Reprise du message précédent :
Ah d'accord.
Y penser quand y en a un du même âge, c'est inévitable. Nous on était 3 copines enceintes au même moment, autant te dire qu'il a bien fallu prendre sur moi pour continuer à les fréquenter.
Si tu peux essayer de clarifier ça dans ta tête avec ton psy, oui ça pourrait t'aider

Pareil… , après avoir d'autres enfants par la suite ça aide vachement, perso le deuil est fait (pour ma femme, évidement c'est "pas pareil" )

Bah nous on a perdu les jumeaux 5 ans après l'img à terme. Mon mari aurait bien voulu remettre le couvert, moi j'ai donné

C'est clair que pour un homme c'est incommensurable, on est pas équipés pour se représenter ce que c'est pour une femme…

J'en ai perdu 4 en tout (de 2 femmes différentes, ivg car trop jeune mais décision commune, 2 fc, et l'img) et pas un seul n'existe. Pour en avoir parlé avec plein de femmes, je m'imagine très bien ce que la personne qui le porte peut ressentir, au delà du physique, on est et reste avec. On ne ressent pas la chose de la même façon forcément, c'est beaucoup plus compliqué pour le maman, mais on la ressent. J'ai participé à des associations, des financement participatifs qui ont vu les projets aller au bout, ça m'a aidé au début. J'ai surtout rencontré autre chose qui m'enfonce encore en ce moment (voir autre sujet dans lequel je poste).
Les papanges n'ont jamais leurs mots en fait...

Mais c'est pareil pour nous les femmes, on sait pas ce que ressentent nos hommes. Ceux qui ne veulent pas en parler, ceux qui ne savent pas quoi dire etc. C'est pas une question de sexe, je me suis inscrite à Petite Émilie quand on a su qu'on aurait une img, il y avait un couple de lesbiennes. Bah celle qui n'a pas porté était comme les papanges, elle ne savait pas comment réagir, peur de blesser sa compagne en parlant, faire son deuil de son côté, épauler sa compagne. C'est difficile. Un couple n'en sort pas indemnes. Faut être fort pour résister.

On m'a toujours "reproché" de me plaindre. Mon couple s'est dissous ...

pour avoir pas mal de papange autour de moi , et en être un moi même, j'ai quand même le sentiment que ceux qui arrivent à continuer à avancer sont ceux qui parlent, ceux qui pleurent.  
 
l'accompagnent psy fait aussi parti des points communs, même si ça ne règle pas tout. Ce serait l'annniversaire d'erwan dans 15j, c'est dur

des situations pas facile.

Après notre IMG nous avons planté un arbre dans le jardin. Un petit magnolia.

Depuis quand je vais dans ce coin de jardin, je ne sais pas si je dois me lamenter sur cet épisode douloureux ou me trémousser sur du Cloclo.

En tout cas des fois j'ai envie d'y aller avec mon plus grand en passant à côté pour lui expliquer. Ce serait n'importe quoi, il a deux ans.

C'est un bon repère mémoriel cet arbuste et en même temps c'est pas le mur(ier) des lamentations.

Quoi qu'il en soit je ne suis pas certain que ce soit sain de garder au fond de soi ces souvenirs malheureux et je comprend aussi que vivre avec une personne qui ne cesse de gémir soit difficile.

Faut avancer avec le poids de l'Histoire dans sa musette  

Moi j'avais pensé à planter un arbre, mais vu que je n'ai pas la main verte et qu'on n'a pas de chance, j'ai peur qu'il meure, je ne le vivrais pas bien
 
De mon côté ça fait presque 2 mois que mon fils est né sans vie, parfois "ça va", et parfois ça ne va pas du tout. Je n'ai pas dormi une seule seconde cette nuit. Je ne sais pas comment on est censés s'en remettre...

J'ai envie de faire une analogie : dans ton cas on est comme une tasse brisée.
 
