Reprise du message précédent :

Bonjour ,
 
Tu est professeur?

Niet !
 
Je n'ai pas fait ce choix car les conditions sont trop mauvaises pour en faire un taff à temps plein dans le public.
 
J'ai été formateur pendant plusieurs années et j'ai régulièrement donné des cours.
 
N'hésite pas au besoin

Les insomnies et les idées noires qui reviennent  ....

Oh.. courage Loupie...

Merci. J'ai appelé à l'aide et j'espère que ça va aller.

 
Ca va aller, l'important c'est que ça aille bien. Tout mon soutien et pleins de grands sourires/soleils/balades à vélos... enfin tout ce qui te fait du bien. (le dernier point c'est parce que ça me ferait du bien pour le moment)
 

 
Le suicide n'est pas un acte lâche mais un choix volontaire et délibéré d'en finir pour diverses raisons. Les mauvaises raisons faut les éliminer, les autres (et la frontière est super difficile et personnelle) sont a accepter. Personne ne les soutiendra mais les accompagner c'est éventuellement possible.
 
L'appel de l'écran noir est tentant c'est vrai, Qui pourrait en souffrir ?

 
C'est gentil. Ce qui me ferait du bien c'est un peu de bienveillance.

 
Cette paresse est peut-être un écran de fumée ?

Tu veux nous en parler ? Ça te soulagera peut-être.

 
A qui t'adresses tu?

Ca existe encore mais parmi l'indifférence de tous,  c'est difficile à  trouver. Et l'estime de soi vient aussi du regard des autres qui est parfois tellement triste tellement indifférent.

Ca me rappelle un titre de Jj goldman,  :j'accepterai la douleur... Tout mais pas l'indifférence.

Parce que cette fainéantise te pousse à lancer un cri d'alerte ici mais que tu n'as pas envie de mourir,  juste envie que tes problèmes s'arrêtent. Comme moi et sans doute d'autres.

Donc parler de ses problèmes permet de les mettre en perspective et de relativiser. OK ça ne marche pas toujours et pas longtemps mais ça aide.

La solution viendra avec du temps de la patience et des changements mais elle viendra.

 
Je me reconnais là-dedans. Intuitivement je me dis que c'est par lâcheté que je ne passe pas le cap, mais dans le fond je vois bien que c'est parce que j'imagine encore un choix différent. Comme l'histoire du mec qui saute du WTC en feu, y a aucune notion de courage là-dedans, juste de fuite face à une perspective intolérable.

À toi. V a écrit entre temps.

L'important c'est que ce cri d'alerte ne reste pas inentendu.

Mais la ou les personnes destinataires ne sont pas nécessairement apte à entendre. Elles n'ont pas envie,  pas le temps,  ne savent pas quoi dire...

C'est pour ça que les professionnels sont formés. Par contre ils ne remplaceront pas l'oreille d'un proche.

Ici on peut entendre le cri mais pas nécessairement y donner l'écho nécessaire dans ta* vie (* rien de personnel,  je parle pour tout le monde,  je ne passe pas assez souvent pour reconnaître les pseudos)

En tous cas courage à toutes et tous

 
Oh mais il n'  y a pas grand chose à dire. C'est juste que j'ai du mal à comprendre qu'on ne prenne pas les situations individuelles en compte.
  Dire " on traite tous les parents pareil" ca n'a pas de sens pour moi. Les enfants n'ont pas tous le même âge. Tout le monde n'est pas en couple. Les parents séparés ne sont pas tous en garde alternée. Moi je suis seule avec mon enfant. Vraiment. Et je me sens bien seule quand on refuse de prendre cette donnée en compte.  
Je me sens vraiment seule en ce moment.  

Ma pauvre. Courage !

je trouve justement qu'avoir un enfant, ça te rattache plus que tout à la vie.
Tu as envie de le voir grandir, de l'éduquer, de l'aimer.
Et ce n'est vraiment pas une contrainte.
 
Perso à choisir entre une vie de couple sans enfant et parents séparés avec un enfant, la 2ème option est bien plus "joyeuse", surtout si tu as la garde.

Ptete elle aime pas son gosse, hein.

Voilà, parfois cette couardise masque une envie malgré tout de se raccrocher à la vie et je trouve que c'est une bonne chose

Une personne d'un autre topic a dit une fois "La vie a le sens qu'on lui donne". J'aime bien cette idée. La vie est absurde, on est jeté dedans sans trop avoir demandé quoi que ce soit en effet. Mais elle n'a pas que des mauvais côtés. Le plus difficile en période de trouble, c'est d'arriver à voir les petites lueurs de lumières ici et là.

Pourquoi nous attardons-nous toujours sur le négatif ? Voilà une question intéressante à méditer. Imaginons que l'on reçoive 9 compliments et 1 critique. La critique prendra le pas sur les 9 compliments, mais pourquoi ? Loin de moi l'idée du yakafokon, du genre, soyez heureux et vous le serez, si seulement, c'était aussi simple.

