Reprise du message précédent :
Perrout, je ne sais plus si je te l'avais dit, mais quand même, sacré périple monsieur
Mené comme il faut, "en bon père de famille" comme on dit, avec pas mal de plaisir à la clé. Et cette dernière journée...wow!!

exact, même constat again pour Verbier St Bernard: faut quand même trottiner un chouilla pour la première BH

CR "rapide" de ma traversée des Alpes par le GR5 – Partie 1/4

Rappel du concept: traverser les Alpes Françaises principalement par le GR5 en mode rando-course et logement en dur.
Départ de Belgique le samedi 9 juillet pour Genève (avion), puis Montreux (train) et enfin St Gingolph a la frontière (bateau). Très beau petit périple autour du Léman pour déjà s'en mettre plein les yeux.

Etape 1 - St Gingolph - Ref. Chesery (41.7km, 3200 D+, 9h47)

(les chiffres sont extraits de Strava et non des estimations préliminaires. Le temps est calculé "pauses comprises" )
Je suis super impatient de me lancer. Le premier col de Bise (1500 D+) est avale en 2h30, ça va je suis dans le rythme que je prévoyais. Il fait chaud et je m'offre une pause coca à Chapelle d'Abondance.  Le col des Mattes est difficile et peu intéressant (bois), je sens que je ne m'alimente pas assez.  Au-dessus le panorama s'ouvre sur les Dents Blanches, magnifiques    (secteur que je redécouvre car bouché quand je l'avais parcouru en 2008) Ensuite c'est plutôt roulant près des pistes de VTT d'Avoriaz. Bonne récup et mini lessive au refuge. Mes compagnons de chambrée seront assez calmes après avoir écouté la finale de l'Euro à la radio.  Nuit de merde (altitude?).

Strava: https://www.strava.com/activities/636513256

Etape 2 - Ref. Chesery - Ref. Moede Anterne (51.8km, 2600 D+, 10h36)

Première partie roulante côté Suisse avec les Dents Blanches et du Midi. Pouvoir trottiner dans ce contexte est un rêve de trailer.  Je me paume un peu dans la descente sur Samoëns (+3km) qui est très longue (bitume). Ravito a la superette (je m'enquille 1L de jus d'orange, ça fait mal au bide, je suis con  ). Apres les échelles des gorges du Giffre, passage super long sur bitume jusqu’à la cascade du Rouget. Pause à la fin de la route ou je mange une boite de thon, je me relève, je commence à suer très abondamment je n'avance plus du tout. Je manque de tomber dans les pommes et m'assieds un peu . Heureusement, je repars de plus belle. Je croise un jeune bouquetin sur le chemin. Vers le lac d'Anterne, le GR disparait sous les eaux à cause des énormes névés qui fondent. Un bon kilomètre de neige pour atteindre le col et un énorme bouquetin m'y attend. Petite descente sur le refuge ou le temps se dégrade (pas de vue sur le Mont Blanc). Très grosse journée.

Strava: https://www.strava.com/activities/639622671

Etape  3 - Ref. Moede Anterne - Ref. La Balme (48.1km, 2500 D+, 10h33)

Le temps est couvert, je démarre les pieds mouilles (rosée) la montée au Brévent. Apres le col éponyme, il y a encore de gros névés en devers ou il faut faire un peu attention. Au sommet : vue bouchée (toujours pas de Mt Blanc) et la pluie s'installe. Il fait froid et je me réchauffe en courant dans les rocailles mouillées. Au refuge de Belachat, je jardine un peu (je n'ai pas de carte et me base sur les marques GR, appli iphigenie si vraiment paumé). Des trailers remontent, ils sont en T-shirt.  C'est la vraie première grosse descente de ce GR5 (-1800m), et effectivement elle est interminable dans les bois avec les racines glissantes. Aux Houches je ravitaille au Carrefour. Apres un bon déjeuner, je me caille. Je mets un certain temps à me décider à mettre mon pantalon de pluie (première fois que je m'en sers) et mes gants mappa.  Ca me réchauffe directement dans le col Voza. La pluie se calme puis c'est la traversée pénible de la vallée des Contamines. J'imagine ici les coureurs UTMB qui doivent déjà galérer tant c'est chiant.
Enfin, a N-D de la Gorge, le chemin s'infléchit et je monte à bon rythme vers le refuge la Balme ou le soleil m'accueille. Toutes mes affaires pourront sécher le temps de siroter mon demi-litre de bière! Le refuge est tout à fait correct malgré les commentaires négatifs sur le net (changement de gérance).

