Reprise du message précédent :
 
 
Ou chacun peut garder son nom    
 
Les enfants peuvent avoir des combos.
 
Quelque part je comprends l'argument de base, mais c'est franchement bordélique, mon neveu et ma nièce ont un nom qui est l'addition du mien et de celui du compagnon (et non mari) de ma soeur, le résultat est plutôt pourri alors que chacun est plutôt bien, seul.

drapal  

 
Le rôle du mariage avant c'était de crée un lien psychologique puissant entre un jeune homme et une jeune femme hormone et tout ça, afin de crée un environnement stable pour les enfants. Aujourd'hui c'est une reconnaissance sociale et fiscale.

 
Dans ce cas, il faut tenir compte d'autres paramètres sociaux, entre autre la fiscalité, les moyens mis en oeuvre pour faciliter le maintein d'un emploi chez les mères de familles nombreuses.
On ne peut pas se contenter de corréler le taux de natalité au degré de "féminisme de la société".
 
 
 
 
Je souhaitais juste que tu apportes ton éclairage personnel.

Si ça peut chagriner c'est parce qu'il me semble qu'on fait des enfants par envie/choix aujourd'hui et non plus par pression sociale/morale/religieuse,  donc tu veux dire que le progrès serait que les gens n'aient plus envie de faire des enfants ?

 
Quand on voit ce genre de topic ou la maternité est d'emblée opposé à un féminisme qui la combat (comme si la défense des femmes passait nécessairement par le mépris de la maternité) , je n'en suis pas si sûr.  

c'est le principe de l'élévation non ? se distancier de ses pulsion, devenir rationnel. dans ce sens il a raison, idéalement, a terme le sexe ne devrait plus avoir d'influence sur la détermination des individus. homme ou femme.

 
Oui bon ben ça on le sait qu'il y a reproduction sociale à un tas de niveaux.
 
Tu le déplores, moi aussi. Et ?

 
Par y'avais pas de moyens d'avoir le choix surtout non?

je pense qu'on en est revenu de ça. l'enfant en devenant envie fait mécaniquement chuter la taux de natalité. et puis les féministes d'hier sont maman maintenant, voir grand mère.

 
 
C'est une question d'habitude ancrée dans la société occidentale depuis la Grèce antique; les métiers ont évolué, mais globalement la répartition reste semblable.
 
Dans ce cas là, il faudrait pouvoir remonter encore plus loin afin de définir précisément d'où ça vient. De la Préhistoire, où les hommes (attention cliché) soi-disant étaient plus forts et chassaient les mammouths pendant que les femmes cousaient les peaux?
 
Y a t-il d'ailleurs vraiment une raison fondée à ça?

 
Parce que ce renversement a eu lieu dans d'autre pays?
Donc pour toi une majorité dans une société donnée reflète donc plsu du libre arbitre que de la pression sociale, des conditions de vie?
 
J'ai du mal à croire que pour les enfants du parle de cette même pression et que dans le cas présent du parle de libre-arbitre.

Oui bien sûr    
Bref, si l'enfant n'est plus subi, je ne vois pas en quoi ça dérange.

 
Aujourd'hui la naissance n'est plus subi par contre le reste , ça devient dur d'élever des gosses la dedans (internet, consommation, valeurs, ect...)

 
C'est pas légèrement contradictoire ? Connais-tu déjà le nom de ton futur, pour décider de prendre le sien ? Tu dis que ton amie souffre de ne pas avoir le même nom que ses enfants et donc tu veux pas faire comme elle, alors que juste avant tu dis t'en foutre, mais passons. Pourquoi ne pas plutôt tous prendre ton nom à toi ?

 
 
Faudrait aussi corréler ça aux catégories socio-pro : dans les CSP les plus hautes, je pense que ce phénomène est moins flagrant que dans les CSP les plus basses (en médecine actuellement, on est à bien plus de 50% de filles, idem pour les nouvelles promos de chirurgie)

Tu parles du tronc commun de médecine, avant spécialisation ? Est-ce toujours le cas après spécialisation ?

 
Si tu parles de moi ce n'est absolument pas mon intention (et je n'ai d'ailleurs insulté personne) je m'interroge juste sur le but de ton topic   Parceque simplement effectuer ce constat d'autres l'ont fait avant toi, et mieux fait si j'ose.

oui mais non , si on s'appelle tous wildmary on va pas s'y retrouver

Il y a deux explications à mon sens (qui se recoupent):
- les femmes et les hommes expriment leur compétitivité de manière différente, et les femmes son intrinsèquement pénalisées dans le système actuel
-le système est fait de manière à privilégier la compétitivité masculine  
 
 
Là est-ce qu'on peut réellement y voire un problème ? C'est en fonction des goûts de chacun j'ai envie de dire.

