Mais ça sera ça en plus

 
Inès a attendu le deuxième rapport pour ça elle n’a sûrement pas eu autant de retenue avec rodrigo  

 
Bah j’espère  

-marié  
-3 filles    2 garçons  
-17 ans de vie commune  20 ans
-belle maison  
-routine    
-la croyant acquise
-crise de la quarantaine    
-découverte de la trahison au cours de ces 5 jours  
 
Ma famille était ma fierté ultime, ma raison de être.

Je viens poser mon petit drapeau turquoise après m'être m'empiffré les 150 dernières pages    
 
 
 
Ca va bientôt faire 9 mois pour ma part, quitté en 5 jours alors que tout allait "normalement bien", pensais-je aveuglément.  
Elle me disait encore "je t'aime".
 
-marié    
-3 filles    
-17 ans de vie commune  
-belle maison  
-routine    
-la croyant acquise
-crise de la quarantaine    
-découverte de la trahison au cours de ces 5 jours  
 
Ma famille était ma fierté ultime, ma raison de être.
 
5 jours et je n'existe plus.
 
Je suis tombé au plus profond des ténèbres, sous les abysses.
Tombé là où même la pénombre ne peut plus pénétrer.
Noyé dans cette souffrance atroce et débordante de désespoir.
J'ai expérimenté cette symbiose du désespoir et de la souffrance.
Mon futur s'annonçant être le fruit de cette symbiose.
 
La pire épreuve de ma vie.
 
Je l'ai traversée, cette épreuve.
Je l'ai traversée.
Par étapes.
Progressivement.
 
J'ai accepté mon sort.  
 
J'ai fait le deuil de la femme de ma vie.
J'ai fait le deuil de notre famille.
J'ai fait le deuil de mes idéaux.
J'ai fait le deuil de ce que nous avons fondé.
J'ai fait le deuil de ce que nous avons vécu.
 
La vie est cruelle.
 
A présent et depuis plusieurs mois déjà, je vais bien.
Je ne ressens plus aucune souffrance.
Je suis devenu un autre homme, marqué à vie.
Mais aussi bien plus fort.
Fier de qui je suis.
Digne.  
 
Je ne regrette rien.
Seulement m'être trompé sur la personne qu'elle était réellement.
 
La vie est cruelle.
Ca passe.
Elle est belle, aussi.
Elle l'a été et le sera encore.
 
 
...my 2cts    

Je suis en boule dans un coin du salon avec mon chien donc je préfère rire de tout ça  

 
Oserais-je suggérer qu'en cas de solitude trop difficile à gérer, le chien pourrait remplacer Inès ?

Je viens poser mon petit drapeau turquoise après m'être m'empiffré les 150 dernières pages

Ca va bientôt faire 9 mois pour ma part, quitté en 5 jours alors que tout allait "normalement bien", pensais-je aveuglément.
Elle me disait encore "je t'aime".

Dans un prochain épisode :

 
Dans un prochain épisode :  

 
Bah j’espère  

Dans un prochain épisode :

C'est puni par la loi

Tu te dis pas qu’au bout d un moment Ines attendait autre chose qu’une relation, qui a quand même l air, base essentiellement sur le cul ?

Je viens poser mon petit drapeau turquoise après m'être m'empiffré les 150 dernières pages    
 
 
 
Ca va bientôt faire 9 mois pour ma part, quitté en 5 jours alors que tout allait "normalement bien", pensais-je aveuglément.  
Elle me disait encore "je t'aime".
 
-marié    
-3 filles    
-17 ans de vie commune  
-belle maison  
-routine    
-la croyant acquise
-crise de la quarantaine    
-découverte de la trahison au cours de ces 5 jours  

Chui désolé pour toi... qu'as-tu découvert exactement ?

Chui désolé pour toi... qu'as-tu découvert exactement ?

