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Le sondage annuel: qui va gagner l'UTMB 2023?


 
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Auteur Sujet :

Trails et courses de montagne

n°66344545
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 13-07-2022 à 17:09:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

la poutance a écrit :


:D
En plus quand il fait chaud la menthe c'est clairement mieux. Vraiment des nazes les orga :fou:


 
J'peux te dire qu'ils m'ont entendu !  :fou:  :fou:  :fou:


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
mood
Publicité
Posté le 13-07-2022 à 17:09:52  profilanswer
 

n°66344555
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 13-07-2022 à 17:10:41  profilanswer
 

sunkart a écrit :


Si tu as déjà plus de cheveux, tu peux :D


 
Sacrilège ! :o
 
Il a une magnifique crinière que le monde entier lui envie !


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66344717
oranginaaa​a
Posté le 13-07-2022 à 17:26:41  profilanswer
 

https://images.6play.fr/v1/images/783962/raw
 
 :o


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Fructu non foliis arborem aestima. Évalue l’arbre à ses fruits et non à ses feuilles.
n°66353228
perrout
BBQs everyday
Posté le 15-07-2022 à 09:36:48  profilanswer
 

Allez hop un maxi CR pour animer le vendredi :o

 

[:gnel42] Ultra Tour du Grand Raid du Guillestrois et du Queyras 164km/10650m d+ [:gnel42]

 

Dix ans après avoir découvert "le sport le plus stylé de l'univers", il était enfin temps de s’attaquer à la distance mythique: le 100 miles. C’est bien évidemment l’objectif principal de la saison et pour cela j’ai mis en place une stratégie d'entraînement sérieuse à la sortie du Marathon des Sables. Un cycle orienté PPG, puis un autre VMA/PMA afin de se renforcer pour un plan ultra de 18 semaines choppé sur Training Peaks, avec du volume comme je n’en ai jamais fait (pic à 18h/sem avec des grosses SL de 4-6h tous les weekend) et pas mal de renfo. Je case quelques courses pour me tester et en faire des SL en fin de cycle. Un weekend en Suisse me permettra aussi de m’adonner aux joies du d+/d-. Toute cette prépa se passe bien, sans blessure et la forme monte, je le sens, mais surtout je me sens solide (plus que rapide). I am fucking ready! [:moonblood10:2]

 

On descend en famille dans le Queyras afin de s’habituer à l’altitude: on restera en moyenne à 2000m durant la course. Le dossard est retiré la veille et tout le matos obligatoire sera vérifié. Bien sur la pression monte mais je pense que ca va bien se passer, il ne peut en être autrement: j’ai fait une bonne prépa, la météo s’annonce radieuse et surtout le parcours me donne vraiment envie. [:drasche]  Vendredi matin, toute la famille se réveille à 4h pour aller au départ à 5h (merci pour cet effort). Je dépose les deux sacs pour les deux bases de vie (rien de fancy dedans: vêtements, chaussures, nourriture, frontale de rechange, batteries, crème solaire et nok) avant de rejoindre la ligne. On sort les frontales et 10 secondes avant le départ, je range ma veste dans la précipitation. Que les douze travaux commencent… [:backfire:4]

 

https://rehost.diberie.com/Picture/Get/r/79782

 

1. Col Garnier (2279m) / col de Furfande(2505m)

 

Le peloton part dans la pénombre pour quelques kilomètres relativement plats avant d’entamer la plus grosse montée de la course qui nous permettra d’accéder à la forteresse queyrassienne. Je croise un coureur de Mayotte qui perd un temps dingue à fouiller dans son sac (habilllé en rouge et donc fil rouge de ce CR). Après cette petite mise en jambe, on range les frontales, sort les bâtons et c’est parti pour 1400m d+ pour le col Garnier. Il fait bon, le soleil se lève, j’essaie de bien monter et de relancer quand c’est plat. Je contrôle l’effort au cardio (SV1 ou légèrement au-dessus). A noter que les forêts de mélèzes du coin sont assez lumineuses :)  (comparées à leurs homologues septentrionales en épicéa :( ), c’est assez agréable. Je monte principalement avec deux anciens chasseurs alpins qui arborent de gros chapeaux à larges bords. Le Mahorais (j’ignorais ce gentilé de Mayotte) me redépasse en courant en montée et en shootant dans toutes les branches ( :??: ). Une fois sorti de la forêt, il refouille 10min dans son sac, je le double et il me redouble en fanfare 500m plus loin. Cette inefficacité m’insupporte.

 

On a de belles vues sur les Ecrins et on redescend ensuite sur le refuge de Furfande où les randonneurs se préparent. Le col éponyme est vite atteint. Accessible par une piste, je m’attendais à un point d’eau mais comme un boulet je n’avais pas vu que c’était du refuge dont parlait le roadbook [:gros bidon]. Heureusement j’avais une flask en rab dans la poche du sac puisque j’avais prévu presque 6h avant le 1er ravito.
En effet, je me suis calculé un “plan de marche” basé sur mes perfs précédentes et qui devait m’amener à l’arrivée en +/-40h, histoire de ne passer qu’une nuit dehors. Le but n'étant pas trop de le suivre mais plutôt d’avoir une indication des points de passage pour voir ma famille.