Question liée à ta réponse : Quel est le système de compétitivité "féminin" du coup, si effectivement les échelles et le système actuel les pénalise ?
 

Je pense pas qu'il dit "c'est un problème", mais plutôt "Pourquoi est-ce que dans une société comme la notre, y a t'il encore une aussi importante répartition sexuelle des métiers ?"

Complètement d'accord mais qu'on m'explique l'anomalie dont parle Austrogoth !
 
Cedi dit :
1er post :

Puis :

 
Je parlais des 2.
Les nouvelles promos de chirurgien ou d'anesthésistes-réanimateurs comptent au moins 50% de filles. Rien que dans la mienne (bon, petit N pas très représentatif pour faire des stats, mais je pense que c'est assez représentatif), on est 6 femmes pour 2 hommes.

oui, le nombre de mariage augmente, j'ai la flemme de chercher les stats mais on en parle à chaque fois qu'elles sortent... dont il y a quelques semaines quand j'en ai entendu parler à la radio, justement.
 

Voila, c'est ça qui est assez pénible : faire des gosses c'est être ariérée et anti-féministe et refuser de devenir moderne  
 

Non ce n'est pas contradictoire : je me fiche de mon nom de famille, je préfère que nous ayons un seul nom pour toute la famille et comme par habitude et tradition c'est le nom du mari qu'on prenait, alors je ferai pareil.
Après, si mon éventuel mari avait un nom absolument affreux et importable, ce serait certainement pour lui l'occasion d'en changer et je voudrais bien qu'on garde le mien. Mais ça n'est pas non plus anti-féministe d'accepter de changer de nom : encore une fois je ne me définis pas par rapport à mon nom et je n'aurai pas l'impression d'appartenir à mon mari en prenant son nom (je dis ça car c'est en général l'argument principal des femmes qui ne veulent pas en changer)(et je respecte bien leur choix, elles font bien ce qu'elles veulent).
Ce dont je dis que je me fous c'est de mon nom : je préfère en changer plutôt que, comme mon amie parce qu'elle n'a pas eu le choix, devoir passer mon temps à justifier que je suis bien la mère de mes enfants.

Bon faut te décider là, alors déterminisme ou non ?

Oui parce ce qu'une femme qui fera des enfants interrompra forcément sa carrière quelques mois (n'est pas R. Dati qui veut^^) et que presque rien n'est fait dans le secteur privé tout au moins, pour en tenir compte.

, je sens du potentiel ici

En plus c'est en train de changer : des amis ont fait un report du congé maternité sur le père, c'est lui qui a pris les 3 mois (grosso-modo) de congés au lieu d'elle

N'y a t'il pas également le lien mère-enfant qui rentre en ligne de compte ?  
Ayant porté l'enfant, le lien affectif plus fort entraîne une dépendance plus importante, d'ou le fait que plus de femmes désirent travailler moins / avoir moins de responsabilités pour s'occuper de leur enfant ?

 
Pas seulement des goûts. Bientôt être prof des écoles pour un mec, ce sera plus possible, comme ça l'est déjà plus en crèche ou maternelle.

 
- Là, tu trolles
 
- Sinon...
Peut-être qu'à force de répéter que tout va bien...
Que tout est gagné.
Que ça va bien maintenant, on n'a pas que ça à faire.
Un peu comme si on disait aux salariés de Molex qu'ils ont une chance folle et que tout est formidable pour eux    
 
Peut-être que Billancourt est désespéré    
Sans compter que dire qu'on est féministe (même tendance Cadac - MLF), aujourd'hui, c'est être regardé(e) avec une sorte de pitié. Comme quand on dit qu'on est syndiqué(e), qu'on milite politiquement ou qu'on a un herpès

 
Ouais enfin la libération de la femme, droit de vote toussa ça date à peine du siècle dernier, faut peut être un poil plus de temps pour que les mentalités évoluent en profondeur ...

Pardon ?  

 
 
+1 avec ça.
 
On voit justement que ça commence à changer dans certaines professions qui étaient très masculines auparavant.
Ces professions sont les 1ères à évoluer car ce sont des professions "exposées" que tout le monde connait.
 
Les cursus variés en informatique, mécanique et autres sont moins connus du grand public et ce ne sont pas les 1er métiers auxquels on va penser au cours de son orientation.