Ce voyeurisme  

Plus on discute ensemble, plus je me rends compte qu'il n'y a aucune remise en cause de sa part.
Enfin, ce n'est que du "Et ca, je fais ci, je fais ca", "tu sais comment c'est chez les autres ?", "tu sais la chance que tu as grâce à moi ?", "Ta mère a gagné hein, elle doit jubiler" etc....

Alors que moi, honnêtement, même aujourd'hui, j'en suis à me poser 1000 fois la question par jour, me dire que si j'avais ci et ca différemment, peut-être qu'on en serait pas là.

Mais elle, de son côté, rien, niet. Elle a tout fait 100% juste.
Je reconnais que c'est assez simple finalement la vie quand tu penses comme ca.

Étonnant. Rien ne laissait présager ça.

Elle doit penser à ses deux séances de sport hebdomadaire qu'elle ne pourra plus faire en ayant les enfants en GA

Non, sa proposition de garde est bien manoeuvrée. Voir le topic divorce. Je pense que la Terre deviendrait The walking dead, elle trouverait le moyen de faire ses 4x3,5h de séances hebdo.

C'est puni par la loi  

 
Belle prose, mais un brin mélodramatique.    
 

 
9 mois c’est vachement rapide. Tu as vu un psy pour digérer aussi vite?

Chui désolé pour toi... qu'as-tu découvert exactement ?

 
Je vais développer les catalyseurs qui m'ont aidé et permis de m'en remettre rapidement (en vrac) :
 
Les premières semaines :

-je l'ai immédiatement mise face à ses responsabilités : je lui ai demandé/ordonné de trouver une solution pour quitter la maison au plus vite et qu'elle fasse ses affaires. Elle est partie chez ses parents après avoir dormi 4 nuits sur le canapé.
 
-prêt à tout pour qu'elle regrette et qu'elle me revienne : il me fallait lui montrer que j'étais fort, détaché. Lui montrer que je me respecte, que je ne suis pas une serpillère. Lui montrer que j'étais capable de vivre et d'être heureux sans elle, seul. Et hormis quelques messages crachant mon fiel envoyés les premières semaines, j'ai rapidement limité la communication aux sujets pratiques et logistiques.  
Fuis moi, je te suis, suis moi je te fuis. Quel qu'en soit l'issue, un seul chemin : le détachement et devenir une meilleure version de moi-même.
Je ne lui ai jamais demandé de revenir alors que j'aurai été capable pleurer à ses pieds.
 
-j'ai beaucoup échangé avec les proches qui m'ont soutenus
 
-je suis retourné au bureau seulement quelques jours après le tsunami (perdu 6kg en 10 jours)
 
-j'ai supprimé toutes les photos d'elles de mon téléphone et virée de facebook, strava... renommé son petit nom dans mon téléphone
 
-j'ai écrit, j'écris encore. J'évacue mes états d'âmes, mes penses, mes émotions... Je pose les questions auxquelles j'ai besoin de trouver des réponses. Aujourd'hui, j'ai trouvé toutes mes réponses.
 
-je me suis acharné sur le sport. Les endorphines générées permettent d'évacuer la souffrance, provisoirement. C'est une bouffée d'oxygène avant de replonger. D'ailleurs, je craignais fortement la blessure qui m'en aurait privé.  
 
Le fond puis le tournant
 
Malgré tout : j'ai plongé. Jusqu'au fond. Même penser à mes filles ne suffisait plus. Je me suis mis devant la possibilité de commettre l'irréparable. Je me suis refusé l'idée d'infliger ça à mes filles.
 
J'ai alors tout fait pour m'en sortir. Pris toutes les options, toutes les possibilités.
 
-j'ai pris un appartement (tout en ayant encore la maison, pour les filles) dans lequel je me sens bien près de mon lieu de travail (grande ville à 45 minutes de route de la maison):  le changement d'environnement m'a fait un bien fou. J'y étais dans ma bulle. Ca m'a permis de passer un cap.
 