 

La descente se passe très bien, c’est roulant comme depuis le début et je débarque à Arvieux avec 1h d’avance sur mon plan de marche. Du coup ma femme arrive trop tard pour me voir. [:tinostar]  Pas grave, on peut se croiser à Brunissard un peu plus loin. Je me sens bien mais je ne sais pas que je suis assez mal classé 134 sur 185 partants (72%). Ma femme se garde bien de me le dire et elle a raison car dans ma tête tout va bien puisque je suis en avance sur mon “plan”. Pas besoin de casser cette dynamique, il n’y a pas péril en la demeure (la BH est à 12h et je passe à 10h).

 

2. Col du Tronchet (2347m)

 

Je repars par une route/piste pour 200m de d+ et il fait un peu chaud. Ensuite c’est plat jusque Brunissard où je vois ma femme et ma fille. Elle me passe mon lecteur mp3 que j’avais oublié. Du village on entame sérieusement la montée vers le col Tronchet, dans une forêt clairsemée et minérale. Il va y faire chaud et beaucoup sont déjà dans le dur, pas moi, donc je grignote les places et mon sandwich grison/houmous. [:le_6tron]  Au sommet je ne me fais pas prier et je descends assez vite. Replat pour arriver au village de Souliers en 7h15 pour 40km de course (et 23 places de gagnées). Ravito vite exécuté. Je vois que je gagne encore du temps sur mon plan de route.

 

3. Col de Péas (2629m)

 

Le départ du col est en lacets dans les bois, très efficace. A la sortie, ça se complique: cela devient quasi plat et on voit le col très loin. Pas une grande impression d’avancer. Il y a même parfois des mini descentes, rien de pire pour le moral (à égalité avec les mini montées dans une descente finale). Là je commence à me dire que je “perds du temps sur mon plan”, alors que je m’étais juré de ne pas me faire influencer. [:canardeur]  Bref, cela monte enfin vers le col et je profite d’un ruisseau pour remplir une flask et mouiller la casquette car ça cogne. Le “temps perdu” sera bien vite rattrapé par une bonne descente, sur un chemin qui pour la première fois se révèle un peu technique. Au ravito des Fonds de Cervières (51km, 10h de course) je prends un peu de temps pour m’asseoir et bien boire (coca et St Yorre). J’ai l’impression que beaucoup de coureurs restent des plombes.  [:stardrawer:1]

 

4. Col du petit Malrif (2830m)

 

Cette montée sera un peu pareille à la précédente: extraction de la vallée, replat et mur final. Dans le replat je reprends quelques coureurs dont une finisheuse Tor. La fin est particulièrement difficile (comparable au col Entrelor dira-t-elle). On croise un groupe de trois dont un comparse est mal en point. Il se fera remotiver et fera une descente rapide avec eux. On passe par le magnifique lac du Grand Laus avant d’entamer la longue descente vers Abriès. Un garde du parc régional nous fait ralentir sur une petite portion (pour je ne sais quelle raison, sécurité? Bruit pour la faune?). La descente est longue (-1300m, 9km) et je peux heureusement remplir les flasks au hameau de Malrif. Je croise ensuite le comparse en détresse au col qui téléphone pour abandonner. Enfin, à Abriès (km 67) ma famille m’accueille. Ce n’était pas prévu à la base mais comme je suis en avance sur mon plan cela devient possible (il est 18h alors que je prévoyais arriver à +/- 20h).

 

5. Etang du Moussou (1917m)

 

La base de vie de Ristolas est à 4km par la vallée mais les facétieux organisateurs nous font escalader une petite bosse de 300m à la place. [:clooney27]  Chemin dans les pâturages pas très bien marqué et on ne va même pas jusqu’au dit étang ! En consolation, une belle vue sur le Mont Viso. Descente raide avec un patou qui me fonce dessus (mais qui est derrière une clôture, cheh [:viking de la buvette:1] ).

 

A la base de vie, ma famille est encore là et peut rentrer. On n’est pas sur l’UTMB ici, pas de pass requis, et surtout on n’est pas beaucoup (20 coureurs?). Je les mets à contribution pour retirer le sac de délestage, me passer le matos, remplir mes flasks, aller me chercher à manger (pâtes) et même me faire masser. C’est vraiment un beau moment que de les impliquer et leurs expliquer quelques trucs de l’ultra (du genre “tu vois celui là il est mort, je vais le dépasser à la sortie”). La base est un peu sommaire (à l'extérieur) sans podo/kiné [:daphnehova:2] , mais avec une douche, des toilettes et un repas chaud. Je n’en demande pas plus à ce stade. Par contre j’aurais bien pris une douche si j’avais su. Avec cette journée ensoleillée qui touche à sa fin, je suis bien sale et salé. A ce stade je suis remonté dans la première moitié du classement (82eme). Il est temps de dire au revoir aux miens et de plonger dans le crépuscule.

 

6. Col Vieux (2806m)

 

C’est reparti alors qu’il fait encore clair mais que le vent s’intensifie. Après un replat de 4km on entame la longue ascension vers le col Vieux (10km et 1200m d+). Je sens que ça va être long, du coup je sors le lecteur mp3 amoureusement apporté par ma femme plus tot et…il est déjà sur ON et donc complètemene déchargé. [:gary2022:1]  J’ai la poisse avec ça sur toutes mes courses, la batterie se décharge toujours pour une quelconque raison. Bref ce sera pas encore pour cette fois et j'écoute la radio interne.