Strava: https://www.strava.com/activities/639625044

Merci a tous pour vos félicitations  
@Wintrow: non pas trop de courbatures. Je courais vraiment à l'aise, en retenue et en souplesse dans les descentes. Pas trop de descentes casse-quadri au debut (généralement roulantes en chemin large) donc j'ai pu m'acclimater et me renforcer.

C'est vrai que cette première BH n'est pas évidente, sûrement pour faire courir au début

Quelle maligne cette Catherine

Perrout si c'est pas indiscret une idée du budget pour ton trip (hors transport pour y aller et rentrer) ?  

Je peux te repondre assez precisement que j'en ai eu pour 487eur d'hebergement
 
La plupart en demi-pension. Seulement pour 3 (2 hotels et 1 gite non garde), j'ai du aller au resto ou faire la cuisine (+80eur).  
 
A ca tu ajoutes les vivres de la journee (des aliments trouvables dans les epiceries/supermarches [cacahuetes, dattes, gateaux, saucisson, fromage...] plutot que des barres a 3eur piece --> +100/150eur?) et bien sur les bieres le soir au refuge (gros budget pour ma part ).
 
En sus, j'ai achete du matos pour ce projet specifiquement: une nouvelle paire de NB Leadville (90eur), sac UD Fastpacking20 (110eur), batterie smartphone/montre (13eur), serviette  (10eur) et je crois que le compte est bon.
 
Donc sur place (hors matos) ca doit tourner dans les 700eur. C'est pas vraiment donne pour le confort spartiate Mais pas trop le choix si tu veux pouvoir te deplacer vite avec un sac de maximum 4-5kg.

 
   
 
Oui je lorgne sur les Peregrine, sur le papier ça me semble parfait.
 
Par contre j'ai eu une  mauvaise expérience de saucony ...  
Les Nomad TR, pire chaussure jamais !

À peine plus cher que le TOR des géants (550 euros)

Perrout ! T'envois du rêve !
 
Tu peux un peu détailler ce que tu avais dans ton sac ?

 
+1 car 4-5kg c'est restreint !

Je vais essayer de faire la liste "de tete" avant de faire un truc plus pousse avec les modeles precis et poids:

Si on part sur une journee estivale, j'ai sur moi:

• NB Leaville
• Chaussettes trail D4
• Short Salomon Fast Wing
• T-shirt technique no-name de la Skyrace des Ecrins
• Casquette D4
• Lunettes de soleil (cyclisme D4)
• Garmin Fenix3
• Batons BD ultra distance

Dans le sac UD Fastpacking 20:

• Sac de vetement (etanche Sea to Summit) avec:

- 2eme paire de chaussettes (meme modele)
- 2eme t-shirt (UTMB pour le swag au refuge)
- collant D4
- boxer
- serviette
- 2eme couche Craft
- boosters (pas servi)
- buff HFR

• matos de pluie

- veste impermeable Vertical
- gants mappa
- pantalon de pluie raidlight

• ziploc "technologie"

- prise chargeur
- cable montre
- cable mini USB
- montre de remplacement (XT310)
- batterie
- stylo

• ziploc pharmacie

- betadine
- ibuprofen
- strap
- dentifrice
- brosse a dent
- creme solaire

• frontale (sans pile de rechange )
• demi savon dur (dans un ziploc)
• couverture de survie
• sifflet
• Spork
• copies de cartes (traversees des villages)
• ziploc portefeuille (cash, CB, CI, dessins de mes enfants  )
• telephone (protege par...un ziploc)
• 3 flasks Salomon
• drap de soie

Je crois que c'est tout. A moduler avec la flotte (1 a 1.5l) et la bouffe (suivant le ravitaillement).
Y'en a qui sont sponso par Salomon, moi c'est par Ziploc

Apparement, ca choque de partir 12 jours avec un seul slip
(que je ne mets qu'au soir)
J'ai du faire 3 petites lessives du short/t-shirt/chaussettes, quand meme

Merci pour tes retours Perrout!
T'es content de ton fastpack 20?
 
