homme des bois a écrit :
CR J2 - Gorges du Daluis - Terres Rouges
45 km - 1600D+ - 29° environs
Trace :
https://www.strava.com/activities/7253774586?oq=daluis
Vidéo https://youtu.be/Jp8yokUO3ko
L'un des objectifs de cette ki était de faire Toutes les "terres", Noires, grises, et rouges. Ces Terres rouges, ocres, que j'essaie de faire depuis quelques années (la France est trop grande ) sont connues du milieu vttitiste et proposent une richesse de roulages, de paysages et d'ambiances assez unique, le petit Colorado Niçois si je puis me permettre Nous voici donc arrivés en terre promise la veille, après une bonne nuit de sommeil en dortoir à base de pets nazis, saucisson/bières toussa et de ronflements, on attaque un petit déjeuné légendaire qu'on peut retrouver sur les cartes des restaurants de la croisette à 30 euros, on se rassemble pour partir depuis l'auberge...moyennant une manip voiture obligatoire afin de s'éviter une ascension de col infame de 1h30 après 7h de roulage Départ depuis l'auberge de sauze
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On commence par une route pour rejoindre rapidement un single "wild" jusqu'au Sauze vieux, des pierres roulantes un peu de S à froid histoire de réveiller les muscles, Pentier se fait retenir / sauver par Ben qui filme un passage en S Départ du single, votre Taulier, affuté comme une jambon, sourire pré satisfait limite https://zupimages.net/up/22/25/rdcc.jpg
Delà, nous enchainerons des S en sous bois dont j'ai arrêté de compter le nombre assez rapidement tant ils étaient nombreux, pour finir par arriver à la route principale des gorges du Daluis, le ptit 550 D- que tu veux juste après le café fin Typique de single en marches
https://zupimages.net/up/22/25/h06w.jpg En empruntant la route principale on peut profiter du panorama exceptionnel du coin pour attaquer un petit col afin de rejoindre la trace.
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L'objectif est de rejoindre le point de vue des gorges, un spot vertigineux de 250m à vu de nez menant tout droit à la mort si on est pas réveillé Gorges https://zupimages.net/up/22/25/bvzc.jpg
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Une fois le spot shooté au 5D et malinphone chinois (pléonasme) on repart pour récupérer des pseudo balcon et un single particulièrement génial, enchainant les petits sauts, franchissement au sein même de la terre rouge, c'est flowy, parfois cassant, c'est beau, bref....on se régale et se reprenons 400D- jusqu'à la rivière. Entre temps on croise une randonneuse type boomeur retraite à 50 ans, bulle immo et la montagne est à moi...je passe en premier à 2 à l'heure en précisant qu'on est 8, aucunes reactions, il semblerait qu'elle ait hurlé sur les autres après....surement ce sanglier de Ben en drift Maintenant serious business, on doit remonter de la dfci pendant 900D+ On monte au train, il fait chaud le soleil brule, on pompe de l'eau. La première partie de la DFCI est acceptable, on fait un break avec un point de vue....acceptable https://zupimages.net/up/22/25/rc84.jpg
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On attaque la deuxième partie, avec une DFCI beaucoup plus exigeante physiquement, dédicace à Remix et son pivot de 15.5kg à la géo parfaitement adapté pour ça Le sol est meuble, du sable même dans les coup de cul à 10/12% parfois, chargés comme des mules avec un soleil de plomb presque sans ombre, on y laisse des plumes, on s'hydrate à fond, on commence à avoir faim, il est vraiment temps de s'arrêter, nous sommes à presque 1600m, l'électrique nous mets la misère dans ce type de situation Le repos est salvateur, à l'ombre on avale nos sandwich maison et salade, le ciel se couvre, limite orageux. Hellzed se sent pousser des ailes et décide de faire le sommet en solo qui d'un point de vue vtt n'apporte rien de spécial en se prenant un portage de 400 en plus des 200 par piste à faire J'avoue avoir hésité, même si physiquement j'ai déjà 7000 dans les pattes de la semaine, l'envie de garder du jus, l'orage au loin et rouler en groupe me fait garder raison Hellzed la légende se gavera au sommet à 2200m
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On attaque la descente qui est essentiellement composé de singles, +/- anarchique , de pseudo balcons, avec des franchissements parfois aléatoire ou techniques , le paysage est dingue et on se prend 300D- de bonheur. Pentier se prend une pierre gratuitement dans le mollet histoire de lui rappeler qu'ici c'est pas la belgique.
