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Arche interstellaire : les étoiles pour nos arrières petits enfants ?| Auteur | Sujet : Arche interstellaire : les étoiles pour nos arrières petits enfants ? |
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Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Reprise du message précédent :
Pour ce qui est souligné, pas forcément, justement. Il y a une contrainte cardinale sur le temps de trajet qui concerne les pertes en matériaux volatiles (l'eau des parois pour résumer). 50 ou 100 al ça me parait trop loin, je sais pas si on peut dépasser 20 al ; en tout cas je me place en deçà dans toutes mes hypothèses. Dans une sphère de ce diamètre y'a guère de chance de trouver des planètes plus habitable que disons Mars. Une mars-like ce serait le jackpot. Et en toute état de cause, on sait à l'avance à quoi s'attendre. Durant la croissance de l'Arche on envoie des sondes légères (un essaim de milliers de milliards de nanosondes si la techno le permet) rapides (c/10) sur toutes les cibles potentielles, ce qui au bout d'un siècle ou deux nous nous permettra de faire un choix bien renseigné. Il est inconcevable de confier la phase d'exploration préliminaire à des humains pour des systèmes situés à des distances interstellaires : c'est immensément trop long, trop coûteux et moralement bien trop problématique : on conçoit difficilement d'envoyer des équipes de plusieurs centaines de personnes dans des petits vaisseaux avec une probabilité élevée qu'une fois sur place il ne leur reste plus qu'à camper dans leur boîte de conserve jusqu'à ce que mort s'ensuive, ou plus probablement que ces équipages donnent naissance à des lignées confinées, sans espoir que ces dernières puissent bénéficier d'un environnement accueillant avant des siècles (croissance d'une arche locale). Donc : reconnaissance obligatoire mais pas par des humains. On n'entreprend pas à 50 000 un trajet de 0,5 à 1 millénaire pour tomber sur un os. On sait à l'avance si la planète est habitée (peu probable) et le cas échéant par quel genre de faune et flore. Cela règle, ce me semble, le problème "méchants ET"
En fait, le plus probable est que ce sont les nations terrestres qui devront recevoir les garanties les plus solennelles que la Nation spatiale restera résolument pacifique et neutre vis à vis d'elles. Parce que la NS dispose de la maîtrise des petits corps, et que par construction, c'est la seule, vu que sa création suppose que les nations terrestre mettent en commun leur ressources spatiales non commerciale dans ce but. "Maîtriser les petits corps" : c'est par exemple être en mesure de modifier l'orbite d'un corps plus de 30 km de diamètre, pour lui donner une trajectoire de collision avec la Terre, sans s'approcher soi même plus loin que la Ceinture voir l'orbite jovienne... C'est une menace potentielle à côté de laquelle même celle d'une guerre nucléaire totale semblerait bénigne... Par ailleurs on a vu que pour se prémunir contre les petits corps on conçoit une flotte de vaisseau non habité décamétriques capables de tir laser ou d'envoei de projectiles hypervéloce ou carrément de se mettre en trajectoire de collision avec ce qu'on veut. Viendez donc, les hostiles... Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 26-03-2013 à 22:18:06 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Publicité | Posté le 26-03-2013 à 19:48:18 ![]() ![]() |
Watou-Watou Yoyoma! |
--------------- La connerie c'est la décontraction de l'intelligence, c'est pourquoi parfois je me permet d'être con, mais sciemment. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Exploration des systèmes distants
L'idée est que l'atteinte de c/10 est vraiment une gageure technologique, surtout en considérant qu'il faut explorer à la fois en nombre et sans échec. Ce n'est pas une, mais une dizaine de cibles qu'il faut atteindre, et on ne doit pas se permettre sous la peine de perdre toute l'entreprise, d'attendre 1 siècle avant d'apprendre que telle ou telle mission envoi un signal d'échec irrémédiables. Car cet échec d'exploration concerne une cible candidate qui aurait été précédement sélectionner en se basant sur des d'observations optique, IR, radio et tout le baltringue et qui aurait réellement eu ses chances, pour tenter l'entreprise si coûteuse d'aller l'explorer. Doit t'on délaisser la promesse qu'elle offrait et partir dès maintenant vers une autre ou prendre 1 siècle dans la vue pour essayant à nouveau de découvrir ce qu'elle aurait pu nous offrir ? Doit on laisser un tel regret assombrir le départ ? Imaginons Murphy : la cible de loin favorisée à la lunette se voit échouer sa tentative d'exploration ? On attend ou on décide d'explorer par nous même et on part tout de suite ? Décision potentiellement bien merdique à argumenter et génératrice de troubles moraux précoces que je pense utile de détourner de la jeune entreprise. A mon sens la détermination collective nécessaire pour mener une telle entreprise doit être soutenue par la possibilité de suivre d'année en année la progression de la flotte exploratrice. Damn, ce seraient les premiers pas en dehors du système solaire, comme le premiers pas d'un bébé, ils doivent être rassuré par un suivi moral soutenu, c'est une question de psychologie collective. On augmente nos chances assez mathématiquement en lançant plus vite plus d'objets, plus légers, plus faciles à perdre car relativement polyvalents et autonomes, capables de corriger un biais, de se réorienter grossièrement et de s'assembler précisément sur le trajet en utilisant un faisceau d'énergie externe pour maintenir le cap et alimenter des micro panneaux photovoltaïques et un source d'énergie interne pour se propulser avec une excellente impulsion spécifique en utilisant l'éjection de particules alpha issu d'un microamas de matériaux radioactifs (sur une idée