Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2210 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  179  180  181  ..  1694  1695  1696  1697  1698  1699
Auteur Sujet :

Stop à la dépression [ Les anti-dépresseurs ]

n°13158589
BAKA
Posté le 03-11-2007 à 23:45:09  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai cherché mais... les raisons que je pourrais évoquer suite à mes lectures (Jung&co) seraient des justifications tirées par les cheveux, élaborées à posteriori. N'étant pas psy, je ne crois pas que ça vaille la peine de vous saoûler avec mes élucubrations :D  
Disons que c'est comme si tu te réveillais un matin et que la partie de toi qui étais partie faire un tour venait de revenir.
 
Sur les médicaments: j'en ai pris y a un an pendant une courte période, et à l'époque j'ai pu me sentir à nouveau "comme avant" et prendre du recul sur ma façon de réagir. Après, quand ça allait pas, je me rappelais généralement que c'était pas durable (le fait de changer d'avis est un des trucs qui m'irrite le plus; genre un jour je dis à untel "non c'est pas grave", et le lendemain je lui en veux et je m'en fais un film avec Dolby Surround).
Donc je regrette pas d'en avoir pris, même si j'ai aucune envie de recommencer: je comprends les gens qui hésitent à en prendre car j'ai vécu ça comme une humiliation (*), et ça a plutôt mal passé au début. N'empêche que ça m'a aidé.
 
Là c'est différent parce que c'est naturel: je peux être triste, en colère, mais je n'ai pas l'impression d'être calme pour autant, j'ai de vrais sentiments, pas un truc qui me tombe dessus sans raison. Quant à savoir si ça va durer, ben.... j'espère :whistle:  
Je me suis remis au dessin, j'ai repris contact avec des gens perdus de vue... je me dis que si je remets tout en ordre avant une éventuelle rechute, y aura pas de rechute; c'est pour ça que je veux reprendre le sport. Naïf, j'imagine, mais je préfère ça à aller voir un psy (**). Je te tiens au courant pour le sport, promis.
 
(* je sais que une pensée limitante bien conne, mais à l'époque je voyais ça comme une défaite; avec le recul je crois surtout que j'aurai du le faire bien plus tôt)
(** et peut-être est-ce aussi une pensée limitante... c'est une idée qui me bloque en tout cas)

mood
Publicité
Posté le 03-11-2007 à 23:45:09  profilanswer
 

n°13159213
banzai99
Posté le 04-11-2007 à 01:28:58  profilanswer
 

penses tu que les gens perdus de vue vont t'aider a remonter?


---------------
Déposer vos expériences de stages sur le topic des stages :) "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." Hegel
n°13161513
MaitrePo
Posté le 04-11-2007 à 13:46:46  profilanswer
 

banzai99 a écrit :

penses tu que les gens perdus de vue vont t'aider a remonter?


Tu veux dire quoi par "aider" ?
L'aider en lui tenant la mimine pendant qu'il pleure sur leurs épaules, probablement pas.
L'aider en vivant eux même leur vie normalement mais/et en l'incluant dans leurs sorties et autres coups de fils, certainement.

n°13164537
BAKA
Posté le 04-11-2007 à 20:02:55  profilanswer
 

Ca ne m'a pas aidé à l'époque de les avoir, ça ne m'aidera pas maintenant. Il faut dire à leur décharge que je n'ai pas fait grand chose pour maintenir les liens... eux non plus.

 

C'est plus comme le dit MaitrePo. Si certains amis m'ont aidé, c'est ceux qui ont continué à me voir et m'inviter quand j'allais pas bien; et surtout en m'épargnant l'aide-bidon auquel j'ai eu droit de pas mal de personnes tellement intelligentes; "faut sourire plus, faut positiver", "t'es malheureux parce que tu le veux bien", "faut sortir" et j'en passe; tout ça se résume à "si t'es pas content, t'as qu'à être heureux"; [Edit]maintenant que j'y pense, la palme ça doit être "qu'est ce que ce sera quand t'auras un vrai problème", pas parce que c'est faux, mais ça fait vachement avancer.

 

Maintenant, ça m'empêche pas de vouloir renouer contact avec mes connaissances pour les loisirs, les trucs superficiels. Il n'est pas normal qu'une main soit déjà de trop pour compter mes fréquentations. Je rends normale une situation devenue absurde.


Message édité par BAKA le 04-11-2007 à 20:04:31
n°13164565
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 04-11-2007 à 20:05:55  profilanswer
 

[:drapo]


---------------
marilou repose sous la neige
n°13165400
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 04-11-2007 à 21:30:53  profilanswer
 

:cry:  
 
vapeur cochonne ta citation  [:albounet]  J'adore.
 
BAKA c'est bien que tu aies décidé et trouvé le courage de remonter la pente. Bon courage et viens nous raconter tes progrès.

n°13185312
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 19:42:58  profilanswer
 

Question :
Parmi les personnes présentes ici, certaines ont elles découvert qu'elles avaient un trouble psychologique de type "borderline" ?
Si oui, comment vous en êtes vous rendu compte ?... Plus je me renseigne la dessus, plus j'ai l'impression que c'est mon cas..

 

Et bordel, rien que d'y penser ca me fout en l'air..

 

Si oui, quel genre de traitements existent a ce niveau ? La consultation d'un psy est-elle un bon remède ?
Je suis en train de remplir un questionnaire à ce sujet en ligne (http://www.aapel.org).. je verrai en fonction du résultat...