 

J’adore cette ambiance avant que la nuit ne tombe et où l’on se retrouve souvent seul. Le Mont Viso est en feu avec le coucher de soleil et j’assiste à la rentrée d’un troupeau dans son enclos, guidé par un chien qui obéit au doigt et à l'œil au berger, vraiment impressionnant de maîtrise. Ensuite l’ombre se fait plus intense, on arrive tout juste pour voir encore le lac Egorgéou mais on doit sortir les frontales (et la veste) peu après. J’apprécie les ultras en Juillet: pouvoir sortir sa frontale vers 22h et la ranger vers 5h, quel confort! Je vois quelques coureurs loin devant et loin derrière. C’est comme ça depuis un bout de temps: évoluer seul sans jamais vraiment l’être. J'aperçois une lumière au dessus du col, il faudra encore un bout de temps avant de d’y arriver, notamment atteindre le deuxième lac (Foréant) et grimper le ressaut final.

 

Au dessus du col, le coureur devant moi est un pote aux bénévoles qui lui proposent un alcool. Moi on m’indique que le ravito est à 10min en descente [:winning:4] . Ici on est à la mi-course (83km) mais plus de la moitié du d+ est faite donc je suis assez content.
Au ravito, les gens s'amassent sur les sièges avec des couvertures (c’est dehors mais à l'abri du vent). Il y a de la quiche aux courgettes et un gars très bavard qui remonte le moral à tout le monde. Bonne ambiance dans ce ravito, au milieu de la nuit (les meilleurs  [:mattgiver]) mais une fois rechargé, je repars contrairement à d’autres qui peinent à se remettre en route.

 

7. Pic de Caramantran (3021m)

 

La sortie est brutale: le vent est fort et froid. Je pense que c’est la première fois que je sors mes gants en ultra. Par contre je reste en t-shirt + veste, c’est suffisant pour l’instant mais je dois monter à 3000m. La montée n’est pas très difficile hormis la fin. Au dessus, un gars nous guide et passe la nuit dans le froid, presqu’en tenue d’esquimau. [:cyd125:1]  Merci à lui. Du coup on ne traine pas pour redescendre par un chemin assez abrupt et pierreux. Ravito flotte au refuge de la Blanche. En le quittant je vois deux yeux dans la nuit qui me font sursauter, [:tibo2002]  c’est le chat du coin qui vient jouer. On redescend assez gentiment vers la chapelle Clausis pour ensuite accéder à un chemin en balcon. Là je tombe sur un gars qui vomit ses tripes. [:vomi]  “C’est une banane qui ne passe pas”, je ne suis pas expert mais j’ai l’impression que c’est un peu plus que ça. Une fois vidé, il va me laisser sur place. S'ensuit une longue traversée plate vers St Véran. 6km où on essaie de courir au maximum mais c’est dur (on arrive aux 100km). Je commence à avoir mal aux pieds, surtout le petit orteil droit. Je me questionne sur le plaisir de la privation de sommeil. C’est vraiment cela qui me déplait dans les ultras. Je me demande même si ce n’est pas mon dernier, si je ne devrais pas me tourner vers quelque chose de moins chronophage (questionnement classique en plein milieu de course). On voit St Véran mais c’est encore loin. En prenant son mal en patience, on y arrive. Un bon petit café est de rigueur au ravito. Encore une fois les bénévoles sont très attentifs et nous servent pendant que nous sommes assis.

 

8. Col des Estronques (2651m)

 

En ressortant, on me dit de suivre les rubalises mais ce n’est pas évident car il y a un chantier dans le village. Cela me fera tournicoter et rager un peu mais au final je reprends mes esprits et descends vers la rivière pour entamer le col des Estronques relativement raide (800m sur 4km).
Une fille qui fait le relais me dépasse, je lui dis: “ah mais j’ai vu quelqu’un de ton équipe dans le col de Péas”. “Oui c’était ma mère”. Sympa le relais en famille. Le col sera assez long en effet, sans véritable anecdote hormis que l'on commence à voir l’aube poindre derrière soi. La lumière arrive à point nommé pour la descente: de beaux lacets bien raides mais propres. Je descends donc assez vite vers les hameaux. Il faut encore 4km de route/piste pour atteindre en trottinant la seconde base de vie de Ceillac après 120km et 25 heures de course. Je prendrai un peu plus de temps ici. D’abord: chier ! Je n’ai pas chié depuis le début (ni même le matin du départ). Puis se changer intégralement et remettre des crèmes (solaire et Nok). Je mets également du tape sur les parties qui frottent. Notamment les malléoles internes que je n'arrête pas de cogner avec les crampons de mes chaussures. Ensuite, manger des pâtes. L'ambiance est encore bonne entre les coureurs. Certains doivent arrêter ici sur blessure. Et je revois en train de dormir: le coureur de Mayotte ! [:intercalaire]  Je me doutais bien que j’allais le recroiser. Il repart cependant avant moi. Depuis le début (et comme toujours) je cours dans la retenue, j’essaie d’être le plus constant possible sur l'entièreté de la course. Je sais qu’avec le temps, ça paie toujours. A la sortie de la BV, je suis 42eme (mais je ne le sais pas), soit 40 places gagnées durant la nuit.