de Lambda0). La conception générale est très simple : ||-o | n°1 c'est la surface radioactive avec, raffinons, une espèce à courte période (1 mois) et une autre à longue période 50 ans, à rechercher l'une et l'autre sur l'étagère des isotopes. La première espèce pour permettre l'assemblage dans les meilleurs délais, la seconde pour assurer le pointage durant tout le trajet. L'ensemble fait quoi ? Une centaine de micron, disons. Une micro arche. Je vous promet que ce n'est pas fait exprès. A la propulsion on charge électriquement ces sondes à bloc, de préférence dans la partie arrière ||- et on les accélère à c/10 en moins d'un km dans un canon qui leur met en champs répulsif monstrueux sur les fesses en s'aidant d'un plasma pour augmenter la densité de puissance avec des accélération de l'ordre de 100 000 g. Ce qui fait pas mal mais envisageable avec des nano sondes. On en balance quelques tonnes avec le minimum d'agitation thermique (il faut maintenir le paquet le plus froid possible afin de limiter les vitesses transverses qui dispersent le paquet l'espace et en perdre le moins possible d'éléments - ceci dit, s'agissant d'éléments microscopiques on met le paquet et on peut concéder des pertes assez larges). Une fois lancé, on dirige sur le paquet durant toute sa trajectoire (qui n'est pas strictement rectiligne !) un laser UV très puissant (100 MW au moins). La puissance lumineuse dans la section d'un laser possède une courbe en cloche qu'il est possible e mettre à profit pour permettre aux sondes de se rassembler dans le centre faisceau et s'y assembler. Pour cela les sondes doivent pouvoir : 1/ d'émettre 2/écouter en stéréo 2/ s'orienter en conséquence 3/ se propulser dans la bonne direction afin de se donner rendez vous après les turbulences du départ. 1/ La partie émettrice de la charge utile doit être capable dès qu'elle récupère le moindre sursaut de courant électrique d'émettre 1 bit de présence à ne fréquence précise dans une enveloppe radio légèrement enflée vers l'avant. A la rencontre entre deux sondes, elles peuvent communiquer plus étroitement par contact. Cette fois ci, chacune donne à l'autre une adresse en un octet pour donner sa première destination. Si elles ne font pas partie du même secteur, elles bougent dans la direction statistiquement concu pour accueillir sa partie si on a contacté quelqu'un de telle autre partie. Si elles font partie du même secteur elles échangent 2 octets, et c'est repartie jusqu'à ce que les charges utiles soient toutes assemblées. La tige et la charge utile peuvent se séparer à destination et la partie propulsive migre alors vers les bords du disque constitué par l'assemblage des charges utiles (il repte en permanence à la surface et ne se stabilise qu'au bord, dont il n'interdit pas la croissance toutefois). La surface assemblée pourrait former des microcoupelles lentement rassemblées et tournées vers l'arrière pour former collectivement un écran réfléchissant pour un laser de contrôle émettant à une longueur d'onde IR. Ceci pour s'orienter le mieux possible sur le faisceau directeur. La sonde 1 kt les a précédé et adapte sa vitesse à la vitesse mesurée sur le nuage de T. Elle passe en fly by sur la cible, son rôle est surtout de freiner par un tir laser les groupes de T, qui peuvent s'orienter mais non ralentir suffisamment pour effacer l'impulsion de départ et leur permettre de se satelliser autours des différents corps planétaires visés. On peut concevoir différentes missions de groupe de T (en fonction par exemple d'un type majoritaire dans le groupe) : une mission E d'émission et des missions M1, M2... Mn de mesures. La mission E formerait une paraboles transformant par se face arrière la lumière stellaire pour émettre au loin, en direction les sondes de réceptions placées au point focale gravitationnel du Soleil (à ~700 UA de l'autre côté du Soleil), ce qui permet de se contenter d'une puissance émettrice de quelques W. Voilà l'idée. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 27-03-2013 à 01:29:23 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Pour vivre dans l'espace. L'arche n'est pas un récipient transitoire pour passer l'humanité d'un compartement planétaire viable à un autre. Elle est un lieu de vie, le seul durable pour des siècles dès lors qu'on quitte la Terre. L'idée est que dès lors que ça permet de passer une génération (des gens qui naissent et qui meurent dans l'Arche) alors logiquement ça permet une deuxième de lui succéder et avec un puissance de 1g/s de fusion on peut maintenir le processus aussi longtemps que l'on veut. Sauf qu'on s'assèche et qu'il faut refaire le plein périodiquement, et on se déplace judicieusement de système en système en choisissant à chaque fois un compromis intérêt/distance (l'intérêt étant une habitabilité comprise assez largement, la présence de petits corps riches en glace planétaires formant la première nécessité mais probablement la plus facile à satisfaire). A chaque système on laisse une population d'une ou plusieurs arches capable de travailler la fabrication d'autres arches qui partent espacées par des intervalles allant du siècle au le millénaire, selon difficulté de l'entreprise et la motivation des batisseurs. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 27-03-2013 à 01:23:19 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Watou-Watou Yoyoma! |
Message cité 1 fois Message édité par Watou-Watou le 27-03-2013 à 23:59:14 --------------- La connerie c'est la décontraction de l'intelligence, c'est pourquoi parfois je me permet d'être con, mais sciemment. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Des hublots Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 28-03-2013 à 01:15:45 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Dkiller |
Hunters |
Message édité par Hunters le 28-03-2013 à 07:10:54 |
Hunters | ... ...