Message édité par Aranthys le 06-11-2007 à 19:57:48

---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13185903
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 06-11-2007 à 20:33:19  profilanswer
 

Alors le résultat ?
 
Moi si je commence à lire tous les troubles de la personnalité, je m'aperçois que je les ai tous, alors méfiance :o

n°13186007
MaitrePo
Posté le 06-11-2007 à 20:41:27  profilanswer
 

floootheone a écrit :

Alors le résultat ?
 
Moi si je commence à lire tous les troubles de la personnalité, je m'aperçois que je les ai tous, alors méfiance :o


oué voilà, il me semble qu'il y avait eu polémique autour d'un site traitant de personnalités borderline (je suis pas sûre que ce soit celui là... mais j'ai un doute), et s'il suffisait d'un test du genre pour diagnostiquer une maladie... enfin, à prendre avec précautions, hé.

n°13186056
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 06-11-2007 à 20:45:13  profilanswer
 

Borderline en plus c'est assez récent, si mes souvenirs sont bons, avant ca rentrait plutot dans le diagnostic de la dépression.
M'enfin si ca te mine à ce point-là, tu peux passer par l'étape médecin généraliste avant d'aller voir un psy. En plus ton médecin pourra te donner des adresses fiables s'il estime nécessaire que tu voies un psy.

mood
Publicité
Posté le 06-11-2007 à 20:45:13  profilanswer
 

n°13186066
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 20:45:54  profilanswer
 

Le test est un document word à replir, comportant plus d'une centaine de questions sur plusieurs choses..
J'imagine la meilleure chose à faire serait de se renseigner auprès d'un psy.


---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13186078
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 20:46:41  profilanswer
 

Ou médecin généraliste.. mais je pense que je préfèrerais un psy direct, medecin de famille, touhssa.  
Je sais pas..


---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13186092
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 06-11-2007 à 20:47:54  profilanswer
 

Et à la fin du test ils te disent quoi ?
C'est sûr que c'est pas le questionnaire qui va te faire un diagnostic direct, m'enfin si ca peut te soulager et t'occuper, fais-le [:airforceone]

n°13186107
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 06-11-2007 à 20:48:56  profilanswer
 

Si tu préfères voir un psy direct, n'ouvre pas les pages jaunes au hasard, mais renseigne-toi pour avoir de bonnes adresses.

n°13186116
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 20:49:41  profilanswer
 

Ils disent rien.
Il faut leur envoyer le doc word, a partir de la l'association (C'est un site associatif) lis les différentes réponses.
 
Et donne une réponse.


---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13186131
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 06-11-2007 à 20:50:38  profilanswer
 

Aaaah ok. C'est quoi comme association ?

n°13186164
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 20:52:33  profilanswer
 

http://www.aapel.org/
Association d'aide aux personnes avec un état limite.
Trouvé par hasard en me renseignant dessus.


---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13186611
Aranthys
Gâche sa vie avec son Pwôk
Posté le 06-11-2007 à 21:24:36  profilanswer
 

Merci pour les conseils en tout cas


---------------
♪ Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see... It's getting hard to be someone but it all works out, It doesn't matter much to me. ♪
n°13211570
banzai99
Posté le 08-11-2007 à 23:56:57  profilanswer
 

si je me sens incapble d'affronter le futur, les autres ... est ce que ca fait de moi une depressive ou pas forcement?


---------------
Déposer vos expériences de stages sur le topic des stages :) "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." Hegel
n°13211808
BAKA
Posté le 09-11-2007 à 00:55:20  profilanswer
 

Pas forcément, c'est insuffisant pour le dire avec certitude.
La dépression peut prendre de nombreuses formes, et se baser sur un critère aussi vague n'est pas possible.
Si quelqu'un a des problèmes qui font penser à une dépression, je lui conseillerais d'aller en parler à un médecin, plutôt que de se fier à une liste de critère.
Cependant, pour te donner une idée, Wikipédia donne des exemples concrets de symptômes :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3% [...] 9decine%29

 

   * Humeur triste (dépressive): Le malade est sans joie et opprimé, parfois il est incapable de percevoir tout sentiment. En général l'humeur est au pire le matin.
    * Anhédonie : diminution du plaisir ou de l'intérêt pour toutes activités, y compris celles qui procurent du plaisir habituellement.
    * Modification involontaire du poids : prise ou perte de 5% ou plus du poids habituel en un mois.
    * Troubles du sommeil : diminution (insomnie) ou augmentation (hypersomnie) du temps de sommeil
    * Troubles de la concentration ou du processus de prise de décision
    * Troubles du comportement : agitation ou ralentissement rapportée par l'entourage.
    * Asthénie : sensation de fatigue ou de diminution d'énergie
    * Sentiments de culpabilité hypertrophiés, souvent injustifiés et liés à l'auto-dépréciation du patient.
    * Idées noires : volonté de mourir, idées suicidaires actives.


Message édité par BAKA le 09-11-2007 à 01:01:43
n°13233105
Herosfrom6​2
Posté le 11-11-2007 à 17:55:43  profilanswer
 

Est ce qu'il ya des antidépresseurs ou des équivalents qui peuvent s'obtenir sans ordonnance ?

n°13233160
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 11-11-2007 à 18:02:50  profilanswer
 

Herosfrom62 a écrit :

Est ce qu'il ya des antidépresseurs ou des équivalents qui peuvent s'obtenir sans ordonnance ?


