Reprise du message précédent :
Sujet :

Vous êtes en phase de séduction avec quelqu'un. Il/elle vous apprend qu'il/elle a le sida. Pourriez-vous vous mettre en couple avec lui/elle ?

Bon je suis sorti du panier de la fille qui me file son numéro pour pas répondre au texto.
 
On va voir si elle revient à la charge une 3ieme fois   .

Je ne pense pas, comme pour les handicapés physiques, j'aurais du mal à supporter.

 
mais j'y pense, c'est pas mercredi plutôt que tu vas chez elle ?

 
Avant, j'aurais répondu par la négative. Maintenant que je côtoie plusieurs personnes séropositives, je réponds oui, sans hésiter, même en connaissant tout ce que ça implique.

Aux potos d'éxecution, vu comme elle a l'air cheloue

 
oui sans problème.

 
Oué elle sait qu'elle est en train de passer pour une #femmefolle et elle préfère vite passer au lit avant que tu sois dégouté. On sent que ça a du lui arriver plus d'une fois .

 
Non. Enfin, oui en fait; je pourrais, mais je ne pourrais pas avoir de relations sexuelles avec elle.

 
Ou alors c'est parce que t'es droguée
 
 
 
Oui. Sauf si j'ai l'intention de sexer avec. Stresser a chaque rapport, meme en sachant que si elle prend ses médocs les chances de transmission sont quasi nulles voire nulle, ca va pas le faire tres longtemps pour mes nerfs.
 

sérieux si tu la méprises à ce point au moins soit honnête quoi !

 
Entre fachos ils se soutiennent

c'était évidement pour te rebondir et que tu lui demande quand est ce que t'aura le permis de la tirer

Je me demande surtout si elle n'essaye pas de le vanner

Pute borgne, j'ai un texto

 
rends moi mon bouquin sale timbanque §§§
      /
 

C'est elle, j'ai pas zncore osé lire. D'oh.

 
Le smiley approprié

 
 
"J'AI VU CE QUE TU POSTES SUR HFR, CAVACHIAI"

Meetic, je reçois une visite et un mail d'une fille, profil quasi vide, pas de photo, qui habite à lyon :  
 

 
Bizarre ces sites. ça sent le fake de côte d'ivoire et en même temps ça reste simple.

Teaser exclusif : Rencard avec une fille de Tinder en province.

Tente, envoie un mail, y en a pas mal sur aum qui demande de passer par fb ou par instagram, alors pourquoi pas par mail sur meetif après tout.

Non mais tenter quoi, il est nul ce mail, pas fun pour un sou, ya pas une information sur le profil et même si c'est pas un fake elle habite à lyon. ça me dit rien du tout .
 
Enfin j'vais y penser... c'pas comme si je croulais sous les demandes. Si ça se trouve c'est une bombe intersidérale .

Ah ben évidemment avec tout ces éléments voilà quoi.

- She likes me.
 
- She likes you? How do you know?
 
- I know. The eyes, chico. They never lie.

Bon ça fait longtemps que je n'étais pas passé ici.
Alors les lovers, ça serre toujours sur la banquette arrière de la Kangoo ?  
 
Je viens vous faire part de mon dernier CR des mes rendez-vous déchus. Il devrait au moins y en avoir encore un, j'espère...
 
--
 
Voilà trois quarts d’heure que j’arpente les rues de Paris.
Il fait nuit. Il fait froid.
Je me dis que j’aurais dû mettre une veste plus chaude ce matin.
 
Je passe devant la rue où je dois la rejoindre, mais je continue mon chemin car j’ai un peu d’avance.
La pluie se met à tomber ; le froid, quant à lui, continue à régner en maître ce soir là.
Vite, il me faut un endroit où je puisse m’abriter et profiter d’un peu de chaleur. Mais malheureusement, la plupart des magasins sont en train de fermer et je me fais refouler par les vigiles aux entrées.
 
Alors que l'eau envahit de plus en plus le paysage, je décide d’aller rejoindre le bar où nous avons rendez-vous et d’y attendre au chaud.
Avec un gros quart d’heure d’avance, je m’installe à une table et passe commande. Le lieu est exigu, rustique et bruyant, mais plutôt convivial de par le fait.
Inutile de surveiller son téléphone, on ne capte pas ici. J’en profite donc pour observer les personnes présentes ainsi que les serveurs qui s’autorisent quelques chamailleries entre eux.
 
