Reprise du message précédent :
Merchi, alors toi t'es mon pote  

 
le jagerbomb .

Moi j'ai promis d'aller en boite ce vendredi...

 
Pas sûr que tu aies parfaitement récupéré

Tu manques de références  
 
 
JE SUIS COLERE §§§

les enfants je suis colère, je suis violence parce que je suis trahison !!

Ah ce que j'ai pu chanter raid mort, la chanson de c'est arrivé près de chez vous.

De Salles en Salles, et de film en film, je t'ai donné mon existence.
Cinééémaaaa, CINEMAAAAAAAA

Voila

Merci pour le rappel à l'ordre sur mes références, ça me touche    
Allez, promis Samedi soir je remet ça et je vous ramène des souvenirs (dans la mesure du possible  )

C'était pas pour toi, c'était kiriou qui semblait ne pas se rappeler ses classiques

 
 
Avez-vous déjà eu des trous de mémoire?
 
Je sais pas, je me rappelle pas.

Non enfin justement, merci d'avoir expliqué pour moi quoi  

Bonjour à tous !  
 
Je découvre ce topic, certaines histoires sont bien drôles, d'autres un peu tristes quand même, mais dans l'ensemble ça me rappelle de bons souvenirs.
 
A mon tour d'apporter ma pierre à l'édifice, en vous donnant le point de vue côté organisation.
 
Situation de départ :
 
Metz, il y a quelques années, décembre : suite à un putsch réussi avec quelques amis, nous prenons le contrôle du BDE (Bureau des Etudiants). Fort de notre succès, et bien décidé à mettre notre expérience ès beuveries au services des masses laborieuses, nous décidons d'organiser une soirée particulière : pour la modique somme de 10€, les participants pourront se régaler de croque-monsieurs à volonté, ainsi que de bière et vin dans les mêmes conditions (les reste des boissons étant à 50cts le verre).
Après une bataille acharnée avec la direction, celle-ci nous confie les clés du bâtiment pour le jeudi soir, officiellement pour une soirée de "cohésion".
Tous les ingrédients de cette descente aux enfers sont réunis.
 
Jour-J, H-12 :
 
Les courses ayant été faites les jours précédents, nous nous mettons à la confection des fameux croque-monsieurs, dans une ambiance bon enfant : d'un commun accord, nous avons décidé de rester relativement sobres pour gérer cette affaire. Néanmoins, quelques bières rendront cette tache de préparation un peu moins fastidieuse.
 
Jour J, Heure H (20h):
 
Tous à notre poste, un à l'entrée pour encaisser et gérer les tampons, un au bar pour les boissons, et deux au stand bouffe pour chauffer les croques. Je me place en renfort, prêt à épauler tout membre défaillant.
Les invités affluent, tout se passe en bon ordre, l'ambiance est festive. Content de moi, je décide de me prendre une pause bien méritée dans une salle avec une amie botaniste.
Nous discutons ne buvant quelques bières, je ne vois pas le temps passer, mais bon, rien de mauvais ne peut arriver, hein!
 
Jour J, minuit :
 
Je me décide enfin à sortir de ma retraite dorée pour prendre la température. Et là, stupeur : une espèce de mousse blanche tapisse le sol de certains couloirs. Quelques mètres plus loin, je tombe sur les extincteurs vides qui résolvent ce mystère. Un peu perplexe ( et énervé par la tournure des évènements), je me décide à aller voir mon équipe. Personne à l'entrée, une odeur de brûlé parvient du stand croque-monsieur que plus personne ne gère, et le barman se sert plus souvent que ses clients.
M'avançant sur le sol rendu collant par le caps géant en cours, je me retrouve alpagué par un type en pleurs qui insiste pour m'embrasser, me disant qu'il me devait bien ça pour une soirée aussi réussi.
Le carnage est total : des gens écroulés partout, des galettes dans les coins (malgré des toilettes encore étonnamment propres). La déchéance est totale, mon équipe est sur le carreau.
Tel un empereur déchu, je décide de m’exiler avec le dernier carré de mes amis debouts, avec pour toute île un amphithéâtre désert. Là une bouteille de stroh achèvera de noyer ma déception.
 
