Reprise du message précédent :

J'arrive 15 jours après la bataille pour te répondre mais sinon t'as la technique "violente" : craquer et jeter à la figure du prochain qui demande (devant tout le monde pour un maximum d'effet ) que oui vous aimeriez bien mais que ça fait plus d'un an que vous essayez et que ça ne marche pas
En général ça jette un froid, la personne se sent bien mal d'avoir mis les pieds dans le plat et tout le monde vous fout la paix ensuite
Qu'est-ce que ça peut m'énerver les gens qui posent la question : soit t'es pas enceinte et il n'y a rien à dire ; soit t'es enceinte mais tu veux pas le dire, auquel cas tu ne vas pas leur répondre ; soit tu es enceinte et tu veux bien le dire auquel cas tu l'aurais déjà dit

"Et vous, vous y pensez ?" T'as aussi ça comme question

 
et "au lieu d'adopter des chiens, c'est quand que j'ai un petit fils ?"  

Euh ya des gens qui vous disent ça ??

ils sont cons les gens quand même

 
Quel besoin de se défouler sur quelqu'un qui pose la question avec plutôt de la bienveillance, en général ?

 
Quand la question est très récurrente, ça peut être chiant. La famille qui met la "pression" à chaque repas de famille par exemple

 
Parce que c'est usant à la longue d'avoir à répondre à ce genre de question, et comme l'explique wildmary, ça ne sert à rien.
Maintenant qu'on galère, c'est vraiment le genre de question que j'arrêterai de poser, à moins d'être vraiment très proche de mon interlocuteur.

 
Ah ben oui, bonne idée, remplacer Lisa
 
Raou, je t'ai lue aussi, mais je ne savais pas quoi dire tellement j'étais désolée pour toi. Enfin voila
Et Adiht, je crois les doigts souvent pour toi, parce que vous êtes mes chouchoutes, toutes les deux

Ca me paraît dingue, même si à la base c'est pas méchant c'est sacrément ouf d'oser dire ça à des gens qui vivent ce que vous vivez

Quand ce sont les mêmes, ouais.
Mais venant de gens isolés et/ou n'ayant pas l'info, on ne peut pas leur en vouloir de se renseigner.
J'ai une maladie chronique gravissime pour laquelle j'ai été greffé il y a peu de temps, le bilan de santé est permanent et à tout le monde. C'est gavant mais je préfère ça que des soit-disant potes qui m'ont oublié à la période de la greffe

Tu sembles dire toi-même que jusqu'à présent tu ne te rendais pas compte de la "bêtise" ou en tout cas du caractère déplacée de la question qui peut paraitre, au départ, anodine ou lancée comme une "boutade".
Ce que veut dire gloubiboulga je pense, c'est que quitte à le dire que vous galérez, tu peux aussi le dire gentiment à la personne qui te pose la question
EDIT: et si bien sûr elle continue à la poser, là tu peux te défouler

oh bordel, Raou ! j'hésite entre le    le    et le
Déjà, j'voudrais pas dire, mais même quand le môme est sans problème, il y a combien de parents qui se disent qu'ils vont remettre ça quand leur gamin n'a pas encore un an ? (ok, Kiri, Kiry, Kiry mais sinon ? ) (putain, il est où, son "y" ?)

Bah le truc c'est que c'est pas forcément des gens proches qui posent ces questions, c'est tout le monde, genre des gens que tu rencontres pour la première fois Et je trouve que c'est hyper indiscret de demander ça, justement parce que si les gens ont un problème de fertilité, c'est pas le genre de truc dont t'as forcément envie de parler avec de quasi inconnus.

 
Rozaliss aussi

 
Je ne jette personne, je lève juste les yeux au ciel quand c'est la famille
 

Moi je prends toujours ma pilule
Et j'ai du bol parce que personne ne m'emmerde avec ce genre de questions en général.

 
Ya pas que les femmes qui ont leurs contradictions

 
ah non mais je parle précisément de rembarrer ceux qui posent la question tout le monde, ceux qui sont vraiment lourds quoi.
Une copine nous répondait gentiment quand on lui demandait parce qu'on demandait vraiment de ses nouvelles et qu'on voulait qu'elle puisse nous parler si elle le voulait. Mais sa belle-mère qui TOUS LES DIMANCHES (déjà manger tous les dimanches chez les beaux-parents ) leur disait "alors c'est pour quand ? ", impatiente et limite culpabilisante, avec force "je veux des petits enfants", et bien elle a fini par s'énerver et lui dire qu'en effet il semblerait que le manuel qu'ils avaient n'était pas le bon puisque ça ne marchait pas depuis 2 ans qu'ils essayaient.
Elle leur un un poil lâché les baskets... un poil...

