non mais t'es une fille ...

Parceque ingénieur c'est un métier ? C'est pas un titre.
Et BTS, c'est un métier aussi ?
 
Si tu es ingénieur en histoire de martien, je doute que tu trouves beaucoup de travail.    
 
Sinon, je t'invite a aller faire un tour sur le topic chômage. Il y a quelques informaticiens qui trouvent pas de travail.

Bon les jeunes, il se passe quoi ici ces derniers temps ?

A mon époque, il y avait pas de "chaine économique" sur la TV de Mr tout le monde. Il y avait pas internet et l'émission qui parlait le plus d'économie c'était "Capital".
Et non, je suis pas vieux. Juste 33 ans.  

Je crois pas que tu te rend compte de la chance que vous avez les jeunes de nos jours pour choisir votre filière. Vous avez l'information partout. Suffit juste d'appuyer sur un bouton pour avoir les information du monde entier sur tous les domaines.
Rien que ce forum permet de connaitre plus de chose sur le monde du travail que 100h devant la conseillère d’orientation à mon époque.

 
Je crois pas que tu te rend compte de la chance que vous avez les jeunes de nos jours pour choisir votre filière. Vous avez l'information partout. Suffit juste d'appuyer sur un bouton pour avoir les information du monde entier sur tous les domaines.
Rien que ce forum permet de connaitre plus de chose sur le monde du travail que 100h devant la conseillère d’orientation à mon époque.

 
On peut aussi recommander à des gens de faire pute aussi hein, y a 100% d'embauche et un bon salaire.  
 
En quoi ça a un rapport avec ce que je raconte qu'il existe des exceptions dans certains secteurs ? Incroyable y a aussi des facs de droit qui permettent d'avoir des bons jobs, personne le nie.  
 
T'expliquais que le problème de la précarité des jeunes c'était qu'ils choisissaient des filières farfelues et pas des filières porteuses, bah je te dis de cesser de parler parce que tu racontes vraiment n'importe quoi. D'ailleurs les gens que je donnais comme exemple ils ont trouvé des jobs hein, où ils sont appréciés et tout ( vu que ce sont des bourreaux de travail qui se plaignent jamais). Donc viens pas dire qu'ils ont choisi des filières comme "histoire de la poterie", ils remplissent des rôles utile à la société, et sont exploités, car on a créer les conditions de leur exploitation ( comme par hasard, les gens qui se retrouvent à faire ces jobs, ce sont des gens dont les parents étaient exploités en tant qu'ouvriers, ce sont des gens à capital culturel faible).  
 
Il y a une volonté systémique de faire qu'une classe exploitable persiste, et blâmer ces jeunes de mauvais choix alors que les superstructures et les infrastructures sont mises en place pour qu'il continue d'exister de large classe exploitables, c'est se tromper de problème.  
 
Bien sur ces individus auraient pu se battre plus habilement dans la compétition pour les postes de nantis. Mais ça n'aurai rien changé au problème ils auraient pris la place d'autres qui auraient été à ce moment là des exploités.  
 
Car contrairement à ce que ton message raconte il n'y a pas de gros réservoirs d'emploi non pourvus pour des postes bien payés en dehors de l'informatique.  
 
(Source : http://www.latribune.fr/actualites [...] mene.html)  
 
Les recrutements les plus difficiles portent sur les aides à domicile et les aides ménagères, où 66,6% des projets de recrutements sont jugés difficiles. Ils sont suivis par les ingénieurs, cadres d'études et de R&D en informatique, et responsables informatiques, avec 62,3% de difficultés.Puis vient, dans l'ordre, les cuisiniers (64,1% de difficulté), les infirmiers (58,3%), les employés de maison (55,6%), ceux de l'hôtellerie (50,2%), les serveurs (48,8%), les aides soignants (46,5%), les agents de sécurité et de surveillance (46,4%).
 
 

 
Donc ils ont un job et sont appréciés, c'est quoi déjà le problème ou le but de ton exemple ?

 
Le but de l'exemple c'est de dire que des gens qui ont pris des secteurs sérieux ( et pas la poterie mérovingienne) qui ont travaillé et qui sont appréciés, se retrouvent à faire presta à SQY pour 1700€ ou en CDD à Orsay à 1650€/mois et que la précarité des jeunes ce n'est pas une question de personnes qui font "ce qu'elles ont envie".

1650€/3 = 550€ max de loyer. Tu regarderas ce à quoi t'as accès avec ça comme loyer en étant en CDD.

 
1700€ en début de carrière c'est la précarité ?

