Reprise du message précédent :

Ptin oui ces marches des enfers. Et certains locaux qui montent ça tranquille, on avait croisé (ou plutôt il nous a dépassé en étant facile) un type avec un frigo (petit le frigo hein) sur le dos qui a papoté avec nous pendant qu'il se faisait un petit pétard On s'est sentis assez nuls sur le moment.

 
Se préparer pour un Ultra ça demande de l'investissement ...
Les discours du genre ouin ouin il y a les JO, ouin ouin c'est loin la montagne, ...
Ca montre que t'es un peu un guignol.
 
Dans le respect bien sur    
 

Après, si t'es sur l'IDF, peut être te rapprocher de Casquette Verte pour son entrainement spé

 
Morceaux choisis de name dropping dans son CR sur FB
 

Bah voilà son erreur, fallait pas faire de pause...

Surtout côté alimentation
 
T'es dans quel coin d'IDF Obelisque ? Si je ne confonds pas tu peux poncer le Mont Valérien déjà

Exactement
Sinon je tourne plutôt dans le parc de Saint cloud

Le pauvre Diniz qui voit son nom salit à jamais

Tu peux faire des Mont Valérien depuis le bas en boucle (c'est pas mal ), des sorties longues à Meudon, des sorties à Fontainebleau... faire du renfo musculaire aussi.
Mais ça ne remplacera jamais des WE en montagne pour l'aspect ininterrompu des montées / descentes et la technicité du terrain. Il n'y a pas de miracles.

 
Super interview    
 
"j'ai rattrapé les gars devant, et à leur rythme j'étais en mode récup"  

 
Du temps où je courrais avec les mecs/filles (Dizzie  ) de la SG, le tarif c'était 7 montées du bas de l'hôpital Foch à Suresnes en haut de la promenade du fort, j'explosais généralement avant le 4° mais les plus forts en mangeaient 8-10 dans la séance pour 32/36 heures à la diag.
Il y avait aussi les compétitions de montées dans les escaliers des tours SG à la Défense 26 étage, pour du moite, bien glauque et sans air, je recommande.

Pendant ce temps, Perrout a dépassé les 110km après 28h, il devrait bientôt voir le Cervin (ou pas mais il passe dans l'entrée de la vallée)

Il talonne le vieux de mon club
Si ça se trouve ils font/ont fait un bout de chemin main dans la main.

Un autre camarade est en train de se chauffer à l'avant, j'espère qu'il a le niveau pour ça (il a quelques références comme même)

AH ouais non clairement y'a personne ici qui s'est entrainé pour des ultras en montagne en habitant dans des zones de plaine.
Le pire je pense, c'est si t'habite en Belgique. JAMAIS tu fais un trail montagnard.

I lavait quantifié les pauses pipi mais pas popo.
Ca m'a couté 10' à Arnouvaz, j'ai préféré bâcher après

son slip

rue du val d'or footing, plusieurs fois par midi
 

Ca donne envie
Déjà fait cette montée en courant, le pire c'est surtout la circulation juste à coté  

Rue du Calvaire c'est mieux

 
J'ai une connaissance qui a fait l'UT4M 180 en habitant dans le Nord, franchement je sais pas comment il a fait rien qu'au niveau mental pour se taper autant de navettes sur les terrils

 
 
Je les porte à la ceinture dans le dos. Sur le sac, comme tu as mis, j'ai déjà testé mais je ne trouve ça pas pratique pour les enlever et les remettre. En carquois, je n'ai jamais testé mais j'ai peur que ça fasse trop de bruit et que ça me saoule au bout d'un moment !

 
Je compatie car j'habite en Belgique et c'est vraiment la loose pour s'entrainer.
 
Je pense que ton objectif est réalisable si tu y vas en mode "course-randonnée" mais sans objectif de performance autre que finir (ce qui sera déjà un gros level!)
 
Mes conseils :
 
_ choppe toi un bon programme d'entrainement et soit le plus régulier possible! (l'application ALPI Training est cool pour ça)
_ apprend à très bien gérer l'alimentation en course et l'hydratation
_ n'oublie pas le renfo musculaire si tu n'as pas envie de te cramer les articulations
_ il va falloir que tu bouffes du D+ donc soit un environnement montagneux, soit des montées d'escalier d'immeuble ou autre montées/descentes de collines mais c'est vraiment relou (mais en même temps ça forge le mental j'ai l'impression)
_ honnêtement, faut être prêt à passer beaucoup de temps à l'entrainement ( sortie de la semaine + sortie longue le weekend). ça peut vite devenir lourd si t'es en couple pour la deuxième personne
_ essayer de faire une bonne acclimatation thermique avant d'aller à la Réunion
_ comprendre que le trail ce n'est pas de la route : sur route, le corps utilise vachement l'effet ressort car le sol est dur. Le trail est beaucoup plus exigeant musculairement.
 
