Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1626 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  16  17  18  19  20  21  22
Auteur Sujet :

la timidité

n°3000824
ggeforce
Avec des si je coupe du bois !
Posté le 18-06-2004 à 22:31:00  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

serial_xp a écrit :

bah moi je vais dire la timidite ca passe a mon avis pcq ya pas longtemps une amie a moi m'a presente une amie a elle et je sais pas si c'est une question de feeling ou un truc du genre mais tout va bien j'ai pas eu de probleme a parler avec... d'habitude, je suis plutot timide et je remarque que maintenant je le suis de moins en moins


 
la meme chose pour moi


---------------
Feedback
mood
Publicité
Posté le 18-06-2004 à 22:31:00  profilanswer
 

n°3009143
Cutter
Posté le 20-06-2004 à 01:09:28  profilanswer
 

Personellement c'est plutot le contraire pour moi.

n°3012004
jeoff
Posté le 20-06-2004 à 17:33:08  profilanswer
 

bon ben moi je suis timide mais je me soigne à coup de pied au cul.
 
Pour cela, je sors en boîte.
Ca fait un peu 3615 mylaïfeu mais je vous explique, en esperant que ca aide quelqu'un ;).
 
Etant amateur de musique éléctronique, je fréquente des boîtes qui ne passent que ça en majorité ou presque que ça.
J'ai commencé à sortir depuis que je suis autonome (comprendre, j'ai un apart et une voiture).
C'est à dire il y a 2 ans.
Au début, j'avais beaucoup de mal à danser, pour la bonne et simple raison que je ne savais pas danser :D.
Aujourd'hui encore je pourrai pas dire si je danse bien ou pas, me suis jamais vu sur un film. Par contre ce qui est sur c'est que au fur et à mesure de mes sorties, j'ai beaucoup gagné en assurance.
Parceque quand tu est sur la piste, tu t'efforce de pas passer pour un débile donc au début c'est dur, mais avec la pratique, non seulement tu prend du plaisir à danser mais en plus tu gagne de l'assurance.
 
Après deux années de sorties peu fréquentes je dois le reconnaître (une fois toutes les 3 semaines à 2 mois selon la charge de taff à côté :/), je me débrouille plutôt bien maintenant.
 
On en arrive à la partie GSNALF.
Bah vi, quand tu va en boîte, tu t'amuses tout seul mais y a moyen de s'amuser à deux :D.
Le gros avantage en boîte, c'est que avec un minimum de volonté, c'est facile d'aborder.
 
Premier point, si tu ne pue pas l'alcool, tu as déjà marqué un point sur tout les autes gars qui t'entourent [:ddr555] (90% car les autres ce sont ceux qui conduisent quand c'est pas carrèment leur nana!) .
 
Deuxième point, parler en boîte c'est dur et c'est chiant, y a trop de bruit, c'est donc un travail avec le corps.
Chose simple, quand tu jette un regard, direct un sourire, même forcé, entraîne toi avant à faire des sourires forcé mais qui semblent naturels.
Ensuite, n'hésite pas à danser de manière rapprochée avec ta cible, c'est l'approche classique et personne ne sera choqué.
Une fois que tu te sent prêt, impose toi un compte à rebour (c'est comme ça que je fais sinon je me lance jamais) et quand il arrive à 0, ne réfléchi pas, prend doucement la main, les hanches ou autres de ta cible en continuant à danser de manière à l'inviter à danser mais à 2 cette fois.
 
1) rateau intégral, pas grave, retente ta chance ailleurs ;)
2) c'est bon, elle danse avec toi, à toi de gérer la suite :D
 
Bon étant moi même GSNALF, y a certainement des trucs maladroits mais je me soigne :o :D.
 
Bonne chance à tout les timides !!!

n°3012652
Solstim
Posté le 20-06-2004 à 19:24:45  profilanswer
 

jeoff a écrit :

bon ben moi je suis timide mais je me soigne à coup de pied au cul.
 
Pour cela, je sors en boîte.
Ca fait un peu 3615 mylaïfeu mais je vous explique, en esperant que ca aide quelqu'un ;).
 


 
 
 
Tu sors en boîte, mais seul ou accompagné ?
 
Je suis moi-même timide et surtout très solitaire, (pas d'amis) et donc jusqu'ici je n'ai jamais osé sortir seul. J'en suis à un point ou je déprime de devoir passer les week-end à ne rien faire. J'aimerais aussi sortir en boîte (mais bon, seul c'est pas facile, mais finalement je n'ai pas le choix), donc je vais essayer.  
 
Sinon, merci pour ces quelques conseils...   ;)


Message édité par Solstim le 20-06-2004 à 19:26:20
n°3012699
jeoff
Posté le 20-06-2004 à 19:33:20  profilanswer
 

bah jusq'à hier soir c'était accompagné.
 
Pis tout le monde m'a laché hier soir.
Comme c'était ma dernière sortie sur la région avant de déménager et que j'adore cette boite, j'ai pris ma caisse, j'ai fait 1h30 de route dans le brouillard route humide à l'aller, 1h30 le retour toujours dans le brouillard :/ mais route sèche cette fois.
 
Me suis bien amusé, j'ai passé les 3/4 de la soirée sur la piste, me suis pris un rateau [:ddr555] et je suis reparti complètement vidé tellement je m'était donné sur la piste.
 
Ca rattrape un peu la pré-soirée de merde que je m'était fait ch*** à organiser.

n°3012721
jeoff
Posté le 20-06-2004 à 19:35:37  profilanswer
 

ah oui, dernière chose, quand on est timide, ne pas hesiter à faire les pré-soiréess chez soi, lancer des invitations et tout, ça à l'air de rien mais en fait ça fait travailler inconsciamment ton sens de l'initiative.
 

n°3012747
Solstim
Posté le 20-06-2004 à 19:43:02  profilanswer
 

jeoff a écrit :

ah oui, dernière chose, quand on est timide, ne pas hesiter à faire les pré-soiréess chez soi, lancer des invitations et tout, ça à l'air de rien mais en fait ça fait travailler inconsciamment ton sens de l'initiative.


 
Ben oui, mais je connais personne à inviter...
 

n°3012921
jeoff
Posté le 20-06-2004 à 20:02:06  profilanswer
 

bah tout dépend, si tu étudie, essaye de te rapprocher de tes camarades, si tu bosse, de tes collègues, sinon ben sort seul, c'est très dur pour commencer, quitte à prendre des cours de danse si tu craint de rien savoir faire sur la piste.
 
l'alcool ca aide que si tu as un minimum d'assurance, sinon tu risque plus de te ridiculiser que de te libérer :/

n°3012988
sansdraps
HL² pour mes petits enfants...
Posté le 20-06-2004 à 20:09:18  profilanswer
 

zeux a écrit :


Je suis parti a l'etranger aussi, ca aide, les francais ont le regard tres critique.


 
Mille fois vrai. :'(

n°3013522
Solstim
Posté le 20-06-2004 à 21:12:02  profilanswer
 

jeoff a écrit :

bah tout dépend, si tu étudie, essaye de te rapprocher de tes camarades, si tu bosse, de tes collègues, sinon ben sort seul, c'est très dur pour commencer, quitte à prendre des cours de danse si tu craint de rien savoir faire sur la piste.
 
l'alcool ca aide que si tu as un minimum d'assurance, sinon tu risque plus de te ridiculiser que de te libérer :/


 
Non, je compte pas sur l'alcool pour m'aider. Sinon, j'envisageai de commencer une nouvelle activité l'an prochain (pourquoi pas de danse ?), alors peut-être cela m'aidera t-il ...

mood
Publicité
Posté le 20-06-2004 à 21:12:02  profilanswer
 

n°3013532
BornToTrol​l
Posté le 20-06-2004 à 21:12:57  profilanswer
 

solstim a écrit :

Non, je compte pas sur l'alcool pour m'aider. Sinon, j'envisageai de commencer une nouvelle activité l'an prochain (pourquoi pas de danse ?), alors peut-être cela m'aidera t-il ...


 
Essaie le Zen, ça te donne la patate et te donne confiance en toi.


---------------
Pour que la journée soit belle, je le lance un troll sur hfr - JteNiaueQlqKqlqsh!!!
n°3013563
Solstim
Posté le 20-06-2004 à 21:20:23  profilanswer
 

BornToTroll a écrit :

Essaie le Zen, ça te donne la patate et te donne confiance en toi.


 
Je fais déjà de la relaxation, enfin de temps en temps, mais bon je n'ai pas obtenu beaucoup de résultats.
 
Par contre c'est quoi le principe du Zen ?

n°3014016
BornToTrol​l
Posté le 20-06-2004 à 22:27:32  profilanswer
 

solstim a écrit :

Je fais déjà de la relaxation, enfin de temps en temps, mais bon je n'ai pas obtenu beaucoup de résultats.
 
Par contre c'est quoi le principe du Zen ?


 
Je ne serais te dire, mais le resultat sur certain est incroyable il se fixe des buts (point A à point B) et y arrivent (pas d'alternative)...
 
Je pense que ça peux apporter du courage et de la volonter :) (je vais mis m'être à la rentré).


---------------
Pour que la journée soit belle, je le lance un troll sur hfr - JteNiaueQlqKqlqsh!!!
n°3123511
Solstim
Posté le 02-07-2004 à 23:18:51  profilanswer
 

Juste pour savoir, êtes-vous déjà sorti seul, en boîte par exemple, parce que personne pour vous accompagner ?  
 
Sinon voilà, la solitude me pèse tellement que j'y sortirais volontiers, même seul. Cependant, j'ai peur de ne pas passer inaperçu par rapport aux autres, c'est à dire de me sentir observé justement parce que je suis seul.  
Passer pour un ringard par exemple.  
C'est peut-être idiot, mais c'est la seule chose qui me freine.  
 
Voilà. Quelles sont vos conseils vos expériences ? Merci  
 
@+

n°3123909
Profil sup​primé
Posté le 03-07-2004 à 00:00:24  answer
 

Je vais pas pouvoir te répondre grand chose sur la question... mais néanmoins si tu vis en région parisienne oublie tout de suite, aucune boite ne laisse entrer de mecs seuls...
 