 

9. Pas du Curé (2783m)

 

En sortant de Ceillac j’appréhende la fin et ses 4 cols sur 44 bornes, c’est court et encore long à la fois. Mon but est simple: rentrer avant la nuit sachant qu’il est 7h00. Le pas du Curé, on nous en parle depuis des mois et le franchir sera déjà un grand pas vers l’arrivée. Le début est classique (GR) mais une fois le sentier principal quitté, ça ne rigole plus. Ça part droit dans la caillasse, sans véritable trace. Je suis puis dépasse un couple (la fille pace son homme), ensuite je reviens sur le gars de Mayotte. On est tous pliés en deux sur nos bâtons à faire des pas de 20cm et à suffoquer. C’est vraiment dur et surtout ça n’avance pas dans ce pierrier immense. [:drdoom:1]  Je me laisse aller à quelques insultes. Mais après 2h de bataille je passe enfin au dessus. Ce n’est pourtant pas la fin du calvaire. La descente n’est pas très bien marquée, le chemin disparaît souvent et quand il est là, est jonché de grosses pierres. Il faut être vigilant sur sa pose de pieds et la navigation. En plus, il faut rester concentré sur sa physiologie, toujours bien manger et bien boire car il commence à faire chaud. Après 29 heures de course, tout devient plus compliqué. Notamment manger car je n’ai plus de salive. Les compotes aident bien dans ce cas. Je rattrape un type en blanc qui m’avait déposé à la montée. On termine la descente à deux (suivi de Mayotte) vers la petite fontaine qui fait office de point bas et de ravito eau.

 

10. Pic d’Escreins (2680m)

 

Ouf ce pas du Curé est passé, les difficultés sont derrière nous. “Pas si vite” semble dire le pic d’Escreins. Le début de l'ascension est dantesque. Je ne dirais pas que la montée est verticale mais en tendant le bras, je touche le chemin en face de moi. Chaque pas est une énorme marche. En sus, on se fait rouler dessus par les premiers du 64km (autant vous dire que la différence de rythme est énorme  [:perrout] ). Au moins ils nous félicitent en passant. Mayotte me dépasse et… je le repasse 10min plus tard. La pente s’adoucit et on voit le dessus du col. A ce stade je suis très lent, tout me parait interminable (l’ennui doit jouer aussi [:korni:3] ). Pourtant je ne reste pas trop loin du rythme de mon plan de route, ce qui m’étonne à chaque lap au dessus des cols.

 

Le début de la descente est roulant mais une fois le virage sud-est amorcé c’est le coup de bambou. La vallée est fort profonde, c’est loin, il y a même des petites remontées (je vous hais  :fou: ). On voit le prochain col en face, on dirait un KMV avec la perspective écrasée. On croise des bénévoles: “ouais en fait y a des passages échelle/main courantes ensuite soyez prudent”. Je vais donc encore être plus lent. Putain là j’en ai marre ! [:bonobo_gangbang:2]  Le pas du Curé (pas de Satan oui !), sa descente inexistante, la remontée verticale, la redescente super lente: je craque !

 

J’arrive au ravito de Basse-Rua (141km, 32h de course) au bout du rouleau malgré une foule bien présente (les trois courses vont passer ici). Je n’ai même pas la force de pleurer. Je reste hagard, assis sur la chaise réservée par les bénévoles pour mon petit cul. Je sais qu’il y a des choses à faire: manger, boire, remplir les flasks. Non, rien ne se passe. Un gamin me demande si je veux un sandwich: "oui jambon fromage". Quand il me l’apporte je me rends compte que sans salive c’est difficile de manger du pain. Je mange juste le jambon et le fromage. Je change de place pour être plus à l’ombre. Une bénévole me demande ce que je veux. “Du coca.” Elle voit que ça ne va pas. “Je n’ai plus de force”. “Tu dois manger alors” “oui bonne idée”. Saucisson, tucs avec St Yorre. Mais je ne veux plus y aller. J’ai peur de ce col de la Scie. Je viens de me faire tabasser par la montagne, laissez moi tranquille ! Du coup je demande ce qui m’attend à ce qui semble être le chef du ravito . Il est très gentil et me dit que le prochain col est plus simple, en partie à l’ombre et qu’on a passé le pire. Un autre bénévole me donne le même son de cloche et me dit “viens je vais te montrer”, et il m’accompagne jusqu’au début du chemin. Tout est oublié. Je suis de nouveau en selle grâce à ces bénévoles bienveillants de Basse-Rua, je ne les remercierai jamais assez ! [:prosterne]
(entre temps Mayotte est arrivé au ravito et s’est endormi sur la table. Je ne le reverrai plus. Bonne nuit petit ange)

 

11. Col de la Scie (2376m)

 