Globalement, quelles sont les choses validées et celles que tu aurais faites différemment à la lueur de ton expérience? (Découpage du parcours, matos, bouffe, les nuits...)

A mon avis il doit pas être loin du perfect trip à l'expérience!  

Les gants mappa c'est ceux pour faire le ménage?

Les mêmes, un classique du matériel obligatoire UTMB

Pourquoi? Résistance? Adhérence? Spa très respirant pourtant?

Pour pas se salir les mains à la cueillette des champignons

C'est pratique pour fister les poney.

Perrout fait la vaisselle le soir au refuge pour alléger la note

Sur mon GR5 7 jours Thonon - Modane , j'avais à peu près le même package mais 3 paires de chaussettes ... Et 3 boxers de rechange
Le tout ds un SLAB Peak 20L que je recommande aussi pour ce type de périple.(un peu trop de fil qui traînent autour du sac qd même et cher, 160E en promo ). Les chaussette en + m'ont bien servi en cette fin juin encore très enneigée et ruisseaux très fournis.

En effet, je ne changerais pas grand chose. Ca s'est tellement bien passe physiquement et materiellement.
J'aurais voulu passer par le refuge d'Arpont mais c'etait complet. J'ai du passer par Pralognan et au final ca m'a bien servi car j'ai du annuler cette etape pour cause de neige et ai rallie pralognan en transport en commun (j'aurais bien ete dans la merde si j'avais du aller a l'Arpont )
 
(j'ai oublie le drap de soie pour les refuges dans mon matos)
 

C'est surtout que ca coute 2eur au lieu de modeles high tech a 50eur pour une piece de matos dont on ne se sert pratiquement jamais.
Ca fait 10 capotes de secours    
Mais effectivement c'est tres peu respirant

Le truc que je me suis trimballé pendant tout mon trip au Mont-Blanc sans jamais m'en servir  

Ca continue:

CR "rapide" de ma traversée des Alpes par le GR5 – Partie 2/4

Etape  4 - Ref. La Balme – Landry (Ref. Rosuel) (42.8km, 2100 D+, 09h08)

Je remonte le col du Bonhomme dans le brouillard et les tas de grêlons, vestiges des orages de la nuit. Encore pas mal de névés. J'aborde la crête des Gittes, soi-disant impressionnante sauf que je ne vois rien sinon du blanc de part et d'autre de l'étroit chemin, j'ai l'impression de marcher sur un nuage. Au col de la Sauce je voulais rejoindre le Cormet de Roselend (via l'itinéraire de la TDS) et couper par le col du Grand Fond. Il n'y a ni panneau, ni marque (pas un GR) ni réseau pour l'appli… bref je me vois contraint de suivre par sécurité le GR5 qui passe par une section qu'on décrit pénible, humide, qui monte et descend pour rien… Et cela va se confirmer! La pluie redouble au refuge du Plan de la Lai, je vois a 5m, ça monte et descend pour rien, la végétation m'arrive à la taille et déverse à chaque pas des litres d'eau dans mes chaussures. Méga rage.  Je dois même demander à un berger de m'orienter (panneaux erronés). Montée finale plus classique au Col Bresson. Zéro vue sur la Pierra Menta évidemment.  Je descends sur le refuge de la Balme (un autre) et la pluie redouble. Il faut maintenant descendre 1800m pour atteindre la vallée de la Tarentaise (je rage de plus belle quand on doit remonter 100m dans une telle descente). Il fait un peu plus beau dans le fond et me tape 2km de bitume pour arriver à Landry. Je suis moralement à bout (les marmottes ont du m'entendre jurer comme jamais #MaitreGims) et je ne veux pas me taper les 2h pour le refuge de Rosuel (le temps se dégrade, je me caille alors qu'on est à 700m d'altitude…). Je décide de monter en taxi comme un loser. LA journée de merde de cette traversée.

