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Auteur Sujet :

[POGNON] Épargne / Placements - TRI de votre résidence principale

n°21918206
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 17-03-2010 à 23:06:30  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

LooKooM a écrit :

J'ajoute que faire un emprunt complètement variable et le couvrir avec un forward interest sur le marché OTC si tu as accès à un broker qui te le fait à un prix décent n'est pas stupide non plus. Généralement ça te cap ton variable à un cout moitié plus faible que ce qui est proposé en banque. En revanche, impossible de faire assurer ce genre de structure contre les risques d'invalidités/chomage donc à voir ;)


 
Pas con  :jap:


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Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
mood
Publicité
Posté le 17-03-2010 à 23:06:30  profilanswer
 

n°21918368
MikeSab21
Posté le 17-03-2010 à 23:21:01  profilanswer
 

LooKooM a écrit :

Oui mais tu empruntes en CHF, je me trompes :o ?


 
Pourquoi les taux d'intérêts en CHF sont si ridiculement bas par rapport aux Euros ?

n°21918460
LooKooM
Modérateur
Posté le 17-03-2010 à 23:28:22  profilanswer
 

Parce que la banque nationale suisse a pour tradition d'avoir ses taux très bas. La Suisse a énormement de surplus de budget chaque année et plusieurs centaines de milliards sur leur "compte courant" si tu préfères. Bref, la solidité financière de la monnaie est très bonne et les taux sont donc bas au long terme.
 
Les banques appliquent une marge finalement assez faible par rapport au taux BNS en raison de la grande stabilité à long terme de ces taux historiquement. Contrairement aux taux de la BCE :o

n°21918471
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 17-03-2010 à 23:29:49  profilanswer
 

onina a écrit :


 
Le problème ne se pose pas parce que :
1/ je ne fais pas de prêt
2/ si je devais en faire un, j'aurais un taux bien meilleur que le meilleur des taux que vous aurez actuellement  :o  
 
Mais dans l'idée, c'est plutôt que si j'ai le choix entre un taux de, mettons, 3,50% avec pleiiiin de papiers à fournir, un temps de latence énorme, besoin de passer des coups de fil et de gueuler pour que ça avance, etc... et un taux de 3,70%, où tout roule tout seul, il y a des chances que je prenne le second oui.
Je ne suis pas la seule dans ce cas, je vois des gens faire ce choix là tous les jours.  
Je ne vois pas pourquoi c'est si étonnant, en fait  :??:  


 
En fait, un prêt sur 25 ans et un achat de courgettes, c'est à peu près pareil. Prendre un peu plus de temps pour le premier est vraiment futile et incompréhensible.


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°21918990
goldi
Posté le 18-03-2010 à 01:01:21  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
En fait, un prêt sur 25 ans et un achat de courgettes, c'est à peu près pareil. Prendre un peu plus de temps pour le premier est vraiment futile et incompréhensible.


 
 :??:  

n°21919024
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 18-03-2010 à 01:09:02  profilanswer
 

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789
 
Pour relancer l’économie
Et si on fermait la Bourse...
 
C’était il y a un peu plus d’un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. Mission accomplie. Mais à quel prix ? L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évalue à 11 400 milliards de dollars les sommes mobilisées par ce sauvetage. Soit 1 676 dollars par être humain... Mais la finance n’est pas qu’affaire de banquiers. C’est aussi celle des actionnaires. Une proposition pourrait ne pas leur plaire : fermer la Bourse.
Par Frédéric Lordon
 
Pour un peu, le grand spectacle de ces deux dernières années nous l’aurait presque fait oublier : là où la finance « de marché »* (les astérisques renvoient au glossaire), appellation un peu idiote mais il en faut bien une pour faire la différence, semble s’activer dans un univers clos, loin de tout et notamment du reste de l’économie, la finance actionnariale*, celle des propriétaires des moyens de production, campe à l’année sur le dos des entreprises — et, comme toujours, en dernière analyse, des salariés. Il a fallu la « mode du suicide » si délicatement diagnostiquée par M. Didier Lombard, président-directeur général (PDG) de France Télécom, pour offrir l’occasion, mais si peu saisie dans le débat public, de se souvenir de ce dégât quotidien de la finance actionnariale dont les injonctions à la rentabilité financière sont implacablement converties par les organisations en minimisation forcenée des coûts salariaux, destruction méthodique de toute possibilité de revendication collective, intensification épuisante de la productivité et dégradation continue des conditions matérielles, corporelles et psychologiques du travail.
 
Contre toutes les tentatives de dénégation dont on entend d’ici les accents scandalisés, il faut redire le lien de cause à effet qui mène du pouvoir actionnarial, dont plus rien dans les structures présentes du capitalisme ne retient les extravagantes demandes, à toutes les formes, parfois les plus extrêmes, de la déréliction salariale. Et si les médiations qui séparent les deux bouts de la chaîne font souvent perdre de vue la chaîne même, et ce que les souffrances à l’une des extrémités doivent aux pressions exercées depuis l’autre, si cette distance demeure la meilleure ressource du déni, ou des opportunes disjonctions dont le débat médiatique est coutumier, rien ne peut effacer complètement l’unité d’une « causalité de système » que l’analyse peut très bien dégager (1).
 
Si donc la refonte complète du jeu de la finance « de marché », réclamée avec d’autant plus de martiale véhémence par les gouvernements qu’ils ont moins l’intention de l’accomplir, occupe le débat public depuis un an, il s’agirait de ne pas oublier que, au moins autant, la finance actionnariale est en attente elle aussi de son « retour de manivelle »... Sous ce rapport il n’y a que le PDG de Libération Laurent Joffrin, joignant la paresse intellectuelle au désir de ne rien rencontrer qui pourrait le contrarier, pour soutenir qu’il n’y a pas d’idées à gauche (2) — sans doute pas dans Libération ni au Parti socialiste en effet (mais on a dit : à gauche). Du vide dans le regard de Laurent Joffrin, on ne conclura donc pas pour autant qu’il n’y a rien. Le SLAM (Shareholder Limited Authorized Margin ou marge actionnariale limite autorisée) est une idée (3). L’abolition de la cotation en continu, et son remplacement par un fixing mensuel ou plurimestriel, en est une autre (4). Vient toutefois un moment où l’on envisage la question autrement : et fermer la Bourse ?
 