Je commence l'ascension reboosté comme jamais. J’ai le sourire et je me dis que c’est vraiment le plus beau moment humain que j’ai pu connaître en trail. [:emerveille]  Merci merci merci ! J’ai perdu quelques places puisque je suis resté 20min à ce ravito mais je retrouve des têtes connues dont Mr Jaune (la couleur de son t-shirt hein :o ) qui monte plus vite que moi mais que je rattape toujours dans la descente. L’histoire se répète. La montée en lacets est effectivement plus simple et souvent à l’ombre (il est 14h). La ceinture cardio me lache et je la range. Je prends mon mal en patience et arrive finalement au col gardé par encore un fabuleux bénévole (il m’aide à remettre les bâtons dans le carquois, toujours un mot sympa). Je n’ai plus de reseau depuis Ceillac donc j’essaie de contacter ma femme pour lui donner des nouvelles. “Allez on t’attend on est au ravito de Vars”. Grosse pression positive: j’entame une descente “de feu” (enfin ce qu’on peut entendre par là après 150km de course) et rattrape une poignée de coureurs dont Mr Jaune notamment. Passage au village de Vars Ste Catherine puis St Marcelin. Toute ma famille est là, c'est cool de les voir. J’explique un peu la section infernale que je viens de connaître. Ma femme me dit: “Tu es 40eme!”. J’avoue, je trouve ça plutôt classe. “Vas y pour les 40 heures !” C’est vrai que je suis vachement dans les temps mais j’appréhende un peu puisque je ne connais pas le terrain. Mais qu’importe, je ravitaille vite et je me lance dans le 12eme et dernier col, la bave aux lèvres. [:moonblooood:6]

 

12. Pointe de Razis (2480m)

 

C’est reparti et ça démarre plutôt fort avec un petit groupe (à ce stade je ne vois que les coureurs du 164km, le reste sont des PNJ). On se motive et on avance bien. Ensuite le chemin va devenir une piste et s’aplatir. C’est pas bon pour le moral.  [:lalrobin] D’ailleurs tout le monde râle un peu jusqu'à ce qu’on bifurque sur un parcours de “KMV”. Ha enfin ça monte et, bonne surprise, on ne va pas au sommet du pic mais à un épaulement. Je me fait rejoindre par Mr Jaune qui me dépasse. Je n'arrête pas de regarder ma montre, je veux ce sub40 ! Enfin au dessus, soulagement d'en finir avec le d+. Le début de la descente est vraiment abrupte mais les quadris et genoux tiennent. On continue les descentes pentues via les pistes de ski. Il faut vraiment se motiver à allonger la foulée et pas commencer à freiner. Je tiens la dragée haute aux coureurs du 64km, ça me fait plaisir. Au dernier ravito de Risoul station (36h45 de course, km154), c’est le pit stop de F1: flasks remplies et une compote, basta. Je demande encore une fois à un bénévole comment est la descente: “en deux heures max tu y es”.

 

Casquette retournée, Zach Miller s’empare de moi et je déboule sur la piste après avoir dépassé Mr Jaune… qui 2min plus tard me crie: tu es hors parcours! [:grenouille bleue:1] Grosse débandade, merde je remonte la piste et en effet j’ai raté une bifurcation méga évidente. Grand merci à lui. Il referme même la poche ouverte de mon sac. Mais sorry Mr Jaune, c’est la descente et tu dois terminer derrière moi. C’est reparti à fond les ballons! (en fait si j’avais continué la piste je serais retourné sur le parcours un peu plus loin).
J’envoie bien jusqu'à sortir du bois dans le village de Risoul. Là on a perdu 1100m depuis le col, il est 18h et c’est un mur de chaleur qui s’abat sur moi. [:wunderlich:2]  Je marche mais je sais que c’est dans la poche. Il me reste 2h30 pour arriver à Guillestre que j’ai juste en face de moi. Mais une dernière fois, le parcours va jouer avec moi: petite boucle de 4km dans les bois, sous la chaleur avec des petites montées. :o J’ai souhaité la mort de plusieurs personnes. Un gars me dit de me rafraîchir au ruisseau car après c’est exposé dans la ville. Je m'exécute mais 10min plus tard je suis déjà sec.
Une fois sorti de cette boucle inutile sortie de l'esprit de Belzebuth en personne, on remonte enfin dans Guillestre pour atteindre la ligne d’arrivée. Ma famille est là. Je suis tout content et eux aussi, on se fait prendre en photo. Le speaker me demande mon avis sur la course (trop beau parcours, bénévoles les plus gentils du monde). Mon état d’esprit est plutôt dans le soulagement d’en avoir fini. Et finir d’une belle manière, avec une impression de maîtrise car je suis encore bien physiquement. L’impression de réciter une leçon apprise pendant des mois.
Malgré quelques coups de mous, je ne retiens que le positif. Le parcours, les bénévoles, la météo, ma famille, sous les 40h (38h40 précisément), une 38ème place (sur 114 finishers et 185 partants) pour un bleu bite sur 100 miles, l’absence de blessure (une ampoule à l’orteil ça compte?), une bonne gestion de la nutrition et du rythme, une remontée constante au classement. Un très beau voyage !

 

https://www.strava.com/activities/7442150164

Message cité 4 fois
Message édité par perrout le 15-07-2022 à 10:30:14

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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°66353329
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 09:59:17  profilanswer
 

Bravo !