Strava: https://www.strava.com/activities/639627058

Etape 5 – Ref. Rosuel – Ref. Repoju (16.3km, 400 D+, 2h30)

Comme prévu, la neige est tombée à 1900m. Je dois passer le col du Palet (2600), de la Leisse (2760) et de la Vanoise (2500)… no way. Le gardien insiste pour dire que ce n'est qu'une fine couche.  Je renonce tout de même (a raison vu les retours que j'ai eu de cette journée). Je descends à pied la section non parcourue hier jusque Landry. Le chemin stoppe brusquement. Je tente de passer le torrent par un gué, j'ai de l'eau jusqu’à la taille et ma jambe se fait emporter… je rebrousse chemin. Top rage encore une fois: trempe à moitié, perdu, ça caille. Je passe le torrent sur un providentiel tronc couché. Juste après je m'en veux d'avoir pris tant de risque. Une chute dans ce torrent bouillonnant et je ne revenais plus alors qu'il suffisait sans doute de remonter 1km pour trouver un autre chemin. Que l'on peut être con par paresse parfois…
Train Landry-Moutiers, pause pizza et bus jusque Pralognan. A ce stade mes chaussettes puent la mort après 3 jours humides. Je les laisse sécher à l'extérieur au grand dam de mes compagnons de voyage.  Je rallie enfin le refuge par le sentier (5km) dans un paysage cataclysmique: les nuages se lèvent et révèlent partout de la neige. On me place dans une tente à cote du refuge… sympa mais ça se passera bien (isolée du sol, grosses couvertures). Encore une journée à oublier mais je n'y ai pas laissé beaucoup d'efforts.

Stravas: https://www.strava.com/activities/642683427 et https://www.strava.com/activities/642675644

Etape 6 – Ref. Repoju – Ref. Terzo Alpini (45.2km, 2550 D+, 9h11)

Le temps est magnifique, les sommets bien blancs. Je me demande pourquoi certains se tapent le Népal ou les Andes alors que tout est ici. Je touche la neige à 2100m. Au refuge de Peclet-Polset, les randonneurs descendent ou font une pause. Me voilà contraint de faire la trace dans 20cm (parfois plus) de neige. Au début on devine encore le sentier, puis on suit les cairns, puis on vise le col (un petit doute tout de même). J'ai l'impression d'être un explorateur… en short et basket. Au-dessus du col de Chaviere je pousse un ouf de soulagement. Quelle vue, enfin je vois ce foutu Mont Blanc! Un randonneur venant de l'autre versant a rebroussé chemin. Je dévale ses traces, pleine pente. Quel bonheur. Mes mollets sont rougis par le froid mais cette sensation de liberté, courir à pleine vitesse dans la neige, libéré de tout chemin.   Seul le trail peut procurer cela ; j'en rigole tout seul. J'arrive assez vite à Modane pour une pause coca ou j'apprends ce qui s'est passe à Nice durant la nuit.  Remontée assez ludique sur Val Fréjus (autoroute, TGV, calvaire, chapelle…) puis encore un long chemin pour le col de la Vallée Etroite. Au dessus il y a pas mal de vent, c'est encore frisquet mais le soleil est radieux. Je descends versant italien (géographiquement), c'est sec, les mélèzes apparaissent. Quelle transition saisissante alors que ce matin je me débattais dans la neige au pied des glaciers de la Vanoise. C'est sans conteste la plus belle étape de ma traversée, surtout après 3 jours pourris. Je revis.

Strava: https://www.strava.com/activities/642678591

Il y a un endroit en France ou on peux acheté les Minimus ?  
Je trouve que des ruptures de stock un peu partout. Ou alors des vendeurs UK...

Perrout : oruxmap + carte IGN (trouvable sur des sites de torrents de montagne), plus besoin de reseau, le GPS suffit.