Dans les autres régions je ne sais pas comment ca se passe, mais cela doit etre sensiblement la meme chose, sinon il reste les après-midi thé dansant, y'a pleins de mamies et pas de pépés (tous morts pendant la canicule) alors ils laissent rentrer les petits jeunes  :sweat:  :hello:

n°3123959
chimsite31
I m a Lovely Angel ...
Posté le 03-07-2004 à 00:05:02  profilanswer
 

solstim a écrit :

Juste pour savoir, êtes-vous déjà sorti seul, en boîte par exemple, parce que personne pour vous accompagner ?  
 
Sinon voilà, la solitude me pèse tellement que j'y sortirais volontiers, même seul. Cependant, j'ai peur de ne pas passer inaperçu par rapport aux autres, c'est à dire de me sentir observé justement parce que je suis seul.  
Passer pour un ringard par exemple.  
C'est peut-être idiot, mais c'est la seule chose qui me freine.  
 
Voilà. Quelles sont vos conseils vos expériences ? Merci  
 
@+


 
c rare de faire rentrer des mecs seuls, le + souvent c est accompagné avec une fille, et parfois meme on laisse rentrer que la fille  :sweat: .  
Essaye les boites de gays, y a svt des meufs supers la dedans

n°3124091
magnancc51
Droit au but
Posté le 03-07-2004 à 00:17:10  profilanswer
 

Enfin c sur que lorsque tu es entre amis, ça aide pas mal  :)  
 
Mais il faut bien se dire un truc, à la base, on est tous égaux!
 
Lorsque tu es avec des gens qui te connaissent, effectivement, si tu es timide et réservé, ils le savent et je comprend que tu te cagues dessus avant de parler  [:kash]  
 
Mais à l'effet inverse, lorsque tu es avec des gens qui ne te connaissent pas, c le premier contact, la première vue qui va faire la différence!  
 
Prenons ici l'exemple de la boite. Tu vois un gars qui va brancher une nana, qui bouge bien, qui sort du lot, enfin tu comprends... tu ne sais pas ce que ce vaut ce type! S'il le faut, c'est un bourricot ! Le seul truc qu'il fait, c'est qu'il en met pleins les yeux  :ouch:  
Pour toi c'est la même chose. Pk ne pourrais tu pas faire comme lui ? Il a un trou du cul comme toi et moi, va chier et même se torcher :D  
Le seul truc qu'il a de plus, c kil a confiance en lui. Suffit juste de se le mettre dans la tête. Et puis dans le pire des cas, si tu venais à passer pour un con, qu'y a t il de grave en ça? La personne en face, tu ne la connais pas, ne la reverras certainement plus... Alors qu'en as tu à foutre ?
Quand tu skis et que tu tombes, tu te relèves puis tu te remets à skier, non?! Ben là c pareil ! Si tu te manques, ben tu va voir une autre personne et retente ta chance.  
 
Et à force de gagner cette confiance en soit, tu verras que ce sera plus facile pour un entretien d'embauche, pour s'intégrer et ne pas se faire marcher dessus.  
Dans la vie, il y a le dominant et le dominé. Attention de ne pas être le second ;)

n°3124557
Profil sup​primé
Posté le 03-07-2004 à 01:15:26  answer
 

solstim a écrit :

Juste pour savoir, êtes-vous déjà sorti seul, en boîte par exemple, parce que personne pour vous accompagner ?  
 
Sinon voilà, la solitude me pèse tellement que j'y sortirais volontiers, même seul. Cependant, j'ai peur de ne pas passer inaperçu par rapport aux autres, c'est à dire de me sentir observé justement parce que je suis seul.  
Passer pour un ringard par exemple.  
C'est peut-être idiot, mais c'est la seule chose qui me freine.  
 
Voilà. Quelles sont vos conseils vos expériences ? Merci  
 
@+


 
Non, je n'y vais pas tout seul et je pense que je n'irais jamais ... c'est un peu sans interêt, enfin pour moi en tout cas  :sweat:  
Y aller avec des potes c'est mieux, tu te sens plus en confiance et même   si tu n'abordes pas tu as l'occasion de passer un bon moment avec eux  ;)  
 
En boite dit toi une chose : tu ne connais personne et tu ne les reverras jamais ( sauf si affinitiés ) donc n'ai pas peur de passer pour un abruti  ;) La seul chose qui peut prendre un coup c'est ton amour propre et ça c'est à toi de le gérer.

n°3125395
Solstim
Posté le 03-07-2004 à 10:41:07  profilanswer
 

Merci pour vos réponses.
 
C'est sûr qu'avec des amis, on se sent tout de suite plus à l'aise. Bon maintenant, pour les solitaires comme moi, tout est une question de confiance en soi. Je crois que j'hésiterais encore avant de me décider, bien que ça me tente, mais après acquis plus d'assurance se sera sans doute plus facile.
 
 

billyboy78 a écrit :

Je vais pas pouvoir te répondre grand chose sur la question... mais néanmoins si tu vis en région parisienne oublie tout de suite, aucune boite ne laisse entrer de mecs seuls...
 
Dans les autres régions je ne sais pas comment ca se passe, mais cela doit etre sensiblement la meme chose, sinon il reste les après-midi thé dansant, y'a pleins de mamies et pas de pépés (tous morts pendant la canicule) alors ils laissent rentrer les petits jeunes  :sweat:  :hello:


 
Arf, je suis d'Angers, peut-être qu'ici laissent-ils rentrer plus facilement ceux qui sont seuls... Ceci dit, je suis tout de même étonné qu'ils n'acceptent pas les mecs seuls dans certains endroits, comme à Paris par exemple.

n°3125663
magnancc51
Droit au but
Posté le 03-07-2004 à 11:44:59  profilanswer
 

Ben le mieux que tu es à faie. Tu attend qu'il y une nana qui arrive seule et tu lui demandes de rentrer avec toi

n°3127075
knthrak
Posté le 03-07-2004 à 16:52:03  profilanswer
 

peut-etre qu'il faudrai prendre ton probleme autrement? étant (toujours) un grand timide devant l'eternel, pas facile de faire quoi que ce soit.
alors plutôt que de passer ton temps a ne pas engager la conversation. amuse toi! Le temps libre que tu as, profite en pour te trouver une passion, et fais le (genre un intrument de musique)
de plus, tu ne t'interresseras jamais a toute les filles, il doit bien y en avoir que tu aimes bien, mais avec qui tu n'as pas envie d'aller plus loin.
perso, j'ai une amie depuis 12 ans. entre nous 2, tout est clair, donc pas de probleme. résuktat: c'est elle qui me bouge: elle me presente ces copines, et en général, celles qu'elle me presente sont déja intérréssées (la promoest déja assuré)
bon faut pas te dire que c'est miraculeux, genre 1 une fois tous les 36 du mois.
bref construit toi. fais les choses dont tu as envies. tu rencontreras toujours des personnes qui ont les même passions que toi. si tu restes devans ton ordi a longueur de temps, ça va pas t'etre d'une grande utilité.  
mon conseil final est que si tu n'arrives pas a faire le premier pas, fais en sorte d'etre suffisament interressant pour que ce soit elle. c'est pas miraculeux, mais ça marche un peu. et apres tu prendras confiance en toi

n°3127129
shadowaven​ger
Modissimo : la mode, l'immo
Posté le 03-07-2004 à 16:59:55  profilanswer
 

Faire du roller et aller dans les randos :)

n°3239310
jejech
Love is all
Posté le 18-07-2004 à 00:26:51  profilanswer
 

Salut tout le monde! :bounce:  
Bon alors moi je voulais réagir à propros de jeoff!
 
jeoff dit : Au début, j'avais beaucoup de mal à danser
 
Ben je peux vous dire que maintenant il se lâchent,la preuve on est sorti en boite la semaine dernière et il a passé toute la soirée sur la piste de danse! Je peux vous dire aussi qu'il danse pas plus mal qu'un autre :non: ! Par contre moi j'ai toujours l'air aussi con... :pt1cable:  
 
C'est vrai qu'il a beaucoup changé avec l'autonomie enfin à certain niveau car il passe toujours autant de temps sur certain jeu... :D  (hein tu sais le jeu des ami(e)s.. :ange: ) Pour tout les jeunes qui sont timides vous verez ca va venir!! :jap:  
 
Enfin le conseil que l'on pourrait donner à tous les timides, c'est de sortir avec ses potes car l'effet de groupes vous poussera sur la piste avec toutes les charmantes demoiselles qui la compose...
 
Bon enfin j'espère retrouver mon ami Jeoff sur la piste dans pas lontemps... :hello:  
 

n°3240178
serial_xp
Posté le 18-07-2004 à 02:12:46  profilanswer
 

remy_bardoul a écrit :

c pas parce que tu px parler avec une personne qu'on te presente que t moins timide... ou alors ca depend du niveau que l'on choisit pr se definir timide..  
pr moi qqu'un de pas timide, c quelqu'un qui peut aller voir un inconnu (ds la rue, en boite, n'importe ou) avec qui il n'y a aucun lien et engager la conversation (et la tenir)..


ui je vois ce que tu veux dire mais bon avant j'etais plutot renferme et maintenant j'ai plus facile a avoir des contact avec les gens etc...
remarque que ta maniere de penser est plutot interessante :jap:

n°3249324
jeoff
Posté le 19-07-2004 à 11:59:58  profilanswer
 

solstim a écrit :

Juste pour savoir, êtes-vous déjà sorti seul, en boîte par exemple, parce que personne pour vous accompagner ?  
 
Sinon voilà, la solitude me pèse tellement que j'y sortirais volontiers, même seul. Cependant, j'ai peur de ne pas passer inaperçu par rapport aux autres, c'est à dire de me sentir observé justement parce que je suis seul.  
Passer pour un ringard par exemple.  
C'est peut-être idiot, mais c'est la seule chose qui me freine.  
 
