’est aussi la partition de la CNP qui du même coup se profile.
Certes, cette partition risque de ne pas être celle qui était initialement prévue. Au lendemain de l’élection présidentielle, le patron d’Axa, Henri de Castries, qui s’était beaucoup investi dans la campagne en soutien à Nicolas Sarkozy, avait clairement fait savoir qu’il rêvait en récompense de mettre la main sur la CNP. Mais la crise financière est passée par là, ébranlant l’empire fondé par Claude Bébéar. Depuis, Axa n’a plus les moyens de ses appétits. Tant pis pour lui. C’est donc Guillaume Sarkozy qui en a tiré profit. Car le transfert vers la nouvelle structure de quelque 550 personnels issus de la CNP préfigure un possible éclatement de la maison mère.
Plusieurs des syndicats de l’entreprise ont donc bataillé, comme ils ont pu, contre le projet. Dans le courant de l’année 2009, ils ont ainsi saisi la justice, pour faire constater l’illégalité de ce transfert de personnels. Toutefois, en première instance puis en appel, ils ont été débouté. Mais beaucoup ne désarment pas.
Pour une raison qui se comprend: ce projet constitue un grave danger pour tous les personnels de la CNP, mais au-delà, pour tous les salariés français. Car c’est bel et bien une joint-venture qu’ont formée sans le dire Nicolas et Guillaume Sarkozy: l’un assèche les régimes par répartition tandis que l’autre pose les fondements du système par capitalisation. En quelque sorte, c’est une affaire de famille, rondement menée.
Laurent Mauduit


 

fiktif a écrit :

C'est vrai qu'un journaliste de RCTV aurait été bien plus objectif. Donc les journalistes issus de l'opposition n'ont aucune légitimité ? En suivant ce raisonnement, exit Libération, Le Monde Diplomatique, etc. pour l'objectivité en France (ça ne les empêche pas d'être cités sur le forum).


 
Mais un ex-ministre de l'économie n'est pas un journaliste. C'est un peu comme si le Front de Gauche arrivait au pouvoir et que Christine Lagarde prenait sa plume pour écrire ce qu'elle pense de ce nouveau gouvernement. Quel crédit peut-on lui accorder ?

Message cité 1 fois
Message édité par helicon2 le 08-08-2011 à 11:55:14
n°27370436
fiktif
Posté le 08-08-2011 à 12:15:32  profilanswer
 


 

helicon2 a écrit :


 
Mais un ex-ministre de l'économie n'est pas un journaliste. C'est un peu comme si le Front de Gauche arrivait au pouvoir et que Christine Lagarde prenait sa plume pour écrire ce qu'elle pense de ce nouveau gouvernement. Quel crédit peut-on lui accorder ?


 
Ou comme si Mélenchon (ministre pendant 2 ans) critiquait le gouvernement ?

n°27370490
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 12:20:44  profilanswer
 

fiktif a écrit :

Ou comme si Mélenchon (ministre pendant 2 ans) critiquait le gouvernement ?


 
Exactement. Mais en se faisant passer pour un journaliste indépendant...
 
J'avoue que je préfère quand même que ce soit des journalistes qui critiquent des politiques plutôt que le camp adverse. Ça me parait un peu moins partial.

n°27370667
LooSHA
D'abord !
Posté le 08-08-2011 à 12:42:29  profilanswer
 

On s'en branle de Sarkozy, de Mélenchon, de Chavez [:prodigy]


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°27372035
Profil sup​primé
Posté le 08-08-2011 à 14:35:18  answer
 

Il est bien ce topic sur le Venezuela quand même! :o

n°27373223
Gazette
Posté le 08-08-2011 à 15:47:01  profilanswer
 

immortaltechnique a écrit :


 
Ça lui arracherait la gueule d'admettre une erreur.
 
Et la criminalité au Venezuela n'a strictement rien à voir ni avec Chavez ni avec le socialisme.
La criminalité elle est le résultat direct du capitaliste impérialiste etatsunien qui a plongé le peuple d'Amérique Latine dans la pauvreté, tout en lui permettant de vendre  aux usa des prix énormes la coca et la cocaïne.
La criminalité elle était là avant Chavez, elle évolue indépendamment du Vénézuela, en même temps que tous les cartels de l'Amérique Latine évoluent et deviennent de plus en plus violents.
 
C'est d'ailleurs drôle que les prétendus démocrates critiquent Chavez sur l'angle de la criminalité, pendant qu'au Mexique, pays capitaliste, les cartels sont devenus tellement puissants et violents qu'ils sont plus forts que l'armée, et qu'ils ont des espions partout au gouvernement  :lol:


 
Quand le pays est capitaliste c'est la faute au capitalisme, quand le pays est socialiste c'est pas de chance, ça vient d'un ennemis extérieur. (comme d'hab quoi)
 
Je répète une 2nd fois aux fanboys du socialisme venezuelien, tu prétends que le vrai socialisme est en train d'être mis en place par chavez au Venezuela, je te montre que la criminalité est en augmentation importante depuis chavez ça fais 12ans qu'il est au pouvoir et tu est en train de me dire qu'il fait pas de la merde dans son pays, on peut aussi parler de la corruption, du clientélisme en fait tout ce qu'on trouve dans un pays capitaliste.