On peut jeter les morceaux à la poubelle (suicide)
 
On peut recoller les morceaux, c'est long, ça demande de la patience (pour soi et de la part des autres) , du doigté (tact) …
 
Parfois le résultat est pas top, il manque des micro-bouts, le collage est disgracieux, un peu de guingois, mais la tasse est à nouveau là, plus la même, ne peut plus servir de tasse mais peut avoir une seconde vie.
Parfois la réparation est très bien exécutée, on voit pratiquement pas la différence, faut regarder de près pour voir les fêlures (bien connaitre la personne et y être attentif/attentionné pour déceler ses failles/blessures)
 
Ça dépend du bricolo/artiste qui a participé à la restauration (psy, ami, asso, tierce personne rencontrée sur un banc 10mn et qui change le cours de ta vie…)

 
Si on s'accroche, le temps fera son oeuvre. On n'oublie pas bien sûr mais le souvenir se fait moins présent, moins douloureux.
 
Au début, et pendant longtemps, on a l'impression que quelque chose est cassé, définitivement. Comme si l'existence avait mit un stop sur ta route. Mais la vie est pleine de surprises, bonnes ou mauvaises. A l'époque on n'attendait plus rien. Puis longtemps après un fils est arrivé, presque par surprise. Et maintenant ce grand gaillard m'a fait grand père trois fois. Ou quatre ? Oui enfin bon, un gars, une fille et des jumelles.

 
Moi j'ai toujours du mal avec les "vous avez combien d'enfants" parce que bon officiellement on en a 2 quoi  
Et encore une collègue ce matin (qui ne connait pas mon histoire) avec un "hihi, il lui faudrait un petit frère ou une petite soeur"
Heureusement je vieillis et je réponds qu'à 44ans je ne me voit pas remettre le couvert, mais après v'la le retour de l'élastique dans la gueule... je n'ai pas arrêté de penser à lui de toute la matinée

La question innocente mais bien pénible, oui

 
Tu vois c'est toujours étonnant la façon dont les gens réagissent face à ça. Mon mari (qui avait du faire une IMG avec son ex femme), ne considère pas du tout qu'il a 3 enfants. "Juste" 2. Alors que son ex, je pense que pour elle c'est différent.  
Ca veut pas dire du tout que ça n'a pas été difficile pour lui à l'époque évidemment, mais il ne se sent pas "père" de cet enfant j'ai l'impression.  
Après, la venue un an après de sa grande a peut être aidé le deuil je sais pas.
 
Et pour les questions sur le 2ème enfant, t'as beau répéter ton âge, dire presque en rigolant que t'es périmée ah ah, ces cons continuent d'insister

Peut-être considérer que vous en avez eu 2, mais n'en avez plus qu'un, non ?
Du coup la réponse serait "On en a eu 2" , les gens pas trop cons comprendront sans besoin de développer… après y a des gens avec qui on souhaite pas trop s'étendre hein…
 
Je crois que le pire de ces moments pénibles c'est lorsqu'on demande à la dame au gros bidon "Ah, vous êtes enceintes !?" avec un grand sourire, mais que la dame en est à attendre juste encore qques jours qu'on la "délivre"…

 
Mon mari ne pense pas DU TOUT au premier qu'on a perdu. Pour lui il n'y a que la petite....  
Il se demande toujours pourquoi je suis triste dès mi février jusqu'au 21...  et quand je lui rappelle il dit "ah oui..."  

C'est le cas pourtant.
C'est comme pour les dons de gamète : le donneur n'est pas père.  
Le mec qui va accueillir, élever et faire sien l'enfant en sera le père. Même si génétiquement ce n'est pas sa progéniture.
S'il n'y a malheureusement pas eu accueil de l'enfant et vie commune (employer "élevage" ça le fait pas trop, mais on se comprend) , il ne peut pas y avoir de sentiment de paternité… (il peut y avoir tristesse, attente déçue, frustration, colère, deuil etc.)
 
