Passer le permis de conduire en Suisse
Avant d’obtenir un permis de conduire, vous devez déposer une demande de permis d’élève conducteur. Pour cela, vous avez besoin d’un justificatif d’un examen de la vue, d’une attestation de participation à un cours de secouriste et, pour certaines catégories de véhicules, d’un certificat d’aptitude médical. Vous devez ensuite passer l’examen théorique. L’examen théorique peut, en fonction de la catégorie de véhicules, se passer en allemand, français, italien ou anglais. En cas de réussite à l’examen théorique, un permis d’élève conducteur vous sera délivré. La validité du permis d’élève conducteur est limitée. Le permis d’élève conducteur vous autorise à pratiquer la conduite d’apprentissage, cela signifie que vous ne pouvez conduire un véhicule automobile qu’avec un accompagnateur âgé d’au moins 23 ans et titulaire du permis de conduire correspondant depuis 3 ans au moins. De plus, le véhicule doit être muni d’une plaque bleue comportant un « L » blanc à un endroit bien visible. L’obtention du permis d’élève conducteur nécessite en outre de suivre un cours théorique de circulation. Ce cours comporte en général huit heures et doit être suivi auprès d’un moniteur d’auto-école.
 
Après que le moniteur a attesté la fin de cette formation nécessaire pour s’inscrire à l’examen pratique, vous pouvez être admis à l’examen de conduite pratique. En cas de réussite à cet examen, il vous sera délivré un permis de conduire, normalement à titre probatoire. La période probatoire commence à la date de délivrance du permis de conduire et dure trois ans. Le service des immatriculations vous délivrera un permis de conduire définitif à l’écoulement de cette période probatoire si vous avez suivi les cours de formation complémentaire obligatoires. Les cours de formation complémentaire comportent 16 heures répartis sur deux jours. Les cours doivent être suivis auprès des organisateurs de cours reconnus par le canton et leur contenu est axé sur la catégorie de véhicules concernée. Le premier cours doit être suivi dans un délai de six mois à compter de l’obtention du permis de conduire à titre probatoire, le second doit être suivi après le premier dans la période de validité du permis de conduire à titre probatoire.

Les cours obligatoires "deux phases" sont dispensés par des modérateurs spécialement formés.
 
    * Première journée: nous apprenons à reconnaître et à éviter les situations dangereuses avant qu’elles ne se produisent.
    * La deuxième journée est destinée à améliorer le style de conduite avec pour objectif que les participants adoptent un comportement respectueux des autres usagers de la route ainsi que de l’environnement.

Cours d'instruction pratique de base (motocycles)
But des cours selon art. 19 OAC
 
Toute personne qui désire obtenir le permis de conduire de la catégorie A ou de la sous-catégorie A1 doit, dans les quatre mois qui suivent la délivrance du permis d'élève conducteur, suivre une instruction pratique de base auprès d'une personne en possession d'une autorisation d'enseigner la conduite de la catégorie A.
 
Lors de cette instruction pratique de base, l'élève conducteur devrait acquérir les connaissances de base de la dynamique de la conduite et de la technique d'observation requises pour conduire dans la circulation et apprendre à se servir correctement de son véhicule. L'instruction de base a en outre pour but de le sensibiliser à une conduite défensive, responsable et économe en énergie. Les candidats au permis de conduire de la catégorie A n'ont pas le droit de suivre l'instruction pratique de base avec des véhicules de la sous-catégorie A1.
 
L'instruction pratique de base dure :
 
    * pour les candidats au permis de conduire de la catégorie A : douze heures;
    * pour les candidats au permis de conduire de la sous-catégorie A1 : huit heures;
    * pour les candidats au permis de conduire de la catégorie A, qui sont titulaires du permis de conduire de la sous-catégorie A1 : six heures.
 
Le moniteur de conduite doit attester par écrit que l'élève motocycliste a suivi l'instruction pratique de base et atteint les objectifs des cours.

L’autorité de Nicolas Sarkozy étant reconnu à l’étranger, le quotidien suisse, Le Temps, appelle le chef de l’Etat « au courage de réformer ». Sous la plume de Ignace Jeannerat, le journal genevois l’explique : « Il y a un moment où le courage doit l’emporter sur l’opportunisme, où les choix assumés doivent primer sur le populisme ». La France, ajoute le journaliste, « doit en finir avec cette infirmité nationale où les privilégiés de la grogne étouffent les majorités (encore) silencieuses ». Le message a le mérite d’être clair.

Une fameuse statue en bois de Johnny Hallyday a été retrouvée en miettes, lundi matin, dans une région frontalière à Genève. Elle faisait le bonheur des touristes de passage en Savoie.
 
Ce n’est pas massacre à la tronçonneuse qui s’est joué dans la nuit de dimanche à lundi, mais la statue en bois de l’«Idole des Jeunes» a tout de même été passablement endommagée. Alors qu’elle trônait fièrement devant une entreprise de bois de chauffage depuis plus de dix ans, la sculpture du rockeur Johnny Hallyday a perdu sa tête, arrachée par un ou des vandales, regrette le «Dauphiné Libéré».
 
De nombreux touristes visitant la région de Chambéry venaient photographier l’œuvre de bois signée de l’artiste Pierre Bruot. Le quotidien régional ne précise en revanche pas si quelqu’un a été reconnu responsable des déprédations.

Le canton Vaud expulse le plus d’étrangers délinquants, mais octroie aussi le plus grand nombre de permis humanitaires, a affirmé Philippe Leuba. Le conseiller d’Etat a mis en garde contre l’initiative de l’UDC soumise au peuple fin novembre.
 
Le canton de Vaud mène une politique migratoire à la fois «stricte et ouverte», a déclaré lundi Philippe Leuba, en charge du Département de l’intérieur. Stricte à l’encontre des étrangers qui ne respectent pas l’ordre juridique et ouverte envers ceux qui font l’effort de l’intégration.
 
Entre 2008 et le 30 septembre 2010, 373 personnes ont été renvoyées pour des motifs pénaux, a indiqué le ministre lors de son traditionnel point de situation sur la migration. A l’inverse, sur 1240 demandes de régularisations à titre humanitaire, 730 personnes ont obtenu un permis B.
 
Interrogé sur l’initiative de l’UDC demandant le renvoi des étrangers criminels, Philippe Leuba a clairement manifesté son désaccord avec ce texte soumis au peuple le 28 novembre. Il a souligné sa préférence pour le contre-projet, qui correspond «pratiquement» à la politique vaudoise.

A Lyon, « environ 2.000 jeunes sillonnent la ville, dans un climat insurrectionnel » raconte le correspondant du Figaro, Frédéric Poignard. « De petits groupes dégradent les abribus et les cabines téléphoniques, brûlent des poubelles, et même quelques voitures » raconte-t-il, estimant que « par rapport aux manifestations précédentes, la violence est montée d'un cran ce mardi ».