Personnellement, l'entrainement pour un 42km 3000d+, c'était cool mais j'étais en mode 3 entrainements semaine + sortie longue entre 3h et 7h (donc partir le weekend pour trouver des circuits sympas) et tout ça majoritairement seul. J'avoue qu'en Belgique ça m'a bien gonflé car les paysages sont merdiques et la plupart du temps t'es dans la boue. J'ai fait un weekend dans le sud dans les Maures et c'était sympa mais rien à voir avec de la montagne ! Tout ça pour dire que pour du 80km et ensuite un 100M va falloir penser à passer des weekend entier en "rando-trail" je pense.
 
Voilà, c'était un peu ce qui me passe par la tête en te lisant!
 
Bon courage en tout cas, personnellement je pense que tu sautes un peu (beaucoup) des étapes mais chacun ses choix.
 

Il faut les caler proprement pour que la lanière ne ballote pas et que ça ne fasse pas clac-clac oui (pour le carquois)

En parlant de Réunion, ça vous intéresse un CR de ma balade de ce weekend dans les 3 cirques ?  

Moi oui !

 
T'as vu des clowns ?

Y'a du caca ?

Oui, mais pas le mien  

Vendu !

C'est pas dangereux les bâtons comme ça en cas de chutes ?

CR CiMaSaRUN - 56k / 3900D+ - Cilaos
 

 
D'abord, quelques mots pour le contexte : j'ai déménagé fin juillet pour un an ou deux (ou plus ) à la Réunion avec la famille (opportunité pro pour moi). Du coup, conscience écologique oblige ( ), je me suis dit que c'était trop con de ne pas profiter d'être là pour faire la Diagonale des Fous en octobre (ca aurait été je pense un objectif dans les prochaines années de toutes façons).
 
Août doit être un gros bloc dans ma prépa, en profitant des vacances pour borner et accumuler du D+, chose qui était très dur dans mon plat pays Nantais Je pense avoir été sérieux avec entre la course et les randos familiales, 471k et 18000D+ sur le mois.
 
J'avais repéré la CiMaSaRUN car elle tombait bien dans la prépa, avec un format de 56k et 3900D+ et un parcours bien exigeant qui, au départ de Cilaos, nous fait passer par les 3 cirques: Cilaos, Mafate et Salazie. Surtout, le parcours a en commun une petite 20e de km avec le parcours du Grand Raid (la section Cilaos -> Plaine des Tamarins et la descente du Bloc), ce qui est intéressant pour savoir à quelle sauce on va être mangés Accessoirement, c'est une des plus vieilles courses sur l'île, elle fêtait ses 30 ans cette année.
 
Le départ est le samedi 31 à 4h du matin, de Cilaos donc (une année sur deux elle part depuis Hell-Bourg à Salazie). On arrive tranquillement la veille, et vu la gueule de la route pour monter à Cilaos j'ai bien fait, je n'imagine pas la faire de nuit à 2h du matin... Chou l'aurait sûrement tenté...
 
J'arrive tranquille sur la ligne, on doit être un peu moins de 1000 au départ.  
 
On commence par plusieurs kilomètres de "chemin blacké" (ca veut dire route, j'ai appris le terme grâce au speaker), en montée, ce qui permet d'étirer le peloton et de se mettre en jambes. Ca monte doucement, mais c'est facile. Remarque, certains soufflent déjà comme des boeufs...
 
On rejoint enfin un sentier sur quelques kilomètres mais on rebascule sur la route pour enfin arriver au pied du mythique col du Taïbit (km 12, premier ravito).
 
Sacrée montée (750D+) mais pas si dure au final, on n'est qu'au début et je prends mon rythme. La vue depuis le sommet est splendide avec le jour qui commence à se lever au loin et la vue sur Cilaos encore endormie. On bascule ensuite dans Mafate et après une petite descente, on arrive rapidement à Marla. C'est mignon, le jour se lève, il fait frais on voit que ca a gelé durant la nuit.
 

 
C'est le premier ravitaillement solide, je recharge les flasques, avale 3 Tucs et file.
 