Bien de mon côté... Papa d'un garçon de 8 ans et d'une fille de 18 mois qui ne seraient probablement pas là si la médecine n'était pas intervenue.
 
Madame savait depuis son adolescence qu'elle aurait des difficultés à concevoir, ayant développé des symptômes qui ont amené ses parents à l'amener voir un endocrinologue. Je n'en dirais pas davantage c'est suffisant je pense pour comprendre le contexte.
 
Comme cyberjo nous avons fait les choses dans l'ordre, c'était important pour elle et ce sont d'ailleurs ses mots pas les miens. De mon côté mariage ou pas je m'en fichais pas mal ce n'est pas un bout de papier ou une bague à la main gauche qui matérialise mon engagement. Après 4 ans de vie commune donc, le mariage, puis nous avons eu notre premier chez nous avec une troisième pièce. Les conditions étaient réunies pour l'agrandissement de la famille et nous avons même anticipé l'emménagement quelques mois auparavant. Je pense avoir été le plus moteur sur le désir de cet enfant, je voulais absolument être papa avant mes 30 ans. Nous avons essayé sans aide mais pas longtemps, rien. Le gynéco de madame lui a dit que compte tenu de son dossier on passerait directement au Clomid en augmentant la posologie après chaque mois. Entre temps la soeur de madame qui est âgée de 4 ans de plus avait oublié de prendre sa pilule, avait fait un régime sévère et n'avait plus ses règles. Cela ne l'a pas empêchée de tomber enceinte. Madame a eu un coup sérieux au moral, et moi qui veux je n'y arrive pas et elle qui ne le veut pas en a un.....
 
Au deuxième mois sous Clomid madame s'est une nuit relevée pour aller faire pipi sur un bâton en plastique et est revenue triomphante, des lignes bleues à la main. En plein sommeil j'ai dû lui dire que tu vois fallait pas s'en faire on y est arrivé (moins de 6 mois).
 
Niels est donc né en janvier 2005 et le temps a passé pendant lequel j'ai traversé une période de doutes. Je ne m'estimais pas capable d'assumer une deuxième paternité, et puis notre couple n'est pas allé très fort pendant plusieurs mois. Et puis un deuxième garçon fouyaya j'avais vraiment du mal avec cette idée... Il y avait une histoire d'appart aussi dans lequel nous avions emménagé et qui nous a très vite porté sur le système de par le quartier bruyant jusqu'à 4 heures du matin (sauf en hiver ) dans lequel il était situé... Nous nous sommes donc enfuis de cette ville, nous avons retrouvé la commune où nous avions eu notre 3 pièces, sauf que cette fois on en avait une de plus      
 
Nous avons donc recommencé nos tentatives, directement sous Clomid. Au bout de 10 mois, madame n'en pouvait plus, elle attendait tellement de pouvoir faire le test, d'être déçue, de pleurer à chaudes larmes... Le gynéco a donc invoqué le dossier défavorable pour déployer l'armada : analyse de ma matière première, prescription de seringues pour doper madame. De mon côté tout était au vert voire même un peu mieux (et heureusement d'après ce gynéco, cela a bien simplifié le problème. A défaut de mâle alpha madame était tombé sur un mâle reproducteur ), nous avons donc tenté une insémination artificielle. A notre très grande surprise cela a fonctionné du premier coup. Tellement bien qu'il y a eu 3 fécondations ! Les statistiques pour que 3 embryons se développent en même temps étant basses, j'ai eu de très grosses suées en m'imaginant avoir des jumeaux (quand il y a 2 embryons surnuméraires ils en enlèvent un mais pas 2 des fois que le troisième ne fasse pas ses 9 mois). Finalement seul un embryon est allé à son terme à mon plus grand soulagement, et nous avons eu une fille Alice en août 2011, deux ans après nos premières tentatives.
 
Entre mes doutes, le désir d'avoir un deuxième enfant, le temps perdu dans un appart pas adapté à une vie à 4 et le temps nécessaire à concevoir, il y a donc 6 ans et demi entre nos deux mini nous.
 