Homme et femme sont différents, l'homme sème, la femme porte, on ne peut pas demander à l'un de ressentir la même chose que l'autre, juste d'admettre la différence…

Le plus compliqué a été de gérer les démarches administratives qui ont suivi (sortie, mutuelle, état civil, ...) ; ça n'a été que "Félicitations!!!" à chaque fois avant qu'ils comprennent la chose. Pour ceux qui ont géré les obsèques, ça a été autre chose forcément, que de la bienveillance.
 
Perso, j'ai 3 réponses qui varient en fonction de la personne que j'ai en face de moi quand on demande si j'ai des enfants : "J'en ai un" en mettant mon index vers le haut, "J'en avais un", ou "Non". J'arrive un peu à capter les personnes réceptives, donc ça se passe plutôt généralement bien.
 
J'ai eu le droit à tout ce qu'on peut lire partout en terme de phrases et autres expressions du genre "t'inquiète, oublie, t'en auras un autre" & co...
 
Le problème aujourd'hui est que dès que j'en vois un qui a l'âge qu'il devrait avoir (7 ans), je fonds (il y en a plusieurs dans mes relations)

A part pour les impôts , je réponds qu'on a 3 enfants, L née en 2008, R né en 2011 et Erwan né en 2016
Si on me demande des nouvelles plus précises, je dis que pour Erwan c'est compliqué
S'il y a une question de plus,  je raconte son histoire.

Et quand on me parle "d'en refaire un", je dis juste que c'est une décision personnelle

bon bah stim de fiv foirée qui se transforme en insem avec 2 ovocytes pas trop mal ... à voir !

ne nous enflammons pas, même le doc penses à la suite. Disons que c'est une tentative opportuniste  
 
2 ans depuis le début après number-one - 3 insems - 0 FIV - beaucoup de stims ...

Oui on croise fort !

Vous aviez beaucoup galèré pour la première ?
Je croise les doigts pour vous

 
un peu aussi, avec opération pour débouchage d'une trompe, enlevage d'adhérence + drilling.
 
suite au drilling une ovulation explosive sous clomid a débouché par accident à notre fille      
 
donc un peu moins complexe même si déjà pas mal de trucs ...

Ça nous arrive d'avoir ça aussi : "Et vous voulez pas une petite fille pour le prochain ?"

Je répond quoi ? Que le congélo est vide ?

 
Non, ça ne m'arrive plus. Y'a prescription déjà et j'ai dépassé ma DLC. Puis tout seul c'est moins facile aussi. Mais à l'époque oui, on en a entendu des comme ça. Des "faudrait lui faire un petit frère, elle va s'ennuyer" ou des "vous comptez vous arrêter à une ou vous en voulez d'autres ?".
 
Le moment le plus gênant que j'ai connu rapport à cette naissance c'est les potes et collègues qui avaient préparé un petit truc pour fêter la naissance. Ce moment de gêne était si intense de part et d'autre qu'il en était presque palpable. Plus personne ne savait vraiment où se mettre.

Hello le topic    
Je commence les bilans médicaux de mon côté, ma gynéco suspecte une dysovulation  
Je dois prendre du duphaston puis réaliser pleins d'examens :
- Bilan hormonal complet
- Echo pelvienne
- Hystéroscopie
- Hystérosalpingraphie.
 
Pour le dernier examen, elle m'a dit que ça pouvait faire mal, j'ai pas trop relevé
Sauf que j'ai googlisé et woh putain j'aurais pas dû J'ai plus envie de faire cette radio    
Ce que je ne sais pas c'est si les femmes qui ont eu super mal avaient pris du spasfon et du doliprane avant ?
J'imagine que vous avez toutes fait cette examen, rassurez-moi, vous aviez pris les médocs et vous avez pas eu mal hein ???    