On traverse ensuite une superbe forêt de tamarins. Le sentier n'est pas hyper roulant avec ses rondins de bois et autres passerelles (ca doit être trop gras pour les randonneurs sans ça) mais ca passe. Je suis "Sac à dos vert" qui a plutôt un bon rythme. C'est très apaisant et avec la fraîcheur du matin, la forêt encore endormie et la belle lumière c'est magique. Jusqu'au moment où Sac-A-Dos-Vert bifurque du sentier et m'annonce "je fais une pause"   . Je ne le reverrai plus.
 
On arrive au pied de la montée vers le col des Boeufs pour ressortir de Mafate, c'est facile il doit y avoir 300/400D+. Là haut, il y a vent à décorner les boeufs   (le nom vient-t-il de là?). On bascule alors dans le cirque de Salazie. C'est beau !!
 

 
Jusqu'au ravitaillement de la Plaine des Merles c'est de la route forestière, ca fait du bien de pouvoir dérouler un peu. Sur la prochaine section au profil descendant jusqu'à la Rivière du Mât, j'ai un gros coup de moins bien, du mal à manger, un peu dégouté du sucre, baisse d'énergie globale. En plus je me fais pas mal doubler car je suis une chèvre dans les descentes techniques.
 
Le ravito après la passerelle m'aide quand même car je me goinfre un peu de salé, boit de l'eau gazeuse et repart avec ça dans une flasque. Le dégout du sucre passe et j'arrive à nouveau à m'alimenter. On arrive ensuite à Hell-Bourg qui est le dernier gros ravito. Je recharge les flasques, prends un peu de soupe (salé, toujours du salé). Puis on part sur la terrible montée de Cap Anglais... Je vous laisse admirer le ClimbPro qui t'annonce la couleur.
 

 
Mais j'ai retrouvé mes forces et mon mental et monte assez énergiquement, au moins sur le début, après je baisse un peu de régime mais monte toujours sérieusement. Ca pique fort quand même par endroits avec un kilomètre qui  compte 370D+...
 
C'est assez interminable mais le moral est bon. On arrive au Cap Anglais, mais la montée n'est pas finie ! car place à 3km/350D+ de salade de cailloux jusqu'au gîte du Piton. Là c'est dur, la nana en vert que j'avais déposé avant dans la montée du Cap Anglais me rattrape et me distance. Je ne la reverrai plus (elle finira 2e féminine à 7 minutes devant moi).
 
Je me tape le genou contre un rocher et gueule comme un putois. On arrive enfin au gîte, puis place à la descente du Bloc vers Cilaos. C'est assez humide, on est dans les nuages.
 

 
Cette descente est bien technique et assez raide (3.7k, 1200D-). Là ça commence à être dur et malgré des bonnes intentions, je m'aperçois que je suis vraiment limité sur ces descentes techniques. J'essaie d'être souple sur les appuis et de bien placer mes pieds, mais je me fais dépasser par des mecs qui surfent sur la descente tels des cabris. Ces mêmes mecs que j'avais lâché il y a longtemps dans la montée vers Cap Anglais. En quelques secondes, ils disparaissent, me laissent scotché, puis je ne les vois plus. C'est très dur mentalement.    
 
À un moment, après m'être fait dépasser pour la n-ième fois, j'essaie de me motiver pour aller plus vite, tape une racine et m'étale de tout mon long en hurlant "putaaaaaain"    Heureusement plus de peur que de mal. La descente est une purge mais je la boucle enfin.
 
Les derniers kilomètres sont en descente sur le route jusqu'à Cilaos. J'ai encore les jambes pour avoiner à 4 au kilo en espérant rattraper quelques coureurs. Mais c'est mort, ils sont trop loin, je n'en vois aucun.
 
Je boucle l'épreuve au sprint en 09h04 à la 79e place, avec les enfants dans la dernière ligne droite.    
 
A chaud je suis déçu car passer la dernière heure à me faire doubler par peut-être 10/12 personnes a été très frustrant. Avec le recul, je suis quand même content, pour une première sur les sentiers Réunionnais c'est plutôt un bon résultat. Les sentiers sont pour la plupart vraiment techniques: quand ce n'est pas une descente pleine de cailloux et de marches inégales, ce sont des sections de plat en forêt avec d'immondes racines. Après, c'est tout le temps très beau et joueur pour le coup, on ne s'ennuie pas.
 