Des chroniques débonnaires du regretté Jean-Pierre Gaillard, longtemps journaliste boursier sur France Info, à l’apparition des chaînes boursières, en passant par l’incessante répétition « CAC 40 -Dow Jones - Nikkei », la Bourse aura bientôt quitté le domaine des institutions sociales pour devenir quasiment un fait de nature — une chose dont la suppression est simplement impensable. Il est vrai que deux décennies et demie de matraquage continu ont bien œuvré à cette sorte de naturalisation, et notamment pour expliquer qu’une économie « moderne » ne saurait concevoir son financement autrement que par des marchés et, parmi eux, des marchés d’actions* (la Bourse au sens strict du terme).
 
Bien sûr, pour continuer de se dévider, ce discours nécessite de passer sous silence l’ensemble des destructions corrélatives de l’exercice du pouvoir actionnarial ; la simple mise en regard de ses bénéfices économiques supposés et de ses coûts sociaux réels suffirait à faire apparaître tout autrement le bilan de l’institution « Bourse ». Encore faudrait-il questionner la division entre bénéfices économiques et coûts sociaux car les tendances à la compression salariale indéfinie qui suivent de la contrainte de rentabilité actionnariale ne sont pas sans effets macroéconomiques. La sous-consommation chronique qui en résulte a poussé les géniaux stratèges de la finance à proposer aux ménages de « faire l’appoint » avec du crédit, devenu la béquille permanente de la demande manquante — on connaît la suite. Evidemment les bilans sont toujours plus faciles avec une seule colonne qu’avec deux, particulièrement, aurait ajouté l’humoriste Pierre Dac, quand on enlève la mauvaise. Mais vienne la « bonne » à se montrer elle-même défaillante, que peut-il alors rester de l’ensemble ?
 
Or c’est peu dire que les promesses positives de la Bourse sont douteuses. Sans elle, paraît-il, pas de financement de l’économie, plus de fonds propres pour des entreprises alors vouées à l’insolvabilité, encore moins de développement des start-up annonciatrices des révolutions technologiques ? En avant, dans l’ordre et méthodiquement.
Les investisseurs pompaient,
pompaient !
 
Sur le papier, le plan d’ensemble ne manquait pas d’allure. Des agents (les épargnants) ont des ressources financières en excès et en quête d’emploi, d’autres (les entreprises) sont à la recherche de capitaux : la Bourse est cette forme institutionnelle idoine qui mettrait tout ce beau monde en contact et réaliserait la rencontre mutuellement avantageuse des capacités de financement des uns et des besoins des autres. Elle ferait même mieux encore : en apportant des ressources permanentes (à la différence de l’endettement, les capitaux propres, levés par émission d’actions, ne sont pas remboursables), elle stabiliserait le financement et en minimiserait le coût. Patatras : rien de tout ça ne tient la route.
 
La Bourse finance les entreprises ? Au point où on en est, ce sont plutôt les entreprises qui financent la Bourse ! Pour comprendre ce retournement inattendu, il faut ne pas perdre de vue que les flux financiers entre entreprises et « investisseurs » sont à double sens et que si les seconds souscrivent aux émissions des premières, ils ne manquent pas, symétriquement, de leur pomper régulièrement du dividende (en quantité croissante) et surtout du buy-back*, « innovation » caractéristique du capitalisme actionnarial par laquelle les entreprises sont conduites à racheter leurs propres actions pour augmenter mécaniquement le profit par action et, par là, pousser le cours boursier (donc la plus-value des investisseurs) à la hausse.
 
La cohérence dans l’incohérence du capital actionnarial atteint d’ailleurs des sommets car, imposant des normes de rentabilité financière exorbitantes, il force à abandonner bon nombre de projets industriels, incapables de « passer la barre », laissant les entreprises avec des ressources financières inemployées... aussitôt dénoncées comme « capital oisif », avec prière de le restituer instamment aux « propriétaires légitimes », les actionnaires — « puisqu’ils ne savent pas s’en servir, qu’ils nous le rendent ! ». Dorénavant, ce qui sort des entreprises vers les investisseurs l’emporte sur ce qui fait mouvement en sens inverse... et donnait son sens et sa légitimité à l’institution boursière. Les capitaux levés par les entreprises sont devenus inférieurs aux volumes de cash pompés par les actionnaires, et la contribution nette des marchés d’actions au financement de l’économie est devenue négative (quasi nulle en France, mais colossalement négative aux Etats-Unis, notre modèle à tous (5)).
 
Il y a de quoi rester interloqué devant pareil constat quand, dans le même temps, les masses financières qui s’investissent sur les marchés boursiers ne cessent de s’accroître. Le paradoxe est en fait assez simple à dénouer : faute de nouvelles émissions d’actions pour les absorber, ces masses ne font que grossir l’activité spéculative sur les marchés dits « secondaires »* (les marchés de revente des actions déjà existantes). Aussi leur déversement constant a-t-il pour effet, non pas de financer des projets industriels nouveaux, mais de nourrir la seule inflation des actifs financiers déjà en circulation. Les cours montent et la Bourse va très bien, merci, mais le financement de l’économie réelle lui devient chose de plus en plus étrangère : le jeu fermé sur lui-même de la spéculation est très suffisant à faire son bonheur et, de fait, les volumes de l’activité dans les marchés secondaires écrasent littéralement ceux des marchés primaires* (les marchés d’émission).
 