Voilà. Quelles sont vos conseils vos expériences ? Merci  
 
@+


 
Le seule raison qui me pousse à agir seul, elle est simple.
Je me dis d'un côté :"les autres disent que ... blabla".
Bah moi je me dis de mon côté :"Bah on va essayer ! Y a rien de mieux que de se faire sa propre opinion !".
Pour ce qui est des sorties seul en boîte ou autre, j'ai essayé, j'ai apprecié, je me suis bien éclaté même seul et j'y retourne volontier seul si la boîte vaut le coup.
Quand tu es timide, c'est parceque tu penses trop aux gens qui t'entourent.
Fait abstraction des réactions possibles des autres, le problème que j'avais et que j'ai encore c'est que quand tu es timide, tu réfléchi trop avant de te lancer, toujours à peser le pour et le contre pour des broutilles.
En fait, c'est une sorte d'égoïsme qu'il faut développer.
Il faut que tu te dise : "c'est bon pour moi, je tente. Tant pis si ca plait pas" et pas "J'aimerai bien mais ca risque d'impliquer des trucs".
Ne focalise pas sur le futur. Pense au présent, ce que tu as, ce que tu n'as pas et les solutions à l'instant T pour y remédier.  
Oublie les conséquences de T+1.
Enfin va pas non plus braquer une banque hein :D.
 
Concernant le fait d'être seul en boîte, le timide est toujours un peu parano, croyant que tout le monde le regarde. En boite, puisque c'est l'exemple que je prend depuis le début, il faut bien poser ses yeux quelques part, et dèsfois ça tombe sur toi voir plus si affinités ;).
N'hésite pas à jouer avec le regard.
 
Le premier jeu débile qui me vient à l'idée quand je sors est simple.
La première fille qui me regarde dans les yeux, je la regarde dans les yeux aussi.
Y a de cela quelques années, c'était encore moi qui détournait le regard le premier mais ça n'arrive plus.
Impose toi des exercices simples, demander l'heure (pas à ta maman je parle mais plutot à la fille que tu matte discrètement depuis 5min par ex)...
Impose toi des objectifs, pose des étapes, exerce toi régulièrement.
Et n'hésite pas à revenir demander conseils, ici, y a beaucoup de drogués du Payçay et pas mal de timides aussi donc tu trouvera toujours du monde pour infirmer/comfirmer mes commentaires ou ceux des autres.
(je ne dis pas que TOUT les drogués du payçaysont timides :o)


Message édité par jeoff le 19-07-2004 à 12:09:17
n°3249426
vincent160​63
Posté le 19-07-2004 à 12:12:35  profilanswer
 

moi je suis un ex grand timide
 ce st a dire, que je ne parlais presque pas (d ailleur je me suis viré de plusieurs bande de potes)
ensuite, quand une fille me disait bonjour (la bise quoi) ben je passais au rouge...et j osais même pas leur parler
 
le fait que j etais timide etait du a ma famille (un pere alcoolique et qui n hesitait pas a me taper), et puis je vivais dans un village de 1000habitants, donc je m etais fait une sacre réputaion
 
 
ensuite je me suis barré de ce village pour aller en ville, et la ca a tout changé, je me suis pris en main, donc j ai commencé par controler mes émotions,ensuite a me socialiser, du coup j ai été dans une premeir bande (bon pas tres interresant les gars, mais au moins j etais pas seul sru la cour) et apres une fois que je communiquais un peu plus, je suis allé dans la bande des rebelles de classe
 
et la c est le décollage, avec l alcool, les soirées et les filles qui sont venues apres
 
depuis j ai des supers bons potes ( d ailleur, j ai appris que le spotes c etait le plus important aumonde) une copine vachement mignonne et je bosse dans la communication
 
donc oui, la timmidité c est super ch*ant a vivre, et j en morflé, mais on peut s en sortir et se prenant en main

n°3253697
le penseur​ fou
Posté le 19-07-2004 à 19:58:12  profilanswer
 

Timidité générale ou seulement envers le sexe opposé (désiré) ?
le premier cas etant plus serieux que le second.
En meme temps la timidité n'est pas qu'un handicape, elle oblige a l'analyse .

n°3259133
magnancc51
Droit au but
Posté le 20-07-2004 à 10:44:18  profilanswer
 

Le Penseur Fou a écrit :

Timidité générale ou seulement envers le sexe opposé (désiré) ?


 
Moi mon problème, c'est que j'ai 21 ans et lorsque je travaille avec des gens de 40 voir 50 ans, j'ai du mal à m'imposer... De même avec mes beaux parents et avec ma belle famille :sweat:  
 
Quand il y a dix personnes dans la salle, je ne sais pad trop quoi dire et surtout, je n'ose pas trop :(  
 
quelqu'un a une solution??

n°3259216
mootmoot
Posté le 20-07-2004 à 10:57:10  profilanswer
 

moi g été extrêmement timide et je le suis encore souvent.
même intimidée par la personne avec lakelle je vis parfois :D enfin je trouve pas ke ce soit négatif, ça veut dire k'avec le temps rien n'est encore acquis, moi aussi je l'intimide des fois :)
 
bref. symptômes variés : envie de se planker et tendance à le faire par tous moyens possibles, ne dis rien ou bégaye, mains moites, rougis, tremblote, etc...  
 
je n'ai pas forcément envie de vaincre ça tout le temps. à un moment je trouvais ke ça me pourrissait la vie, et maintenant en fait la plupart du temps je m'en fiche, pour plusieurs raisons assez simples : déjà tout le monde est timide en soi mais chacun le gère ou le montre différemment. ça c'est rassurant, ça veut dire ke généralement dans les situations où on est intimidé, les autres le sont un peu aussi même si on ne s'en rend pas bien compte. ensuite ben moi les personnes timides ont tendance à m'attirer, je me demande un peu ce ki se cache derrière cette timidité, et ma timidité a l'air de produire le même effet. bien sûr, il y a des personnes ke ça agace, ben tant pis pour celles-là, qq'un d'aussi peu compréhensif, je trouve ke c pas qq'un d'intéressant.
et le dernier point c k'être timide n'empêche pas nécéssairement d'être soi-même.
 
là j'explike : pendant pas mal de temps ma timidité me mettait mal à l'aise, ct un cercle vicieux, donc j'osais encore moins m'exprimer et etc...  
maintenant, comme c tt de même parfois vraiment important de prendre la parole et de dire ce ke l'on pense, je le fais même si je le fais en étant rouge, même si au départ je bégaye un peu. et ce contraste entre ce ke je dis (je suis pas du genre à mâcher mes mots) et mon attitude timide joue plutôt en ma faveur : on m'écoute d'autant plus que je ne parle pas tout le temps à tord et à travers :jap:
 
par contre dans une soirée où je ne connais personne, j'aurais du mal à décoller de mon coin... au mieux j'aurais réussi à engager de moi-même une conversation avec qqes personnes prises à part, mais c tt.  
en même temps ce genre de contexte ne me plait pas particulièrement donc il n'y a pas trop de regrets [:spamafote].
certains peuvent faire l'amalgame timidité <> qq'un de rabat-joie ki sait pas s'amuser et etc... alors ke bon ça n'a rien à voir. mais je m'en fiche.
 
donc voilà, je pense ke faire comme si on était pas timide, jouer un jeu c plus ridicule qu'autre chose. je préfère être moi-même et un peu timide ke grande gueule et etc... alors ke je ne me reconnaitrais pas. ça ça génèrerait un plus grand malaise pour moi.


Message édité par mootmoot le 20-07-2004 à 10:58:10
n°3259890
le penseur​ fou
Posté le 20-07-2004 à 12:07:24  profilanswer
 

magnancc51 a écrit :

Moi mon problème, c'est que j'ai 21 ans et lorsque je travaille avec des gens de 40 voir 50 ans, j'ai du mal à m'imposer... De même avec mes beaux parents et avec ma belle famille :sweat:  
 
Quand il y a dix personnes dans la salle, je ne sais pad trop quoi dire et surtout, je n'ose pas trop :(  
 
quelqu'un a une solution??


ça me parait tout a fait normal faut pas tomber ds l'excés inverse: l'arrogance.
Avec la famille c'est autre chose, c'est dommage de pas etre a l'aise.
 
Tu es probablement quelqu'un d'insatisfait de toi, trop exigeante! fait ce qu'il faut pour le devenir meme si ça demande des efforts.
 
Et puis une personne qui ne parle pas beaucoup, quand elle prend la parole on l'écoute.

n°3382145
Romn
Posté le 03-08-2004 à 23:50:21  profilanswer
 

aimer 16-R a écrit :

une reponse que je peut donner pour les timides: une bande de pote enleve bcps d'hinnibition on ose plus , et on prend moins la consequence de ses actes (les timides me comprendrons ;) )


 
Je confirme, j'ai trainé un an avec la bande d'abrutis du coin, au moins ça aura eu le merite de bien me decoincer (même si il reste encore bcp de boulot à faire, je crois que c'est là que j'ai fait les plus gros progres)


---------------
DVD |  Ludothèque: BGG
n°3397938
le penseur​ fou
Posté le 05-08-2004 à 21:10:04  profilanswer
 

Je me demande si la timidité ne serait pas liée a une conscience (des autres) plus développée.
Ce qui est plus perfectionné est aussi plus fragile .

n°3401435
vincent160​63
Posté le 06-08-2004 à 14:30:11  profilanswer
 

aimer 16-R a écrit :

salut!!
 
etant moi meme encore assez timide, avec l'age je perd de la timidité(a coup de cuite et de w**d ossi ;)  :D ..)...je me pose une kestion cruciale : la timité est elle associée a la mediocrité ??  
 
c'est a dire et ca parait logique: une personne ki n'a pas trops de succés ds ce qu'elle entreprend peut elle au fur et a mesure de revers avoir une ressource necessaire pour avoir confiance en soit et inversement comment une personne avec enormement de talent et de reussite peut elle se morfondre ds une timité maladive....
 
voila en quelque sorte je me demande si la timidité n'est pas liée quelque part avec le talent et la reussite....ce qui pourrait etre trés injuste car ds les deux cas un cercle vicieux se distingue....
 
une reponse que je peut donner pour les timides: une bande de pote enleve bcps d'hinnibition on ose plus , et on prend moins la consequence de ses actes (les timides me comprendrons ;) )....en quelque sorte: un homme en amour et jugé sur ses amis(c pa de moi ;) )
 
sinon si kk1 a une reponse pour ma kestion plus haut ..avisaux penseurs fous !! :hello:


 
c est vrai qu en y pensant, un epersonne timide est souvent douée, mais elle a tellement manger, qu elle préfère se taire. d ailleur en 4eme générale j avais 6/20 de moyenne générale et 2 en maths, tout ca dû  a ma timiditer, j en suis convaincu!!)
alors un jour ou l autre tu craques
 
moi mon craquage ca été de me barrer, de me refaire une "nouvelle" vie.  
Mais d 'un sens je retire une bonne chose de ma timidité, c est le gout de la perfection, de la rapidité...et puis les filles aime bien que l on soit un peu timide, et ca je sais le faire lol
 
en conclusion je peux dire, qu personne timide possède énormement de qualités mais qu il n ose pas les montrer
 
ps: le plus dorle c ezst que en 4eme j ai un prof qui m avait dit que je ferais macçon plus tard...et bien l'année prochaine je rentre en license  :D  (ne pas ecouter les profs)
 
 
maais moi je me demande une chose, est ce que la timidité n a pas pour origine les parents avec leur éducation??
 
moi j avais un père alcoolique, qui me battait et m interdisait de sortir...moi je pense que l origine vient de la
 
 
et vous???