Jour J+1, 4h du matin :
 
Émergeant de notre stupeur, nous arrivons à mettre tout le monde dehors, les derniers transportant leurs cadavres d'amis. Je ferme à clé et prends la direction approximative me permettant de rentrer chez moi. Le trajet étant long, et la bise me frigorifiant, je tend mon pouce, à la recherche d'une planche de salut motorisée.
Un véhicule passe, puis deux, enfin, un s'arrête. Police. Je leur explique qu'ayant bu, je n'ai pas pris le risque de rentrer en voiture. Courtois, il me proposent de me déposer chez moi, ce que je m'empresse d'accepter.
Arrivé chez moi, je me décide à un repos bien mérité quand une pensée se fait jour dans mon esprit embrumé : les cours commencent à 8h.
 
Ni une, ni deux, je pars prendre le premier bus, et me retrouve sur le théâtre des opérations à 7h15.
 
Épilogue :
 
Est-il besoin de préciser que 45 minutes ne sont pas suffisantes pour nettoyer le bordel fait par 250 personnes?
Notre règne aura été bien court, destitués que nous fûmes par l'administration.
 
Dramatis personae :
 
- le barman a réussi à rentrer chez lui, en traversant une autoroute à pied, pour "rentrer plus vite". Arrivé dès 10h le lendemain, aussitôt renvoyé par le corps enseignant pour "reprendre des forces", il a néanmoins décidé de promener notre sapin de noël autour du bâtiment pendant deux bonnes heures.
 
- le préposé à l'entrée disparu n'était pas très loin, dans un carré d'herbes sur le côté du bâtiment d'ou nous l'avons extirpé vers midi. Cette mésaventure ne l'a pas empêché de remettre ça le soir même.
 
- pour ma part, mes rêves de gloire ont fait long feu, mais j'en ai tirer un enseignement précieux : boire ou organiser, il faut choisir.

Magnifique

Traverser une autoroute a pied.. non non non non non!!!

Perfect ! La narration, le déroulement, tout est nickel

Par contre le quote du pavé l'est moins...

 
Fixed

Ça me fait penser a ça...
 
http://news.autoplus.fr/news/14036 [...] iture-golf
 
Ça a 1 an et demi déjà mais quand je regarde l'article je m'imagine très bien le grand Andy Powell a 4 grammes tout vouté dans sa voiturette de golf en train de speeder a 30 km/h sur une autoroute

 
Merci!
 

 
Merci, merci! Je trouve une histoire plus vivante quand on ajoute la forme au fond.
 

L'histoire  de Mdonnate m'a bien fait rire  et m'a rappelé une petite aventure.
 
C'était à l'époque du mouvement anti-cpe et j'avais installé mon QG dans la fac de Marne La Vallée, bâtiment Rabelais(je précise bien, au cas ou quelqu'un se reconnaitrait).
A l'époque des faits, j'allais avoir 17 ans et j'étais un drôle d'énergumène.
 
Le bâtiment était occupé depuis au moins une semaine et demi et j'avais atterris là par hasard sans trop savoir comment.
Il était composé de deux Amphi, l'un réservé pour les organisateurs et l'autre pour les occupants "lambda".
 
Un soir, pendant un apéro bien festif j'ai saisi un micro et j'ai balancé toute une ribambelle de conneries avec un ou deux clichés nazi (entre autres, mais c'est ceux qu'il faut retenir pour la suite de l'histoire), ce qui a bien fait marrer l'assistance et gonfla mon ego.
 
 
Plus les heures passent, plus l'amphi se vide et je remarque une demoiselle seule dans son coin avec une bouteille de vodka   .
Je m'en vais taper la discussion, elle me paye quelques coups et là, un type viens me voir et me demande de le suivre.
 