Il va falloir que j'essaie d'ajuster quelques trucs niveau alimentation d'ici le Grand Raid. Déjà, les gels Ta c'est non. J'apprécie toujours les produits Naak (barre, gels), et la boisson d'effort est quand même efficace même si niveau goût c'est pas fou. Mais elle permet de prendre 57g de glucides par flasque, donc avec une flasque d'eau à côté, tu as grosso-modo 30g de glucides / heure grâce à ça, c'est plutôt intéressant comme base.
 
Repos quelques jours puis on remets ça, restera un bon bloc de 3 semaines avant de lever le pied ! Je devrais borner moins car on bosse, mais on va essayer de continuer à travailler le dénivelé et d'améliorer un peu la technique en descente, même si au final ca sera anecdotique pour le Grand Raid.
 
Le Strava: https://www.strava.com/activities/12287200851

Han merci  
Les souvenirs  

J'avais fait quasiment le même tour en rando sur 2 jours (+ piton des neiges avec l'ami Berkout). Et un premier jour d'approche Le Tampon -> Cilaos par les crêtes (de loin le plus dur). J'avais fini bien cuit mais c'était une sacrée expérience  

Bravo tu m'as l'air d'avoir de bonnes jambes, par contre t'as un mois et demi pour bosser les descentes

Chouette CR Pour la boisson Naak, tu as quel goût ? Pastèque ça passe vraiment bien (et pourtant je suis pas fan du fruit à la base).

J'ai tourné à la lime sur ma moitié d'UTMB et c'était très bien.    
 
Pastèque j'aime pas par contre.

Personne a gouté leur gout... sans gout ?
https://eu.naak.com/products/energy [...] 2226563415

 
J'adore la pastèque, et ça n'a pas du tout le goût de pastèque
 
Mais ça passe

Agréablement surpris par le goût oui. C’est peu sucré, ça laisse pas la bouche collante. Et en terme d’apports c’est top.  
J’ai trouvé les barres très gourmandes aussi  

Jamais passé par là, là parallèle au sud

Merci pour ton message

Je vous vois souvent parler de Naak, mais vous avez déjà essayé Authentic Nutrition ? Le citron/citron-vert est plutôt agréable et pas écoeurant sur le long je trouve.

Oui je carburais à ça avant.

J'aimais beaucoup mais c'est plus pauvre en glucides (37g / 500mL), ce qui fait que si tu as une flasque d'eau + une flasque de boisson énergétique, tu as grosso-modo seulement 18g de glucides par heure par la voie liquide.

Après on pourrait se dire "je prends 2 flasques de boisson énergétique" (c'est ce que je faisais avant) mais c'est à priori pas une super idée pour 2 raisons :

- D'abord sur ultra, c'est un calvaire logistique (sauf si t'as une assistance). Une CCC en 20h et c'est 18 recharges à trimballer.

- Ensuite, après avoir écouté moultes podcasts de nutrition, il semble avoir consensus sur le fait de ne pas amener trop de sources de sucres différents au même moment pour que la vidange gastrique se fasse bien. Du coup c'est pour ça qu'il est conseillé de prendre de l'eau plate lorsque tu viens de manger un gel/barre/...

Je suis encore en train de tâtonner sur le sujet et n'ai plus de course de préparation jusqu'à la Diag, mais je pense que je vais carburer à :

- Boisson Naak : faut que je teste les goûts comme vous dites, la saveur "bouillon salé" m'intéresse sur le papier pour alterner avec les autres.
- Gels Maurten : ça coûte un bras mais je les assimile bien et aime bien la texture. Niveau goût de sucre c'est plutôt top.
- Gels Baouw : j'ai bien aimé. C'est super sucré mais la texture est top et le goût aussi.
- Barres Naak : j'aime, ça se mange vraiment bien et je les digère au top
- Gels Naak : un peu moins convaincu mais j'en prendrai quelques-uns quand même
- Compotes Naak : j'adore mais ça prend pas mal de place. A voir.

J'ai réussi sur cette dernière course à tenir à peu près les 60g glucides / heure et à part la petite heure de moins bien relatif, niveau énergie ca a été vraiment bien.

On verra à la longue sur la Diag', objectif de 40h, même si le vrai objectif est d'être finisher

De mon côté les trucs Naak, je prends, parce que c'était offert sur les courses UTMB.
C'était bien dosé d'ailleurs ... Tu sens qu'ils ont eu des instructions
 
Sinon Perrout à passé Bluomatt ... Ça avance ! Direction col de la Forclettaz
Plus que 240k

Go perrout ! Ce défi de maboule

Le simple fait de regarder la carte est fatiguant ! On dirait qu'ils avancent par petit paquets, il y a assez peu de coureurs isolés