1650€/3 = 550€ max de loyer. Tu regarderas ce à quoi t'as accès avec ça comme loyer en étant en CDD.

 
Je suis sur que tu trouves aux alentours de SQY ou Orsay. Tu dévies sur un vrai problème, les règles a la con pour l'accès a une location.
 
J'ai eu que des CDI, ça ne m'a pas empêché de connaître des licenciements. C'est plus les 30 glorieuses, a moins de s'enterrer dans une cogip, un CDI n'est plus une garantie extraordinaire.

en seconde tu avais un prof d'éco ?
 

tout dépend ce qu'on peut avoir comme perspectives de fin de carrière, le lieu où tu gagnes ces 1700€ et ce que tu fais pour ça

Je suis sur que tu trouves aux alentours de SQY ou Orsay. Tu dévies sur un vrai problème, les règles a la con pour l'accès a une location.

Si t'es presta c'est pas une bonne idée d'aller se planter à coté de ton client, avec un peu de malchance la mission suivante sera à l'opposé de la région.

Disons que c'est plus délicat surtout à Paris. En dehors de Paris c'est nettement plus facile.

 
Je répète : c'est une mauvaise analyse qui place le problème au mauvais endroit.

 
 
La définition de CDD ne contient pas le mot précaire. Tu voulais sûrement dire par extension.

pour la simple raison que c'est pas aussi facile à louer.  

 
Je répète : c'est une mauvaise analyse qui place le problème au mauvais endroit.

Vu que le salaire median pour un célibataire c'est 1650€ brut, c'est pas un salaire précaire.
 
Toi aussi tu as des goût HFR    

 
Avec les 23% de charges sur le salaire.
Plus les charges patronal.
Je serais a 3000€

Parceque ingénieur c'est un métier ? C'est pas un titre.
Et BTS, c'est un métier aussi ?
 
Si tu es ingénieur en histoire de martien, je doute que tu trouves beaucoup de travail.    
 
Sinon, je t'invite a aller faire un tour sur le topic chômage. Il y a quelques informaticiens qui trouvent pas de travail.

Vu que le salaire median pour un célibataire c'est 1650€ brut, c'est pas un salaire précaire.
 
Toi aussi tu as des goût HFR    

 
La précarité c'est le statut ( CDD ou presta), qui est accentué par un salaire bas pour le niveau de qualification ( et pour le fait que ces gens là sont pas des salariés à la pointeuse, mais des ingénieurs qui font 50h/semaine ou plus).  
 
Ce que j'explique c'est qu'il existe tout une classe de gens sérieux et travailleurs dans leurs études qui se retrouvent dans des situations merdiques à bosser beaucoup, à avoir beaucoup de temps de transport, pas de visibilité sur l'avenir, un logement de mauvaise qualité, ou se voient obligé d'aller vivre dans des zones qui leur plaise pas, etc..  
 
Et que cette classe là qui est exploitée, si certains étudiants issus de milieux défavorisés peuvent y échapper ( comme toute vérité sociologique il ne s'agit pas d'un déterminisme mais d'une propension) elle existera tant que le système est comme il est. ça n'a rien à voir avec les choix individuels des étudiants. Ils peuvent pas tous se retrouver dans les filières "bon plan", et il va y en avoir nécessairement qui vont peupler les filières de production d'exploité.  
 
Donc cette assertion de départ "le problème de la précarité des jeunes c'est qu'ils ont pas pris les bonnes filières" il est peut être un tout petit vrai pour des gens qui choisissent des formations sans débouché, mais en dehors du cas particulier de l'informatique c'est pas le cas ; il n'y a pas de sous effectif dans les bonnes filières.  
 
Et c'est dans l'intérêt des employeurs de maintenir des filières "peu noble" pour obtenir sur le marché du travail ces tâcherons qui ferons leur 50h, accepteront une mobilité subie, et une précarité qui aidera l'entreprise à être plus flexible.

Des filières d'approvisionnement en exploitable.  
 
Qui forment les gens pour qu'ils servent à faire tourner l'économie, tout en perpétuant cette ségrégation issue de la reproduction des élites.  
 
Si dans une économie industrielle il fallait des ouvriers pour faire tourner le système, aujourd'hui dans une économie de service il faut un autre type de prolétariat, tout aussi exploité, mais plus formé. D'où des formations pour devenir utile, mais tout en restant exclu de l'élite.

Ah bon y a des moins de 30 ans dans la pauvreté ?  
 
Je sais pas, je connais pas ça