Que la Bourse comme institution de financement, par là différenciée de la Bourse comme institution de spéculation, soit devenue inutile, ce sont les entreprises qui pourraient en parler le mieux. Le problème ne se pose simplement pas pour les petites et moyennes... qui ne sont pas cotées, mais dont on rappellera tout de même qu’elles font l’écrasante majorité de la production et de l’emploi — on répète pour bien marquer le coup : l’écrasante majorité de la production et de l’emploi se passe parfaitement de la Bourse. Plus étonnamment, les grandes entreprises y ont fort peu recours également — sauf quand leur prend l’envie de s’amuser au jeu des fusions et des offres publiques d’achat (OPA). Car lorsqu’il s’agit de trouver du financement, le paradoxe veut que les fleurons du CAC 40 et du Dow Jones aillent le plus souvent voir ailleurs : dans les marchés obligataires, ou bien, par une inavouable persistance dans l’archaïsme... à la banque ! Une succulente ironie veut qu’il y ait là moins l’effet d’une réticence philosophique qu’un effet de plus de la contrainte actionnariale elle-même, qui voit dans toute nouvelle émission l’inconvénient de la dilution, donc de la baisse du bénéfice par action. En somme, le triomphe du pouvoir actionnarial consiste à dissuader les entreprises qui le pourraient le plus de se financer à la Bourse !
D’autres promesses,
d’autres menaces
 
Ce qui reste de financement brut apporté par la Bourse se fait-il au moins pour les entreprises au coût avantageux promis par tous les discours de la déréglementation ? On sait sans ambiguïté ce que coûte la dette : le taux d’intérêt qu’on doit acquitter chaque année. Le « coût du capital » (ici le coût des fonds propres) est une affaire moins évidente à saisir. Par définition les capitaux propres (levés par émissions d’actions) ne portent pas de taux de rémunération prédéfini comme la dette. Ça ne veut pas dire qu’ils ne coûtent rien ! Mais alors combien ? Très symptomatiquement, la théorie financière ne cesse de s’intéresser au « coût du capital »... mais sous le point de vue exclusif de l’actionnaire (lire « Le coût du capital du point de vue de l’actionnaire ») ! Ceci ne dit rien de ce qu’il en coûte concrètement à l’entreprise de se financer en levant des actions plutôt que des obligations*, ou encore en allant à la banque — et c’est là une question dont la théorie financière, qui révèle ainsi ses points de vue implicites (pour ne pas dire : pour qui elle travaille), se désintéresse presque complètement.
 
Or ce qu’il en coûte à l’entreprise tient en trois éléments : les dividendes et les buy-backs sont les deux premiers, à quoi il faut ajouter également les coûts d’opportunité liés aux projets d’investissement écartés pour cause de rentabilité insuffisante, c’est-à-dire tous ces profits auxquels l’entreprise a dû renoncer sous l’injonction actionnariale... à ne pas investir.
 
Tout ceci, qui commence à faire beaucoup, ne se met cependant pas aisément sous la forme d’un « taux » qui pourrait être directement confronté au taux d’intérêt afin d’offrir une comparaison terme à terme des coûts des différentes formes de capital (fonds propres versus dette). Le fait que la dette soit remboursable et non les capitaux propres est une première différence perturbatrice ; inversement, du dividende est payé éternellement sur des actions bien après la fin du cycle de vie de l’investissement qu’elles ont servi à financer ; les actions confèrent en assemblée générale un pouvoir que ne donne pas la dette (et auquel on pourrait assigner une valeur), etc. A défaut de comparaison directe, on peut au moins faire une comparaison différentielle, et observer que l’un des deux coûts, celui des fonds propres, a connu une évolution très croissante : les buy-backs qui étaient inconnus se sont développés dans des proportions considérables ; quant aux dividendes, on peut mesurer leur croissance à la part qu’ils occupent désormais dans le produit intérieur brut, où ils sont passés de 3,2 % à 8,7 % entre 1982 et 2007, et ceci, il faut le redire, du fait même de l’exercice du pouvoir actionnarial, pour qui la déréglementation boursière a été faite... sur la foi d’une baisse du coût de financement des entreprises !
 
Reprenons : contribution nette négative, et contribution brute hors de prix là où elle avait été promise à coûts sacrifiés... On se demande ce qui reste à la Bourse pour se maintenir dans l’existence — à part les intérêts particuliers du capital financier, il est vrai d’une puissance tout à fait admirable. La réponse est : d’autres menaces et d’autres promesses.
 
La menace agite le spectre d’une « économie sans fonds propres ». Au premier abord, elle ne manque pas de poids, spécialement en une période où l’on dénonce, non sans raison, la croissance hors de contrôle des dettes privées. Or refuser aux entreprises les bienfaits de la Bourse, n’est-ce pas les renvoyer aux marchés obligataires ou au crédit bancaire, c’est-à-dire à plus de dette encore — et tout le pouvoir aux banquiers, espèce que la crise nous a rendue si sympathique (6) ? Mais une économie sans Bourse n’est pas du tout une économie privée de fonds propres. Trop occupée à vanter ses propres charmes, la Bourse a fini par oublier que l’essentiel des fonds propres ne vient pas d’elle... mais des entreprises elles-mêmes, qui les sécrètent du simple fait de leurs profits, transformés en capital par le jeu de cette opération que les comptables nomment le « report à nouveau » : chaque année le flux de profit dégagé par l’entreprise vient grossir le stock de capital inscrit à son bilan… du moins tant qu’elle ne l’abandonne pas aux actionnaires sous la forme de dividendes.
 
On dira cependant que l’apport de fonds propres externes (ceux d’actionnaires donc) revêt une importance particulière quand précisément l’entreprise va mal et, par elle-même, ne dégage plus assez de fonds propres internes par profit et « report à nouveau ». Le sauvetage d’entreprises en difficulté ne révèle-t-il pas l’ultime vertu de l’intervention actionnariale, et seules des injections providentielles de capitaux propres ne peuvent-elles pas y pourvoir ? La belle idée : en général, les repreneurs s’y entendent pour mettre au pot le moins possible et pour mener leur petite affaire soit en empochant les subventions publiques, soit en ayant prévu de revendre quelques morceaux de gré à gré, soit en profitant du règlement judiciaire pour restructurer les dettes et larguer du salarié ; et le plus souvent par un joyeux cocktail mélangeant agréablement tous ces bons ingrédients — fort peu actionnariaux.
 