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66353336
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 15-07-2022 à 10:00:41  profilanswer
 

Très impressionnant, bravo perrout [:implosion du tibia]

 

Par contre ça donne pas du tout envie :o
Je ferai jamais de 100 miles :o


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J'aurais voulu être un businessman
n°66353361
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 10:05:30  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :


Par contre ça donne pas du tout envie :o
Je ferai jamais de 100 miles :o

 

Même si on t'offre un dossard pour l'utmb ou le grand raid ? :o

 

Mais ouais les nuits dehors ... Ça prend du mental ...


Message édité par pulpipi le 15-07-2022 à 10:10:42

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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66353384
darkpotpot
:3 muuuuuuuuuuuuuUUUUUUU
Posté le 15-07-2022 à 10:08:30  profilanswer
 

perrout a écrit :

Allez hop un maxi CR pour animer le vendredi :o
 
 [:gnel42] Ultra Tour du Grand Raid du Guillestrois et du Queyras 164km/10650m d+ [:gnel42]  
 


Magnifique CR  :love:  
Superbe gestion de course en tout cas. :jap:  Ca aide bien mentalement de remonter des files de coureur


Message édité par darkpotpot le 15-07-2022 à 10:08:54
n°66353406
Gars_lent
Pas rapide
Posté le 15-07-2022 à 10:10:49  profilanswer
 

Incroyable perrout.
Je n'ose imaginer le nombre d'heures à s'entrainer pour s'infliger ça en finissant encore vaillant.
 
L'impression de n'avoir fait qu'une course pour enfant après ça aussi :o


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Porte bien son pseudo.
n°66353444
Okocedion
Nous savons que Marseille.
Posté le 15-07-2022 à 10:17:58  profilanswer
 

Bravo Perrout! Belle course et surtout beau CR. Pas de caca avant de partir, pas étonnant que tu sois parti lentement :o
ça a l'air bien violent quand même [:tinostar]
 
Intéressé par ton plan ultra, même si c'est (beaucoup) trop tard pour mes échéances de cette année, c'est le genre de plan qu'il me faudrait. Pour l'an prochain ça pourrait me servir :)


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Il y a quelque chose que je ne comprends pas
mood
Publicité
Posté le 15-07-2022 à 10:17:58  profilanswer
 

n°66353551
mikimike2
Posté le 15-07-2022 à 10:42:35  profilanswer
 

Okocedion a écrit :

Bravo Perrout! Belle course et surtout beau CR. Pas de caca avant de partir, pas étonnant que tu sois parti lentement :o
ça a l'air bien violent quand même [:tinostar]
 
Intéressé par ton plan ultra, même si c'est (beaucoup) trop tard pour mes échéances de cette année, c'est le genre de plan qu'il me faudrait. Pour l'an prochain ça pourrait me servir :)


 
je pense que c'est le genre de plan avec beaucoup de volume (ce qui est indispensable pour un 100 miles).
 
Je me demande surtout comment tu arrives a gérer un prépa comme celle la au quotidien, avec la famille et le boulot en plus.
 
C'est la vrai question que je me pose avant de penser à me lancer dans un tel format

n°66353622
la poutanc​e
wacca wacca wacca
Posté le 15-07-2022 à 10:52:11  profilanswer
 

Ca fait surtout pas mal d'années que Perrout pratique, c'est aussi de là que vient son succès (i.e pas d'un plan sur 12 semaines :) )
Bon puis surement un peu du talent aussi. Et de la bière belge.

n°66353631
kulamaker
( ︶︿︶)_╭∩╮
Posté le 15-07-2022 à 10:53:46  profilanswer
 

Bravo pour le combo prépa et course, menés comme il faut  :love:


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ACH-VDS dans le Léman - Feed-back - Team Strava HFR Ecureuil
n°66353656
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 15-07-2022 à 10:58:11  profilanswer
 

mikimike2 a écrit :

 

je pense que c'est le genre de plan avec beaucoup de volume (ce qui est indispensable pour un 100 miles).

 

Je me demande surtout comment tu arrives a gérer un prépa comme celle la au quotidien, avec la famille et le boulot en plus.

 

C'est la vrai question que je me pose avant de penser à me lancer dans un tel format

 

Il suffit de s'arranger avec sa femme : "je fais la cuisine le lundi soir, en échange tu me laisses faire un ultra l'an prochain et la prépa qui va avec" :o


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J'aurais voulu être un businessman
n°66353708
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 15-07-2022 à 11:06:01  profilanswer
 

Au fait c'est quoi les dates pour l'an prochain ? :o


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J'aurais voulu être un businessman
n°66353740
perrout
BBQs everyday
Posté le 15-07-2022 à 11:11:31  profilanswer
 

mikimike2 a écrit :

 

je pense que c'est le genre de plan avec beaucoup de volume (ce qui est indispensable pour un 100 miles).

 

Je me demande surtout comment tu arrives a gérer un prépa comme celle la au quotidien, avec la famille et le boulot en plus.