Globalement je trouve qu'on s'en est plutôt bien sorti en matière de conception Et puis notre petite famille est bien chouette

C'est ce qu'une de mes tantes m'a dit un jour, ça m'est resté depuis et j'ai arrêté de poser la question aux copines :
- soit les gens ne veulent pas (maintenant ou jamais) et ça ne sert à rien de les embêter
- soit les gens veulent mais n'y arrivent pas et bonjour les pieds dans le plat
 
Et je rajouterais un point à son intention :
- soit justement ils allaient te l'annoncer et tu viens de leur pourrir leur annonce
Elle a fait le coup à ma soeur :  
- bon, ça tombe bien que toute la famille soit là, j'ai un truc à vous dire
- t'es enceinte  
- bon... ben... voila...

Le presque est de trop en ce qui me concerne

 

 
Sympa l'entourage  

 
C'est exactement ce qui s'est passé quand j'ai annoncé à des potes que j'étais enceinte, le pote qui avait sorti le "t'es enceinte" façon blague est devenu tout blanc pendant 5 minutes, il en revenait tellement pas [ddr555]
 
/c'était très intéressant

+1, je viens de finir de lire

moi je pleure pas.  
Par contre je veux être en première ligne pour les bisous à Lisa en forme

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

p'tain, ouais, j'avais pas réalisé, encore un poux social
 
bon, ok, j'ai rien dit  
 
Mais t'as intérêt à me la montrer, dans 15 jours, ta schtroumpfette

Tiens j'étais sure d'avoir mis mon drapal ici moi  
bref....
Raou putain  
 
Sinon perso je suis l'heureuse maman de jumelles Clomid
Comme Monsieur Jo, d'abord en couple, puis bien installés, job fixe pour les deux, mariage et tout, on se decide à s'y mettre, j'avais 28 ans.  
Resultat, ca ne prend pas... Au bout d'un an, ma gyneco me fait faire des courbes, ca ne donne rien, bon, ben on passe aux examens glamours ( l'accouplement a heure précise sur reveil au petit jour pour etre à l'heure chez la gyneco qu'elle puisse observer ces petits coquins de spz   ).
La, verdict : ils sont tous morts, enfin un ou deux vivottent un peu quoi  
Je sors de la en pleurs, la joie...
Spermogramme pour monsieur  
Au final, pour lui, tout est ok. Le probleme vient de moi  
Donc grosso modo, j'ovule pas des masses (un mois sur deux, au mieux) et en plus je ne suis pas une terre fertile Yeah Me  
Elle me colle sous Clomid et autre chose en meme temps (me rappelle plus le nom).
Première echo de controle premier mois : un follicule (je crois que c'est ca ??), bon ben on peut aller sexer a horaire fixe >>> resultat, zero
Deuxieme mois, echo de controle : rien, nada, production nulle....
Elle me dit que bon, je fais un troisieme mois, on fait pas de controle ni rien, mais c'est le dernier, qu'on laisse passer la fin de l'année, et qu'on débutera 2005 par une fiv (il me semble que c'est de fiv qu'elle m'a parlé, mais je ne suis plus sure....).
Accessoirement, et parallèlement, c'est dur à la maison, la situation devient peu à peu invivable, je n'en peux plus. Resultat, je me casse à paris chez ma soeur pour une bonne semaine, histoire de decompresser.
Je reviens, dernier traitement.
Je me souviendrais toujours de ce mercredi soir, ou je dis à mon mec "allez, go, on y va, c'est LA période". Et la, non, monsieur est crevé, il ne veut pas... Je me couche donc en pleurs
Mais bon, monsieur me reveille le jeudi matin, pour un petit coup vite fait avant de partir au taf.
Et la, ma courbe de température (que je continue de faire en bon petit soldat ) ne redescend plus  
Au bout de 15 jours, je fais un test de grossesse, qui reagit bizarrement, mais qui est positif
Et je vais voir 3 a 4 semaines plus tard ma gyneco, qui confirme la grossesse par une echo, en me balancant un "ohhhh, il y a en 2 !!".
Et voila

 
Oh bordel ça je l'ai vécu pendant un long moment, c'était trop chiant...
En plus défois j'arrivais à me forcer mais putain vla la gueule de la motivation pour niquer  

Mais je suis heureux pour Cend et Toxin que ça a marché au final

Hey

Au début comme dans kyrielle + Ève

Oui je lurke mais je sais pas quoi dire