Comme le cercle commence à se refermer méchamment et que la liste des supposés bienfaits est déjà à l’état de peau de chagrin, on aura bientôt droit au cri désespéré : « Et les start-up ? » Les start-up, la révolution technologique en marche, celle qui nous a donné Internet (juste après que l’armée eut posé les tuyaux et les chercheurs inventé les protocoles...), celle qui enfin nous offrira bientôt des gènes refaits à neuf, comment les ferait-on éclore sans la Bourse ? Bien sûr on a pu se tromper un peu quant à la réalité de ses bienfaits, mais tout sera pardonné quand on aura redécouvert ses véritables, ses irremplaçables prodiges : des promesses d’avenirs radieux.
 
C’est peut-être dans ce registre prophétique des lendemains technologiques que le discours boursier, par ailleurs si déconsidéré, trouve son ultime redoute — avec parfois l’improbable secours de technologues de gauche, écolos amis de la chimère ayant reçu pour nom « croissance verte », ou enthousiastes du « capitalisme cognitif » (certains, pas tous...) qui nous voient déjà savants et émancipés par le simple empilement des ordinateurs connectés en réseau.
 
Or il est exact que le financement des start-up semble échapper au système financier classique, et notamment bancaire. Le propre de ces entreprises naissantes tient en effet à la difficulté de sélection qu’elles présentent aux financeurs potentiels du fait même du caractère inédit de leurs paris techniques et de la très grande incertitude qui en découle, faute de références passées auxquelles les comparer. On connaît l’argument : sur dix start-up soutenues, neuf seront d’épouvantables bouillons mais peut-être la dixième une magnifique pépite qui, bien poussée jusqu’à l’introduction en Bourse, décrochera la timbale — comprendre : enrichira ses actionnaires de départ, qu’on nomme, tout ridicule abattu, des business angels (« anges des affaires »), et fera mieux que les réconforter de leurs pertes sur les neuf autres.
 
Cette économie de la péréquation très particulière, propre aux entreprises technologiques naissantes, rendrait donc « indispensable » la sortie en Bourse et impossible le financement par le crédit : le banquier facturant en gros le même taux d’intérêt aux dix perdrait tout, intérêt et principal, sur neuf et ne gagnerait que ses quelques pour-cent sur la dixième ; bien trop peu pour que l’opération globale ne soit pas très perdante, et par suite définitivement abandonnée.
 
Il faut reconnaître que l’argument ne manque pas de sens. Il manque juste à être irrésistible. Car il ne faut pas beaucoup d’imagination pour envisager un taux d’intérêt qui soit, non plus fixe, mais défini comme une certaine part des profits, éventuellement révisable (à la hausse) sur les premières étapes du cycle de vie de l’entreprise. Si celle-ci est effectivement un bingo, elle le prouvera par ses bénéfices, et cette péréquation-là réjouira le banquier comme la péréquation boursière avait réjoui le business angel. Creusant un tout petit peu plus cependant, on finira par tomber sur la réalité moins glorieuse des mobiles qui font tenir les discours généraux du financement en capital des start-up et des héros technologiques.
 
L’introduction en Bourse a pour finalité essentielle... d’enrichir à millions les créateurs d’entreprise et leurs « anges » accompagnateurs. On les croyait mus par l’idée générale du progrès technique, le bien-être matériel de l’humanité et la passion d’entreprendre : ils n’ont le plus souvent pas d’autre idée que de faire fortune aussi vite que possible et de prendre une retraite très avancée — il n’y aurait pas de test plus dévastateur que de voir ce qui, la promesse de fortune boursière retirée, resterait des troupes des vaillants entrepreneurs. Des cohortes boutonneuses de la nouvelle économie, combien n’avaient pour idée fixe que de bricoler au plus vite une petite affaire susceptible d’être revendue et de faire la culbute patrimoniale ?
 
On fera remarquer que c’est l’essence même du capitalisme que les agents ne s’y activent pas pour des prunes. Sans doute, mais d’une part on pourrait, du coup, nous épargner le gospel entrepreneurial, et d’autre part c’est une chose de désirer s’enrichir de sa création d’entreprise, mais c’en est une autre de ne s’y livrer qu’à la condition (même si elle n’est qu’à l’état d’espoir) de s’enrichir hors de proportion, comme c’est devenu la condition implicite mais sine qua non des créateurs de start-up. Et il est vrai : ce n’est plus la simple rémunération du travail, ou même le revenu tiré du profit d’entreprise qui peut enrichir à cette échelle, mais bien la timbale boursière et elle seule.
 
Et c’est ici le terminus du discours de la Bourse. La Bourse n’est pas une institution de financement des entreprises — elles n’y vont plus sauf pour s’y faire prendre leur cash-flow* ; elle n’est pas le roc d’une « économie de fonds propres » — pour l’essentiel ceux-ci viennent d’ailleurs : des entreprises elles-mêmes ; elle n’est pas la providence qui sauve les start-up de l’attrition financière — on pourrait très bien agir autrement.Elle est une machine à fabriquer des fortunes. Et c’est tout. Bien sûr, pour ceux qui s’enrichissent, ça n’est pas négligeable. Mais pour tous les autres, ça commence à suffire.
Cupidité déboutonnée
 
Ainsi, faire la critique de la Bourse conduit immanquablement à retrouver les vraies forces motrices que le galimatias entrepreneurial s’efforce de recouvrir : il n’y est en fait question que d’enrichissement. Non pas que tous les entrepreneurs soient par principe affligés de cette cupidité déboutonnée — ceux qui ont vraiment l’envie de construire quelque chose sont mus par d’autres ressorts et se passent de la fortune patrimoniale pour s’activer (on n’en fera pas des saints pour autant...). Mais seule la Bourse pouvait installer dans le corps social, ou plutôt dans ses parties les plus concernées, ce fantasme, désormais fait mentalité, de la fortune-éclair, légitime récompense des élites économiques, entièrement due à leur génie créateur et sans laquelle on déclarera qu’on veut faire fuir le sel de la terre, tuer la vie entrepreneuriale, peut-être même la vie tout court.
 