 

C'est la vrai question que je me pose avant de penser à me lancer dans un tel format


Le plan (payant), il faut chercher sur training peaks "Trail Ultra Marathon - 100 mile 18 Week Training Plan with Strength and Conditioning"
La montée en charge est correcte mais il y a beaucoup de sorties tempo ou steady state (de la course quoi) que j'ai modifées pour faire du d+ ou de l'endurance de force sur vélo. Mais au final je garde le temps d'effort.
Les SL m'ont paru le plus difficile à caser car vraiment longues (entre 4 et 6h). Obligé d'être un peu creatif (no way de faire tout ça autour de chez moi). Donc faire des courses, aller chercher des parcours de trails permanents, courir avec ma femme, imaginer des parcours sur des GR, faire un weekend choc en montagne...
Les deux seances de renfo hebdo sont pas trop mal (entre 30 et 60min en pratique) bien que parfois répétitives (avec une progression stabilite, force, explosivité). Mais j'ai senti leur apport.

 

Pour placer ça dans le planning, il faut pouvoir dégager 2h par jour +/- (je cours très souvent sur le temps de midi de 1h à 1h45, puis on peut placer le renfo le soir). Et c'est clair que le teletravail aide pas mal à s'organiser et gagner du temps. A la maison, j'ai la chance d'avoir converti ma femme au trail donc, elle s'entraine aussi et comprend l'importance des sorties. Mais voilà, avec un max placé à midi, cela reste assez neutre sur la famille.

 

Et je fais la cuisine tous les soir, Mr Andy :o

 



Message édité par perrout le 15-07-2022 à 11:16:54

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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°66353755
perrout
BBQs everyday
Posté le 15-07-2022 à 11:15:18  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :

Au fait c'est quoi les dates pour l'an prochain ? :o


Si ca te tente, je te recommande à minima le 98km car le 64km comporte principalement la partie vraiment dure et qui sort du Queyras (Ceillac -> Guillestre).
Avec le 98 tu as les lacs Egorgeou et Foreant, col Agnel et Pic de Caramantran qui sont très beaux (j'y suis passé de nuit mais j'avais déjà visité).


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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°66353819
_deskira_
Posté le 15-07-2022 à 11:26:55  profilanswer
 

Très beau CR !
 
Je note le plan Training Peaks également .. il faudrait essayer de faire ça sérieusement plutôt que de débarquer la fleur au fusil sur la ligne de départ :o

n°66353978
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 11:56:44  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :

Très impressionnant, bravo perrout [:implosion du tibia]
 
Par contre ça donne pas du tout envie :o
Je ferai jamais de 100 miles :o


 
Quoted :o
 
Bravo Perrout [:implosion du tibia] Un truc que je ne ferai jamais de ma vie, c'est vraiment hors normes :D

n°66354041
ViMx
Posté le 15-07-2022 à 12:08:40  profilanswer
 

Question con, mais la Fenix 3, elle tient 38h en GPS ?  :ange:  
 
Ou il y a une subtilité que j'ignore ?

n°66354056
ViMx
Posté le 15-07-2022 à 12:10:56  profilanswer
 

Evidemment, respect Perrout, c'est un vrai achievement... Bravo.
 
Encore plus que la performance physique, c'est le travail sur le mental qui m'impressionne... Faut en avoir dans la tête (A commencer au départ par "C'est bon, je suis prêt, j'ai fait la prépa qu'il faut, j'ai envie d'aller au bout, je suis capable de le faire" )

n°66354227
PlayTime
Posté le 15-07-2022 à 12:42:21  profilanswer
 

ViMx a écrit :

Question con, mais la Fenix 3, elle tient 38h en GPS ? :ange:

 

Ou il y a une subtilité que j'ignore ?

 

Tu peux la mettre sur ton sac avec une mini batterie externe, ça fait parfaitement l'affaire. Ou des recharges lors des ravito, ça se recharge très vite ces petites bêtes.

n°66354288
_kev_
Posté le 15-07-2022 à 12:54:41  profilanswer
 

perrout a écrit :

Allez hop un maxi CR pour animer le vendredi :o
 
 [:gnel42] Ultra Tour du Grand Raid du Guillestrois et du Queyras 164km/10650m d+ [:gnel42]  


 
Encore bravo Perrout pour cette course et cette gestion! Et la remontée constante qui doit bien aider au niveau mental.  :jap:  
C'est quand même très propre et très maitrisé!  :jap:

n°66354404
xavior_el_​barbor
Posté le 15-07-2022 à 13:16:51  profilanswer
 

perrout a écrit :

Allez hop un maxi CR pour animer le vendredi :o
 
 [:gnel42] Ultra Tour du Grand Raid du Guillestrois et du Queyras 164km/10650m d+ [:gnel42]  
 
 


 
Bravo !! Ce type de performance est impressionnant !!


---------------
"La vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber"
n°66354419
perrout
BBQs everyday
Posté le 15-07-2022 à 13:19:31  profilanswer
 

PlayTime a écrit :

 

Tu peux la mettre sur ton sac avec une mini batterie externe, ça fait parfaitement l'affaire. Ou des recharges lors des ravito, ça se recharge très vite ces petites bêtes.