-j'ai consulté un psy, 1 seule séance : elle m'a donnée des clés : accueillir ses émotions, les comprendre, noter leur intensité... je me suis résolu à prendre des antidépresseurs, je n'avais plus le choix. J'ai consulté l'assistant social de ma boite, sur ses conseils, j'ai appelé le 3114 après la seconde crise.
 
-j'ai passé des 10aines et des 10aines d'heures à lire les témoignages sur les forums sur les sujets de séparation, d'adultère...
 
-j'ai décidé de refuser de me lamenter sur mon sort
 
-mes filles : nos relations sont transcendées. Leur mère ayant tellement fait de la merde, elle savent que je suis leur pilier, que je compte sur elles comme elles comptent sur moi. Je pourrais développer le sujet pendant des heures.
 
-leur mère : elle a changé, c'est une autre personne. Une étrangère. Je l'ai renommée par son 2ème prénom, dans mes écrits et dans les pensées. Après tout ce qu'elle a fait, j'ai fini par me dire que c'est moi qui la quittait.
 
-beaucoup, beaucoup d'introspection, de questions, de réponses...
 
Enfin : j'entretien une nouvelle relation depuis 5 mois. Je me posais beaucoup de questions au début (relation pansement?) mais aujourd'hui je sais que je me sens bien avec elle et qu'on partage énormément de choses ensemble. Ce qui n'était pas le cas avec la mère de mes filles. Cette relation m'a permis de franchir un dernier cap.  
 
Je n'ai plus de souffrance. Je vais bien.  
Parfois des relents de colère, encore.  
 
 
J'apporte mon témoignage ici non pas pour faire mon AW mais contribuer à la communauté HFR qui m'a tant apporté depuis toutes ces années et sur énormément de sujets. J'ai la prétention de penser que mon témoignage peut aider ceux qui sont en train de traverser cette terrible épreuve.
 

 
Oui la forme du récit est un peu too much, je m'en rends compte avec le recul, merci du feedback.    
 

 
Je vais développer les catalyseurs qui m'ont aidé et permis de m'en remettre rapidement (en vrac) :
 
Les premières semaines :

-je l'ai immédiatement mise face à ses responsabilités : je lui ai demandé/ordonné de trouver une solution pour quitter la maison au plus vite et qu'elle fasse ses affaires. Elle est partie chez ses parents après avoir dormi 4 nuits sur le canapé.
 
-prêt à tout pour qu'elle regrette et qu'elle me revienne : il me fallait lui montrer que j'étais fort, détaché. Lui montrer que je me respecte, que je ne suis pas une serpillère. Lui montrer que j'étais capable de vivre et d'être heureux sans elle, seul. Et hormis quelques messages crachant mon fiel envoyés les premières semaines, j'ai rapidement limité la communication aux sujets pratiques et logistiques.  
Fuis moi, je te suis, suis moi je te fuis. Quel qu'en soit l'issue, un seul chemin : le détachement et devenir une meilleure version de moi-même.
Je ne lui ai jamais demandé de revenir alors que j'aurai été capable pleurer à ses pieds.
 
-j'ai beaucoup échangé avec les proches qui m'ont soutenus
 
-je suis retourné au bureau seulement quelques jours après le tsunami (perdu 6kg en 10 jours)
 
-j'ai supprimé toutes les photos d'elles de mon téléphone et virée de facebook, strava... renommé son petit nom dans mon téléphone
 
-j'ai écrit, j'écris encore. J'évacue mes états d'âmes, mes penses, mes émotions... Je pose les questions auxquelles j'ai besoin de trouver des réponses. Aujourd'hui, j'ai trouvé toutes mes réponses.
 
-je me suis acharné sur le sport. Les endorphines générées permettent d'évacuer la souffrance, provisoirement. C'est une bouffée d'oxygène avant de replonger. D'ailleurs, je craignais fortement la blessure qui m'en aurait privé.  
 
Le fond puis le tournant
 
Malgré tout : j'ai plongé. Jusqu'au fond. Même penser à mes filles ne suffisait plus. Je me suis mis devant la possibilité de commettre l'irréparable. Je me suis refusé l'idée d'infliger ça à mes filles.
 