Fermer la Bourse n’a donc pas seulement la vertu de nous débarrasser de la nuisance actionnariale pour un coût économique des plus faibles, mais aussi le sens d’extirper l’idée de la fortune-flash, devenue référence et mobile, cela-va- de-soi pour bien-nés et normalité du « mérite », pour rappeler que l’argent ne se gagne qu’à hauteur des possibilités de la rémunération du travail, ce qui, dans le cas des individus qui nous intéressent, est déjà la plupart du temps largement suffisant. La Bourse comme miroir à la fortune aura été l’opérateur imaginaire, aux effets bien réels, du déplacement des normes de la réussite monétaire, et il n’est pas un ambitieux dont le chemin ne passe par elle — pour les autres, il y a le Loto, et pour plus personne en tout cas, rapporté à cette norme, le travail.
 
Aussi la Bourse a-t-elle cette remarquable propriété de concentrer en un lieu unique la nocivité économique et la nocivité symbolique, en quoi on devrait voir une raison suffisante d’envisager de lui porter quelques sérieux coups. On ne dit pas que les arguments qui précèdent closent définitivement la discussion de la fermeture de la Bourse, et il y a sûrement encore bien des objections à réfuter pour se convaincre définitivement de joindre le geste à la parole. On ne le dit pas donc, mais on dit seulement qu’au moins il est temps de cesser de s’interdire d’y penser.
Frédéric Lordon


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°21919478
Halfsup
Posté le 18-03-2010 à 06:20:06  profilanswer
 

AirbaT a écrit :


Non. Prélèvement, formulaires pour la première fois, en ligne pour toutes les autres.


 Prélèvement périodique ou à ma guise ? :jap:
 
Par contre il faut que j'envois une autorisation de prélèvement à mes banques dont je comptes débiter les comptes non ? le genre de procédure toujours sympa à faire :/

n°21919514
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 18-03-2010 à 07:14:16  profilanswer
 

Halfsup a écrit :


 Prélèvement périodique ou à ma guise ? :jap:
 
Par contre il faut que j'envois une autorisation de prélèvement à mes banques dont je comptes débiter les comptes non ? le genre de procédure toujours sympa à faire :/


 
Non : tu envoies à Linxea un formulaire qui fait les 2 à la fois : autorisation et demande de prélèvement.
Ils envoient eux-mêmes l'autorisation à ta banque. (Perso j'avais quand même appelé Bourso pour voir si c'était OK).
 
Ensuite, ça prendra juste 2 clics sur le site pour faire un prélèvement.


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Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°21920155
Betcour
Building better worlds
Posté le 18-03-2010 à 10:02:03  profilanswer
 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789
 
Pour relancer l’économie
Et si on fermait la Bourse...


Et si on arrêtait de copier/coller des gros pavés, dupliqués sur plusieurs topics, sans respect pour le droit d'auteur et a moitié hors sujet ?
 
(et je passe sur le contenu risible)


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°21920256
lygodactyl​us
Posté le 18-03-2010 à 10:10:25  profilanswer
 

Sans compter le fait qu'il n'apparait pas clairement que c'est une citation :D


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mood
Publicité
Posté le 18-03-2010 à 10:10:25  profilanswer
 

n°21921192
denn
Posté le 18-03-2010 à 11:23:17  profilanswer
 

hey_popey a écrit :

Bonsoir,
J'avais une question concernant un Livret Orange : si j'ai ouvert mon livret avec un premier versement en date de valeur du 16/12/2009, et avec un taux promo de 3.5% pendant 3 mois (si je me souviens bien) ; le taux, il va s'appliquer jusqu'au 16 mars, puis 1.8% du 17 au 31, ou alors il va y avoir un arrondissement à une quinzaine ?
C'est pour savoir si j'ouvre maintenant un CAT 3 mois ou après le 31 mars… Le CAT, c'est parce que j'espère que ce sera plus simple que de renvoyer des nouveaux formulaires chez une nouvelle banque qui fait un taux promo.
Merci !


Pour tous les livrets à quinzaine faut raisonner en quinzaine pas en mois ou en jours.
 
3 mois c'est 6 quinzaines.
Je ne sais plus comment ING écrit ses relevés mais a priori date de valeur au 16 signifie que la 1ere quinzaine a porter intérêt est celle là (du 16 au 31/12 quoi)
Pour moi les 6 quinzaines vont jusqu'au 15/03 . La quinzaine 16-31 rapportera 1.8.  en gros tu peux récupérer tes sous.
 
Enfin 1.8 c'est minable comme taux pour un superlivret.

n°21921211
sire de Bo​tcor
Armorican way of life
Posté le 18-03-2010 à 11:25:15  profilanswer
 

denn a écrit :

Enfin 1.8 c'est minable comme taux pour un superlivret.


c'est surement calculé pour être tout juste au-dessus du niveau du livret A pour qqun au PFL


Message édité par sire de Botcor le 18-03-2010 à 11:25:36

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«Ceux qui croient que les peuples suivront leurs intérêts et non leurs passions n’ont rien compris au XXe siècle.» © Raymond Aron
n°21922613
tracid
Posté le 18-03-2010 à 13:21:01  profilanswer
 

denn a écrit :


 
 
Enfin 1.8 c'est minable comme taux pour un superlivret.


 
2% chez HSBC  et 2,3% chez fortuneo,  c'est ridicule  mais toujours mieux qu'un LA  :o  
 
 

n°21922873
MikeSab21
Posté le 18-03-2010 à 13:42:57  profilanswer
 

Betcour a écrit :


...
(et je passe sur le contenu risible)


 
Je ne le trouve pas si risible que ça, il y a quelques idées.

n°21923743
bikerman
Posté le 18-03-2010 à 14:40:44  profilanswer
 

Bonjour,
 
nouveau sur ce topic, je cherche quelques idées pour mes liquidités.
Personne ne parle de la dernière offre Monabanq à 6% pendant 3 mois (jusque 10 000 €, prolongeable de 3 mois mais avec des conditions moins intéressantes).
 
Piège ou pas assez de communication de leur part au contraire des 5% de Fortunéo ?

n°21924647
Master_Jul
Posté le 18-03-2010 à 15:33:42  profilanswer
 

Grosse différence dans le plafond entre les 2 offres.
10k€ pour Monabanq et 50k€ pour Fortunéo.