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La fin de la descente nous fait recouper la trace pour aller chercher la dernière partie de la randonnée et se retaper un morceau de DFCI Les talus étant nombreux, il est facile d'aller faire mumuse spontanément en allant chercher haut ce dernier pour un maximum de sensation en mettant de l'angle au vélo, sauf qu'à un endroit, se trouve un genet. En temps normal, il se plie et ca passe, sauf que la c'était un modèle plutôt , mon cintre vient l'embrasser, il ne plie pas, je déchausse pour prendre appuis dans le sable rouge, ouf j'évite une chute...Cumstorm me suivait et fait la même ...en pire, cintre en portefeuille, turbo chute, avec jambe dans le cadre et hématome du seigneur dans la cuisse Plus de peur que de mal, et après 20 bonnes minutes d'arrêt on reprends cette dfci pour arriver sur cette dernière partie, qui pour moi fut une révélation, du single sous bois qui déboule sur une trace en mini gorge enchainant les S comme jamais, le grip est bon, le plaisir est maximal, genre. Vraiment. On arrive à un ponton qui passe au dessus d'un canyon, c'est beau, le temps s'arrête, on se croirait dans jurassic park, tant la végétation parait endémique.
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On se laisse porter par des balcons et des franchissement de marches interminables avec le vide en dessous, c'est fou, la kiffance est maximale malgré l'attaque physique , j'enchaine des bunny qui s'avèrent payant dans ce type de terrain.
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On termine par une descente en sous bois avec des longues cassures en pavés pour irriguer les pluies sur la fin, je sens la fourche qui travaille comme jamais, c'est comme si elle était intelligente.... quelle délice que cette prépa novy , on s'appercoit à la fin qu'on a zappé un bonus permetant de shunter la descente par semi piste finale....honnetemnt on a eut notre dose et c'est pas grave ....
On rejoint Guillaumes afin de se désaltérer en clôture de journée, pendant que Hellzed cravache seul quelques part dans le Daluis On arrive à un Bar rempli, c'est la fournaise, on est cuit et on a soif et on a un mauvais présentiment, ça sent les mec débordés, on veut aller plus loin, mais pentier INSISTE parce qu'il y a de la Grim'.
On finit par s'assoir. Et on attend. On attend, on attend. Au bout de 25min, un homme d'un mètre cube arrive et décline toutes nos demandes, pas de grim, pas de bouteille, plus de perrier, en fait le mec n'a plus que 3 bière pressions et des restes de bouteille, en gros tu prends ce qu'il y a ou tu pars le tout avec un service inoubliable. Je vous laisse déguster la qualité des notations / commentaires globalement
Citation :
on ne peut dire si c'est bon ou mauvais, on a carrément pas mangé ! après avoir servi les boissons et longtemps après, une petite entrée, on nous a oublié, même en essayant d'attirer l'attention de la serveuse, pas moyen, on a réglé nos boissons et on est parti... et le patron, même pas choqué qu'on s'en aille...
Attente interminable, accueil exécrable : à fuir absolument !!!! Plus d'une heure d'attente pour le plat du jour ! FUYEZ !!!
Attente sans fin pour une entrée. Bonne humeur et jovialité inexistante auprès du personnel. à éviter absolument
https://www.tripadvisor.fr/ShowUser [...] _Azur.html
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Apres 1600D+et 45 km autant vous dire que reprendre la voiture pour remonter ce fameux col qui nous mène à l'auberge était du pain bénit, non seulement ça n'aurait servi à rien mais en plus c'était physiquement impossible surtout après la bière Hellzed, arrivera 3h plutard, cuit. Il remontera en voiture également.
L'apéro commença tôt, l'enchainement d'une bonne 20ene de bières entre 25 et 75cl nous permis d'attaquer sereinement le repas. Un gaspacho en soupe incroyable , une croziflette du seigneur et une dessert fruit rouge que même à monaco ils n'ont pas.
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semi souls, fatigués, direction le Dodo sans broncher, le J3 légendaire nous attend le lendemain
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