This. Tu repères une montée bien longue et tu la mets branchée à une powerbank.
J'ai du le faire deux fois ici car elle ne tient plus que 15-16h  :o


Message édité par perrout le 15-07-2022 à 13:20:12

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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°66354447
perrout
BBQs everyday
Posté le 15-07-2022 à 13:24:31  profilanswer
 

ViMx a écrit :

Evidemment, respect Perrout, c'est un vrai achievement... Bravo.
 
Encore plus que la performance physique, c'est le travail sur le mental qui m'impressionne... Faut en avoir dans la tête (A commencer au départ par "C'est bon, je suis prêt, j'ai fait la prépa qu'il faut, j'ai envie d'aller au bout, je suis capable de le faire" )


Tu as mille fois raison. Il faut deja arriver avec confiance et envie sinon c'est mal parti. Le nombre de fois où je me suis dit "c'est dans la tête". Allonger en descente, relancer à plat, c'est dur mais si la tête commande, ça passe.
A basse Rua lors de mon coup de mou, ce n'est que l'etat d'esprit qui a changé et qui m'a fait continuer. Mon corps ne s'est pas remis magiquement sur pied en 20 minutes :jap:
(évidemment tout ceci est valable hors blessure :o )


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n°66354493
yipi
Posté le 15-07-2022 à 13:34:43  profilanswer
 

Quel plaisir de lire ton CR Perrout…  
 
Immense bravo pour la réalisation de ton premier 100 miles !!  :)

n°66354504
PlayTime
Posté le 15-07-2022 à 13:37:05  profilanswer
 

Joli, ça donne envie vu ainsi, c'est sûr.

 

Du monde sur la ddm en Suisse en septembre ? Il paraît que c'est une magnifique course aussi bien pour l'organisation que le terrain de jeu.

n°66354666
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 14:08:16  profilanswer
 

PlayTime a écrit :

Joli, ça donne envie vu ainsi, c'est sûr.
 
Du monde sur la ddm en Suisse en septembre ? Il paraît que c'est une magnifique course aussi bien pour l'organisation que le terrain de jeu.


 
Non :D

n°66354690
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 14:12:43  profilanswer
 

Bon sinon va falloir que je commence à m'équiper moi, je cherche un sac de trail qui me permet d'avoir à la fois une poche à eau et des flasques de 500mL pour avoir un double apport eau/boisson isotonique et pas perdre 20 ans sur un ravito en remplissant un camelbak. Y a un modèle plébiscité par le topic ?


Message édité par SenorPollo le 15-07-2022 à 14:13:20
n°66354705
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 14:14:44  profilanswer
 

T'as pas besoin de poche a eau.


---------------
Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66354710
NounourZ
Bande de Pékore !!!
Posté le 15-07-2022 à 14:15:55  profilanswer
 

Super CR Perrout   [:perrout:3]

n°66354716
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 14:17:00  profilanswer
 

pulpipi a écrit :

T'as pas besoin de poche a eau.


 
J'ai tellement peur d'être juste en flotte [:ddr555]

n°66354728
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 14:21:17  profilanswer
 

SenorPollo a écrit :


 
J'ai tellement peur d'être juste en flotte [:ddr555]


 
Ben ouais tu vas trimballer tes peurs.


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66354733
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 14:22:37  profilanswer
 

Mais du coup sur vos ultras vous tenez juste avec 2 flasques de 500 ? [:tinostar]

n°66354741
ViMx
Posté le 15-07-2022 à 14:23:55  profilanswer
 

PlayTime a écrit :

 

Tu peux la mettre sur ton sac avec une mini batterie externe, ça fait parfaitement l'affaire. Ou des recharges lors des ravito, ça se recharge très vite ces petites bêtes.

 

:jap:

 

Mais bon, c'est plus une montre dans ce cas :) Autant avoir un smartphone dans le sac alors (Qui sert dans le cas où le moyen de communication est obligatoire), sur batterie pareil...


Message édité par ViMx le 15-07-2022 à 14:25:12
n°66354746
NounourZ
Bande de Pékore !!!
Posté le 15-07-2022 à 14:24:37  profilanswer
 

SenorPollo a écrit :

Mais du coup sur vos ultras vous tenez juste avec 2 flasques de 500 ? [:tinostar]


Il y a des ravitos  :O

n°66354761
SenorPollo
Posté le 15-07-2022 à 14:26:50  profilanswer
 

Oui mais pas toutes les 2h :o C'est pas 500ml/h qu'on est censé boire ? :o

n°66354775
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 14:28:32  profilanswer
 

SenorPollo a écrit :

Mais du coup sur vos ultras vous tenez juste avec 2 flasques de 500 ? [:tinostar]


 
Oui c'est large.
Il y a des ravitos, hein.
Tu peux prendre une flasque en plus si tu as un écart entre deux ravitos qui te semble trop large (j'ai jamais eu le cas perso ...)


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66354786
pulpipi
Un ours cé relativement gros
Posté le 15-07-2022 à 14:29:57  profilanswer
 

SenorPollo a écrit :

Oui mais pas toutes les 2h :o C'est pas 500ml/h qu'on est censé boire ? :o


 
Tu bois aux ravitos et t'emportes 1L ...


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Mon photoBlog quilaibien -- Galerie HFR
n°66354832
Corran Hor​n
lol
Posté le 15-07-2022 à 14:39:40  profilanswer
 

bravo perrout, super cr

mood
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