 

L'année dernière c'était quand même plus intéressant chez Monabanq. J'ai pu bénéficier de 7% sur 7 mois jusqu'à 15k€ avec la CB offerte un an mais il fallait faire 35 opérations (les retraits d'espèces comptaient) sur 7 mois alors que je vois que cette année c'est "30 achats carte d’au moins 15€ avant le 30/09/2010", ce qui est quand même assez différent.

 

Dans quelles banques d'ailleurs on peut faire des versements avec un paiement par carte bleue ? Vous me voyez venir... :D

Message cité 1 fois
Message édité par Master_Jul le 18-03-2010 à 15:40:03

---------------
En français, on écrit "connexion", pas "connection".
n°21924740
bikerman
Posté le 18-03-2010 à 15:40:18  profilanswer
 

certes mais sinon ?  
Y a-t'il des inconvénients à cumuler les 2 offres (=> 60 k€ à un taux acceptable) ?
 
après les 3 mois:
Fortunéo passe à 2.3%
Monabanq passe à 1.7% sur les 10 000 € bénéficiant de la promo

n°21924863
Master_Jul
Posté le 18-03-2010 à 15:49:08  profilanswer
 

Je ne vois pas d'inconvénient à cumuler les offres mais je trouve personnellement un peu juste l'offre de Monabanq sur 3 mois car ça ne fait que 150€ brut sur 10k€. A côté des 625€ brut de Fortunéo, c'est quand même léger.

Message cité 1 fois
Message édité par Master_Jul le 18-03-2010 à 15:51:47

---------------
En français, on écrit "connexion", pas "connection".
n°21924864
Je@nb
Kindly give dime
Posté le 18-03-2010 à 15:49:10  profilanswer
 

Master_Jul a écrit :

Grosse différence dans le plafond entre les 2 offres.
10k€ pour Monabanq et 50k€ pour Fortunéo.
 
L'année dernière c'était quand même plus intéressant chez Monabanq. J'ai pu bénéficier de 7% sur 7 mois jusqu'à 15k€ avec la CB offerte un an mais il fallait faire 35 opérations (les retraits d'espèces comptaient) sur 7 mois alors que je vois que cette année c'est "30 achats carte d’au moins 15€ avant le 30/09/2010", ce qui est quand même assez différent.
 
Dans quelles banques d'ailleurs on peut faire des versements avec un paiement par carte bleue ? Vous me voyez venir... :D


 
 
Tu achètes une billet à la SNCF par CB et tu te le fais rembourser sur ta CB ça marche ? :D ça compte double ? :D

n°21924902
tracid
Posté le 18-03-2010 à 15:51:10  profilanswer
 

Master_Jul a écrit :

Je ne vois pas d'inconvénient à cumuler les offres mais je trouve personnellement un peu juste l'offre de Monabanq sur 3 mois car ça ne fait que 150€ brut pour perdre des quinzaines sur 10k€.


 
pour certains 150eu c'est déjà un belle somme  :o  

n°21924932
Master_Jul
Posté le 18-03-2010 à 15:52:28  profilanswer
 

Retourne surveiller tes chantiers tracid. :o


---------------
En français, on écrit "connexion", pas "connection".
n°21925087
lordtomaso
Posté le 18-03-2010 à 16:01:44  profilanswer
 

tracid a écrit :


 
pour certains 150eu c'est déjà un belle somme  :o  


Pas sur HFR [:daaadou:1]


---------------
Let the Grass Grow in Your Brain
n°21926430
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 18-03-2010 à 17:52:24  profilanswer
 

bikerman a écrit :

Bonjour,
 
nouveau sur ce topic, je cherche quelques idées pour mes liquidités.
Personne ne parle de la dernière offre Monabanq à 6% pendant 3 mois (jusque 10 000 €, prolongeable de 3 mois mais avec des conditions moins intéressantes).
 
Piège ou pas assez de communication de leur part au contraire des 5% de Fortunéo ?


 
Ici, on ne s'ennuie pas à bouger ses liquidités pour juste 10k€  [:sire de botcor:1]


---------------
Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°21927414
Profil sup​primé
Posté le 18-03-2010 à 19:25:35  answer
 

Nan mais c'est franchement ennuyeux de changer de CSL et de banque tout les 3 mois juste pour des taux promotionnels à la con, à moins d'avoir 50k en liquidités déplaçable à tout moment comme joce :/

n°21927762
lygodactyl​us
Posté le 18-03-2010 à 20:03:44  profilanswer
 


 
Pluzun, on s'en doutait avant de l'avoir vérifié par sondages.
(hs : méééé arrétez avec ce smileyyyyyy :o)


---------------
 
n°21928367
alvas
Train hard. Win easy.
Posté le 18-03-2010 à 20:55:21  profilanswer
 

Bonsoir,
J'ai une question peut-être stupide mais... si je demande à ma société de verser une partie de mon salaire dans le PEE, est ce que cette somme va être déduite du net imposable ou pas?

n°21928954
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 18-03-2010 à 21:45:26  profilanswer
 

alvas a écrit :

Bonsoir,
J'ai une question peut-être stupide mais... si je demande à ma société de verser une partie de mon salaire dans le PEE, est ce que cette somme va être déduite du net imposable ou pas?


 
La première question à se poser est : Es-ce qu'une entreprise peut verser une partie d'un salaire directement dans le PEE sans le faire figurer sur la feuille de salaire, et donc sur le net imposable ?


Message édité par W0r1dIndu5tri35 le 18-03-2010 à 21:45:42

---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°21929457
hey_popey
Beta vulgaris
Posté le 18-03-2010 à 22:28:27  profilanswer
 

denn a écrit :


Pour tous les livrets à quinzaine faut raisonner en quinzaine pas en mois ou en jours.
 
3 mois c'est 6 quinzaines.
Je ne sais plus comment ING écrit ses relevés mais a priori date de valeur au 16 signifie que la 1ere quinzaine a porter intérêt est celle là (du 16 au 31/12 quoi)
Pour moi les 6 quinzaines vont jusqu'au 15/03 . La quinzaine 16-31 rapportera 1.8.  en gros tu peux récupérer tes sous.
 