 
Des AD sans ordonnance, non. Et puis, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, c'est un médecin qui doit diagnostiquer ton état et te conseiller, si besoin, des médicaments. Pourquoi tu ne vas pas voir un médecin, ton généraliste par exemple ?

n°13233390
Herosfrom6​2
Posté le 11-11-2007 à 18:37:19  profilanswer
 

Je ne me sens pas le courage d'en parler mais sinon y a tl des produits naturels qui pourraient un peu améliorer mon état ?

n°13233584
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 11-11-2007 à 19:02:07  profilanswer
 

Herosfrom62 a écrit :

Je ne me sens pas le courage d'en parler mais sinon y a tl des produits naturels qui pourraient un peu améliorer mon état ?


 
En parler est justement le premier pas vers la guérison. ;)  Si tu ne veux pas d'anti-dépresseurs, il y a toujours le millepertuis, réputé efficace. On parle aussi de plus en plus des omega3. Attention, il faut une concentration d'au moins 30% à 40% d'EPA pour que ce soit efficace - il y a sur le marché des suppléments qui font jusqu'à 70%. Un autre truc qui est maintenant scientifiquement reconnu comme remède à la dépression: le sport. Perso, c'est la musculation qui m'a sorti de ma dépression, j'en suis convaincu. Je constatais moi-même les effets sur moi après une séance: je me sentais détendu, les idées noires s'étaient envolées. Un autre truc: couper l'alcool si tu en bois - un dépresseur, même s'il te soulage temporairement - le café, et tout ce qui s'appelle mauvais sucres: aliments à base de farine blanche, miel - eh oui ! - sirop de maïs, sucreries. Tu remplaces par des fruits, par des aliments à base grains entiers. Manger du poisson - pour les omega3, encore - et diminuer la viande rouge, les fromages, et surtout les charcuteries, très mauvaises pour la santé.
 
Vas-y mollo, n'en fait pas une tâche à accomplir, mais essaie simplement d'adopter une nouvelle habitude à la fois. Quand tu vas constater les effets sur toi, tu vas avoir envie de pousser plus loin. Faut mettre un petit effort au début, mais la force d'inertie fait que les bonnes habitudes se renforcent et deviennent naturelles à la longue. Cela devrait te donner le courage de vouloir explorer plus à fond ce qui t'a amené là, en entreprenant une psychothérapie.  
 
Crois-moi, c'est possible de se sortir de la dépression, même si tu as l'impression que non, et qu'il n'y a pas d'espoir. Ce n,est qu'une impression, rien d'autre, qui est induite par l'état dans lequel tu te trouves.

n°13233935
SanPe'
Membre n°312819
Posté le 11-11-2007 à 19:47:38  profilanswer
 

Déjà, rien qu'essayer de faire tout ce que tu dis, ça fait s'occuper de soi. Et ça peut pas être mal. :)
 
Est-ce qu'on peut trouver l'énergie pour ça en étant mal ? Ca dépend des gens et de l'état de la maladie :/
 
Mon psy est persuadé que mon état se voit à ma barbe :o Si bien qu'une fois où j'étais rasé, il était étonné de m'entendre dire que c'était pas la joie :o


---------------
"Vous avez beau travailler dur, devenir intelligent, on se rappellera toujours de vous pour la mauvaise raison."
n°13234324
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 11-11-2007 à 20:34:59  profilanswer
 

SanPe' a écrit :

Déjà, rien qu'essayer de faire tout ce que tu dis, ça fait s'occuper de soi. Et ça peut pas être mal. :)
 
Est-ce qu'on peut trouver l'énergie pour ça en étant mal ? Ca dépend des gens et de l'état de la maladie :/
 
Mon psy est persuadé que mon état se voit à ma barbe :o Si bien qu'une fois où j'étais rasé, il était étonné de m'entendre dire que c'était pas la joie :o


 
Justement, il ne faut pas essayer de faire tout ça d'un coup... Il ne faut pas vouloir changer ses habitudes, mais ajouter de nouvelles habitudes, une à une. Même en dépression, y a des jours où l'on a un peu plus d'énergie qu'à d'autres, donc, un jour où on a la force de le faire, on s'incrit dans un gym et on essaie pour voir ce que ça donne. C'est comme ça que j'ai débuté, sans penser que je suivrais le programme au début. Finalement, constatant comment je me sentais bien après une séance, ça m,a encouragé, et je me suis mis à m'entraîner de plus en plus régulièrement, et de plus en plus intensivement. Pareil pour l'alimentation: faut y aller très progressivement, une petite habitude à la fois.

n°13235642
MaitrePo
Posté le 11-11-2007 à 22:19:32  profilanswer
 

Ungeduld a écrit :

Justement, il ne faut pas essayer de faire tout ça d'un coup... Il ne faut pas vouloir changer ses habitudes, mais ajouter de nouvelles habitudes, une à une. Même en dépression, y a des jours où l'on a un peu plus d'énergie qu'à d'autres, donc, un jour où on a la force de le faire, on s'incrit dans un gym et on essaie pour voir ce que ça donne. C'est comme ça que j'ai débuté, sans penser que je suivrais le programme au début. Finalement, constatant comment je me sentais bien après une séance, ça m,a encouragé, et je me suis mis à m'entraîner de plus en plus régulièrement, et de plus en plus intensivement. Pareil pour l'alimentation: faut y aller très progressivement, une petite habitude à la fois.


