Reprise du message précédent :

J'ai entendu parler de ça  

 
L’humain avant la culture de la performance.
La valeur de l’entreprise plus importante que l’épanouissement de tous.
 
L’esprit de gauche n’est plus ce qu’il était.
 
C’est de la responsabilité du patron de tirer vers le haut les gens à mesure que la boîte grandit.

 
c'est de bonne guerre  

En tant que manager tu dois faire passer le groupe avant les individus. Je vois pas ce qu'il y a de droite à ca

 
En quoi les odeurs corporelles sont un facteur aggravant?!! C'est hallucinant de lire çà.

 
Je trouve ça triste
 
Perso c'est course le midi avec une partie 2* par semaine, resto avec d'autres le 3ème jour sur site; au moins un afterwork par mois.
 
Sans cette vie sociale au taffe, je réfléchirais sérieusement à bouger !

vous avez pas la même posture ni les mêmes responsabilités après

Ça me fait penser a un épisode de Friends ou Chandler se rend compte que depuis qu'il est manager tout le monde le fuit au boulot. C'est vrai que ça doit être nul.

 
Pas les mêmes responsabilités en effet.
 
Après j'ai encore chopé une promo en fin d'année, mon domaine commence à être assez costaud et je ne connais pas encore 30% de mes équipes    
 
Les relations que j'ai sont surtout liées aux projets de la dernière décennie (avec des personnes qui étaient mes homologues à l'époque); je ne pense pas créer de lien de la sorte avec les personnes qui rejoignent mes équipes actuellement.

Non mais quelque un (une demi-douzaine). Et comme c'est des gens qui ont pas suivis l'hypercroissance de la boite c'était des gens là au début dans les 4 première année, donc avec une forme d'attachement. Maintenant on est presque une ETI c'est différent.
Tu as aussi les gens qui partent en burn out, on en a pas eu beaucoup mais ca fait vraiment un choc.
 

 
C'est vrai dans une boite "normal". Dans une boite qui faisait x2 tous les ans en CA et people, tu as pas le temps d'attendre les gens. Tu les tire vers le haut mais tu as pas le temps d'attendre. Si le mec mets 1ans a gérer un scaling de son équipe il est toujours un facteur 2 de retard.
 

 
Tout ce que tu racontes donne clairement envie de bosser dans ta boîte  

 
tout dépend des salaires

C'est vrai que... Par curiosité j'ai regarde les avis sur sa boit sur Glassdoor. C'est globalement plutôt positif, les qqs avis négatifs concernent le niveau de compétence du management.

Les avis négatifs c'est justement des gens avec qui on a eu des soucis. Après ca va forcement baisser là

Qu'est ce qui va forcement baisser ?

Les scores.
On grossit moins, on devient une vrai boite, on lève plus, on cherche la  rentabilité...C'es finit la startup en mode secte . En plus plus t'as de gens plus t'as de chance d'avoir des râleur

j'imagine que c'est complètement secret m ais je demande quand même , vous ambitionnez de devenir rentable a quelle échéance environ si les choses se déroulent sans trop d'emmerdes ?

Si, l'employeur peut proposer

Bientôt

 
Si c'est la vie sociale qui te retient au taff c'est qu'ils ont fait un super boulot de culture d'entreprise ; tu es probablement sous payé en contrepartie de cette vie sociale.

 
Ben oui, c’est quand même la base ça. Ne jamais oublier que tous ces gens, tu peux avoir à les virer et que ce jour là, ta main ne devra pas trembler.
 
Au delà de ça, copiner avec les N-x ça fausse le jugement, consciemment où inconsciemment.
 
C’est pour ça que je dis que je n’ai aucun collègue de travail, uniquement des subalternes, c’est pas facile à vivre à long terme mais c’est la seule solution.

 
Je sais pas exactement ce que dit la loi, mais toutes les ruptures conventionnelles que j’ai signées étaient à mon initiative en tout cas

Je peux me tromper c'est les RH qui gèrent ça

Ouai alors sauf que les représentants de l'état font des stats, donc sauf à être une PME qui va faire ça sur 1 mec toute les x années, c'est quand même compliqué de prendre le risque d'aller régulièrement aux prud'hommes si tu es une grosse COGIP.
 
Et justement, puisque le risque maximal est connu d'avance, le plus simple est de négocier une RC. Et c'est là toute l'habileté des RH de proposer le supra-conventionnel qui n'est pas le maximum du risque prud'hommale, mais suffisamment convainquant pour que la personne accepte de partir.
Mais il faut effectivement - malgré une RC dont la convention serait validé - respecter quelques règles pour éviter que malgré la RC se soit requalifié de licenciement caché. Genre éviter de fait 50 RC négocier à la tronche du client au lieu de faire un PSE ou une RCC.
 
Sans compter que les motifs de faute grave sont quand même complexes (en gros il faut quand même de l'aggression physique) et l'insuffisance professionnelle c'est compliqué à partir du moment où le salarié à un minimum d'ancienneté, puisque c'est à l'entreprise de garantir à ses salariés qu'ils restent employables (y compris hors de l'entreprise).
 