Moi d'humeur joyeuse et festive, je le suis tranquillement.
On arrive dans son coin ou deux potes a lui préparent des mélanges.
Ils me proposent un verre que j'accepte et le bois cul sec avec eux.
Aussitôt, mon verre est de nouveau rempli.
Je recommence l'opération.
Et quand je vois l'un des types commencer a me resservir, je lui dit: "holà holà, doucement, j'suis fait là!", il me répond: "ah ben non, je t'ai servi ton verre tu le bois!"  
J'obtempère, le pose et les remercie.
On commence a discuter de ceci celà quand je me rend compte que mon verre est de nouveau rempli ( j'étais petit joueur à l'époque et j'avais dépassé la ligne rouge depuis un verre déjà).
J'essaye de m'esquiver, ils me disent que c'est pas des manières et je leurs dit "non là j'en peux vraiment plus".
Là, deux des types commencent à m'immobiliser pendant que le troisième essaye de me faire boire de force...
Je leurs dit: "bon c'est bon j'vais le boire votre verre!"
Je le prend et je leurs demande pourquoi tant de haine
 
C'est là que j'apprends qu'ils n'ont pas du tout apprécié mes répliques nazi et que c'était une gentille correction que de me saouler la gueule...
Je leurs explique que ces répliques ne représentait qu'un centième de mon discours et que si ils avaient fait un peu plus attention ils auraient remarqué que c'était tourné a la dérision.
 
Bref, après quelques autres coups, j'ai fini par casser le verre, les gars m'ont jeté hors du bâtiment a 3h du matin...
J'étais saoul comme un porc, personne ne voulait m'ouvrir et plus j'insistais plus y avait de monde amassé derrière la porte pour me regarder.
C'est le moment où j'ai remarqué la mascotte du bâtiment, un ours (panda?) en peluche (version XXXXL).
Je l'ai prise, j'ai baissé mon froc et j'ai simulé une relation sexuelle avec.
 
Ça les a foutu en rogne, la porte s'est ouverte comme par magie et une nué d'étudiants m'est tombé dessus...
Je sais pas comment, mais je me suis retrouvé ligoté a une chaise en plein amphithéâtre.
Au début j'gueulais bien, jusqu'à ce qu'un mec vienne me bâillonner.
Je sais pas combien de temps j'suis resté perché, mais ça m'a bien calmé.
 
 
Ce fut mon bizutage d'introduction au mouvement protestataire de l'UMLV    
 
 
 
 
 
 

 
Ah bah tu vois ton smiley, ben c'etait un peu ça sauf que je suis ligoté et que les gens etaient plus en mode:

Ahaha, bien racontes les deux dernieres
 
J'ai particulierement aime :
 

'tain, c'te victime de compétition  

 
Ben quoi, j'avais 8 ans de moins que les autres, ça aide pas  

 
http://www.ouest-france.fr/actu/ac [...] 1_actu.Htm

Bon, j'ai pris 5 mois de suspension de permis J'aurai préféré l'annulation, j'aurai mis moins de temps à le repasser

 
J'ai pas suivi, t'as fait quoi ?

vini01> le repasser ok, mais t'aurais du repayer...autant là t'es tranquille, et ça te fera faire de l'exercice

C'est 'dredi, ce qui veut dire que ce topic va se remplir d'ici Lundi o/

Il est bien calme ces derniers temps d'ailleurs...   bizarre après autant de pages

La répression mes amis, la répression

Mais que dalles, plus personne ne boit de nos jours...

avec les apéros facebook, on devrait avoir matière à faire pourtant

Tu veux dire les apéros avec personne à Nantes?

Il y a une référence qui m'échappe là. Nantes?

Le dernier apéro géant de Nantes: Force de police déployé en nombre, toutes la municipalité sur le qui vive (un mort lors de l'édition qui précédait) toussa toussa...
 
Resultat:
80 pèlerins maximum, qui sont vites rentré chez eux, alors que de bons milliers étaient attendus

 
 
Une belle réussite.