Enfin 1.8 c'est minable comme taux pour un superlivret.

Merci !
Bon, je me tâte encore pour savoir si je prends un livret à taux promo ailleurs, ou si je choisis la solution de fainéantise du CAT ING…

n°21930861
sire de Bo​tcor
Armorican way of life
Posté le 19-03-2010 à 01:33:43  profilanswer
 

hey_popey a écrit :

Merci !
Bon, je me tâte encore pour savoir si je prends un livret à taux promo ailleurs, ou si je choisis la solution de fainéantise du CAT ING…


2.5% brut hors promo pour le livret b4bank, tu n'auras pas mieux avec des CAT d'ING...
à toi de voir si tu as le courage de faire de la paperasse :o

Message cité 1 fois
Message édité par sire de Botcor le 19-03-2010 à 01:35:09

---------------
«Ceux qui croient que les peuples suivront leurs intérêts et non leurs passions n’ont rien compris au XXe siècle.» © Raymond Aron
n°21933254
ny152
Posté le 19-03-2010 à 11:31:05  profilanswer
 

sire de Botcor a écrit :


2.5% brut hors promo pour le livret b4bank, tu n'auras pas mieux avec des CAT d'ING...
à toi de voir si tu as le courage de faire de la paperasse :o


 
ce genre de dossier d'ouverture doit prendre 10min à réunir et completer... le francais est vraiment faineant s'il rechigne

n°21934813
tracid
Posté le 19-03-2010 à 13:40:02  profilanswer
 

nico6259 a écrit :


 
Ici, on ne s'ennuie pas à bouger ses liquidités pour juste 10k€  [:sire de botcor:1]


 
 :lol:  
Remarque c'est pareil pour moi, j'ai la flemme de bouger une somme à 6 chiffres avant virgule qui dort sur un de mes CSL  :(  
 
Bon pour ma défense,  je ne suis pas souvent en France, et je n'ai pas le temps de m'occuper de toute la paperasse (courrier, mot de passe, accusé de réception)
Donc tant qu'il n'y aura pas d'offre sur 6mois mini, à des taux vraiment interessants ...

n°21935035
Je@nb
Kindly give dime
Posté le 19-03-2010 à 13:58:44  profilanswer
 

Donne les moi je les met sur un AV à 4% et je te prends que 1% de la somme en "frais d'entrée".
 
Ca te va ? je m'occuppe de toute la paperasse biensûr

n°21935134
tracid
Posté le 19-03-2010 à 14:05:59  profilanswer
 

Je@nb a écrit :

Donne les moi je les met sur un AV à 4% et je te prends que 1% de la somme en "frais d'entrée".
 
Ca te va ? je m'occuppe de toute la paperasse biensûr


 
 
je veux du 6% sur 6mois pour 100K,  :bounce:   cf offre HSBC compte direct de l'année dernière.  
Mais je ne me fais guère  d'illusions en ces temps agités ou le spectre de la crise rode toujours.  
 
 

n°21935451
Skylouck
Posté le 19-03-2010 à 14:30:07  profilanswer
 

on m'avait parlé d'obligation via monabanq .. si tu as fait les 7% pendant 7mois appelle les ;)


---------------
Il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets
n°21935562
bikerman
Posté le 19-03-2010 à 14:37:16  profilanswer
 

Bonjour,
 
autre question: y a t'il un intérêt à laisser son argent sur un PEL plein passé 10 ans ou bien faut-il s'orienter vers d'autres placements ?
(pas de projet immobilier prevu)
 
D'après ce que j'ai compris,
si clôture => prélèvements sociaux sur les PV
si on laisse encore 2 ans (ie PEL qui aura moins de 12 ans) => idem
si on clôture après 12 ans => prélèvements sociaux + fiscaux sur les intérêts réalisés après 12 ans.
 
Merci de vos réponses / corrections.

n°21935566
Marc
Super Administrateur
Chasseur de joce & sly
Posté le 19-03-2010 à 14:37:34  profilanswer
 

tracid a écrit :


 
 
je veux du 6% sur 6mois pour 100K,  :bounce:   cf offre HSBC compte direct de l'année dernière.  
Mais je ne me fais guère  d'illusions en ces temps agités ou le spectre de la crise rode toujours.  
 
 


Prête ton argent aux grecs :o

n°21936311
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 19-03-2010 à 15:25:08  profilanswer
 

tracid a écrit :


 
 
je veux du 6% sur 6mois pour 100K,  :bounce:   cf offre HSBC compte direct de l'année dernière.  
Mais je ne me fais guère  d'illusions en ces temps agités ou le spectre de la crise rode toujours.  
 
 


 
 :jap: Idem, j'ai bien voulu me donner la peine d'ouvrir le CED d'HSBC avec 50k€ lorsque j'étais en Côte d'Ivoire l'année dernière  :o


---------------
Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°21937509
Misssardon​ik
prévisible a posteriori
Posté le 19-03-2010 à 16:43:42  profilanswer
 

Salut,

 

Je viens de finir de remplir mon livret A, et je me disais que plutôt que de me mettre à remplir un LDD je pouvais plutôt ouvrir une AV.
En effet je suis jeune et vu mes revenus faibles je n'ai pas de projet immo avant plusieurs années, et mes 15k d'économies liquides sur mon livret A son suffisantes je pense pour parer un imprévu.
J'ai une capacité d'épargne pas trop élevée, genre 300 ou 400 euros par mois. Pas envie de prendre de risque.

 

Pensez-vous qu'une AV est une bonne solution pour moi ? Si oui laquelle ? je vois souvent revenir linxea evolution ou boursorama revenir sur ce topic, sur quel critère choisir l'une plus que l'autre ?

 

Pour ce qui est des intérêts de l'AV, si j'ai bien compris on a, à déduire des l'intérêts nets de frais de gestion : l'impôt de 12.1%, prélevé à la source, et ensuite soit le PFL à 35/15/7.5% soit à déclarer pour l'impôt sur le revenu - donc pour un revenu annuel déclaré d'environ 20k donc imposition à 14% il ne faut prendre le PFL que si on compte faire un rachat après plus de 8 ans si j'ai bien compris ? d'ailleurs ce choix entre PFL ou déclaration est-il modifiable en cours de route ou est-il fixé une fois pour toute à la souscription ?