Alors moi je l'ai fait 2 fois.
La première fois personne ne m'a prévenue, pas de spasfon pas de doliprane, pas de serviette hygiénique prévue et bien sûr j'ai perdu du sang je vais pas te mentir j'ai eu super mal, comme du feu qui remonte dans mes entrailles
Pour la 2ème fois j'avais pris spasfon et antadys et je sais pas si c'est parce que c'est ma spécialiste en infertilité qui m'a fait le truc mais je n'ai pas eu aussi mal que la 1ère fois.
Et j'ai eu des antibiotiques aussi pendant 3j la seconde fois.

Pareil que pour Adith. La 1ère fois ça s’est très mal passé. J’ai eu mal parce que le radiologue insistait pour injecter le produit de contraste dans une trompe alors qu’elle était bouchée et on ne m’avait pas prévenu qu’il fallait que j’apporte des serviettes hygiéniques. En plus de ça, il voulait absolument que j’avoue que j’avais avorté alors que ça n’a jamais été le cas. Pour la 2ème, je suis tombée sur une super équipe très à l’écoute. J’ai eu du Spasfon avant l’examen et tout s’est très bien passé.

ma femme l'a fait, pas super examen mais rien de traumatisant pour elle. Je suppose effectivement que cela doit dépendre de qui le fait et comment ...

J'ai pris du Spasfon et autre chose avant, puis j'ai tout vomi avant l'examen, donc j'ai eu mal et le radiologue était un con cela dit, paraît que c'est pas si pire en prenant les cachets

 
Alors moi j'ai fait un malaise vagal, mais j'avais prévenu avant  et si je n'avais pas appris par ce topic je n'aurai pas prévenu ils auraient été bien bêtes
Et pareil, rien pris, pas avertie.. Du coup j'avais tout préparé/anticipé (sauf le spasfon, j'en avais pas )

Merci pour les témoignages, je suis presque rassurée
Je penserai à la serviette hygiénique
Par contre, sur le site internet du centre que la gynéco m'a recommandée, ils ne disent rien sur les antidouleurs et le spasfon, genre ça fait pas trop mal

 
A un problème identique, le couple réagit différemment.
Le problème c'est quand il y a un décalage qui pèse sur le quotidien.
C'est triste mais je trouve ça plutôt sain de penser à la séparation quand ça devient insoluble et dur à vivre pour les deux.
 

 
C'est un examen douloureux mais le ressenti est propre à chacun. Ça varie de très désagréable (malaise, traumatisme...) à un examen désagréable qui sera vite oublié  
Mais oui, spasfon + doliprane avant le rendez-ce n'est pas un luxe  

 
 
ratééé again !
 
En plus on a du galérer à trouver un stylo injecteur ce week end, on avait le puregon mais oublié le stylo      
 
Au final on va repartir sur des insems car la clinique part en travaux, pas de fiv probablement avant octobre/novembre  

 
Ma femme l'a plutôt pas trop mal vécu, cet exam imprononçable. Pas une partie de plaisir, c'est sur, mais pas non plus une torture médiévale Le radiologue était, il faut le dire, vraiment pas mal (bon dialogue, elle savait ce que ça risquait de donner en terme de "j'vais déguster" ) Spasfon et doliprane ont du bien aider.
 

 
Ahh merde. Courage !
Toujours pas de date pour notre énième tentative de notre côté. à croire qu'ils ont peur d'une seconde vague de Covid dans le Haut Rhin...Au mieux, on sera sur fin octobre.

Mauvaise langue

Finalement, y a juste le spéculum qui m'a fait un peu mal (mais chez mon gynécologue habituel, j'avais parfois ce genre de douleur) mais j'ai rien senti pendant l'examen en lui même.
Bon, j'ai pris 160 mg de spasfon lyoc et 1g de doliprane 30min avant l'examen, ça a dû aider Ah et le radiologue avait pleins d'avis positifs sur internet...
RAS côté trompes \o/