Je plussoie vigoureusement pour la technique du "petit bout par petit bout".

n°13277821
MaitrePo
Posté le 16-11-2007 à 06:45:36  profilanswer
 

Bon je le sentais bien mais c'est "officialisé" par ma psy (qui est revenue pour qques semaines) : je semble sortie de l'épisode dépressif démarré le 14 Août dernier vers 20h.
En tous cas, il est clair que ça n'a plus rien à voir avec le premier mois et demi qui a suivi : les coups de blues se raréfient et surtout chaque fois je remonte rapidement (bon ok, sauf quand je dépose ma chienne chez des amis la veille d'un départ en avion. Là, le retour à la maison est effectivement peu glorieux... c'est fou la place que ça prend, un petit cocker !), je m'applique à bien meubler mon emploi du temps (à la base, en phase dépressive, on a ni l'envie ni le courage de faire quoique ce soit...).  
Certes, j'ai connu des jours plus sereins mais je garde la tête hors de l'eau et j'avance.  
 
C'était juste pour vous dire que sisi, même si on est certifié "fragile", on peut se relever d'un coup dur sans que ça prenne 3 ans.

n°13277843
SanPe'
Membre n°312819
Posté le 16-11-2007 à 07:13:40  profilanswer
 

Bravo. :jap:
Bon courage !


---------------
"Vous avez beau travailler dur, devenir intelligent, on se rappellera toujours de vous pour la mauvaise raison."
n°13278015
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 16-11-2007 à 08:43:34  profilanswer
 

MaitrePo a écrit :

Bon je le sentais bien mais c'est "officialisé" par ma psy (qui est revenue pour qques semaines) : je semble sortie de l'épisode dépressif démarré le 14 Août dernier vers 20h.
En tous cas, il est clair que ça n'a plus rien à voir avec le premier mois et demi qui a suivi : les coups de blues se raréfient et surtout chaque fois je remonte rapidement (bon ok, sauf quand je dépose ma chienne chez des amis la veille d'un départ en avion. Là, le retour à la maison est effectivement peu glorieux... c'est fou la place que ça prend, un petit cocker !), je m'applique à bien meubler mon emploi du temps (à la base, en phase dépressive, on a ni l'envie ni le courage de faire quoique ce soit...).  
Certes, j'ai connu des jours plus sereins mais je garde la tête hors de l'eau et j'avance.  
 
C'était juste pour vous dire que sisi, même si on est certifié "fragile", on peut se relever d'un coup dur sans que ça prenne 3 ans.


Gaffe, ça commence comme ça et ça finit qu'on réussit à se considérer comme guéri de la dépression, et tu sais quoi? C'est pas faux ! ;)


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°13281258
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 16-11-2007 à 15:15:05  profilanswer
 

Ah ca fait plaisir des messages positifs !
Il semblerait donc qu'on puisse garder espoir...

n°13283164
banzai99
Posté le 16-11-2007 à 18:57:31  profilanswer
 

si les humains ne gardaient pas espoir, il n'y en aurait plus.
 
l'espoir fait vivre.


---------------
Déposer vos expériences de stages sur le topic des stages :) "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." Hegel
n°13301760
Infi888
Intermittent des forums
Posté le 19-11-2007 à 04:23:05  profilanswer
 

Je le regrete par avance ce que je vais écrire.
Le regréter parce que je ne connais personne ici, parceque j'ai honte de me trouver dans une situation que je ne controle pas, honte de devoir solliciter de l'aide, honte d'être jugé, honte de dire des choses qui me sont personnelles et pour lesquelles j'ai l'impression de me diminuer encore plus. Malgré tout, je commence a avoir vraiment peur, peur de perdre ce que j'ai et de détruire ce qui me tient à coeur. Une partie de mon cerveau me dit que je fais une dépression pendant que l'autre me dit que je suis encore en train de m'appitoyer sur moi même et je déteste ca. Pendant mes quelques momements de lucidité, je me dit qu'il est temps que j'aille voir un spécialiste, temps de me sortir les doigts du cul pour arreter de faire des bétises et de me projecter un peu vers l'avant.
 
Ma première bétise correspond au moment où j'ai commencé à me lacérer le bras droit avec un cutter. C'etait au début un moyen de me défier moi même, un moyen de tester si j'étais capable de cette ultime impulsion, celle qui défie son propre esprit de survit. Je pense que je n'ai jamais vraiment pensé pouvoir en finir, mais j'ai finit par prendre gout à cette souffrance. J'espérais surement que quelqu'un parmis ma famille le remarque. Avec le recul ca me fait sourire. Ma famille s'en ait rendu compte, mais j'ai tout foutu sur le dos de mon chat. Je me demande s'ils ont vraiment cru qu'un chat pouvait être capable de cicatrices de 20 cm et pour au moins une trentaine ou si ca les arrangeait seulement d'y croire. Avec le recul je crois que c'est plus la sensation que je recherchais, un moyen pour remplacer une sensation que je n'arrivais pas par une autre qui ne dépendait que de moi. Puis ce lourd passage est passé. J'ai finit par reprendre une vie "normale" avec des hauts et des bas. Je savais que je n'étais pas heureux, mais je savais qu'il m'arrivait de l'être. Je pouvais profiter d'une soirée entre amis, pour la nuit même me sentir complètement nul et sans intéret. Bien qu'ayant des amis, je me sens toujours désespérement seul. J'essaye toujours dans la mesure du possible de cacher mes états d'ames, concidérant que je ne dois pas les ennuyer avec, que c'est a moi de faire la part des choses, que je suis la pour les amuser et non les inquiéter.
 