Message édité par vincent16063 le 06-08-2004 à 14:33:51
n°3401506
jm1981
- - - - - - - - - - - - - - -
Posté le 06-08-2004 à 14:37:10  profilanswer
 

[:drapal]
 
nan je ne suis pas timide [:cupra]


---------------
Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
n°3401823
le penseur​ fou
Posté le 06-08-2004 à 15:12:52  profilanswer
 

vincent16063 a écrit :

c est vrai qu en y pensant, un epersonne timide est souvent douée, mais elle a tellement manger, qu elle préfère se taire. d ailleur en 4eme générale j avais 6/20 de moyenne générale et 2 en maths, tout ca dû  a ma timiditer, j en suis convaincu!!)
alors un jour ou l autre tu craques
 
moi mon craquage ca été de me barrer, de me refaire une "nouvelle" vie.  
Mais d 'un sens je retire une bonne chose de ma timidité, c est le gout de la perfection, de la rapidité...et puis les filles aime bien que l on soit un peu timide, et ca je sais le faire lol
 
en conclusion je peux dire, qu personne timide possède énormement de qualités mais qu il n ose pas les montrer
 
ps: le plus dorle c ezst que en 4eme j ai un prof qui m avait dit que je ferais macçon plus tard...et bien l'année prochaine je rentre en license  :D  (ne pas ecouter les profs)
 
 
maais moi je me demande une chose, est ce que la timidité n a pas pour origine les parents avec leur éducation??
 
moi j avais un père alcoolique, qui me battait et m interdisait de sortir...moi je pense que l origine vient de la
 
 
et vous???


Non je ne pense pas , pour une meme education, tu verras des freres et soeurs qui seront timides et d'autres pas.

n°3401887
rizzla_tsa
Posté le 06-08-2004 à 15:22:55  profilanswer
 

Le penseur fou a écrit :

Non je ne pense pas , pour une meme education, tu verras des freres et soeurs qui seront timides et d'autres pas.


si mais ca ca depend de l education qui est differente suivant les enfants et les parents.
un frere et une soeur avec un decalage au niveau de l age peuvent avoir des educations completement differentes !

n°3402387
mikekine
Posté le 06-08-2004 à 16:23:22  profilanswer
 

Attention, ne pas tout mélanger; tout le monde peut être gêné dans certaines cicronstances (ex: vous faites tomber une pyramide de boites de conserve dans un boucan infernal aux caisses d'un supermarché ...".  
Certains ont une attitude naturellement plus réservée que d'autres,...
Mais il existe bien une certaine quantité de personnes qui ont tendance à éprouver de la gêne, un sentiment de malaise dans des situations "anodines". Cela va de la simple timidité à la phobie sociale.  
La timidité pourrait être définie comme une conscience aigue de soi, une hypersensibilité.
 
 

Les phobies sociales appartiennent au champ plus vaste de l’anxiété sociale, dont on peut considérer qu’elle touche occasionnellement la plupart des individus. Ainsi, la timidité concernerait 30-60 % des sujets, le trac invalidant de la prise de parole en public, environ 30 % et la personnalité évitante 1 à 2 %. Mais de récents travaux épidémiologiques permettent de penser qu’environ 10 % de la population générale souffre de manifestations invalidantes d’anxiété sociale, ce qui ferait de ce trouble, le troisième en fréquence dans le champ psychiatrique, après la dépression et l’alcoolisme.
 
Où se trouve la limite entre timidité et phobie ?  
La timidité :C’est un trait de personnalité. Face à toutes « les premières fois », le timide a peur qu’on le juge. Plus il va rencontrer, plus la peur va diminuer.  
Le trac est l’anxiété de performance (chaque fois que le public attend quelque chose de vous).
Chez le timide, la qualité de vie peu altérée (très altérée chez le phobique).  
Chez le T.: Peur de l’échec, peur de ne pas réussir ce qu’il entreprend (chez le P.: Peur de la catastrophe sociale, peur d’être ridiculisé)  
T.: Peut parler de son trouble à des proches (P.: Dissimule son trouble même à des proches. Ils paraissent bizarres, distants, froids)  
T.: L’anxiété diminue avec la répétition des contacts (P.: L’anxiété peut augmenter avec la répétition des contacts.)
 
Origines de la phobie sociale
 
Près de la moitié des personnes ont des symptômes pendant l’enfance et elles en ont presque toutes avant l’âge de 20 ans. Il y a une part d’inné et d’acquis :  
- Inné : Très jeunes, certains enfants se montrent très anxieux par rapport aux visages non familiers. Des études prospectives tendent à démontrer que cette anxiété pourrait déjà s’installer in utero chez certains enfants. Certains enfants ne supportent pas le bruit. L’anxiété sociale est souvent corrélée à ce « tempérament hypersensible » de l’enfant. L’éducation peut alors augmenter ou diminuer cette émotivité.  
- Acquis : - environnement familial : le modèle parental, le style éducatif allant dans le sens d’une absence de contacts extérieurs. Dans ces familles, il y a peu d’expériences de socialisation. Un parent phobique social est un modèle d’anxiété sociale pour l’enfant.  
- événements de vie : la phobie sociale débute souvent à l’adolescence. Après un événement traumatisant, la phobie sociale tend à se figer. Le traumatisme n’est pas responsable de la phobie sociale mais a été un facteur déclenchant.  
- par ailleurs, la société actuelle tend à compliquer de plus en plus la vie des phobiques sociaux. Il n’y a peut-être pas plus d’anxieux sociaux qu’avant mais ceux-ci sont plus souvent mis à mal dans une société qui exige un changement permanent.  
 
La timidité des enfants vient souvent d’un complexe d’infériorité donné par un grand frère, un parent ou un camarade. Toutes les remarques dégradantes les font se sentir moins « bons » ou moins « importants ». Il peut aussi se produire, durant l’enfance, ces événements qui font que l’enfant devient plus timide qu’à d’autres moments. Ainsi les conflits familiaux, la séparation des parents, les échecs scolaires, les décès, les déménagements, l’apparence physique, les performances sportives médiocres et les échecs amoureux (à l’adolescence) peuvent être une source de timidité et peuvent même déclencher, à l’occasion, des troubles de la personnalité.  
 
Il reste beaucoup de questions sur l’origine de ce trouble : quel est le rôle de l’hérédité ? L’origine biologique de ce trouble n’est pas à négliger. Les théories biologiques rapportent un défaut de régulation du système nerveux autonome. D’autre rapportent un désordre métabolique lié au lactate (on a montré que l’injection d’une solution de lactate de sodium dans le sang provoquait des crises de panique chez certaines personnes prédisposées.)

 
 
La théorie darwinienne sur l’expression des émotions chez l’homme et chez les animaux est l’occasion pour l’auteur de développer un stimulant exemple à propos de l’importance structurelle de la timidité dans le développement de la personnalité : trait biologique du tempérament, tendance comportementale innée et le plus souvent héritée, les 2/3 des cadets en seraient affectés. La timidité aurait donc un effet d’interaction avec l’ordre de naissance et serait une forme subtile d’aléa du développement.
 
 
Selon nos voisins américains, il y a donc un lien entre génétique et timidité… Ils ont trouvé une zone spécifique dans le cerveau qui existent chez les timides et pas chez les autres. Cela relance le débat qui n’est pas prêt de se conclure sur le caractêre inné ou acquis de la timidité : en gros, tu nais avec ou tu te la crées ??? Peut-être un peu des deux en fait… Aujourd’hui on penche à 99% pour l’acquis, c’est à dire l’éducation… Si t’es timide, ça serait donc la faute à tes parents ! L’exemple le plus avancé pour cette théorie est de prendre deux jumeaux dont l’un est timide et l’autre non.  
Par exemple, si on t’a appris à ne jamais remettre en cause la parole des parents, c’est le premier mauvais plan qui pousse vers la timidité. D’autres facteurs peuvent jouer comme te choper la grosse honte quand t’es gamin, ce qui crée un traumatisme qui te rend timide par la suite…

 
 
D’autres phobies sont fréquentes dans certaines familles, ce qui appuie la possibilité d'un facteur génétique impliqué. Mais la question de savoir si cette fréquence plus élevée est dû à l’hérédité ou plutôt au fait d’avoir grandi avec d’autres personnes anxieuses demeure toujours ouverte. Des études ont par exemple révélé qu’en général, les personnes ayant une phobie sociale ou une agoraphobie ont vécu un éclatement familial, ont éprouvé la timidité, n’ont eu que peu de relations amoureuses et n’ont pas été encouragés par leurs parents à développer leurs relations sociales.
 
 
Les bébés ont des caractéristiques propres dès la naissance. Certains pleurent beaucoup ; d’autres sont généralement contents. Certains sont plutôt agités et d’autres, très passifs. Ces caractéristiques ont une influence sur les parents et, parfois, sur les soins qu’ils donnent à leur bébé. De plus, lorsque ces caractéristiques ne « cadrent » pas avec les attentes des parents, ceux-ci ont plus de difficulté à faire preuve de l’engagement affectif et de la sensibilité nécessaires au sain développement de leur enfant.
 
Le débat concernant le rôle de l’inné par opposition à celui de l’acquis est encore présent lorsqu’il est question du tempérament de l’enfant. Les points débattus sont principalement les suivants :
 
la mesure dans laquelle les tendances affectives et comportementales résultent de caractéristiques biologiques ou sont déterminées par l’expérience;  
 
la mesure dans laquelle les prédispositions du caractère peuvent être modifiées par l’expérience, surtout en bas âge.
 
