Reprise du message précédent :
La série continue, votre episode du vendredi.

Je récupère ma fille après la crèche pr l'emmener directement après à sa séance de sport.
Suprise, elle est en robe. Pratique pr faire du sport.
Vu que la maman est parfaite, je n'ai aucun doute qu'elle ait mis des vêtements adaptés dans le sac, sinon elle m'aurait informé de prévoir.
Oh ben non

Maintenant, contrôle de connaissance.
Question 1:
Si Latiole avait déposé ce matin sa fille en robe sans l'habiller pr le sport et sans prévoir d'habits de rechanges, sachant que sa mère allait la chercher l'aprèm pr l'emmener au sport, tout en informant pas cette dernière, quelle aurait été la réaction de Pinochet son ex-femme?

Question 2 (QCM):
Si Latiole fait maintenant remarquer à son ex son erreur, reagira t'elle en:
- s'excusant
- en lui envoyant des nudes
- en lui crachant 20 messages qu'il est au final coupable puisque sa décision inhumaine purement unilatérale sans fondement a provoqué tout cette situation stressante et compliquée.

Et si Latiole prenait en compte ce qu'on lui dit, à savoir:
 
-être clair sur le partage du temps de chaque enfant avec chaque parent
-gérer l'enfant sur son temps sans en discuter avec l'autre parent puisque l'autre parent ne sait pas/veut pas communiquer

Mais après il ne pourrait plus faire autant l'AW ici  

Mais je croyais que faire l'AW c'était juste quand on avait le beau rôle. Du coup je n'ai pas pensé que c'était ça.

Ben là, c'est dans le cadre de ce qu'on a défini. Y a pas eu d'exceptions. C'était prévu comme ça que je la récupère aujourd'hui. Comme tous les deux vendredis.

Bah si c'est prévu que tu l'amènes au sport, tu lui prends ses fringues de sport puisque tu sais que ton ex ne le fera pas. Soit on ne peut pas compter sur elle soit elle le fera exprès pour te faire des reproches après.

Donc tu lui conseilles de fermer sa gueule même si son ex fait n’imp?
C’est ce qu’il a fait pendant 10 ans ca lui a pas trop réussi.

Après faudrait qu'il pare a toute éventualité et ne communiquer que le strict minimum avec son ex.

Justement, ça serait une belle perte d'énergie de l'ouvrir maintenant    
Il prévoit des affaires de sport et si pas besoin, elles seront prêtes pour la prochaine fois le prochain oubli !

Mouais s’il faut réfléchir à tt ́les conneries qu’elle pourrait faire et mettre des stratégies en place c’est pas top je trouve.

Laissez Latiole râler sur son ex, c'est thérapeutique  

L'arc Latiole s'étiole

A priori c'est à mon tour d'acter la fin de mon couple après 17 ans de vie commune et un enfant dans la balance...    
Je ferai un bilan un peu plus long d'ici quelques jours, le temps de digérer.
 
 
Pour faire simple, j'ai acté hier que je n'étais pas prêt à passer les 20 années à venir à chercher des excuses lorsque ma fille demande pourquoi maman n'est pas là (la vraie réponse étant "maman n'est pas là car maman a toujours fait passer ses taffs avant sa famille" ). Ces arbitrages passaient quand nous étions à deux, mais je refuse de mentir à ma fille pour la couvrir (d'autant plus que nous n'avons même pas besoin qu'elle bosse pour boucler nos fins de mois).
 
Du coup on se sépare... Je vais logiquement avoir beaucoup plus de temps libre, et elle sera obligée de voir sa fille... Pour notre enfant ça sera mieux (dans le sens où elle verra sa mère) mais je dois bien avouer que ça me fait profondément chier...

Désolé fiu  
Elle fait quoi comme taf  

 
Elle était journaliste, et elle est maintenant directrice communication dans une boite de plusieurs milliers de personnes. En plus de son taff, elle donne des cours, est dans des associations, file des coups de main à tout le monde...
 
Le truc, c'est qu'indépendamment du taff en lui même ou de la boite dans laquelle elle bosse, elle fait des horaires sans fin et dit toujours oui à tout (donc en arbitrant toujours vers ses activités, au détriment de sa famille). Le peu de temps à la maison, elle le passe sur son tel à regarder ses mails, ou à organiser ses activités. Je pense que c'est une forme de fuite en avant qui lui permet de ne pas se confronter à ses traumas d'enfance. J'ai eu un espoir quand elle a quitté le journalisme, sauf qu'elle repart de la même façon sur son nouveau boulot.  
 
A savoir qu'à coté de ça, j'ai adapté /orienté ma carrière de façon à pouvoir assumer mes responsabilités familiales et que je gère la petite quand elle n'est pas là ou qu'elle est là mais occupée tout en faisant les travaux dans la maison. Malgré cette adaptation de mon rythme de travail et des choix de carrière visant à sécuriser mon foyer à long terme quitte à gagner moins à court terme, je gagne toujours plus qu'elle (principalement parce que je suis capable d'arbitrer entre ce qui est important ou non, et que je suis capable de dire non à mes chefs...).
 