Depuis toujours ma vie sentimentale est inéxistante, j'avais donc pris le parti de me développer professionnellement. Aujourd'hui je sens que ca m'échappe aussi. Que je n'arrive plus a m'impliquer, que je serais prêt à la moindre excuse pour foutre tout en l'air. Autant l'avouer je reve de tout foutre en l'air. Je rève d'envoyer chier mes amis et à ma famille, mais je sais aussi parfaitement que je suis trop lache/paresseux pour le faire et surtout que je n'ai aucun intéret à le faire et qu'ils ne le méritent pas en plus.
 
C'est dans ce contexte, que j'ai fait la deuxième bétise dernièrement, j'ai avalé une 30aine d'analgésiques. Sans alcool bien sur, je crois que la encore je ne cherchais pas à en finir mais plutot a tester mes limites. Je ne croyais d'ailleurs pas que je serais capable d'avaler ces pillules l'une après l'autre, sachant que n'y connaissant rien, j'aurais pu atteindre dans l'absolue la limite. Mais si, j'y suis arrivé... Pendant 3 jours j'étais un peu dans le vapes, mais rien de plus
 
Mais ce n'est pas ça qui ma poussé à agir. Si on peut parler de déclic, et même si je n'ai encore rien entrepris de constructif, c'est quand j'ai commencé à en parler. Depuis 1 an environ, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'amie d'un ami que je considére un peu comme ma soeur. Et je lui ais tout dit dernièrement... Mes bétises, mon enfance particulière, ma vie sentimentale... En faisant le maximum pour ne pas l'inquiéter bien sur, mais je crois que c'est après coup que je me suis rendu compte que j'étais passé de pathétique a franchement pitoyable en racontant mes états d'ame. C'est à ce momment que je me suis repris en pleine face la fois ou ma mère m'avait dit qu'elle préférait me confier ses médicaments pour ne pas faire de bétises. Je me rappelais cette horrible impression, celle d'entendre quelqu'un m'appeler à l'aide et de ne pouvoir rien faire. Et je me suis rendu compte que je faisais la même chose à une amie. Je crois que pour moi c'était la pire chose que je pouvais faire : devenir purement un fardeau. Sachant qu'en niant tout probleme et refusant toute aide, je retirais tout recours, toute capacité d'intervention a des gens qui aurait souhaité que cela s'améliore. Au moins quand on ne dit rien, on ne préoccupe pas les gens. La je créais un cercle vicieux, je créais une préoccupation tout en obligeant ceux que j'aimais à le subir. J'étais devenu une sorte de tortionnaire, une sorte de sadique.
 
J'ai toujours voulu croire que l'on était maitre de son devenir, que son passé ne définissait pas son futur. Aujourd'hui je commence a toucher du doigt tout ce qui m'a influencé. Je me rend compte que plein de choses m'échappent. Je les comprends, je les connais mais je n'arrive pas à m'en affranchir. Elles me composent si bien que j'ai l'impression que je ne pourrais jamais m'en séparer. Le plus drole c'est que je sais que personne ne s'en rend compte, mais j'ai l'impression que comme pour les cheveaux, les gens sentent ca, même s'ils ne peuvent lui donner un nom. J'ai parfois l'impression que malgré certaines de mes réussites je suis le prototype du looser. Le mec qui tente mais qui ne réussit pas. Et aujourd'hui j'ai de moins en moins envie de tenter.
 
Maintenant, je n'ai pas énormément d'alternatives. Je sais que je n'irais jamais jusqu'à l'irréparable et c'est peut etre ca qui me fait peur. J'ai peur de continuer à tomber, de continuer à me déprécier, jusqu'à finir par m'y habituer. Devenir quelqu'un d'aigri, qui ne sera plus capable d'apporter un peu de plaisir à ceux qu'il connait.  M'abrutir dans cette situation, et perdre tout sens critique. Ca me fait peur, parce que je sais que ce serait très facile, et dans mon état plutot tentant.
 
Je ne sais donc plus trop quoi faire. Aller chez un docteur, semble une bonne idée, mais lequel ? Impossible d'aller chez le généraliste de la famille, je ne le supporte pas et il est incapable de garder le secret médical. Un autre médecin, un spécialiste ? J'ai peur de ne pas avoir de légitimité à aller les emmerder avec ça. Je sais que c'est complètement stupide comme réaction, mais j'ai du mal à m'en convaincre. J'ai passé tellement de temps à ne rien dire, que l'idée d'expliquer ce qui me préoccupe pourrait prendre un temps fou. Doit on parler ? Doit on savoir tout gérer soit même ? Est ce que j'ai juste un petit cafard ou suis je vraiment bon pour l'asile ? En fait je crois que j'aimerais que tout soit aussi simple que la prise de médicament. En même temps je ne souhaite pas être transformé en légume comme le laisse penser certains médicaments indiqués ici.
 