Une fois ma consommation terminée, je jette un coup d’œil sur l’heure ; il est temps d’aller vérifier si elle est arrivée.
Je sors du bar et l’aperçois en train d’attendre, sous son parapluie. Nous nous faisons la bise et je lui fais savoir que je suis installé à une table ; elle me rétorque alors qu’elle ne pensait pas que j’étais déjà à l’intérieur.
J’espère qu’elle ne perçoit pas sur mon visage la déception qui m’a soudain envahie.
 
Pendant qu’une carte nous est fournie, elle s’installe et se met à l’aise.
Le nombre de cocktails est pléthorique, à un tel point que ça en est presque inhumain de faire son choix. Et j’ai vaguement l’impression qu’un message subliminal s’est glissé entre les lignes de la carte que je tiens entre les mains : « essayez-les tous. »
Elle m’en conseille quelque uns et non sans mal, je finis enfin par me décider.
 
Une fois servis, la conversation s’établit petit à petit. Mais ce qui me surprend le plus, c’est que j’ai l’impression d’être à l’initiative de son déroulement, ce qui n’est pas dans mes habitudes.
Au vu des échanges que nous avions pu avoir par écrit, je m’attendais à une personne beaucoup plus loquace, voire même exubérante. J’ai du mal à croire que je puisse l’intimider, mais sait-on jamais.
 
Assez rapidement, la discussion s’aiguille vers la musique, ce qui n’est pas pour me déplaire, étant donné que nos goûts musicaux sont assez similaires.
J’en profite pour lui proposer de m’accompagner à un concert à venir, ce qu’elle accepte avec plaisir.
 
Nous commandons une deuxième tournée. Le choix de la boisson est toujours aussi compliqué…
 
Il est à peine 21h30, et déjà certaines personnes sont ivres.
Je lui fais remarquer cette fille qui sort des toilettes épaulée par deux de ses amis qui l’aident à se tenir debout et à mettre un pied devant l’autre. Elle me dit que c’est cette fille qu’elle a surprise en train de vomir dans le lavabo desdits toilettes.
A croire qu’il n’est jamais trop tôt pour être bourré.
 
Quand le serveur vient nous voir pour la troisième fois, le message est assez clair : vous consommez ou merci d’être venus.
Nous choisissons la deuxième solution, payons séparément et sortons du bar.
Il fait toujours aussi froid.
 
Deuxième bise de la soirée.
« Je t’envoie les informations pour le concert. »
« OK, ça marche ! »
 
Je me mets alors de nouveau à arpenter les rues en quête de la station de métro la plus proche.
 
 
Fichtre, les cocktails étaient rudement chargés.

ptain, tout ça pour ça

le mec qui adore se regarder écrire

Nan mais merci de m'expliquer le SMS.

Même avec des SMS très courts, voire mono-mot , je trouve ça OUF d'en échanger autant.

Et y a pas de catégorie pour les exocets ?

Je n'existe pas.

Mon avis vaut ce qu'il vaut, mais je te conseille de terminer proprement cette affaire : tout le monde y sera gagnant.

Toi, pour ne pas avoir à réfléchir au-delà du dernier message et ne pas stresser si elle te relance. Elle, pour qu'elle comprenne et avance.

Du coup, même si elle n'a pas relancé, un petit message honnête ça me semble bien : "c'était cool, mais je n'ai pas plus accroché que ça, et je préfère qu'on en reste là, bisou bye bonne continuation".

Et ABSOLUMENT PAS DE MENTION DE SES BOOBS. Ca ne servirait à strictement rien :
 - le résultat serait le même que si tu ne disais rien là-dessus
 - tu passerais pour un connard (et le serais effectivement un peu. L'urbanité et la classe passent aussi par la compréhension de ce qui blesse inutilement autrui )
 - ça risque de lui détruire une bonne part de confiance en elle, et je crois que peu d'humains méritent ça

Non.

On termine toujours ce qu'on a commencé. Toujours.

On ne laisse jamais en plan un truc.

 
tu diras ça à notre MP mort depuis mars 2012

T'es une belle salope

C'est différent.
 
Je parlais dans un contexte de rencontre, toussaaaah.
 

 
Les banlieusards d'accord c'est normal ( ) mais par contre les ingénieurs j'ai du mal à comprendre  

 
Trop imbus d'eux-mêmes