 

Voilà, merci à ceux qui répondront :jap:

Message cité 2 fois
Message édité par Misssardonik le 19-03-2010 à 16:44:49

---------------
Que va-t-il se passer cette gelgamar ? vous le découvrirez janamont à 20h
n°21937586
nico6259
Facilitateur, coach POGNON
Posté le 19-03-2010 à 16:49:14  profilanswer
 

Misssardonik a écrit :

Salut,

 

Je viens de finir de remplir mon livret A, et je me disais que plutôt que de me mettre à remplir un LDD je pouvais plutôt ouvrir une AV.
En effet je suis jeune et vu mes revenus faibles je n'ai pas de projet immo avant plusieurs années, et mes 15k d'économies liquides sur mon livret A son suffisantes je pense pour parer un imprévu.
J'ai une capacité d'épargne pas trop élevée, genre 300 ou 400 euros par mois. Pas envie de prendre de risque.

 

Pensez-vous qu'une AV est une bonne solution pour moi ? Si oui laquelle ? je vois souvent revenir linxea evolution ou boursorama revenir sur ce topic, sur quel critère choisir l'une plus que l'autre ?

 

Pour ce qui est des intérêts de l'AV, si j'ai bien compris on a, à déduire des l'intérêts nets de frais de gestion : l'impôt de 12.1%, prélevé à la source, et ensuite soit le PFL à 35/15/7.5% soit à déclarer pour l'impôt sur le revenu - donc pour un revenu annuel déclaré d'environ 20k donc imposition à 14% il ne faut prendre le PFL que si on compte faire un rachat après plus de 8 ans si j'ai bien compris ? d'ailleurs ce choix entre PFL ou déclaration est-il modifiable en cours de route ou est-il fixé une fois pour toute à la souscription ?

 

Voilà, merci à ceux qui répondront :jap:

 

Si tu es imposé à 14%, alors opte pour l'IR dans un 1er temps.
Tu pourras toujours modifier la fiscalité en cours de contrat et passer au PFL.

 

L'AV me semble une bonne solution, car tu as déjà beaucoup d'épargne liquide immédiatement dispo (15k€) et tu n'as pas de projet à court terme (- de 4 ans).
Tu seras imposé au pire à 12,1+15% avec le PFL si tu te retires après 4 ans et au mieux à 12,1% après 8 ans.
Avec une AV, tu doperas la rémunération de ton épargne.

 

Pour comparer entre les AV : Francetransactions.com.

 

Pour une bonne AV, vise :  
- un bon fond euro (rendement minimum 4% garantis, tx net de frais de gestion)
- un assureur solide (Linxea Vie et Bourso= Generali ou Linxea Evolution = Crédit Mutuel)
- des frais bas : versement et retrait = 0 et frais de gestion = 0,6% mais compris dans le rendement du fond €,
- un vaste choix d'unités de compte (UC) si on veut dynamiser son épargne dans des fonds communs de placement (FCP). Mais attention, c'est comme la bourse et on peut tout perdre. Mieux vaut laisser son placement sur le fond € si on veut du garanti.

 

Je connais bien Linxea (Vie et Evolution) et j'en suis satisfait. Tout est gérable en ligne et au cas où, il y a une hotline facilement joignable.
L'avantage d'Evolution à mon avis : choix entre 2 fonds €. Tu peux toujours faire des arbitrages en cours de contrat, gratuits. Et les frais sont à 0 pour toujours, c'est contractuel, l'assureur ne reviendra pas dessus.
Rien ne t'empêche de prendre date sur Bourso Vie et Linxea Evolution, ça te fera un bon combo et dans quelques années, peut-être que l'un se sera bien démarqué de l'autre.


Message édité par nico6259 le 19-03-2010 à 16:55:13

---------------
Tout pour bien placer et investir : Avenue Des Investisseurs (guides, comparatifs...)
n°21937643
goldi
Posté le 19-03-2010 à 16:53:20  profilanswer
 

Misssardonik a écrit :

Salut,
 
Je viens de finir de remplir mon livret A, et je me disais que plutôt que de me mettre à remplir un LDD je pouvais plutôt ouvrir une AV.
En effet je suis jeune et vu mes revenus faibles je n'ai pas de projet immo avant plusieurs années, et mes 15k d'économies liquides sur mon livret A son suffisantes je pense pour parer un imprévu.
J'ai une capacité d'épargne pas trop élevée, genre 300 ou 400 euros par mois. Pas envie de prendre de risque.
 
Pensez-vous qu'une AV est une bonne solution pour moi ? Si oui laquelle ? je vois souvent revenir linxea evolution ou boursorama revenir sur ce topic, sur quel critère choisir l'une plus que l'autre ?
 
Pour ce qui est des intérêts de l'AV, si j'ai bien compris on a, à déduire des l'intérêts nets de frais de gestion : l'impôt de 12.1%, prélevé à la source, et ensuite soit le PFL à 35/15/7.5% soit à déclarer pour l'impôt sur le revenu - donc pour un revenu annuel déclaré d'environ 20k donc imposition à 14% il ne faut prendre le PFL que si on compte faire un rachat après plus de 8 ans si j'ai bien compris ? d'ailleurs ce choix entre PFL ou déclaration est-il modifiable en cours de route ou est-il fixé une fois pour toute à la souscription ?
 
Voilà, merci à ceux qui répondront :jap:


 
 
Clairement l'AV est une bonne solution.
 
Pourquoi Linxea ou Bourso ? Car ils ont de bons fonds € performants, des frais de gestion très réduits, et des frais d'entrée nuls .

n°21939899
eurogain
Posté le 19-03-2010 à 21:15:54  profilanswer
 

J'aurais une question à propos des AV?
 
Pourquoi ne trouve pas de fonds "jeunes" basés principalement sur des obligations grecs, qui serait rémunéré à 6% ?

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