Bref l'écriture de ces quelques lignes m'a fait du bien. Jusqu'à demain ou je commencerais à culpabiliser en me disant "non mais franchement parler de ce genre de truc à des inconnus, t'es vraiment cinglé..."
Peut etre que je reviendrais plus jamais ici, en tentant de me convaincre que rien ne s'est passé, que je n'ai rien dit. Ou que je suprimerais tout dans quelques heures. Ca n'a à vrai dire pas grande importance. L'important pour moi était de le dire. Donc désolé, pour ce pavé complètement my life, que j'espère un minimum en rapport avec ce topic (ce serait ironique que je me fasse censuré, même si c'est fort probable étant donné la charte du forum).
Si je voulais être constructif, je dirais qu'exprimer ses problèmes c'est un premier pas. C'est "évident" mais je ne suis pas sur que tout le monde en soit capable, par peur, par culpabilité, ou des tas d'autres mauvaises raisons.
 
Allez on se motive et on appuis sur le bouton "valider"...

n°13301817
MaitrePo
Posté le 19-11-2007 à 06:41:29  profilanswer
 

Infi888 a écrit :

Je le regrete par avance ce que je vais écrire.
Le regréter parce que je ne connais personne ici, parceque j'ai honte de me trouver dans une situation que je ne controle pas, honte de devoir solliciter de l'aide, honte d'être jugé, honte de dire des choses qui me sont personnelles et pour lesquelles j'ai l'impression de me diminuer encore plus. Malgré tout, je commence a avoir vraiment peur, peur de perdre ce que j'ai et de détruire ce qui me tient à coeur. Une partie de mon cerveau me dit que je fais une dépression pendant que l'autre me dit que je suis encore en train de m'appitoyer sur moi même et je déteste ca. Pendant mes quelques momements de lucidité, je me dit qu'il est temps que j'aille voir un spécialiste, temps de me sortir les doigts du cul pour arreter de faire des bétises et de me projecter un peu vers l'avant.
 
Ma première bétise correspond au moment où j'ai commencé à me lacérer le bras droit avec un cutter. C'etait au début un moyen de me défier moi même, un moyen de tester si j'étais capable de cette ultime impulsion, celle qui défie son propre esprit de survit. Je pense que je n'ai jamais vraiment pensé pouvoir en finir, mais j'ai finit par prendre gout à cette souffrance. J'espérais surement que quelqu'un parmis ma famille le remarque. Avec le recul ca me fait sourire. Ma famille s'en ait rendu compte, mais j'ai tout foutu sur le dos de mon chat. Je me demande s'ils ont vraiment cru qu'un chat pouvait être capable de cicatrices de 20 cm et pour au moins une trentaine ou si ca les arrangeait seulement d'y croire. Avec le recul je crois que c'est plus la sensation que je recherchais, un moyen pour remplacer une sensation que je n'arrivais pas par une autre qui ne dépendait que de moi. Puis ce lourd passage est passé. J'ai finit par reprendre une vie "normale" avec des hauts et des bas. Je savais que je n'étais pas heureux, mais je savais qu'il m'arrivait de l'être. Je pouvais profiter d'une soirée entre amis, pour la nuit même me sentir complètement nul et sans intéret. Bien qu'ayant des amis, je me sens toujours désespérement seul. J'essaye toujours dans la mesure du possible de cacher mes états d'ames, concidérant que je ne dois pas les ennuyer avec, que c'est a moi de faire la part des choses, que je suis la pour les amuser et non les inquiéter.
 
Depuis toujours ma vie sentimentale est inéxistante, j'avais donc pris le parti de me développer professionnellement. Aujourd'hui je sens que ca m'échappe aussi. Que je n'arrive plus a m'impliquer, que je serais prêt à la moindre excuse pour foutre tout en l'air. Autant l'avouer je reve de tout foutre en l'air. Je rève d'envoyer chier mes amis et à ma famille, mais je sais aussi parfaitement que je suis trop lache/paresseux pour le faire et surtout que je n'ai aucun intéret à le faire et qu'ils ne le méritent pas en plus.
 
C'est dans ce contexte, que j'ai fait la deuxième bétise dernièrement, j'ai avalé une 30aine d'analgésiques. Sans alcool bien sur, je crois que la encore je ne cherchais pas à en finir mais plutot a tester mes limites. Je ne croyais d'ailleurs pas que je serais capable d'avaler ces pillules l'une après l'autre, sachant que n'y connaissant rien, j'aurais pu atteindre dans l'absolue la limite. Mais si, j'y suis arrivé... Pendant 3 jours j'étais un peu dans le vapes, mais rien de plus
 
Mais ce n'est pas ça qui ma poussé à agir. Si on peut parler de déclic, et même si je n'ai encore rien entrepris de constructif, c'est quand j'ai commencé à en parler. Depuis 1 an environ, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'amie d'un ami que je considére un peu comme ma soeur. Et je lui ais tout dit dernièrement... Mes bétises, mon enfance particulière, ma vie sentimentale... En faisant le maximum pour ne pas l'inquiéter bien sur, mais je crois que c'est après coup que je me suis rendu compte que j'étais passé de pathétique a franchement pitoyable en racontant mes états d'ame. C'est à ce momment que je me suis repris en pleine face la fois ou ma mère m'avait dit qu'elle préférait me confier ses médicaments pour ne pas faire de bétises. Je me rappelais cette horrible impression, celle d'entendre quelqu'un m'appeler à l'aide et de ne pouvoir rien faire. Et je me suis rendu compte que je faisais la même chose à une amie. Je crois que pour moi c'était la pire chose que je pouvais faire : devenir purement un fardeau. Sachant qu'en niant tout probleme et refusant toute aide, je retirais tout recours, toute capacité d'intervention a des gens qui aurait souhaité que cela s'améliore. Au moins quand on ne dit rien, on ne préoccupe pas les gens. La je créais un cercle vicieux, je créais une préoccupation tout en obligeant ceux que j'aimais à le subir. J'étais devenu une sorte de tortionnaire, une sorte de sadique.
 