Je serai plus du genre "si la vie n'est qu'un passage, alors au moins sur ce passage semons des fleurs"

Je suis passé par une recherche de sens,  pourquoi je suis la puis à force de ne pas trouvé de réponse je me dit que peu importe le sens,  ça ne changera ni le début ni la fin.

La vie c'est un fait,  soit on continue à chercher et c'est aussi la vie soit on se satisfait de ne pas savoir. C'est aussi la vie.

Arrivé en dessous des mesons muons et autres particules de l'infiniment petit,  certains continuent à chercher d'autres s'arrêtent,  regarde les résultats et se disent que l'important n'est pas la.

Mais cette réponse est personnelle. Et chacun va trouver sa réponse.

La reconnaissance des autres peut être une réponse pour certains mais elle est terriblement incertaine.

La satisfaction uniquement personnelle ne satisfait pas à tous les coups.

Je cherche aussi ma réponse et vous souhaites de trouver la votre.

J'espère que faire des gosses n'est pas la clé du bonheur, sinon je suis condamnée au chagrin et au désespoir à vie  
Et courage, Loupie

Peu importe la réponse après tout ? L'important est le trajet qu'on aura fait pour trouver cette réponse, non ? (qu'elle advienne ou non)  
 
Car au final, c'est bien ça le vécu.

 
pas forcément mais avoir des enfants ça te raccroche à la vie plus que tout, je me répète je sais mais qui se répète ne ment pas  

Personnellement je suis très content qu'ils vivent leur vie. Mais je ne m'attache pas à leur vie. Je suis la pour les aider à ne pas tomber dans le fossé,  à leur tendre la main pour les aider à se relever. La contrainte n'est pas de les voir grandir mais de se discipliner à remplir toutes les contraintes du quotidien pour qu'ils puissent profiter de l'enfance sans devoir gérer les contraintes des adultes.

A chaque anniversaire je fête mes 20 ans et des poussières,  la poussière me pèse de plus en plus.

Et pourtant de tous mes souvenirs,  l'enfance n'est pas la meilleure période sans être là pire.

Moi ça me met devant mes échecs et ma recherche de réponses sans issue.

Quand mes enfants me disent s'ennuyer,  je les comprends,  ça évoque tellement de souvenirs et de mal être mais je n'ai trouvé aucune réponse à l'époque et je n'en trouve pas plus maintenant.

En décidant d'avoir des enfants je croyais y voir le sens de la vie,  c'était très égoïste. Ces enfants n'ont rien demandé mis ont droit au meilleur de moi.

Quelqu'un m'a dit un jour qu'on est toujours suffisamment bon pour ses enfants. Je m'y accroche même si je sais que ça pourrait être mieux. Je fais ce que je peux. Et je leur explique que le mieux n'est pas toujours accessible.

 
Je parlais  des enfants qui avaient moins de 18 ans, ce qui semble être le cas de Loupie94.
C'est différent quand ils ont quitté le nid.

Les miens ont 11 et 5 ans

Merci à ceux qui m'ont témoigné leur sympathie.
 
Mon enfant n'a rien à voir dans mon mal-être temporaire. Je n'ai jamais regretté d'avoir eu un enfant. Au contraire sa venue au monde m'  a donné un courage dont je ne me croyais pas dotée. Et effectivement même si ça sonne un peu bateau je me bats pour elle au moins autant que pour moi et je me dis qu'il faut que je me sente bien pour qu'elle aussi se sente bien.  
 
Ceci dit je pense que bizarrement le contexte rend certains moins empathiques,  plus à cran et qu' il aurait fallu que je prenne plus de recul face à ça. C'est ce que j'essaye de faire en ce moment.

Qu'est ce qui est le plus difficile en ce moment pour toi ?
 
La solitude ?

J'ai l'impression que c'est plutôt par rapport au boulot et la gestion pour les parents célibataires.

 
C'est par rapport au boulot oui.
 
Quand je me disais que je me sentais seule c'était seule contre à cette grosse machine qu'est l'administration. Les acteurs qui défendent habituellement les agents (médecine de prévention, syndicats) sont submergés, injoignables. C'est cette impression d'être face à un mur qui est usante.

Courage, ça va sûrement se relancer vers le 11 mai, tu auras sûrement de l'aide et des réponses à ce moment-là ?

Je ne comprends pas, on veut t'imposer un retour au bureau alors que ta fille ne rentrera pas le 11/05?

Alors dans mon bled, la mairie envisage d'ouvrir les centres de loisirs pour accueillir les enfants qui ne sont pas concernés par la rentrée le 11/05
Et je rappelle que la rentrée du 11/05 est hypothétique, et que les personnes à risque ne sont pas concernées (oui il y a des enfants asthmatiques et/ou diabétiques)

C'est un peu compliqué à détailler.
 
Disons qu'on trouve que mon absence est bien longue...sauf que je n' y peux rien. J'aimerais pouvoir travailler.  Or on sous-entend que je tire au flanc....après tout je n'ai qu'à engager une baby-sitter