On s’entend dans les deux camps pour dire qu’à la naissance, les bébés ont différentes réactions innées au monde qui les entoure. On a observé par exemple que les bébés donnent des signes de détresse plus ou moins rapidement, que certains sont plus actifs physiquement, que certains sont sociables et d’autres, plutôt timides.
 
Les chercheurs qui croient que l’expérience peut influencer le tempérament citent souvent une expérience classique qu’on a réalisée avec des singes rhésus. De jeunes singes possédant la même prédisposition génétique à la timidité que l’on retrouve chez certains humains ont été confiés à une nourrice experte et très maternelle. Ces bébés ont non seulement surmonté leur timidité mais se sont aussi imposés comme des chefs parmi leurs pairs. Par ailleurs, des études portant sur les jumeaux identiques concluent que le rôle de l’hérédité est plus important.
 
Les découvertes récentes de la recherche sur le cerveau ont amené la majorité des chercheurs à adopter une position où l’inné et l’acquis ont tous deux leur place. Ces spécialistes avancent que, quelles que soient les prédispositions avec lesquelles les enfants naissent, elles peuvent être influencées dans une certaine mesure par les expériences de la petite enfance.
 
C’est peut-être durant les premières années de la vie que les expériences négatives ont les effets les plus dévastateurs. Les menaces ou les mauvais traitements subis de façon répétée durant l’enfance peuvent perturber gravement le système de défense contre le stress. Normalement, la réaction biochimique de l’organisme à une situation de danger se dissipe rapidement une fois que la menace est passée. Lorsque les menaces se font fréquentes et imprévisibles, la réaction normale au stress est altérée et, si cela se produit durant les stades critiques du développement, les circuits neuraux qui contrôlent ce mécanisme se renforcent. La réaction biologique au stress se déclenche alors plus facilement. L’enfant n’arrive plus à se calmer et vit dans un état d’anxiété constant.
Les études portant sur des enfants équilibrés qui grandissent dans des conditions difficiles semblent indiquer que les séquelles d’une enfance douloureuse sont atténuées par les relations positives que ces enfants nouent avec d’autres adultes aimants, présents et fiables.

 
 
Effets des métaux lourds sur le système nerveux central. Les symptômes sont :  
 
irritabilité
peur
nervosité
inquiétude
instabilité émotionnelle
perte de confiance
timidité (symptôme principal chez les adolescents)
indécision
perte de la mémoire immédiate
toutes les sortes d'insomnies
dépression

 
 
La timidité :
 
Le terme “timide” recouvre des réalités très différentes. Si la timidité désigne toutes les formes d’embarras qu’il est possible de ressentir en présence d’autrui, il est pourtant préférable de réserver cette appellation à un type particulier d’anxiété sociale.
 
La timidité renvoie à la double existence d’un malaise intérieur et d’une maladresse extérieure en présence d’autrui. La timidité est chronique et durable.
 
Le timide redoute en particulier les premières fois et développe une façon d’être marquée par l’inhibition dans un grand nombre de situations sociales. Il s’adapte souvent bien ensuite. C’est précisément l’inverse qui se produit dans les formes pathologiques d’anxiété sociale. Les timides se comportent tout à fait normalement dans un milieu qui leur est familier. C’est pourquoi certains enfants ou certaines personnes sont timides à l’insu de leur entourage proche.
 
Finalement, au quotidien, les sujets timides connaissent des difficultés dans deux grands types de situations :
- toutes les fois où ils doivent prendre une initiative relationnelle
- toutes les fois où ils ont à s’impliquer personnellement.
 
Les qualités du timide sont nombreuses :
 
Sa tendance à rester en retrait fait souvent de lui quelqu’un de particulièrement observateur et attentif à autrui. Son souci de dépister chez ses interlocuteurs le moindre signe d’agacement ou de tension en fait un bon lecteur des états d’âme d’autrui. Son désir d’être aimé et apprécié en fait une personne attentive aux besoins des autres, souvent prête à se dévouer.
 
Les traits qui vont de pair avec la timidité recoupent ce que l’on considère traditionnellement comme des manières d’être féminines : douceur, sollicitude, pudeur, réserve … Notre société trouve volontiers du charme aux femmes timides mais ne valorise guère la timidité masculine.
 
La timidité peut gêner considérablement. Le domaine sentimental, mais aussi la vie sociale et professionnelle sont marqués par des occasions perdues. La timidité conduit souvent à la solitude. Elle semble corrélée à de plus grands risques de complications psychologiques telles que la dépression ou l’utilisation d’alcool ou de drogues.
 
De façon générale, il semble que l’apparition de la timidité soit assez précoce dans l’enfance ou même la petite enfance. Il est fréquent qu’elle puisse s’amender spontanément grâce au sport, au développement d’un don, à la faveur de rencontres, d’expériences, de moments particuliers. Les récits de personnes racontant comment elles ont dépassé leur timidité sont nombreux.
 
MAIS POURQUOI DONC AVONS-NOUS PEUR DES AUTRES ?
Tous les anxieux sociaux le disent : ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et cela est d’ailleurs souvent lié au sentiment de n’être pas comme les autres. Que se passe-t-il donc dans leur tête ?
 
Le cerveau est un organe complexe. Sa première fonction est de recevoir les informations que recueillent sans cesse tous nos organes sensoriels. Notre cerveau ne se contente pas de capter les signaux qu’il reçoit : il les trie. Nous n’avons pas conscience d’un certain nombre d’informations que nos sens ont pourtant enregistrées. La sélection des informations qu’opère notre cerveau s’effectue de manière extrêmement complexe. Elle dépend de notre personnalité, de nos valeurs, de nos expériences passées mais aussi de notre état émotionnel de l’instant.
 
Ainsi si nous sommes inquiets à l’idée de ne pouvoir obtenir une table dans ce restaurant qu’on nous a si fortement recommandé, il est sûr que le fait que la plupart des tables soient occupées est l’information que notre cerveau place en première position et nous en avons plus conscience que le décor ou la musique de fond. Parfois cependant, une information sans rapport avec notre état d’esprit présent peut s’imposer avec force. C’est là qu’entrent en jeu les souvenirs enfouis dans la mémoire de notre cerveau, réveillés par une stimulation présente, comme peut-être le parfum d’une personne qui nous rappelle une rencontre passée.
 
Le travail de notre cerveau ne s’arrête pas là. Les informations qu’il a arbitrairement sélectionnées déclenchent en nous une signification. Face aux tables occupées du restaurant, nous commençons à regretter de ne pas avoir réservé… Des pensées automatiques, des cognitions, surgissent spontanément à notre esprit une fois que celui-ci est stimulé par une information perçue. Ces pensées s’imposent à notre conscience avec plus ou moins de force.
 
Dans une même situation, des personnes différentes mais aussi la même personne à des moments différents peuvent avoir des cognitions différentes.
 
Confronté à une situation délicate pour lui, l’anxieux social procède immédiatement et systématiquement, souvent de manière plus ou moins inconsciente, à une double évaluation des menaces qui se présentent et des ressources dont il dispose pour l’affronter.
 
Non seulement le fait de ruminer ces questions accroît son anxiété, mais il tend également à surévaluer les risques qu’il court en même temps qu’il sous-évalue ses propres capacités.
 
La mise en évidence d’erreurs permanentes de logique est largement utilisée dans les psychothérapies cognitives de l’anxiété sociale.
 
Les anxieux sociaux personnalisent et s’attribuent exagérément la responsabilité des évènements qu’ils rencontrent.
 
La maximalisation du négatif s’il échoue et la minimalisation du positif s’il réussit sont des erreurs fréquemment mises en évidence chez l’anxieux social qui de toute façon a tendance à amplifier les évènements négatifs et à sous-estimer ceux qui sont positifs.
 
La généralisation est une autre manière de raisonner de l’anxieux social. Les cognitions qui surgissent dans son esprit abondent en « toujours » et en « jamais », en « personne » et en « tout le monde ». Cette absence de nuances se retrouve aussi dans un autre type d’erreur qui consiste à appréhender la réalité de manière dichotomique (qui se subdivise de deux en deux) soit, en bien et en mal, en bon et en mauvais, en réussite ou en échec. Voir tout en noir ou tout en blanc, en ignorant tous les dégradés de gris caractérise quelquefois l’anxieux social.
 
Autrement dit, si quelqu’un ressent de l’anxiété, c’est b el et bien parce qu’il a des pensées particulières dans une situation sociale. Ces pensées pénibles ne sont pas la conséquence de l’anxiété sociale comme on l’a longtemps cru mais elles en sont la cause principale dont découlent toutes les autres manifestations.
 
Pourtant, les psychologues cognitivistes se sont très vite aperçus que ces pensées automatiques n’étaient que la partie visible de l’iceberg.
 
Au fond de notre psychisme sont tapies des croyances et des valeurs que nous avons construites sur nous-mêmes et sur les autres.
 
Les plus fréquentes chez l’anxieux social sont :
- Le besoin de reconnaissance et d’approbation par autrui : « je ne dois pas contrarier… »
- La crainte de ne pouvoir obtenir ou même mériter l’estime d’autrui : « Je dois être aimé … »
- Une vision trop élevée des critères à atteindre pour pouvoir s’estimer performant : « Il faut réussir pour être crédible aux yeux des autres … »
 
Ces règles personnelles prennent la forme de messages impératifs : il faut que …je dois …
 
Ces schémas cognitifs, dans la plupart des cas inconscients, représentent le squelette de l’organisation psychique car ils sont particulièrement rigides et stables. Ils sont difficiles à modifier.
 
Ces schémas se sont construits à partir des expériences et de l’histoire personnelles. Ils n’en véhiculent pas moins un certain nombre de valeurs de leur époque, de l’environnement social. Les proverbes fournissent à cet égard un bon répertoire des croyances collectives. Le célèbre « l’homme est un loup pour l’homme » évoque les schémas de danger présents dans l’anxiété sociale.
 
Comment expliquer que ces croyances ne changent pas malgré les démentis que peut lui apporter la réalité ?
 
Chaque fois que nous sommes confrontés à une situation entrant en résonance avec nos croyances profondes, notre tendance est à l’assimilation : nous cherchons à l’accorder avec notre croyance.
 