J'ai toujours voulu croire que l'on était maitre de son devenir, que son passé ne définissait pas son futur. Aujourd'hui je commence a toucher du doigt tout ce qui m'a influencé. Je me rend compte que plein de choses m'échappent. Je les comprends, je les connais mais je n'arrive pas à m'en affranchir. Elles me composent si bien que j'ai l'impression que je ne pourrais jamais m'en séparer. Le plus drole c'est que je sais que personne ne s'en rend compte, mais j'ai l'impression que comme pour les cheveaux, les gens sentent ca, même s'ils ne peuvent lui donner un nom. J'ai parfois l'impression que malgré certaines de mes réussites je suis le prototype du looser. Le mec qui tente mais qui ne réussit pas. Et aujourd'hui j'ai de moins en moins envie de tenter.
 
Maintenant, je n'ai pas énormément d'alternatives. Je sais que je n'irais jamais jusqu'à l'irréparable et c'est peut etre ca qui me fait peur. J'ai peur de continuer à tomber, de continuer à me déprécier, jusqu'à finir par m'y habituer. Devenir quelqu'un d'aigri, qui ne sera plus capable d'apporter un peu de plaisir à ceux qu'il connait.  M'abrutir dans cette situation, et perdre tout sens critique. Ca me fait peur, parce que je sais que ce serait très facile, et dans mon état plutot tentant.
 
Je ne sais donc plus trop quoi faire. Aller chez un docteur, semble une bonne idée, mais lequel ? Impossible d'aller chez le généraliste de la famille, je ne le supporte pas et il est incapable de garder le secret médical. Un autre médecin, un spécialiste ? J'ai peur de ne pas avoir de légitimité à aller les emmerder avec ça. Je sais que c'est complètement stupide comme réaction, mais j'ai du mal à m'en convaincre. J'ai passé tellement de temps à ne rien dire, que l'idée d'expliquer ce qui me préoccupe pourrait prendre un temps fou. Doit on parler ? Doit on savoir tout gérer soit même ? Est ce que j'ai juste un petit cafard ou suis je vraiment bon pour l'asile ? En fait je crois que j'aimerais que tout soit aussi simple que la prise de médicament. En même temps je ne souhaite pas être transformé en légume comme le laisse penser certains médicaments indiqués ici.
 
Bref l'écriture de ces quelques lignes m'a fait du bien. Jusqu'à demain ou je commencerais à culpabiliser en me disant "non mais franchement parler de ce genre de truc à des inconnus, t'es vraiment cinglé..."
Peut etre que je reviendrais plus jamais ici, en tentant de me convaincre que rien ne s'est passé, que je n'ai rien dit. Ou que je suprimerais tout dans quelques heures. Ca n'a à vrai dire pas grande importance. L'important pour moi était de le dire. Donc désolé, pour ce pavé complètement my life, que j'espère un minimum en rapport avec ce topic (ce serait ironique que je me fasse censuré, même si c'est fort probable étant donné la charte du forum).
Si je voulais être constructif, je dirais qu'exprimer ses problèmes c'est un premier pas. C'est "évident" mais je ne suis pas sur que tout le monde en soit capable, par peur, par culpabilité, ou des tas d'autres mauvaises raisons.
 
Allez on se motive et on appuis sur le bouton "valider"...


Quotage intégral - ça c'est fait.
 
Il y a une subtile nuance entre le petit cafard et l'asile, ça s'appelle la dépression... et une partie de ton cerveau l'a bien compris.  
L'autre partie de ton cerveau, raisonne comme la majorité de la population : elle a peur de tous les mots qui commencent par "psy", pense que "ça ne se fait pas" d'emmerder le monde avec ses menus soucis et qu'il suffit, mon bon monsieur, de serrer un peu les dents pour passer le cap, qu'il faut être vraiment bizarre pour confier ses états d'âmes à un inconnu comme un psy car on voit vraiment pas en quoi ça peut faire avancer la choucroute, quand aux médicaments, homondieu, ça abrutit, ça rend dépendant... à se demander comment ça peut-être encore prescrit, ce genre de saloperies, hein, ma brave dame.
 
Donc, tu l'auras compris, c'est la première partie de son cerveau qui a raison. Reste à la convaincre qu'une consultation serait tout à fait indiquée... et crois moi, il n'y a pas besoin d'être soi même médecin pour en être certain.
Si le médecin de famille est zéro côté secret médical, effectivement, c'est peut-être pas la peine de tenter - les premiers pas vers l'acceptation de ton problème (et donc sa résolution) sont déjà suffisament difficiles, c'est pas la peine de pimenter la chose (je ne sais plus, du coup, si on peut aller voir un psy sans passer par un généraliste... qqu'un dans la salle pour confirmer/infirmer ?). Et tous les cas, ta légitimité dans leur cabinet est donc une évidence, et qu'importe le temps que prendra ton récit : c'est leur job...
Parler oui, il faut. Les médicaments, même tout à fait adaptés, ne suffisent pas.
Tout gérer soi même ? Ça sent la question piège ;) Paradoxalement, bien gérer soi même revient parfois à accepter de l'aide. Gérer soi même une dépression, ça veut dire se prendre par la main, aller consulter, accepter de confier ses problèmes, dévoiler son côté sombre à un professionnel.
 