Message édité par Hunters le 28-03-2013 à 07:15:19 |
Shooter Cherche niche fiscale |
--------------- They will not force us / They will stop degrading us |
Publicité | Posté le 28-03-2013 à 13:30:39 ![]() ![]() |
Hunters | Celui qui règne sur l'Arche règnera sur tout un nouveau monde... La nouvelle planète, les descendants, etc. Il aurait les "armes" pour créer une dynastie, un culte, et que sais-je, sans contre-pouvoir venant de la terre (les communications sont facilement contrôlées) et sans territoire suffisamment vaste pour cacher une rébellion où des dissidents. Il faut effectivement avoir une sacré foi en l'humanité et croiser très fort les doigts pour que ça ne parte pas en sucette comme ça Message cité 1 fois Message édité par Hunters le 28-03-2013 à 14:45:39 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Mais je n'ai jamais dit le contraire Mon propos depuis le début c'est que ça se devrait se passer comme pour une nation terrestre : de longue période de paix entrecoupées de crises plus ou moins graves et prolongées. Mais de même que les nations terrestres (même petites) survivent en général aux crises il n'y a pas de raison de prononcer l'enterrement de la NS au premier sang.
Pourquoi plus que sur Terre ? Je dirais moins, franchement. L'Arche nécessite de la part des archonautes une niveau technologique et une capacité de travail communautaire élevés. Ce ne peut être une population formées de familles/tribus isolées les unes des autres, ignorantes et facile à circonvenir ou à noyauter pour former un corps paramilitaire. La proportion de techniciens et d'ingénieurs sera plus élevée que celle les nations terrestres. Et ils formeront des corps de travail organisés, soudés au quotidien par un but fonctionnel à effet immédiat et non purement idéologique et situé dans le futur. Et l'ensemble fonctionnel n'est pas une fraction du peuple, qu'on pourrait isoler de la masse : ça concerne tous le monde, dès l'âge de 15 ans révolus. Cela distingues ce type d'organisation communautaire des sectes, des partis, des communautés monastiques et encore d'une armée. Dans ces cas, il s'agit d'isolats avec un but projetés dans un futur plus ou moins mythique (futur salut dans le Ciel, futur danger à repousser, future gloire militaire). En quelque sorte, il est inutile de chercher à embrigader les archonautes : ils le sont déjà, tous, guidés par une nécessité incontournable. A mon sens, cela forme un frein quasi immédiat à certaines dérives. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 30-03-2013 à 12:25:24 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Hunters |
Message édité par Hunters le 29-03-2013 à 17:06:57 |
clemlegrand Editeur de messages compulsif | Si tout le monde à un fort taux d'éducation, ça donne bien plus de candidats potentiels pour constituer le haut de la hiérarchie, tu peux alors établir un roulement assez rapide, pour maintenir l'arche en fonction, je pense pas qu'un mandat de 5 ans soit nécessaire... Du coup un grand nombre de personnes exercent ces fonctions, elles n'y restent pas longtemps... Sans compter que dans cette arche, il y a à mon sens beaucoup moins de thèmes de divisions graves et étalées sur la durée, pouvant aboutir à deux camps style partis politiques que sur Terre... Y'à pas vraiment de compétition pour les ressources ou le milieu, les décisions qu'il faut prendre sur le long termes peuvent être résumées en questions simples... Pas de problème de chômage, de croissance économique, de banque ou je sais quelle autre merde qui encombre notre politique... Et mine de rien ça doit bien simplifier les choses, laissant moins de place pour des extrêmes. Fig.1 Message cité 1 fois Message édité par clemlegrand le 29-03-2013 à 17:45:30 |
Profil supprimé | Posté le 29-03-2013 à 17:48:50 ![]()
Message édité par Profil supprimé le 29-03-2013 à 17:51:46 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Le modèle sous-jacent de la société de l'Arche qui m'inspire depuis le départ est celui des cités-états de l'antiquités : il s'agit dans les deux cas de petites sociétés de face à face (qq dizaines de milliers de personnes) qui rassemblent toutes les prérogatives d'une nation autonome, y compris une haute idée d'elles même. Et parmi toutes ces cités, Athènes et Sparte sont particulièrement originales et inspirantes. Sparte pour l'organisation communautaire des égaux (homoï). Athènes pour sa démocratie. L'idée n'est pas directement de les copier mais d'essayer d'en tirer des lois d'évolution. Quand je pense à "l'embrigadement" de la société, je pense à Sparte évidemment, qui vivait comme une caserne. La société lacédémonienne ("spartiate" ) s'est révélée remarquablement puissante et stable sur des durées séculaires et est morte d'oliganthropie, le cercle des homoï ne se renouvelant plus et représentant la seule force vive de la société: pour faire parti des homoï, il fallait disposer d'un bien foncier, exploité par un peuple de serfs (hilotes). De Sparte, on reprend l'idée que toute sa vie l'archonaute a une fonction technique assumée en équipe, fonction qui demande un long apprentissage pour y exceller, à laquelle il ne peut se soustraire et qui représente la moitié de son identité sociale. Toute la société étant concernée et non un cercle d'héritiers de plus en plus restreint s'imposant brutalement à une masse laborieuse, pas de risque d'oliganthropie, ni de révoltes serviles. D'Athènes on reprend l'idée de démocratie intégrale. Pour la suite de la discussion je propose de distinguer soigneusement nos démocraties modernes, caractérisées par l'apathie politique des citoyens et la professionnalisation concomitante de la fonction politique, de celle envisagée ici. Pour ceux que ça intéresse je conseille la lecture de ce petit ouvrage classique, qui établit très bien cette distinction : Démocratie antique et démocratie moderne de Moses I. Finley On rappelle que dans la démocratie athénienne le peuple possédait non seulement l’éligibilité nécessaire pour occuper les charges et le droit d’élire des magistrats, mais aussi le droit de décider en tous les domaines de la politique de l’Etat et le droit de juger, constitué en tribunal, de toutes les causes importantes, civiles et criminelles, publiques et privées. La concentration de l’autorité dans l’Assemblée, la fragmentation et le caractère rotatif des postes administratifs, le choix par tirage au sort, l’absence de bureaucratie rétribuée, les jurys populaires, tout cela contribuait à empêcher la création d’un appareil de parti et, par voie de conséquence, d’une élite politique institutionnalisée. La direction des affaires était directe et personnelle, et il n’y avait pas place pour de médiocres fantoches, manipulés derrière la scène par les dirigeants « réels ». » Ce qui n'a pas empêcher des personnalités politiques remarquables d'agir au premier plan pendant des décennies, au premier chef Périclès. Simplement ils n'étaient pas propriétaires du pouvoir et un seul vote de l'Assemblée pouvait les renvoyer dans l'ombre (ce qui n'est pas allé sans excès, comme on s'en doute, cf. la condamnation à mort des généraux victorieux de la bataille des Arginuses). On retient de la démocratie athénienne qu'en plus de servir la société, l'archonaute la commande. C'est le second volet de son être social. Pareillement, cela implique un cursus à accomplir, mais cette fois ci, cette tâche le mène d'une fonction politique à l'autre, un peu à la romaine. Il est en première ligne pour exécuter les directives qu'il a lui même commandé (de même que les athéniens qui votaient la guerre étaient eux même mobilisés), ce qui a mon sens constitue un facteur de sagesse. A mon sens, une société dont les décideurs et les exécutants sont confondus et rassemble tout le peuple, marche sur deux jambes assez solides. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 01-04-2013 à 19:24:46 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Profil supprimé | Posté le 30-03-2013 à 13:53:15 ![]()
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Hunters | Moui, vu comme ça, ça parait bien mais on parle toujours du système "de base". Ce que je veux dire par là c'est que tu décris le système politique des Archonautes au départ, mais je ne suis pas certain d'y voire un garde-fou en ce qui concerne les évolutions futures de cette société ! Pour rester dans le monde antique, Jules César s'est fait élire dictateur à vie ! Et même si il n'a pas vécu très longtemps pour en profiter, c'est avec lui qu'est né l'Empire Romain (par contraste avec la République de Rome). Et je ne m'étalerais pas non plus sur un autre dictateur très connu...
Message édité par Hunters le 30-03-2013 à 15:45:55 |
Profil supprimé | Posté le 30-03-2013 à 14:53:30 ![]() En attendant ni le 3ème Reich, ni l'URSS n'existent encore. Message édité par Profil supprimé le 30-03-2013 à 14:53:46 |
Hunters | Juste au cas ou : je n'ai pas expliqué que la démocratie c'est pas bien, j'ai expliqué que l'histoire montre que, souvent, les gens reviennent spontanément au totalitarisme.