Sinon la vallée étroite est en France, même si on dirait pas

Le col de la vallée étroite, vers Val Thorens?
J'ai hésité à y faire un A/R pendant les vacances, j'étais à côté

Les minimus Trail?
Runningwarehouse.fr

Oui oui je dis versant italien car on plonge vers l'Italie culturellement quand meme   (mais pas politiquement)
 
Merci pour le tuyau de l'appli. Mais je m'attarde la dessus car je suis un feru de cartes alors une fois que j'ai un micro probleme d'orientation, j'en fais toute une affaire. Sinon en general on trouve souvent les balises du GR. L'episode du Col de la Sauce je voulais sortir du GR et puis celui de la descente sur Landry il y avait une deviation (risque d'eboulis) et j'ai du louper qqc. Bref rien de bien grave.    
 
@la poutance: non c'est un autre entre Valfrejus et ... la Vallee etroite qui coule vers l'Italie https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_%C3%89troite
(connaissais pas celui de Val Thorens, tiens)

Hier j'ai emprunté des GR dans mon département (41), et je trouvais que c'était parfois pas du tout entretenu, et des marquages manquaient sur des segments (du coup je me suis paumé au moins deux fois). Mais je viens d'apprendre que ce n'est assuré que par des bénévoles de la FFR (Fédération française randonnée, je ne connaissais pas), du coup forcément je n'ai plus du tout envie de râler.
C'est tout de même sympa de pouvoir éviter le maximum de routes à partager avec les automobilistes ; et en plus il n'y a pas un chat, on n'emmerde personne.

 
C'est ultra-variable les GR. Des fois tu passes ton temps à te demander pourquoi le GR passe sur une route goudronnée alors qu'il y a des alternatives beaucoup plus sympas alors que des fois c'est même pas balisé et les chemins se referment. Des fois t'as du marquage au moindre caillou qui dépasse, des fois tu jardines à chaque intersection. En tout cas c'est souvent une bonne base pour trouver des coins sympas  

 
Ils ont 42.4 et 44...Il me faut 43 en NewBalance. J'avais déjà regardé...

Tu mets deux paires de chaussettes de ski l'une sur l'autre et ça passe en 44.  
 

 
Je plussoie.

Merci Perrout pour ce GR CR épisode 2, epic celui là ! Chaud le passage du torrent. dommage pour la meteo . . J'ai fait ~ la même ( x du bonhomme - Rosuel) en plein soleil . C'était cool. Crête de la gitte qui fend le brouillard matinal. Champ de fleurs à l'approche de Roseland, balcon avec vue sur le lac et puis col Bresson , Ref Presset plein de neige , ambiance haute montagne sous l'œil de la Pierra Menta. Fabuleux. Puis descente enneigée vers la Balme. Après ça s'est gâté en remontant vers Peisey par Montchavin le sentier était carrément coupé(c'est pourtant celui figurant sur ign/openrunner !...
Lendemain top aussi via Ref Palet encerclé d'1 m de neige fin juin , Leisse , belle bavante qd même , pas évident de trouver la trace parfois.  
Le lendemain j'ai fait la même descente de chavière.  
Bref, suivant la météo,  de l'enfer au paradis.
En espérant qu'épisode 3 et 4 furent plus ensoleillés ..  

 
Ha voila ! Finalement ce n'était pas un long fleuve tranquille !
T'en as bien chié quand même !
Avec chaussettes qui puent et tout    

Sinon nouvelle collection inov-8
https://iancorless.org/2016/08/10/n [...] ov-8-2016/
 

Ca a l'air pas mal ça A voir quand mes Kiger seront mortes, vu qu'ils ont décidé de ne plus faire les orange

 
Va falloir que je passe à la boutique pour voir quelle est ma taille  

CR "rapide" de ma traversée des Alpes par le GR5 – Partie 3/4

Etape  7 - Ref. Terzo Alpini – Briançon (28.1km, 600 D+, 4h15)

Le temps a définitivement tourné au beau. On est dans les Alpes du sud et  - spoiler alert – il ne pleuvra plus jusqu’à la fin! Ce devait être ma journée de repos mais avec la neige du 14 juillet et l'étape annulée, je n'en avais pas vraiment besoin à ce stade. Tant pis, on va en profiter quand même. Seulement un col (des Thures) et les montagnes qui se reflètent dans son petit lac. Il ne fait encore pas très chaud.  Ensuite longue descente sur Briançon via la vallée de la Clarée. Une coulée a dévié la rivière qui maintenant coule dans la foret et les arbres ont les pieds dans l'eau… amusant.
J'arrive avant midi à Briançon, je recharge les batteries: McDo (wi-fi), lessive (plus que nécessaire), glandage sur le net et resto.