J'ai alors tout fait pour m'en sortir. Pris toutes les options, toutes les possibilités.
 
-j'ai pris un appartement (tout en ayant encore la maison, pour les filles) dans lequel je me sens bien près de mon lieu de travail (grande ville à 45 minutes de route de la maison):  le changement d'environnement m'a fait un bien fou. J'y étais dans ma bulle. Ca m'a permis de passer un cap.
 
-j'ai consulté un psy, 1 seule séance : elle m'a donnée des clés : accueillir ses émotions, les comprendre, noter leur intensité... je me suis résolu à prendre des antidépresseurs, je n'avais plus le choix. J'ai consulté l'assistant social de ma boite, sur ses conseils, j'ai appelé le 3114 après la seconde crise.
 
-j'ai passé des 10aines et des 10aines d'heures à lire les témoignages sur les forums sur les sujets de séparation, d'adultère...
 
-j'ai décidé de refuser de me lamenter sur mon sort
 
-mes filles : nos relations sont transcendées. Leur mère ayant tellement fait de la merde, elle savent que je suis leur pilier, que je compte sur elles comme elles comptent sur moi. Je pourrais développer le sujet pendant des heures.
 
-leur mère : elle a changé, c'est une autre personne. Une étrangère. Je l'ai renommée par son 2ème prénom, dans mes écrits et dans les pensées. Après tout ce qu'elle a fait, j'ai fini par me dire que c'est moi qui la quittait.
 
-beaucoup, beaucoup d'introspection, de questions, de réponses...
 
Enfin : j'entretien une nouvelle relation depuis 5 mois. Je me posais beaucoup de questions au début (relation pansement?) mais aujourd'hui je sais que je me sens bien avec elle et qu'on partage énormément de choses ensemble. Ce qui n'était pas le cas avec la mère de mes filles. Cette relation m'a permis de franchir un dernier cap.  
 
Je n'ai plus de souffrance. Je vais bien.  
Parfois des relents de colère, encore.  
 
 
J'apporte mon témoignage ici non pas pour faire mon AW mais contribuer à la communauté HFR qui m'a tant apporté depuis toutes ces années et sur énormément de sujets. J'ai la prétention de penser que mon témoignage peut aider ceux qui sont en train de traverser cette terrible épreuve.
 

Le mensonge, l'adultère depuis plusieurs mois et sous mon nez.  
Je n'en dirai pas plus.  
 

Le mensonge, l'adultère depuis plusieurs mois et sous mon nez.  
Je n'en dirai pas plus.

Genre.
 
T'as des tas de normes débiles, et tu as plein de mécanismes pour protéger les gens d'eux mêmes.
 
Par exemple quand tu souscris un crédit à la consommation, tu as vu le nombre de barrière ? De warnings ?
 
Donc oui, le régime matrimonial c'est bien un des trucs ou les gens ne sont pas avertis et découvrent trop tard le problème.

court HS
ca n'est pas pareil si on parle de relation entre individus ou entre 1 individu et 1 entreprise.
L'entreprise a plus d'obligations du fait de son statut et de ses connaissances. Entre 2 individus, on considère qu'ils ont le même "pouvoir".
 
tout foutre en l'air, c'est ne pas se marier trop vite ?  

Plus on discute ensemble, plus je me rends compte qu'il n'y a aucune remise en cause de sa part.
Enfin, ce n'est que du "Et ca, je fais ci, je fais ca", "tu sais comment c'est chez les autres ?", "tu sais la chance que tu as grâce à moi ?", "Ta mère a gagné hein, elle doit jubiler" etc....

Alors que moi, honnêtement, même aujourd'hui, j'en suis à me poser 1000 fois la question par jour, me dire que si j'avais ci et ca différemment, peut-être qu'on en serait pas là.

Mais elle, de son côté, rien, niet. Elle a tout fait 100% juste.
Je reconnais que c'est assez simple finalement la vie quand tu penses comme ca.