La tendance inverse appelée accommodation, qui oblige l’individu à réaménager sa croyance lorsqu’elle n’est pas conforme à la réalité rencontrée est beaucoup moins fréquente.
 
En simplifiant, on peut dire que les processus d’assimilation sont ceux qui font fonctionner en permanence l’anxieux social et qui entretiennent son problème alors que l’accomodation est la démarche qui est privilégiée lors d’un travail de psychothérapie.
 
La question des origines des diverses formes d’anxiété sociale est particulièrement complexe et tous les travaux qui ont été conduits soulèvent plus de questions qu’ils n’apportent de réponses claires.
 
Comme pour la plupart des problèmes psychologiques, l’inné et l’acquis s’imbriquent de manière quasi inextricable. L’anxiété sociale est ce qu’on appelle un trouble plurifactoriel aux origines :  
- biologiques (éventuellement hériditaires)
- psychodynamiques (résultant de l’histoire personnelle du sujet)
- sociologiques (liées au milieu, à l’époque et à la culture environnante).
 
Ces différents facteurs peuvent intervenir à des degrés divers.
 
Comme dans toutes les autres affections d’ordre psychologique, la question demeure entière :
 
Même s’il est possible d’identifier des dysfonctionnements biologiques, ceux-ci sont-ils causes ou conséquences du trouble ?
 
Un des chercheurs les plus avancés en la matière, Jérôme Kagan, de l’université de Harvard, soutient qu’environ 15 à 20 % des enfants, de race blanche, naissent avec un profil neurochimique les prédisposant aux manifestations d’inhibition comportementale d’anxiété sociale associées à la timidité. Il dit : « En allant pour la première fois à la petite école, un timide éprouve le même stress qu’un gladiateur dans l’arène face aux lions ».
 
Pour lui, ces enfants auraient hérité dès la naissance, sous le fait d’influences génétiques ou prénatales, d’une amydgale cérébrale particulièrement réactive à certaines situations stressantes.
 
Dans une vaste étude menée sur des jumelles, la part génétique dans l’installation de la phobie sociale a pu être évaluée à environ 30 à 40 % : c’est important, mais cela laisse tout de même une assez belle place à l’environnement, aux renforcements éducatifs et aux facteurs familiaux !.
 
Les bases génétiques éventuelles de l’anxiété sociale ont pu être mises en évidence chez les singes rhésus où l’on a remarqué l’existence de lignées familiales d’anxieux sociaux.
 
Selon certains chercheurs, certaines phobies qui semblent être très fréquentes (peur de certains animaux) correspondraient , selon un système de défense programmé, à des peurs indispensables, au moins à une époque donnée, à la survie de l’espèce humaine. Un sujet qui n’aurait pas eu spontanément, de manière génétique, un fond anxieux aurait alors eu des chances de survie moindres que ses congénères.
 
Pour certains auteurs, l’anxiété sociale et ses implications comportementales (dialectique dominance-inhibition, évitements, échappements …) se sont avérées un puissant facteur de maintien de la cohésion des groupes humains, évitant les conflits permanents pour le pouvoir. Pour eux, tout être humain perçoit son environnement relationnel au travers de deux systèmes de lecture :
Ø les signaux de danger
Ø les signaux de sécurité
 
Vers l’âge de huit à dix mois, le petit enfant présente des réactions anxieuses normales lorsqu’il est séparé d’avec sa mère ou lorsqu’il est en présence d’un adulte étranger. C’est à cet âge que les capacités de locomotion et de déplacement de l’enfant se développent. Ce type d’anxiété pourrait avoir pour fonction de préserver l’enfant d’un excès d’intrépidité. Les signaux de sécurité seraient associés à la présence de la mère, tandis que les signaux de danger seraient activés par l’inconnu.
 
Faisant la synthèse de nombreux travaux, beaucoup d’auteurs pensent actuellement que, à partir d’une prédisposition constitutionnelle qui s’exprimerait dès les premiers mois de la vie par une forte réactivité aux situations inhabituelles, des manifestations d’inhibition comportementale pourraient apparaître vers l’âge de deux ans qui évolueraient ensuite vers l’anxiété sociale, puis la phobie sociale.
 
Il faut cependant signaler que, dans ces études, la possibilité de passer de comportements inhibés à des comportements non inhibés est supérieure à la possibilité inverse. Dans une étude récente, près de deux cents enfants représentatifs de la population urbaine suédoise furent suivis et évalués entre l’âge de trois mois et celui de seize ans. Une inhibition caractérisée dans les premiers mois de la vie permettait de prédire une inhibition persistante à l’âge de sept ans. En revanche, seules les petites filles très inhibées le restaient jusqu’à l’adolescence, tandis que la corrélation était moins nette pour les garçons. Il semblerait que les garçons anxieux soient fortement encouragés par leur environnement à abandonner leur inhibition, quitte à conserver leur anxiété sociale et à l’exprimer d’autres manières, par l’agressivité ou la fuite en avant.
 
Cette étude a aussi montré que les mères qui évaluaient l’inhibition de leurs enfants comme le faisaient les psychologues de l’expérience, étaient moins bonnes observatrices que ces derniers. Très souvent, la timidité ou toute forme d’anxiété sociale n’inquiète pas outre mesure les proches de ces enfants, parents ou enseignants ; elle les arrange et leur simplifie la tâche.
 
Une chose est sûre : si l’on examine les parents et l’entourage familial d’adultes ou d’enfants qui présentent de l’anxiété sociale, on retrouve des problèmes psychologiques. L’association enfant inhibé-parent anxieux aurait toutes les chances de déboucher sur des troubles anxieux à l’âge adulte. L’enfant adopte le comportement des parents ou s’imprime d’un mode vie spécifique. Il existe des modes éducatifs pathologiques : éducation très sévère et dévalorisante, pas d’expression d’émotions, exigence de performances permanentes …
 
Certains évènements, qui parfois n’ont par eux-mêmes qu’un faible caractère traumatique, révèlent une fragilité sous-jacente et favorisent l’éclosion de troubles liés à l’anxiété sociale. Si le traumatisme est suffisamment intense il est possible qu’il soit à lui seul l’élément déclencheur à partir duquel tout un cortège d’angoisses et de comportements perturbés se met en place. Les formes d’anxiété sociale semblent varier d’une culture à l’autre.
 
Chez les asiatiques, par exemple, la phobie sociale provient surtout de la crainte de gêner autrui alors que pour les occidentaux, c’est la peur d’être ridicule qui l’emporte. Les caractéristiques sociales permettent peu-être d’expliquer ces différences : prédominance du collectif et de l’intégration au groupe dans un cas, culte de l’individualité et de l’autonomie dans l’autre.
 
En fait, notre société toute entière tournée vers la performance individuelle, la maîtrise de son image, rend plus vulnérable la personne qui a une forme mineure d’anxiété sociale. Un peu à l’image de ce qui s’est passé avec la débilité légère au moment de la scolarisation obligatoire : les débiles légers, jusque là correctement intégrés bien que cantonnés à des tâches simples, se sont soudain trouvés rejetés car incapables d’apprendre à lire et à écrire. [Marie-Françoise JACQUIER]

 
 
Robert Cloninger était inconnu en France quand en 1995, j'ai présenté dans Sciences et Avenir le modèle qu'il avait mis au point pour rendre compte de la personnalité humaine. Aujourd'hui, le modèle de Cloninger est l'un des plus utilisés en psychiatrie, et certains tentent de lui trouver activement une base génétique.  
 
Cloninger a identifié 7 traits de personnalité. Trois d'entre eux seraient héréditaires : la recherche de la nouveauté (impulsivité et extravagance), l'évitement du mal (inhibition, timidité, fatigabilité) et la dépendance à la récompense (sociabilité). Chacun serait modulé par un neurotransmetteur principal, respectivement la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline.  
 
Il y a quelques années, une étude conduite auprès de 50 personnes avait trouvé une association positive entre le taux de noradrénaline et la dépendance à la récompense. A peu près au même moment, une équipe israëlo-américaine conduite par Richard Ebstein (université Ben Gourion, Beer sheva, Israël) apportait une confirmation spectaculaire à l'hypothèse de Cloninger en révélant que les personnes qui possèdent une forme particulière du gène qui code pour un récepteur de la dopamine (D4DR) manifestent une plus grande tendance à " rechercher la nouveauté. " Depuis, une intense activité règne autour des gènes des neurotransmetteurs et de leurs récepteurs. Dans un premier temps, plusieurs équipes n'ont pu reproduire les résultats d'Ebstein. Et puis, récemment, des chercheurs japonais, allemands et finlandais ont confirmé qu'une forme du gène D4DR est associée à la recherche de la nouveauté. Ebstein, lui, s'intéresse aux bébés. Il a déjà publié deux études qui tendent à montrer que les nouveaux-nés porteurs de formes particulières des gène D4DR et 5-HTT (qui code pour le transporteur de la sérotonine) manifestent des traits de personnalité et de tempérament à 2 semaines et à 2 mois en accord avec le modèle de Cloninger. Mais beaucoup restent sceptiques. Jerry Hirsch (université de l'Illinois, Chicago), qui a pendant 40 ans élevé plus de 1 000 générations de mouches drosophiles - qui ne possède que 4 paires de chromosomes - pour comprendre comment gènes et environnement affectent le comportement, dit que le principal enseignement qu'il en retient est l'humilité. Les gènes ont probablement un effet sur le comportement humain, concède-t-il, mais celui-ci ne peut être distingué de celui de l'environnement. [Thierry Souccar]

 
 
Biologie du comportement amoureux (hors sjujet mais intéressant):
 
Stendhal, ce spécialiste de la passion amoureuse, avait bien compris que des phénomènes très particuliers peuvent se produire lors de la rencontre entre deux entités biologiques et psychiques. À l'image des flèches décochées par Cupidon, des stimuli sensoriels sont envoyés et perçus par chacun des protagonistes, traversent leur cerveau, ravivent des images et déclenchent ici et là une cascade de réactions hormonales et neuronales. Les biologistes tentent de nous en convaincre aujourd'hui : l'amour ne se résume pas à un acte mental. Derrière le comportement amoureux, les chercheurs traquent le fonctionnement de certains états biologiques comme l'émotion, le désir, le plaisir et l'attachement. Des processus qui, associés à la cognition et aux messages sensoriels, dessineraient les contours du sentiment amoureux.  
 