Cette chanson me trotte dans la tête: https://www.youtube.com/watch?v=ythzoQih-XU
Car je rêve d'une parodie: Briançon, si t'enlèves la cédille ça fait brillant con…
J'espère que vous aurez tous cette chanson en tête durant le reste de la journée.

Strava: https://www.strava.com/activities/642679895

Etape  8 – Brillant con - Ceillac (43.2km, 2500 D+, 8h59)

Longue grimpette au col des Ayes déjà franchi (dans l'autre sens) a la Sky race en 2013 avec Tyler. Je traverse, sans regret, ce qui sera mon dernier névé. Vue sur le Mont Viso et le pic de la Font Sancte qui sera approché demain. Descente rapide via la route, Brunissard, Arvieux. Les gens ont l'air tous souriants par ici. Petite remontée pour le lac de Roue ou je m'offre un pause salade de thon. Descente abrupte pour Château-Queyras que je rejoins à peine à midi, je suis large. On continue à évoluer en forêt pour le long col Fromage, je ne trouve pas cette étape super intéressante. Je fais une pause appuyée au col pour observer les parapentes car je vais vraiment trop vite. Je me fais plaisir dans la descente sur Ceillac ou j'arrive à 15h30… Je pense qu'a ce stade mon corps est bien habitue à enchainer les montées et descentes, j'avale les D+, D- et km sans trop de soucis. Je pourrais faire des étapes légèrement plus longues mais logistiquement les refuges/gites sont plus espacés que dans le Nord (par exemple, je devrais poursuivre sur Maljasset pour allonger l'étape: 1000D+, 800D- et 15km… un peu trop).

Strava: https://www.strava.com/activities/646510533

Etape 9 – Ceillac – Larche (40.2km, 2300 D+, 9h12)

Départ pour le col Girardin à 2700m. Je ne fais même pas le détour de 50m pour voir la cascade de la Pisse car je reviens dans le Queyras dans 2 semaines pour des vacances en famille. Le pic de la Font Sancte se reflète dans le lac Miroir (), ensuite le Lac Ste Anne et finalement la poussée finale pour le col Girardin assez aride. Belle vue sur les Ecrins et l'aiguille de Chambeyron vers le sud. Apres la descente, je dois me taper 10 bornes de route, redoutées de tous. L'avantage en courant c'est que c'est très vite avalé! Le pont du Chatelet est très impressionnant, jeté entre 2 falaises. Remontée abrupte sur Fouillouse durant laquelle une mamy se défroque devant moi et me présente son cul pour pisser   , elle ne m'avait pas entendu venir (ce n'est pas faute de faire claquer mes bâtons, je compte acheter une cloche a ours). Je suis à Fouillouse à midi, encore une fois un peu tôt donc je m'attable au refuge pour une bonne salade montagnarde (pause de 50min). Je repars pour le col du Vallonet, suivi du Col de Mallemort. Ambiance très spéciale   , une sorte de "sérénité austère": silence total dans ce vallon suspendu dominé par l'imposante Meyna (3067m), constellé de marmottes et abritant des vestiges militaires. Descente plus joyeuse et surtout rapide sur Larche. J'en profite pour tirer mon chapeau à la gardienne du gite GTA qui remplit vraiment son rôle en prenant les itinéraires de tous ses invités (à la venue comme au départ), ça peut servir en cas de pépin. Comme chaque soir, beaucoup de gens sont éberlués d'entendre mes étapes (souvent des endroits où ils étaient il y a 2 ou 3 jours), pourtant, dans mon état d'esprit "trail plaisir", il n'y a pas exploit. On ne fait juste pas la même chose, il n'y a pas de comparaison à faire.

Strava: https://www.strava.com/activities/646511398

@Rem56: la section Landry/Bellentre vers Rosuel a connu quelques problemes on dirait. Il y avait un deviation en place et je me suis retrouve dans une zone de debardage (d'ou le chemin qui s'arrete net). Bref, l'aventure arrive ou on s'y attend le moins