Après oui tu fais le connard, la sourde oreille & co et le mec il deviens hors de tes effectifs. Mais bon risque du civil/pénal/prudhomme juste pour faire partir un mec... c'est un peu Si en pratique c'est possible, c'est du domaine du plutôt rare.

 
Dans les grosses COGIP ils ne virent pas, ils mettent au placard, c'est encore plus simple

La RC reste du domaine de la transaction. Les deux parties peuvent l'initier en théorie. C'est juste qu'un employeur ne voulant jamais payer le max, n'as aucun intérêt à manifester son envie de faire une RC. Le top c'est de laisser venir l'employer venir la queue entre les jambes implorer une RC ou même claquer sa démission.

Si tu es bon en recrutement il y a aucune raison de virer 50mec par ans.
Par contre il faut savoir le faire quand il y a un problème

Oui. Le top grâce a ça c'est que si on te demande de faire un truc que t'as pas envie de faire, tu le fais pas, et la conséquence c'est qu'on ne te demandera plus de le faire.
 
Je pourrais pas bosser dans une boite nouvelle ou y a tout a créer et ou faut mettre les mains dans le cambouis un peu partout y compris dans les endroits merdeux.

+1, si un mec surperforme et qu'au bout de 3-4 ans il est problématique, c'est que quelque part la boite la sucer jusqu'à l'os sans l'accompagner pour grandir et lui donner les capacités de grandir avec la boite.

 
Surtout que bon globalement des gens sympa y'en a dans toutes les boîtes, et changer de boîte empêche pas de rester en contact (mon meilleur ami mec et parrain de mon fils a la base c'est un collègue de taf).
 
On est vraiment tous différents, jamais de la vie c'est un truc qui me retiendrait dans une boîte où ailleurs, un cercle ça se refait (a moins de problèmes de sociabilité).

On se gargarise énormément de l'accompagnement dans les startups. Perso nos managers/leader avaient tous des coach, on fait des bilans 360 tous les trimestres etc...mais la vérité c'est que ça va tellement vite que tu as pas le temps d'avoir quelqu'un qui fait une sortie de route.

Si c'est un écart ça se rattrape, si la personne tape un plafond de verre il n'aura pas le temps de le peter, surtout quand tu es moins de 50.

Donc obligatoirement tu as des gens qui 'ne progressent pas assez vite ou qui tiennent pas la durée.
 On en a pas eu beaucoup mais on en a eu.

Il faut surtout pas se faire pote avec ses subordonnés, cvman a raison.

Confère le principe de Dilbert, oui.

C'est un peu indépendant du principe de Dilbert.
Même si on bosse dans un service où le principe de Dilbert n'est pas vérifié (ça existe), il faut éviter les relations amicales entre chef et subordonnés.

Pour la.e chef.fe mais pour la.e subordonne.e ?

Cas concret.
J'ai un subalterne qui m'aime bien ("chef" qui prend le temps de discuter un peu avec lui, dépanne sur des petits soucis perso, passe l'éponge parfois) et qu'il est dur de faire bosser parfois. Retraite en ligne de mire, motivation nulle.
Radicaliser la position hiérarchique => sans espoir : retraite en ligne de mire, intouchable.
Ben j'ai mes taches effectuées en mode "je le fais pour toi parce que je t'aime bien, parce que sinon..."
 
Je n'ai jamais pu décider si c'était une défaiite et faute de management car trop "proche" et trop de dérives passées (pas de mon fait).
Ou si c'est finalement un management intelligent d'un gars pas facile (on a quand même du boulot de fait, par "gentillesse" ).

Le problème c'est que ce genre de choses tu peux te le permettre si tu as quelqu'un d'autre pour compenser. Quand tu es 10 ou même 50 tu n'as pas le choix, tu ne peux pas te permettre de payer un personne qui  ne delivre pas

 
Bof.  
 
Toutes les RC que j'ai faites j'ai donné le minimum légal.  
 
C'était dans tous les cas des personnes en souffrance, qui n'avaient pas ou plus leur place dans l'entreprise et qui auraient dans tous les cas finies licenciées.  
 
Coté employeur, ca romp proprement la relation, coté salarié, ca lui évite de venir bosser la boule au ventre et la honte du licenciement pour faute ou insuffisance professionnelle, c'est vraiment gagnant gagnant dans ce cas précis.  
 
Pour tous les autres cas, dont l'envie du salarié d'aller voir ailleurs ou de se prendre 18 mois de vacances aux frais de France Travail, je refuse systématiquement, je n'ai pas vocation à niquer le systéme social

 
C'est peut-être une boite de jeu de chasse à l'homme où tu as le droit de libérer les captifs  

Tiens petit goût d’URSS. 6 semaines en 2024 pour choper le leasing social.  
 
Raté? Pas grave tu pourras retenter en 2025.
 
https://www.lemonde.fr/economie/art [...] _3234.html