Message cité 2 fois
Message édité par Gazette le 08-08-2011 à 15:51:25

---------------
Feedback
n°27373280
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 15:50:03  profilanswer
 

Gazette a écrit :

Je répète une 2nd fois aux fanboys du socialisme venezuelien, tu prétends que le vrai socialisme est en train d'être mis en place par chavez au Venezuela, je te montre que la criminalité est en augmentation importante depuis chavez ça fais 12ans qu'il est au pouvoir et tu est en train de me dire qu'il fait pas de la merde dans son pays, on peut aussi parler de la corruption, du clientélisme en fait tout ce qu'on trouve dans un pays capitaliste.


 
Tu as raison.
 
Qu'en est-il de la pauvreté sinon ?

n°27373391
Gazette
Posté le 08-08-2011 à 15:56:20  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Tu as raison.
 
Qu'en est-il de la pauvreté sinon ?


 
Les chiffres montres que c'est en baisse mais ça n'a peut être rien a voir avec chavez, la pauvreté évolue indépendamment au Venezuela.  :o  
 
C'est globalement en baisse mais avec les richesses de ce pays ils pouvaient quand même faire quelque chose.
 
Si les gens sont moins pauvre parce qu'ils font du traffic de drogue et risquent de se faire descendre c'est pas vraiment un bénéfice.

Message cité 3 fois
Message édité par Gazette le 08-08-2011 à 15:59:31

---------------
Feedback
n°27373636
Terminatux
Communiste
Posté le 08-08-2011 à 16:07:53  profilanswer
 

Gazette a écrit :

Les chiffres montres que c'est en baisse mais ça n'a peut être rien a voir avec chavez, la pauvreté évolue indépendamment au Venezuela.  :o  
 
C'est globalement en baisse mais avec les richesses de ce pays ils pouvaient quand même faire quelque chose.
 
Si les gens sont moins pauvre parce qu'ils font du traffic de drogue et risquent de se faire descendre c'est pas vraiment un bénéfice.


 
Stop, si tu veux continuer à parler de cela fais-le sur le fil de discussion approprié.

n°27373934
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 16:24:56  profilanswer
 

Gazette a écrit :

Les chiffres montres que c'est en baisse mais ça n'a peut être rien a voir avec chavez, la pauvreté évolue indépendamment au Venezuela.  :o


 
C'est bien de le reconnaitre, cela dit.
 

Gazette a écrit :

C'est globalement en baisse mais avec les richesses de ce pays ils pouvaient quand même faire quelque chose.


 
Et pourquoi ça n'a pas été fait avant par la droite qui était au pouvoir ?
 

Gazette a écrit :

Si les gens sont moins pauvre parce qu'ils font du traffic de drogue et risquent de se faire descendre c'est pas vraiment un bénéfice.


 
C'est ce que montre les chiffres ? Que le taux de pauvreté baisse car il y a une multiplication du trafic de drogue et que ceux sont les ex-pauvres qui possèdent ces réseaux ?

n°27374230
LooSHA
D'abord !
Posté le 08-08-2011 à 16:39:44  profilanswer
 

[:hephaestos]


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°27376784
Gazette
Posté le 08-08-2011 à 20:15:11  profilanswer
 

Terminatux a écrit :


 
Stop, si tu veux continuer à parler de cela fais-le sur le fil de discussion approprié.


 
Ca aurait été plus simple de dire, "Stop je me suis fais bâcher viens sur le topic Venezuela si t'a que ça à faire".
 

helicon2 a écrit :


 
C'est bien de le reconnaitre, cela dit.
 


 
C'est pas reconnu c'est un troll de la même espèce que les post de immortaltechnique.
 

helicon2 a écrit :


 
Et pourquoi ça n'a pas été fait avant par la droite qui était au pouvoir ?
 


 
Être de droite ne veux pas dire être compétent.
 

helicon2 a écrit :


 
C'est ce que montre les chiffres ? Que le taux de pauvreté baisse car il y a une multiplication du trafic de drogue et que ceux sont les ex-pauvres qui possèdent ces réseaux ?


 
Les chiffres ne peuvent pas montrer quelque chose d'aussi précis mais ce n'est pas ce que j'ai voulut dire, je voulais dire que ce n'est pas parce que les gens sont un peu moins pauvre qu'ils vivent forcément mieux pour autant.


---------------
Feedback
n°27377876
helicon2
Posté le 08-08-2011 à 21:31:20  profilanswer
 

Je t'ai répondu ici.

n°27382544
Modération
Posté le 09-08-2011 à 11:33:42  answer
 

Merci de continuer là bas, effectivement :jap:

mood
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Posté le   profilanswer
 

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