Message édité par Hunters le 30-03-2013 à 21:15:55 |
HumanRAGE Rage d'être un Humain...LIBRE! | les civilisations qui ont duré le plus longtemps sont celles qui n'avaient pas inventé la monnaie... --------------- When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Au sujet de la stabilité politique, il faut clarifier les buts : On cherche d'abord à ce que l'arche arrive à destination, ce qui nécessite l'entretien du corps et du du système propulsif. On veut ensuite que les archonautes vivent sous un régime politique qui favorise le bien commun, c'est à dire : ce qui précède, et en outre, qui oeuvre au bonheur de tous et garantisse les droits de chacun. Puisqu'on était dans les régimes antiques, je reprend de cette thèse la réflexion d'Aristote. Il propose au chapitre VII du livre III de sa Politique un classement des constitutions en combinant deux critères : d'une part le nombre du souverains, de l'autre la finalité de la constitution. C'est cette dernière notion qui est fondamentale et c'est celle là dont on va chercher la stabilité. La notion de finalité discrimine les constitutions dans lesquelles le pouvoir existe pour lui-même (constitutions déviées) et celles où il l'exerce pour l'ensemble de la communauté (constitutions droites, ou orthodoxe). Dans les constitutions droites, le souverain gouverne en vue de l'avantage commun, dans les constitutions déviées, il gouverne en vue de son avantage particulier. Au sein des constitutions droites, qui diffèrent selon le nombre du souverain, on trouve la royauté, l'aristocratie, et le gouvernement constitutionnel, le nom étant commun à toutes les constitutions. Une fois ces constitutions droites définies, Aristote peut évoquer les constitutions déviées. « Les déviations des constitutions qu'on a indiquées sont : la tyrannie pour la royauté, l'oligarchie pour l'aristocratie, la démocratie pour le gouvernement constitutionnel. Car la tyrannie est une monarchie qui vise l'avantage du monarque, l'oligarchie celui des gens aisés, la démocratie vise l'avantage des gens modestes. Aucune de ces formes ne vise l'avantage commun.» Cette critique de la démocratie comme forme déviée d'un type orthodoxe (le gouvernement constitutionnel) introduit un certain malaise chez nous, mais à mon sens il est avant tout linguistique et ne doit pas nous retenir de suivre l'idée générale : on peut concevoir différents systèmes pourvu qu'ils permettent la défense du bien commun et ces système possèdent chacun une forme déviée qui ne fonctionne qu'au seul avantage du gouvernement. Je fais mienne cette réflexion depuis longtemps, ça ne me pose pas de soucis de la défendre ici. Au plan du nombre de souverains, on a donc trois types : N=1 (monarchie), N petit (aristocratie), N grand (démocratie). Dans les trois cas accolons le terme constitutionnel dans le cas orthodoxe , dirigé vers le bien commun (constitutions droites) et absolutiste dans le cas d'un régime qui ne se préoccupe que de sa propre survie sans égard au bien commun (constitution déviée). Soyons larges d'esprit et accordons nous de la souplesse de fonctionnement politique, en admettant que N puisse avoir la valeur que l'on veut, conscient que c'est moins la forme que le résultat qui compte. J'inscris mon raisonnement dans un pragmatisme politique assumé (je ne vois pas comment être dogmatique en politique, par la définition même de ce qu'est la politique). Cette façon de voir nous permet d'imaginer un mécanisme de secours en cas de dégradation du système, c'est à dire de passage de l'orthodoxe au dévié : un système fonctionnant mal à un N donné pourrait retrouver un aspect conforme en changeant cette valeur. Bien sûr, c'est bien la qualité intrinseque et la mentalité collective des membres formant l'effectif des N gouvernants qui importe, et non la valeur numérique de N en soi. De sorte que l'organisation politique générale devrait dès le départ formaliser la constitution des N petits (des aristocrate) et de N=1 (monarque) et les règle de passage de N grand à N petit, éventuellement réduit à un, ainsi que le processus inverse. Et ce mode de fonctionnement devrait acquérir un aspect suréminent. Si on veut que ça fonctionne, aucun corps gouvernant légitime de devrait pouvoir se donner de droit un légitimité illimité. Il y aurait une limite, où se produirait un changement de phase exigeant un changement du nombre de souverains. Soit 1 la monarchie, N- l'aristocratie, N+ la démocratie et > le passage des uns aux autres. Il y a 6 changement de phase envisageables :
Le travail constitutionnel consisterait à définir : 1/à quelles conditions on passerait de l'un à l'autre On peut imaginer pour cela un genre de système à trois clés. La constitution définirait un juge suprême, un aréopage et le peuple lui même. Une sacralité totale les recouvrirait. Bien entendu, ni le juge suprême ni l'aréopage ne pourraient exercer le moindre gouvernement. Le cas du peuple est évidemment plus singulier par nature. Il est indivisible dans sa fonction souveraine et dans sa fonction de juge des institutions. Chacune de ces trois clés pourrait interpeller les deux autres sur l'état politique, et il faudrait que deux clés concordent pour obliger à une changement de phase. Si la clé est le peuple, on peut s'en tenir à une majorité simple, pour l'aréopage à une majorité des 2/3 et pour le juge suprême il est ou non d'accord. A mon sens, plutôt que de ne se résoudre à de telle transitions dans les cas extrêmes et quasi désespérés, il faudrait s'habituer à un passage relativement fréquent d'une phase à l'autre et la capacité à vivre ces transition hors crise grave constituerait un signe de tonus et de souplesse politique. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 11-03-2014 à 21:27:49 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Hunters | Ca a de la gueule. Je suis tout à fait d'accord avec ton pragmatisme.
Message cité 1 fois Message édité par Hunters le 01-04-2013 à 17:20:43 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | J'essayerais d'approfondir sur le fond mais je te répond déjà sur la solution IA. L'essence même de ta proposition est de reporter la contrainte à un niveau dont la sûreté est garantie par l'absence de liberté de jugement. Je pense en définitive qu'on ne peut vouloir le beurre et l'argent du beurre. Soit il s'agit d'une simple contrainte techno-administrative : par exemple les souverains disposent de clés électroniques pour passer divers ordres plus ou moins automatisés et s'ils n'ont plus de mandat, ces clés sont inopérantes. Dans ce cas il n'y a pas besoin d'aller chercher une IA, le moindre système informatique en est capable depuis que l'informatique existe. Et dès lors, étant esclave, il obéit aux ordres qu'on lui donne. Soit il s'agit d'une entité consciente, qui sait ce qui se passe, qui s'en forme une représentation consciente, capable de se protéger et d'empêcher activement et intelligemment les tentatives de contournement du pouvoir dont elle est dépositaire. A ce moment là, du fait même qu'elle dispose d'une conscience morale elle possède une liberté intérieure dans l'expression de ses choix. Si ce n'est plus un robot, il ne faut pas lui confier une tâche de robot. Une conscience morale dispose d'une appréciation personnelle de la situation, cela ne se conçoit pas sans une histoire personnelle et émotionnelle, sans un moi à préserver et à faire grandir (ce qui implique une disposition à la corruption : comme l'a dit un humoriste avec cynisme, tout le monde peut être acheté, il suffit de choisir la bonne monnaie), sans une capacité d'empathie et sans une disposition à se laisser convaincre. La sensibilité à la supplication, à la flatterie ou à l'intérêt viennent en conséquences directes (je remonterais même plus en amont : en causes initiatrices) de toute conscience morale et on ne peut concevoir d'entité consciente qui en soit dépourvue. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 01-04-2013 à 22:07:55 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Hunters | Oui du coup un système informatique sans conscience parait préférable au premier abord, et plus réaliste. Mais il peut manquer d'adaptabilité lorsque cela se révèlerait nécessaire (urgence etc), et aussi se montrer vulnérable aux tentatives de piratage et aux accidents. Je ne prétend pas que ce soit la meilleur solution.
Message cité 1 fois Message édité par Hunters le 02-04-2013 à 04:41:17 |
clemlegrand Editeur de messages compulsif |
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Hunters | Ou bien c'est moi qui suis trop pessimiste, difficile à dire...
Message édité par Hunters le 02-04-2013 à 09:18:19 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Je te répond plus sur le fond...
Il est clair que ce ne seraient pas aux Terriens mais aux membres de la Nation spatiale, une fois autonome de décider de manière souveraine du contenu de la constitution.
On ne peut pas écarter les luttes intestines, mais on peut prendre une forme institutionnelle qui rend inopérants ce genre de coup de force institutionnelle. Le plus simple je pense est d'avoir une permanence du siège aux trois niveaux de souveraineté. Un président (N=1), un conseil élu (N-), un sénat populaire (N+). Dans le cas que tu évoques, que représente un président qui ne veut pas lâcher le pouvoir face à un sénat qui représente en même temps l'ensemble du peuple censé obéir à ses directives ? Si la loi ne lui donne plus le pouvoir, il n'a rien pour le soutenir. C'est dans l'autre sens que c'est plus compliqué en fait. C'est pour ça qu'à mon sens le N+ resterait le mode de fonctionnement de base. je reposte ceci : Cela revient à dire finalement que celui qui va s'imposer incarne un certain idéal et qu'il y a donc à un certain degré la reconnaissance d'une fonction accomplie. ____
Alors ça... Envisageons la chose, et sa parade. Et pour qualifier la guerre, quelle est sa forme, donnons une valeur au X. 1 contre tous ? 1N Disons tout net qu'il faudrait des pouvoirs... spéciaux au 1 pour tenir un conflit. Ou tous les autres transformés en zombies décérébrés sous la commande d'un seul, vision atroce. Ne dites mêmes pas "société insecte" : les insectes sociaux vivent au contraire de la liberté radicale des membres qui accomplissent un petits panels de tâches conditionnées. Ou lui même tenant tête, mais combien de temps, face à une population tenue à la docilité par la menace d'une arme redoutable pouvant causer la perte de tous... Ouais... Un peu hollywoodien, quand même. Soyons pragmatique et limitons nous à ce que j'avais évoqué : un 1N, sans forces armées, sans alliés partisans (avec force armée ou alliés, c'est le cas N-N+ traité ci dessous) parait exclu des possibles à simplement moyen terme (pour le court terme, c'est toujours possibles)
En l'absence initiale de forces armées, il y a la voie brutale qui serait la fabrication sous le manteaux d'un arsenal, et la prise de pouvoir déposant tout les autres pouvoirs avec peine de morts pour ceux qui résistent. Pour éviter ça, il est nécessaire d'exercer une police qui au niveau conceptuel définisse quels sont les armes pouvant servir en nombre suffisant à formenter un coup d'état et qui au niveau pratique s'assure que personne n'en fabrique. Le pouvoir du Léviathan prôné par Hobbes se renforce ici par le fait que le Leviathan n'entretient pas de forces armées, rien d'autres qu'une police en effectif limité au stricts minimum, mais en rapport avec le risque perçu. La prise de pouvoir est donc possible si le risque perçu est grand, que la population est fortement malhonnête, avec un sang très chaud qui pousse au crime ou qu'un très fort sentiment de mécontentement général, mettent constamment le feu aux poudres, exigeant par ses excès même que les pouvoirs publics se donnent le pouvoir de régler ça sans faire couler de sang supplémentaire. Et qu'en définitive il faille s'en remettre bon grès mal grès aux forces de l'ordre pour dicter comment doit se conduire la société. Bon, je pense que ce sera le conte du Grand Méchant Loup à raconter aux enfants, pour les informer qu'une société plus dures dans ses rapport est gouvernée par les plus durs, et que l'archonaute doit être civique et bien élevé pour ne donner pas plus de rugosité que nécessaire à l'apparence de la société. L'autre danger est le clientélisme, c'est à dire l'assujettissement d'une fraction majoritaire de la population à une minorité par sa dépendance économique et sociétale, au sens large. Bon la société est faite de rapport dl'assujettissement assumé au niveau des compétence de chacun (on se soumet à la compétence de chacun dans son métier social). Après tout, nous sommes tous assujettis à la secte des médecins, des avocats et des boulangers. Cela est nécessaire et normal. La c'est une classe dont le pouvoir moral s'imposerait en dessus de ces pouvoirs normaux, pour autoriser ou pas ces échanges. Sans forcément de coercition, par son influence. Si cette classe est effervescente et ce renouvelle sans cesse sans coercition, ça s'appelle l’aristocratie de son époque c'est normal, voir par bien des aspects souhaitable. Si une société défend des valeur, ils est souhaitable que ceux qui la pratiquent ou la représentent le mieux aient de l'influence. Et c'est cette aristocratie qui pourrait sauver la mise en cas de crise : bien loin de prôner le sans-culottisme moral, il faut que les archonautes se fabriquent une aristocratie comme on taille un rosier, de préférence en le faisant sans épine. Au niveau économique cela signifie par contre une forme de sans culottisme mais uniquement vers le bas : sans misère, pas de clientélisme. Si personne n'a besoin de se prostituer pour vivre, personne pour en profiter. Ce qui semble possible dans une société qui nécessite un travail commun permanent. Pas de miséreux, car pas de tire-au-flanc, vu que la moitié de ton activité sociale à vie t'est mis entre les main dès 16 ans avec possibilité seulement de changer au mérite. Hardi les mousses. J'ai dis que c'était une nation, pas un équipage. Mais quand même un peu, si ! On voit bien qu'un truc pareil s'organise comme un vaisseau par la fonction vitale que remplit Soeur Arche, celle qui les abrite et qu'ils nourrissent. Obligé de tout donner pour son bien être et d'être prêt à se sacrifier s'il le faut. Et voila le troisième danger : celui que le Capitaine et ses Lieutenant s'immiscent dans la partie sociale et en prennent le pouvoir. Oui, c'est toujours possible et revient à une société militaire. En fait par ce biais les archonautes doivent comme la Terre gérer "un genre de" problème militaire et l’assujettir de manière stricte et sans discutions au pouvoir politique. Sachant que ça reste un pouvoir d'influence et non armé. Un pouvoir d'influence organisationnelle plutôt qu'un pistolet sous la tempe. Il est relativement facile de les remettre à leur place pour leur delander de diriger la bonne marche de Soeur Arche, mais pas la Nation spatiale (d'où l'importance spirituelle de maintenir un fort hiatus dans les mentalités entre la maison et ceux qui l'habitent). Bref, le secours ici ne peut être que moral, comme elle taille son rosier, la nation doit tailler son gouvernail à sa main. Tout le monde y participant, c'est plus facile. Et part contre, cette fraction du travail en commun mené dans une discipline indispensable amènerait un genre de fraternité d'armes qui n'est pas sans faciliter et pacifier bien des rapports sociaux. Donc je trouve que ce troisième danger doit être couru, car il éteint le clientélisme tout en disciplinant ses élites. 0,5 vs 0,5 ? N+N+ Ca évidemment, c'est le pire, le cataclysme car il suffit qu'un camps bascule dans la violence pour que l'autre passe à un niveau supérieur qui engage ensuite une escalade mortelle qui ne s’achève que dans la réduction complète et physique s'il le faut de l'autre faction. Tout ce qu'on peut faire en prévention c'est éviter que la société soit découpée en factions mal recollées, à la base. Or par ailleurs, on se donne le noble objectif que rassembler toute la diversité humaine. Vu que c'est le seul moyen, et que par ailleurs la société humaine qui embarque est littéralement piquetée de conflits comme un métal de rouille, il faut s'adonner à un récurage de fond à la base, on ne peut pas se contenter d'une demi mesure. Les Partants doivent prêter serment. Et pas seulement prêter serment de leur volonté que tout se passe à l'avenir dans l'harmonie et la fraîcheur. Encore heureux ! Ils devraient aussi prêter serment à leurs descendants que eux, qui décident de lâchers les amarre avec la Terre (et à ce moment là !) se trouvent dignes d'embarquer vis à vis de ce risque. Les Partants devront jurer qu'ils forment collectivement, à leur avis unanime, une nation lucide, saine, forte et totalement pacifiée au moment d'embarquer, sans germes de conflits entre eux propre à envenimer les relations futurs. Et que par conséquent ils récuseraient et maudiraient par avance tout descendant qui aménerait à la guerre civile, par vice ou pas incompétence. Serment qui introduirait une injonction civique d'ordre religieux. Dans l'escalade des conflits (1N, N-N+, N+N+) on voit que la ressource pour les éviter est de moins en moins technique et de plus en plus morale. Il est normal qu'au stade ultime on trouve une spiritualité. Pas une croyance en un être imaginaire. Un accord institué dès l'enfance avec le Serment des Partants, une forme oui, je l'assume, de dressage spirituel et affectif : si ce n'est pas intellectuel, si ça ne mord pas sur le jugement raisonnable, l'amour de la patrie doit passer après le lait chez l'enfant. Comme sur Terre, quoi, et pour la même raison... Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 27-05-2013 à 23:02:05 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
sombresonge | J'apporte mon grain de sel.
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Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Le truc c'est que c'est tellement contraignant que ça devient N+N+. L'arche n'a pas les moyen d'avoir la moitié de sa population dans une milice politique et l'autre moitié dans des camps... Et puis tu relies "absence de liberté" et "monarchie". C'est pas exact comme idée. Et l'empire égyptien ou romain ne doivent pas leur longévité à une absence de circulation d'idées, ou à des interdictions religieuses. Les religions de l'antiquité étaient solubles les unes dans les autres. Il existe, oui, une thèse comme quoi la nouvelle religion chrétienne aurait participé à la dissolution de l'Empire romain d'occident. Ca ne fait pas l'unanimité mais admettons que ça appartienne à l'arbre des causes : quel parallèle faire avec le culte civique de l'arche ? Une croyance peut détruire une autre croyance, mais ici il ne s'agit pas de croyance. Si un illuminé professe qu'il faut saborder l'arche pour se dissoudre dans le nouvel âge réminiscent du Grand Vide spatial, avec suffisamment de sectateurs pour représenter un danger physique réel, il peut être condamné sur ce motif par une communauté démocratique. C'est une limitation normale et prévue de la liberté d'opinion. Et en gros, le Sement des Partants (volonté d'attendre le but final dans la concorde commune) peut leur servir de cadre comme nous les Droits de l'Homme. Toute personne qui par ses actes contrevient à la Déclaration de 1789 rev.1948 peut être condamnée de ce fait. Là se serait pareil avec le Serments des Partants. Y'aurait il besoin d'aller plus loin ? Je ne vois pas... Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 08-04-2013 à 13:33:37 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
sombresonge | Le problème que je vois n'est pas tant sur le fonctionnement récurent de l'arche mais plus si un imprévu survenait.
Message cité 1 fois Message édité par sombresonge le 08-04-2013 à 14:32:27 |
Shooter Cherche niche fiscale | J'ai relu mes interventions dans le topic, c'est marrant. Message édité par Shooter le 08-04-2013 à 14:45:10 --------------- They will not force us / They will stop degrading us |
clemlegrand Editeur de messages compulsif | C'est le principe de l'évolution Un homme de cro magnon de nous identifierai sans doute pas à lui, et très peu de gens de nos jours l'identifient à nous, pourtant nous sommes tout comme lui, des homo sapiens. Message cité 1 fois Message édité par clemlegrand le 08-04-2013 à 15:21:50 |
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Un homme de Cro Magnon vêtu comme nous serait indiscernable dans la population. Un Néanderthal serait perçu comme un mec avec un drôle de gueule mais pas plus.
Au bout de 10 000 ans peut être... mais pas au bout du premier voyage. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 08-04-2013 à 15:40:21 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
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