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue… Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais plus parler ». Phèdre, autre grande passionnée de la littérature, a manifestement bien eu du mal à se maîtriser lors de sa rencontre avec Hippolyte. Sans aucun doute, elle manifeste une émotion, « réponse organisée faisant intervenir le cerveau et l'ensemble du corps face à des situations auxquelles l'organisme doit faire face rapidement », selon la définition de Marc Jeannerod, professeur à l'université Lyon 1. Grâce au système nerveux autonome, les émotions permettent aux animaux et aux hommes de survivre dans leur environnement : la peur permet de fuir un danger, la colère, de répondre à une agression ou de faire comprendre à la mère qu'un bébé a faim, la joie, de maintenir une relation affective ou sexuelle. Elles se traduisent par des réactions physiologiques stéréotypées et automatiques : augmentation du rythme cardiaque, du débit sanguin, transpiration, rougeur, tension musculaire et mimiques faciales... Elles conditionnent l'efficacité de l'adaptation de l'organisme aux événements extérieurs.  
En amour, Jean-Didier Vincent, neurobiologiste et directeur de l'Institut fédératif de neurobiologie Alfred Fessard du CNRS à Gif-sur-Yvette, note que « l'état affectif du sujet ou l'émoi précède l'acte ». Ce dernier se construit sur les émotions dites positives comme la joie ou le bien-être, qui préparent par exemple à accueillir chaleureusement l'être aimé. Semir Zeki, chercheur à l'Institut de neurosciences cognitives à l'University College de Londres, a remarqué d'ailleurs un excès de sudation quand une personne amoureuse voit une photo de son partenaire, ce qui reflète son émotion. Mais si l'émotion prépare à l'amour, on ne peut toutefois le réduire à une réaction inconsciente et stéréotypée. C'est pourquoi l'état affectif conscient, qu'évoque Jean-Didier Vincent, suit immédiatement la réponse émotionnelle. Si l'autonomie du système émotionnel fait en sorte que le cerveau opère et décide à l'insu du sujet, il existe des voies de retour qui assurent une régulation rétroactive. Elles analysent alors l'état corporel que l'émotion a déclenché, et le corps retrouve son état initial. Mais dans le contexte de la passion, certains psychologues considèrent que l'amour est vécu comme un état permanent des émotions, un envahissement de la pensée par un unique objet avec son lot de réactions physiologiques caractéristiques. « Mais attention, prévient alors Jean-Pol Tassin, neurobiologiste au Collège de France, un état émotionnel trop fort et permanent, peut empêcher l'action ou provoquer un comportement irrationnel, comme la panique. » C'est ainsi qu'un simple coup de sonnette à la porte ou un coup de fil peuvent entraîner des émotions si fortes, qu'on se trouve dans l'incapacité de répondre. Mais, c'est généralement le cœur battant que nous ouvrons la porte, tandis que notre cerveau tente d'analyser désespérément la situation afin d'accueillir la personne avec contenance. Là, s'élève un autre sentiment : le désir, l'attente de l'être aimé et l'anticipation de la satisfaction qu'il va nous donner. Mais attention à la déception, si ce n'est pas la bonne personne. « Ah ce n'est que toi ! »  
 
Car « après l'affect, vient le désir », annonce Jean-Didier Vincent. Une émotion ne peut suffire, à elle seule, à déclencher et maintenir un état amoureux. Et la forme la plus élémentaire du désir, c'est l'autre et sa conquête. « Désirer, c'est se mobiliser à l'attention d'un objet », poursuit Jean-Didier Vincent, car il nous manque. Et c'est la condition sine qua non de l'existence de tous les êtres vivants. Une amibe, parasite unicellulaire de l'intestin de l'homme, se consacre tout entière à sa proie, l'entoure de ses plis avant de la digérer. C'est prédéterminé. Mais, chez les vertébrés, le désir se libère accompagné en plus du plaisir et de la souffrance qui vont de pair. « C'est ce qu'on appelle le circuit de la récompense, explique Emiliana Borrelli, directrice de recherche Inserm à l'Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg6. Le désir est associé à la récompense, qui se traduit souvent par un empressement à obtenir un objet ». « Je t'aime, je te veux », dit-on souvent dans le langage amoureux. La récompense est donc un événement important en biologie. Elle possède généralement une nuance affective positive, comme le plaisir, et se trouve être un stimulus naturel efficace, capable d'induire des réponses d'approche ou de consommation : rapport sexuel, prise alimentaire, prise de drogue. Et en cas de manque, la souffrance liée à la frustration, fait alors son apparition.
 
Aujourd'hui, des travaux récents suggèrent que la recherche du plaisir et de la satisfaction est essentielle chez tous les vertébrés pour leur survie. On peut d'ailleurs considérer que le plaisir sexuel et sa sublimation amoureuse chez l'homme ont été en partie sélectionnés par l'évolution pour garantir le maintien des espèces. Pour Philippe Vernier, chercheur CNRS spécialiste de neuroembryologie à Gif-sur-Yvette, « chaque vertébré, dans la perception du monde qui lui est propre, va inlassablement rechercher les éléments valorisants et plaisants pour lui. Chanter pour un oiseau, faire la cour pour un poisson ou pour l'homme, en sont des exemples. Je pense que comme les hommes, les animaux ressentent émotions et désir sous la dépendance des mêmes systèmes dopaminergiques. Simplement, nous ne sommes pas aujourd'hui capables d'analyser dans le comportement d'un poisson ce qui peut relever du désir. » Dans le cerveau, un des moteurs du désir est la dopamine, à la fois hormone et neurotransmetteur que le cerveau sécrète pour anticiper le plaisir de boire, de manger, de se reproduire… Le chercheur explique qu'une grande quantité de ce neurotransmetteur est produite dans la partie moyenne du cerveau, le mésencéphale. « Ces neurones se projettent dans le striatum ventral, l'amygdale et dans les régions pré-frontales du cortex où les représentations du monde extérieur sont associées au contexte émotionnel, et régissent nos comportements conscients », précise-t-il. C'est ainsi ce qu'a décrit, pour la première fois, Wolfram Schultz, chercheur suisse, lorsqu'à la suite d'un apprentissage, les neurones dopaminergiques se sont activés à l'occasion du signal annonçant la récompense, et non pas lors de son obtention. Bien plus, le neurotransmetteur est activé systématiquement lorsqu'on présente une chose nouvelle à un animal, surtout si elle est agréable, mais également si elle ne l'est pas. L'anticipation du plaisir, rôle central de la dopamine, est ainsi un facteur essentiel de l'apprentissage des comportements. Et la sensation du plaisir en lui-même est également transmise par la dopamine, mais en provenance cette fois de l'hypothalamus latéral. D'autres expériences ont également montré qu'un rat pouvait « s'administrer du plaisir », en activant une électrode connectée à son cerveau, à l'endroit précis où transitent les neurones dopaminergiques, et cela sans jamais se lasser. Un phénomène qui se manifeste dans certaines conduites de « dépendances ». Notamment chez les toxicomanes, chez qui la souffrance devient une condition du plaisir, ou chez ceux qui sont toujours en quête de sensations fortes et nouvelles (sportifs de l'extrême, joueurs, sadomasochistes…).  
Luc Mallet, psychiatre et chercheur au Laboratoire « Vulnérabilité, adaptation et psychopathologie » à Paris, évoque ici de troublantes similitudes entre des personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et d'autres qui sont esclaves de leur amour ou de leur désir. Des variations analogues du taux de sérotonine dans le sang ont été notamment constatées par des biologistes italiens chez des sujets très amoureux et d'autres souffrant de TOC. « Quand on sait que la sérotonine est une hormone de l'humeur qui régule des fonctions biologiques comme le sommeil, l'appétit ou la sexualité, et qu'elle agit en plus sur le comportement des individus vis-à-vis de leurs proches, on peut se demander si un dysfonctionnement du système sérotoninergique ne pourrait pas modifier la perception de l'être aimé et conduire à l'obsession ? » s'interroge-t-il.
 