Sisi.

n°13301879
Profil sup​primé
Posté le 19-11-2007 à 07:40:05  answer
 

Il me semble que tu es libre de consulter un psychiatre sans passer par le généraliste si tu as moins de 25 ans. Après, je crois que toute personne peut demander directement de l'aide à un psychologue. Pas besoin d'être adressé par le généraliste. Mais celui-ci peut être de bons conseils pour orienter vers le choix d'un pro.

n°13302435
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 19-11-2007 à 10:39:42  profilanswer
 

Et les psychiatres bien acceptent aussi les + de 25 ans hors parcours médical et remplissent leurs feuilles de manière à être normalement remboursé, il ne faut pas hésiter à dire que vous ne faites pas confiance à votre médecin traitant pour rester discret lors de la prise de rdv chez le psy.


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°13302457
Profil sup​primé
Posté le 19-11-2007 à 10:43:07  answer
 

lorelei a écrit :

Et les psychiatres bien acceptent aussi les + de 25 ans hors parcours médical et remplissent leurs feuilles de manière à être normalement remboursé, il ne faut pas hésiter à dire que vous ne faites pas confiance à votre médecin traitant pour rester discret lors de la prise de rdv chez le psy.


Toutafé, quelque soit le spécialiste, tu peux éviter le passage par le medecin traitant, ils leur suffit de te prendre en "urgence"  :)

n°13303493
floootheon​e
Jack's colon
Posté le 19-11-2007 à 12:58:00  profilanswer
 

Après, il faut trouver un bon psy, ce qui n'est pas toujours évident. En général les psychiatres (les seuls remboursés) acceptent de mettre simplement le nom du généraliste afin que tu sois remboursé au maximum.
 
Comme tu l'as dit, le premier pas à faire c'est d'en parler, alors si tu ne veux pas en parler à des amis (bien que cela puisse te réconforter), il faut accepter d'aller voir un psy, un professionnel dont le boulot est de t'aider à aller mieux, ils sont formés pour ça et payés pour.
 
Et puis franchement, il ne faut pas avoir honte d'en parler ici, à des inconnus, au pire ceux que ca fait chier ne lisent pas ton pavé, d'autres le lisent et essaient de te conseiller, selon leur expérience et leur vécu, alors non tu n'as rien à perdre à en parler ici dans un premier temps.

n°13304268
banzai99
Posté le 19-11-2007 à 14:06:53  profilanswer
 

 

si ca peut te rassurer (je sais pas si ca sera le cas) mais j'éprouve exactement la même culpabilité (je me dis qu'il faut que je poste et après avoir poster je le regrette et donc la plupart du temps j'efface).

 

sinon tu peux consulter un Centre médico-psychologique j'avais trouver l'adresse du site les donnant tous mais je ne la retrouve pas  où la consultation est gratuite par contre il faut prendre rendez vous mais tu n'as pas besoin d'ordonnance ete en cas d'urgence tu peux surement te presenter aux urgences d'un hopital

 

quoiqu'il arrive je te souhaite bon courage

 

j'ai trouvé ca a defaut de retrouver l'autre adresse http://www.info-depression.fr/spip [...] ens_utiles

 


Message édité par banzai99 le 19-11-2007 à 15:09:09

---------------
Déposer vos expériences de stages sur le topic des stages :) "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." Hegel
n°13321928
Infi888
Intermittent des forums
Posté le 21-11-2007 à 00:14:06  profilanswer
 

Merci pour toutes ces informations et ces encouragements. Je vais donc m'orienter probablement vers un généraliste même si cela ne m'emballe pas plus que ca... "Vous venez pour quoi ? Je me sens mal..."  Je sens que cela va pas être simple. C'est assez ironique même...
 
Ps : Banzai99 je ne sais pas si ca t'aidera mais arrivé à un certain point les choses perde leur importance. La honte, la peur, la culpabilité s'efface completement... Ca devient flou.
 
Bon courage a vous aussi.

n°13321977
banzai99
Posté le 21-11-2007 à 00:17:34  profilanswer
 

Infi888 a écrit :

Merci pour toutes ces informations et ces encouragements. Je vais donc m'orienter probablement vers un généraliste même si cela ne m'emballe pas plus que ca... "Vous venez pour quoi ? Je me sens mal..."  Je sens que cela va pas être simple. C'est assez ironique même...
 
Ps : Banzai99 je ne sais pas si ca t'aidera mais arrivé à un certain point les choses perde leur importance. La honte, la peur, la culpabilité s'efface completement... Ca devient flou.
 
Bon courage a vous aussi.


 
pourquoi ca devient flou et ca s'efface ?
 
bon courage


---------------
Déposer vos expériences de stages sur le topic des stages :) "L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes." Hegel
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  179  180  181  ..  1694  1695  1696  1697  1698  1699

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Sentiment anti-français aux USAStop à la dépression [ Les anti-dépresseurs ]
[Débat] Le directeur d'un théâtre jouant une pièce anti-Bush agressé.Anti Trust le film... très très sympa et une certaine ressemblence...
L'auto-stop et vous ?golf & tenue de route : mythe ou taliban anti VW ?
Je viens de tomber sur un forum anti francais... 
Plus de sujets relatifs à : Stop à la dépression [ Les anti-dépresseurs ]


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)