Le truc con, c'est qu'on est typiquement une famille dans laquelle il n'y a pas de problème de revenus : chacun de nos salaires suffirait à faire vivre la famille. Le rythme de travail qu'elle s'impose est donc un choix purement personnel et en aucun cas un besoin.

Et malgré la rupture elle n’a pas dit qu elle allait freiner un peu et prioriser sa famille?

Si il faut en arriver là pour qu’elle se préoccupe de sa famille c’est triste surtout avec un éfant

A part un burnout, j'ai bien peur que ce genre de personnes n'arrête jamais vraiment de bosser...
Comme tu le dis, le boulot est une fuite. Je l'ai vécu toute mon enfance

 
Sa réponse hier soir, ça a été : "Tout cet investissement et toutes mes activités c'est ce qui m'a permis de changer de taff facilement et c'ets ce qui me permet de répondre aux demandes du directeur."
 
Je lui ai fait remarquer que ça faisait un belle jambe à sa fille, mais manifestement elle ne comprend pas.
 

 
Honnêtement, ma plus grande crainte c'est que même en rompant elle ne continue, et qu'elle refourgue ma fille à ses parents pour pouvoir aller bosser.  
Ca fait partie des trucs qui me retiennent encore d'aller au bout du processus, sauf que je ne tiendrai pas 20 ans de plus...
 

 
Elle a déjà fait une forme de burnout light juste avant de changer de taff (2 semaines d'arrêt).
Ca aurait pu servir de déclencheur, mais dans son discours aujourd'hui, son burnout était plus lié à la pression que je lui ai mise qu'à son taff (la "pression" en question, c'était le fait de lui dire sèchement de se débrouiller pour voir sa fille).
 
 
Sans déconner, on en est là parce que même si je tiens à elle je ne vois aucun moyen pour que ça finisse bien pour notre fille si nous restons ensemble... J'arbitre en faveur de ma fille, mais c'est vraiment un non choix...  

Ce qui m'a vraiment permis de lever le pied au boulot a été la succession d'un burn out, d'un post partum très difficile durant lequel j'ai craint pour ma vie, et d'une placardisation à mon retour au boulot (j'avais osé prendre 6 mois de 4/5ème).
Aujourd'hui je suis toujours du type super active, mais en arbitrage permanent entre mes différentes responsabilités et les moments que j'ai envie ou besoin de garder pour moi.
Et finalement le message initial me fait un drôle d'effet et renforce ma culpabilité de me dire que je suis pas suffisamment à la maison   (en étant loin du cas évoqué tout de même, mais j'ai vraiment du mal à me défaire de cette culpabilité dans ma vie d'équilibriste).

Je réalise à quel point c'est une rupture à la con par rapport à ce que d'autres ont vécu...
 
Désolé pour ceux qui ont vécu des trucs plus durs et qui ne comprennent pas pourquoi je viens m'épancher sur le forum...

Qu'est-ce qui sera mieux selon toi pour ta fille, en cas de séparation? Le fait de + voir sa mère ?

Comme tu dis, elle pourrait se débrouiller pour continuer à bosser autant. Ou être + souvent a la maison mais ne pas pour autant s'occuper de ta fille. Je ne pense pas qu'il faille que ce souhait soit la raison de ta rupture, tu pourrais être déçu...
Par contre je suis sûre que ça peut être mieux pour toi de te séparer si tu en souffres trop, et pour ta fille de vous avoir séparés mais de te voir + heureux.(Mon paragraphe au-dessus ne sous-entend pas que tu ne devrais pas te séparer)

 
 
De toute façon. C’est déjà acté dans ta tête  
Désolé fiu  
 

Tu n'as ni à t'excuser ni à te retenir de partager ton vécu. Le topic est là pour ça.

Sa fille, ma fille, c'est la même personne ?
 
Sinon est-ce-que vous êtes encore amoureux ? C'est un peu le coeur du truc pour moi.

Pas du tout  
La vie de couple quand l'autre est un fantôme qui fuit volontairement c'est carrément un motif de rupture
Tu parles beaucoup pour ta fille, mais pour toi ? Tu avais encore des sentiments envers elle ?

 
C'est ce que je me dis... En se séparant, la petite sera en garde alternée. : elle verra logiquement sa mère chaque jour (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui).
 
 

 
C'est aujourd'hui la seule raison pour laquelle je rompt... sans enfant, la question ne se poserait pas.
 

 
Si ça ne marche pas et que sa mère ne fait toujours pas ce qu'il faut pour le voir (par exemple en la refilant à ses parents lors des jours de garde), j'aurais effectivement le sentiment d'avoir complètement foiré...
 

 
Ce qui me fait souffrir  c'est de voir ma fille demander où est maman et de réaliser que finalement, ma (ex)compagne n'en a jamais rien eu à faire de sa vie de famille.
Quand nous étions childfree, la question ne se posait pas vraiment car j'ai toujours apprécié les moments de solitudes et que je passais du temps à mon taff (que j'adore). Ca clashait quand même de temps en temps à ce sujet (je me souviens lui avoir dis "notre relation est une variable d'ajustement dans ton emploi du temps" )...

Et si elle décide de ne l’avoir qu’un week-end sur deux et la moitié des vacances ?

 
Jamais de sorties ensemble (restau, ciné, ....) ? Ou de week end en amoureux passé autre part qu'à la maison ? Et les vacances l'été ??

 
Après 17 ans, la passion disparait forcement. a ce stade, est-ce que ce que je ressens pour elle est de l'amour, du syndrome de Stockholm ou de  l'habitude? Bizarrement je ne sais pas répandre à cette question, mais je sais que je serai ravi de rester avec elle si elle prenait conscience de la situation et qu'elle faisait ce qu'il fait pour la corriger..  
Une chose est sûre, je suis hyper triste de la quitter et ça me tort l'estomac rien que de l'écrire.
 
J'a pris la décision parce que quoi qu'il arrive ma fille passe avant le reste, et que la situation actuelle ne peut que l'envoyer chez le psy à terme...

Mais elle n'a rien dit d'autre hier ? Elle est résignée sans autre discussion, sans effort ?

 
Ca sera à peut prêt comme aujourd'hui, sauf que je n'auras plus à mentir à ma fille pour lui expliquer que si maman n'est pas là c'est qu'elle y est obligée mais qu'elle l'aime quand même.
Rien que ça, ça enlèvera ce que j'ai le plus de mal à encaisser.
 
Et puis pour le reste, on se fera une vie à deux comme un papa pirate et sa petite piratesse.  

 
Tu te sépares parce que tu veux que sa mère voit plus souvent sa fille, mais t'es fou amoureux de sa mère ? Je trouve ça carrément bizarre.
 
Etre seul ou se sentir seul à élever son enfant peut complètement expliquer la diminution des sentiments et être à l'origine de la rupture. Idem que dit au-dessus, si elle donne pas de temps à sa fille, elle en donne sûrement pas non plus à son couple.  

 
Vu la tête du directeur, je ne parlais pas de trucs sexuels  

 
Quand on était childfree, notre couple tournait principalement de cette faon (vie commune limité au quotidien mais WE, vacances...). Ca fait des souvenirs communs mais ça ne fait pas une vie de famille.
 
Avec un enfant c'est moins simple (sans compter qu'on passe une bonne partie des grandes vacances chez mes beaux parents car les cousins de la petite ne rentrent qu'une fois par an en France et que c'est chouette s'ils se voient).

Alors je vais poser la question qui fâche mais vu qu'apparemment elle a toujours été comme ça, pourquoi faire un enfant ?  

Et du coup si séparation, tu penses qu'elle demandera la garde alternée ou elle te laissera la garde et la prendra un week-end sur deux et pour les vacances ?

 
Je pense qu'elle ne comprend même pas.
Pour elle, elle a fait plein d'effort ces dernières années (ce qui est vrai: elle a quitté son taff précèdent qui lui bouffai un WE sur deux et voit un psy depuis plusieurs années), et ça lui a demandé un gros travail sur elle même. Pendant ce temps là, j'ai adapté ma vie de façon relativement sans douleur (je suis juste arrivé un jour au taff en disant que maintenant que j'avais une fille, je passais à 45h max et que j'étais dehors à 18h quoi qu'il arrive). Comme elle a eu plus fait d'efforts que moi vu qu'elle partait de plus loin, elle estime que c'est à moi de m'adapter.
 
En gros, pour elle on a une obligation de moyen ("on doit tous les deux souffrir autant dans cette histoire" ) alors que pour moi c'est une obligation de résultat ("ce qui compte c'est qu'à la fin on soit une famille fonctionnelle, donc chacun s'organise comme un adulte pour y arriver." )
 
Le "truc", c'est que les efforts en question ne remettent pas en cause le fait qu'elle fait passer ses activités avant tout le reste alors que c'est la clef de tout (parce qu'elle a des traumas à la con de son enfance, et qu'elle a besoin de se prouver qu'elle peut réussir => la réussite étant pour elle une reconnaissance sociale de la part de ses pairs).

Je connais personnellement une ex childfree toujours avec 36 projets à droite à gauche qui est devenue une vraie mère poule accro à sa fille une fois qu'elle en a eu une sur le tard
Mais évidemment on peut pas le deviner avant

 
Je ne sais pas si je suis amoureux. En tout cas il n'y a plus de passion depuis très très longtemps, ce qui est normal après tant d'années.
 
Une chose est sûre, je tiens à elle et si je pensais qu'il y avait une autre solution, je ne serai pas en train de la quitter. C'est vraiment un choix fait avec la tête et pas avec le cœur, et c'est d'autant moins drôle...
 

 
Clairement, pour moi la notion même de couple est devenu une sorte de concept à ce stade. J'ai des sentiments pour elle, mais je pense que ça s'arrête là.