Si la recherche du plaisir dans les fonctions vitales s'avère être un point commun chez tous les vertébrés, l'attachement entre deux personnes, trait caractéristique du sentiment amoureux, paraît plus spécifiquement lié à l'espèce humaine. À ce sujet, Jean-Didier Vincent révèle l'existence de deux hormones stockées dans l'hypophyse, la vasopressine et l'ocytocine, qui en dehors de leurs fonctions hormonales seraient également deux neuromodulateurs. Projetées dans le cerveau, elles auraient un rôle dans le processus de l'attachement. Les chercheurs ont remarqué en effet que chez les rares espèces animales qui s'attachent et sont monogames, l'ocytocine est envoyée dans le cerveau lors du premier accouplement. « Chez l'homme, le processus est le même et chez deux individus qui font l'amour, l'ocytocine est libérée dans leur hypothalamus où elle forme avec la dopamine le duo neurochimique du plaisir », note le chercheur. Alors l'ocytocine, hormone de l'attachement et donc de l'amour ? Pas si sûr…  
Chez les animaux, l'attachement dès la naissance à la mère a été bien étudié, et l'on sait que les premières expériences stimulo-sensorielles, olfactives chez les rongeurs, visuelles et auditives pour les oiseaux, s'impriment dans le cerveau de façon durable. Mais qu'est-ce qui fait l'exclusivité et la solidité de cette empreinte ? Est-ce la douceur de la mère qui active les systèmes désirants et qui fait d'elle un plaisir inoubliable ? Est-ce le rôle des hormones (encore l'ocytocine…) présentes chez les mammifères au niveau des mamelles et dans le système olfactif qui stabilisent le lien entre la mère et sa progéniture ?  
Chez l'homme, on pense qu'une combinaison des signaux sensoriels avec des mécanismes hormonaux intracérébraux suffirait à la reconnaissance et à créer un lien indéfectible. C'est la chimie du lien natal, la première histoire d'amour. Mais qu'en est-il pour l'amour entre adultes, ce lien entre deux êtres sans aucune parenté ? Pour Jean-Pol Tassin, il ne faut voir dans nos histoires d'amour qu'un prolongement du lien maternel. « Dès la naissance, un rapport à la mère basé sur la recherche de plaisirs sensoriels se crée, explique-t-il. Avec ce premier rapport hédoniste, l'enfant au cours de son développement se bâtit ce que l'on peut appeler un “bassin attracteur” : il intègre petit à petit ses satisfactions premières et va passer sa vie à rechercher chez les autres des stimuli analogues. » Jean-Pol Tassin prend quelque peu le contre-pied des partisans du tout hormonal. Pour lui, l'amour apparaît à la naissance, se maintient pendant l'enfance et explose à l'adolescence avec l'afflux d'hormones. Mais contrairement à l'animal, chez l'homme, la sexualité est liée à l'attachement pour des raisons essentiellement psychologiques. Cette distinction nette que Jean-Pol Tassin fait entre l'homme et les animaux vient de ce qu'il appelle la « révolution humaine » : à partir de 18 mois, l'homme est capable de créer des liens de perception entre deux événements qui ont lieu non pas de façon simultanée mais de façon différée. Les acteurs de cette révolution : un cortex préfrontal important et ouvert sur le reste du cerveau, et un trio de neuromodulateurs – dopamine, noradrénaline, sérotonine – pour animer le tout.  
Les éléments émotionnels qui nous assaillent se répercutent sur eux. Ils activent alors la mémoire de travail du cortex préfrontal qui permet de raisonner, de décider, de compter, de parler, d'aimer… Cette dernière va ainsi orchestrer des réponses comportementales en principe adaptées, parfois même raisonnées en fonction de ce qui vient d'être perçu et dans l'objectif d'obtenir toujours satisfaction. C'est donc sur ce processus cérébral que se bâtit l'attachement à l'autre. Une quête amoureuse commence par la transposition du lien initial et des premiers éléments de satisfaction sur la personne convoitée. De fait, la recherche ou le rejet du lien maternel seront toujours présents d'une façon ou d'une autre, dans cette quête. L'objet d'amour viendra s'aimanter ou non sur les référents du « bassin attracteur » que son prétendant lui apporte. Victoire du psychisme sur le biologique ? Dans le comportement amoureux, l'activité psychique particulière à l'homme, semble toujours se superposer sur l'attirail neurophysiologique, pour perturber le bon agencement des réponses corporelles aux injonctions biologiques. C'est en tout cas ce qui fait la réussite ou l'échec, la plénitude ou le chaos, et bien évidemment toute la spécificité de chaque histoire d'amour. [Fabrice Impériali]

 
 
Pourquoi certaines personnes sont-elles paralysées lorsqu’il s’agit de séduire ?
 
La relation de séduction est bien particulière puisqu’elle met
en jeu le domaine affectif. Si la personne souffre de timidité maladive, c’est qu’elle a très certainement une faille narcissique (appréciation de soi-même) à ce niveau. Pour se construire, le narcissisme nécessite plusieurs « couches » : le corps, l’intellect, les sentiments et la sexualité. S’il y a un manque, l’individu perd l’assurance qui lui est nécessaire pour pouvoir se faire aimer.  
 
La timidité liée aux rapports de séduction peut également trouver son
origine dans des échecs passés répétés. Eventuellement, l’origine du trouble peut être trouvée dans des relations destructrices qui ont fait perdre au sujet toute confiance en lui-même.
 
Enfin, cette timidité peut être liée à la peur de ne pas plaire physiquement à cause, notamment, de complexes qui remontent à l’adolescence...

 
 

En bref :
 
Les origines
 
La timidité ne s’explique pas forcement mais la première raison se base sur l’éducation reçue dans l’enfance : manque ou surplus d’affection ou de compréhension par exemple. On peut aussi l’expliquer par une grande honte marquante dans l’enfance, un divorce des parents douloureux, une ambiance de conflits dans la famille ou un échec scolaire.
Tout cela n’explique pas toujours clairement d’où vient cette timidité.
Il n’exista pas qu’une timidité, mais combien ? On ne peut pas vraiment y répondre ! Peut être autant qu’il y a de timide !
 
Les signes
 
Une attitude craintive, une gêne excessive et un manque d’assurance face aux autres sont les signes d’une timidité. A l’opposé on peut la retrouver derrière un comportement agressif qui cache un manque de confiance en soi. Alors comment la déceler ?
 
Pour une grande timidité voir maladive on perçoit des signes comme :
- une accélération du rythme cardiaque
- une rougeur excessive ou au contraire une pâleur
- une contraction des muscles qui entraîne des gestes maladroits
- un assèchement de la bouche
- moiteur et transpiration excessive
- des bégaiements
- des tremblements
 
Il y a aussi des signes psychologiques, le timide est paralysé face a la personne qui l’intimide. Il se sent attaqué et ne conçoit que des rapports dominant/dominé. Il fuit les autres et se dévalorise. Mais il ne faut pas oublier que le pire juge est soi-même ! Pire car c’est celui qui juge le moins objectivement et qui fait le plus de mal !
 
Les causes :
 
Ce qui intimide :
- Parler devant un public (73 %)
- Se trouver dans un groupe (73 %)
- Les inconnus (70 %)  
- Les personnes de sexe opposé (64 %)  
- Se sentir inférieur à ses interlocuteurs (56 %)
 
Se soigner
 
La résignation est la solution préférée des timides mais ce n’est pas la meilleure ! Loin de là ! C’est peut être même la pire !!
Au départ la timidité n’est pas quelque chose de grave mais elle ça commence a l’être à partir du moment ù elle provoques des souffrances physique, émotionnel ou qu’elle empoisonne la vie. Il faut s’en soigner avant de sombrer dans le dépression !
Il arrive à tout le monde d’être intimidé a un moment particulier mais après cela passe ! par contre si l’angoisse la peur et tout ce qui va avec ne disparaît pas la timidité devient difficile a gérer ! Même très difficile !  
 
Pour se soigner il faut, la plus part du temps, suivre des traitements. Le traitement essentiel est celui de la thérapie comportementale qui permet de deceler les complexes, les angoisses, les marques et frustrations. On insiste plus sur les comportements gênants que sur l’aspect psychologique.
Des médicaments contre les signes de timidité existe mais pas contre cette maladie elle-même car c’est une maladie psychologique ! il e faut pas en avoir peur pour autant !
Pour les enfants il est très important que les parents est un comportement de « non timide » en encouragent l’enfant et en le soutenant !  
 
Il ne faut pas croire qu’exprimer sa personnalité est impossible pour un timide ! il est vrai que parler en publique et s’exprimer n’est pas facile mais on ne doit pas pour autant ne pas montrer son vrai visage de peur de décevoir ou de ne pas plaire !
La première chose sa faire est de s’accepter et ce n’est pas facile pour tout le monde ! croyez moi si je vous le dis ! mais essayer d’y arriver est un grand pas !!
Je suis timide mais je me soigne
 
Vous rougissez, bafouillez et perdez trop facilement vos moyens ? Votre timidité excessive vous fait rater certaines occasions ? Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité : vous pouvez surmonter ce petit handicap…
 
Quatre français sur dix s'avouent timides dans certaines situations courantes, et chez deux français sur dix, la timidité devient réellement invalidante. Celui ou celle qui en est affligé se laisse bousculer dans la file du supermarché, n’ose pas prendre la parole en réunion, s’isole aux cocktails…
 
Un anxieux qui se cache
 
En réalité, le timide a simplement besoin de plus de temps que les autres pour s'adapter aux situations sociales nouvelles, car il développe une anxiété plus forte. Son regard sur lui-même est négatif : il ne croit pas en lui ni en ses capacités, ne se sent jamais assez sûr de lui. Cela n’a l’air de rien ? Sans doute. Mais les grands timides passent leur vie à ne pas oser accomplir leurs rêves, et à regretter amèrement ces multiples occasions ratées. Incapables de faire le premier pas, ils ne parviennent pas à aller chez les autres. Et si vous tombez amoureux(se) d'un(e) timide, il vous faudra aller le chercher car il peut rester transi d'amour, sans bouger, toute sa vie !
 
Intolérant à l’échec
 
En réalité, si le timide n’ose pas bouger c’est qu’il a peur de tout rater. Une peur d’autant plus grande que ses réactions sont systématiquement exagérées. On le critique ? C'est pour lui synonyme de rejet. On lui oppose un refus poli ? C'est une humiliation ! Son esprit est empli de pensées négatives, comme s’il ne s’était pas assez frotté à la vie pour savoir qu’elle est faite d’échecs, de réussites, de difficultés, de déceptions… Il idéalise les relations sociales, tant il est persuadé que seuls les individus les plus brillants -les autres- ont le droit d’expression !


Message édité par mikekine le 07-08-2004 à 00:25:17
n°3402549
jm1981
- - - - - - - - - - - - - - -
Posté le 06-08-2004 à 16:42:50  profilanswer
 

merci pour ce pavé, je le lirais ce soir :D


---------------
Lexi lin gua @ traducteurs FR DE ES IT GB
n°3403882
le penseur​ fou
Posté le 06-08-2004 à 19:49:34  profilanswer
 

mikekine a écrit :

Attention, ne pas tout mélanger; tout le monde peut être gêné dans certaines cicronstances (ex: vous faites tomber une pyramide de boites de conserve dans un boucan infernal aux caisses d'un supermarché ...".  
Certains ont une attitude naturellement plus réservée que d'autres,...
Mais il existe bien une certaine quantité de personnes qui ont tendance à éprouver de la gêne, un sentiment de malaise dans des situations "anodines". Cela va de la simple timidité à la phobie sociale.  
La timidité pourrait être définie comme une conscience aigue de soi, une hypersensibilité.
 
 


C'est ce que j'ai dit a la page précedente mais il faut rajouter: conscience des autres surtout.

n°3405113
texas
Eumir Deodato powaaaaaaaa
Posté le 06-08-2004 à 22:53:27  profilanswer
 

mikekine tu as l'air de bien connaitre le sujet !


---------------
V6 powerrr
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  16  17  18  19  20  21  22

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Faire du théâtre pr vaincre sa timidité...y'a t il des gens ki "souffrent" de timidité ici??
Avantages-Inconvénients homme/femme + point timiditéTimidité, stress, anxiété, transpiration ...
timidité + meuf = problème 
Plus de sujets relatifs à : la timidité


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR