Reprise du message précédent :
T'as quand même réussie les études que tu avait commencé en fin de compte non ?

Et tu vois le résultat aujourd'hui...  

 
J'aurais pu faire mieux,  mais bon ce n'est pas encore trop tard.  
 
Assez parlé de moi,  je veux des témoignages.

 
Bon, je suis faible mentalement, merde on fait quoi alors, euthanasie ?  

Mais  non,  des fois il faut ce lancer et prendre des risques.  

 
Sans ma licence  professionnelle, je serais encore plus pauvre. Et j'aurais surtout un boulot fort peu intéressant.

 
Les clefs du succès :
 
intellectuellement pauvre - peu motivé : SEGPA , avec un peu de chance CAP/BEP , manœuvre toute sa vie == pauvre
 
intellectuellement pauvre - motivé : CAP/BEP, finira par monter sa propre affaire de maçon  
 
intellectuellement limité - peu motivé :  fac, probablement chômage ou bien boulot de merde == pauvre
 
intellectuellement limité - motivé : IUT / BTS , boulot assez merdique , frolera la pauvreté toute sa vie.
 
intellectuellement  normal - peu motivé : Ecole d'inge / ESC, boulot correcte mais stagnant
 
intellectuellement  normal - motivé : Ecole d'inge / ESC ,    
 
 

Il y a moyen d'en faire un diagramme à deux axes (niveau intellectuel; motivation) et de faire de la socio de haut niveau. Si on rajoute l'axe "revenus" on peut même faire de l'aide à la decision pour les parents anxieux.      

 
C'est faux,  je ne rentre dans aucune des catégories.  
 

 
T'es sûr ? Je te voyais Segpa moi...  

+1
 
 
je suis pauvre parce que ma femme bosse pas (ma fille non plus mais elle a 5 ans)

 
Vends ton appart, de toute façon il ne te rapporte rien.

Lettre de démission envoyé,  je vais enfin passer de pauvre à très pauvre.  
Heureusement cela ne va durer qu'une semaine.

 
Gap de salaire de +40% j'espère ?

Mon taux horaire va montrer d'environ 15%.

Mouais... enfin c'est mieux que rien

Il n'y a  personne pour de nouveaux de témoignages.

T'as jamais du entendre parler de sociologie toi  

J'ai une amie au chômage qui vit chez sa mère qui est seule avec un salaire qui lui permet a peine de joindre les des deux bouts (artisanat). Elle trouve rien avec son bac pro vente et tente bts dans le secretariat.

Quand tu es pauvre (j'ai été),il te faut de la chance:
Chance de pouvoir faire des études
Chance d'obtenir un diplôme vendable (même pas cher)
Chance de trouver un emploi
Chance de pouvoir monter en grade (c'est là que j'ai cessé d'être pauvre)
Chance de pouvoir saisir une opportunité de carrière dont les autres ne voulaient pas
Chance de ne pas faire de grosse connerie qui se voit et se faire lourder.
Faut aussi un peu de motivation ,bien sûr,et du travail, mais avec le recul je trouve que c'est souvent la chance qui m'a sorti d'affaire ,parce que faire les bons choix c'est aussi une question de chance quand on part sans relations ni connaissance du monde du travail..

Pour les études, j'avoue qu'être né en bonne famille peut aider.  
Mais il ne faut pas toujours se reposer sur la chance pour s'en sortir.
La chance peut se provoquer. C'est bien toi qui choisi le diplôme.  En ce qui concerne la recherche de job,  j'ai remarqué que les gens sont trop sélectifs.  
Pour les conneries personne ne t'oblige à les faire.

Ca aide même carrément, quand des parents sont profs et qu'ils donnent les clés intellectuelles de la réussite scolaire à leurs enfant. C'est quand même autre chose que s'ils font les 3/8. Sans parler des familles qui possèdent un véritable budget culturel quand d'autres cherchent déjà à joindre les deux bouts.

Y a aussi de nombreuses écoles qui ne veulent pas de tout le monde, une répartition géographique des diplômes inégale qui implique les moyens de pouvoir bouger. Là aussi une différence entre ceux qui devront bosser en plus des études et ceux qui auront l'argent de papa maman pourra apparaître. Sans compter que notre société est inégalitaire et compétitive et que si le choix du diplôme est un argument pour une personne, il n'a aucun sens si on prend l'intégralité de la population d'un état puisque tout le monde ne peut pas être ingénieur ou notaire. C'est plus un argument moraliste qu'autre chose.  
En fait, le fait même de classer le diplôme dans le facteur chance (chance = choix aléatoire) est révélateur de la différence entre une personne issue de classe inférieur ou supérieur (ce qui renvoie à la première citation). Puisque dans les classes supérieures l'avenir des enfants (et donc le choix des écoles) est préparé bien en amont des études alors qu'ailleurs le choix est moins préparé et plus chaotique (influencé par le niveaux, la géographie, et la compétition des autres).

Dit comme ça, on dirait que tu penses que le monde professionnel est un milieu rempli d'expert, de matériel toujours à la pointe et de gens prêt à te faciliter la vie. Tu peux aussi faire un tour sur le topic des sales coups pour voir ce qu'un mec peut mettre sur le dos d'un autre. En cela, il y a un facteur chance qui est celui de ne pas se voir attribuer une mission au dessus de ses compétences/équipement par opportunisme/ignorance d'un tiers et de servir de fusible après l'échec.
 
Dans ce que tu dis, il y a quand même une grosse dose de « quand on veut on peut » qui est la plus grosse arnaque du siècle. Où la quelque minorité de gens qui ont pu et qu'on regarde sans cesse, écrase une majorité d'autres personne qui avait pourtant aussi voulu réussir. Mais encore une fois, notre société étant inégalitaire on ne peut qu'au détriment d'un autre.

 
On c'est mal compris.
Il n'y a que les riches et les pauvres.  
Pas besoin de faire des supers études pour ne plus être pauvre.

D'ailleurs :
http://www.inegalites.fr/spip.php? [...] rique=207l
Statistiquement, mieux vaut avoir un bac+2, cependant ça ne suffit pas à 5% d'entre eux.

On peut cesser d'être pauvre, c'est à dire ne plus avoir de souci d'argent, sans être riche:
C'est le cas de toute la "classe moyenne", quelque soit le sens qu'on donne à "moyenne"

 
Car c'est la norme actuel pour un emplois basique.
 
Moi je pense que le vrai pauvre n'arrive même pas à ce niveau. D'ailleurs ton article le montre.

Le vrai pauvre, s'il est jeune et pas manchot, il va chercher un emploi dans le bâtiment (oui,je sais, berk, métier de prolo,pas sortable dans les soirées), et une fois formé sur le tas, il gagne sa vie, et pas si mal que ça,assez pour ne plus être vraiment pauvre.

La majorité des pauvres étant des femmes ...

Là,il y a du vrai.Il leur reste la possibilité de se marier avec quelqu'un qui ne soit pas pauvre.

 
Mais c'est trop dur, je préfère vivre au RSA.
 

 
C'est pas faux.

J'aime bien ton topic
Mais j'ai l'impression que ça donne 2 conversations paralleles à suivre avec le topic vivre convenablement    
 
Autrement je suis pauvre car la vie ne m'a pas donné les mêmes opportunités/chances qu'elle a donné à mes potes (grosso merdo)

Rhaaaa HFR et sa vision du monde    
 
 

La chance n'a rien a avoir la dedans  

 
Ce sont des pretextes ca  

 
Pour mon cas, ça va. A même niveau d'étude je ne suis pas le plus mal loti.
 

 
Ben ouai, c'est pour moi un palier libérateur à franchir.
 

Mon changement de boite, va me faire perdre 15m² de logement  

 
Profil de patinusdavidus
 

 
Courage garçon    
 
 

 
 Je quitte un CDI pour un CDD  
 
 
Sinon j'ai fait ma bonne action.
Au lieu de donner des sous à un SDF, j'ai discuté avec lui.
Il se dit heureux là ou il est, hors du système. Et personne ne lui fera changer d'avis.
Il a dit aussi que Dieu est avec lui.
 
D'ailleurs c'est bien un des seul SDF qui ne fait pas l’aumône.

pour me sentir plus libre.
 
pour ne pas être dépendant de propriétés et de biens et des soucis qui vont avec.
 
Je suis un no life a cause de biens superficiels que je possede et d'internet mais quand je vivrait chez moi je me débarasserait de tout ça pour me sentir plus libre et vivre l'essentiel : baiser, m'éclater, vivre dangereusement et crever.