Reprise du message précédent :

 
Salut Flo
 
Courage, gros passage à vide pour moi aussi, je confirme ce qui a été dis juste un peu plus haut, si tu as du temps pratique la course à pied, au plus mal je me suis pourtant forcé à m'y remettre parceque y'a pas à dire, ça aide énormement, même quand on est dans une situation critique d'abandon, à tater du doigt la ts.  
 
Une pensée pour toi, tiens bon.

Des nausées quasi constantes... c'est ce qui m'a menée chez le psy. J'étais assez sceptique, je ne me sentais absolument pas concernée par la dépression ou autres désordres psys... mais le fait est qu'après qques mois de Prozac et Lexomil, tout est rentré dans l'ordre. Ah, pis aussi, au début du traitement, j'avais un GROS besoin de dormir (j'arrêtais pas de bailler, et tout...) mais c'était les premières semaines de traitement puis ça s'est arrangé - un peu comme si les médocs m'avaient permis de me décontracter de tout ce stress dont je ne me rendais pas compte.
Ceci dit... un traitement médicamenteux sans suivi psy (plus précisément, sans psychothérapie, sans discussion sur la raison du problème), ça n'a pas vraiment de sens. J'ai pas dit qu'il fallait s'abonner à 10 ans de psychanalyse non plus, hé... mais si on débrouille pas le truc qui fait que on a un tantinet dérapé, bin, je vois pas pourquoi ça reviendrait pas un jour ou l'autre, éventuellement sur une autre forme.

Ça va pas te consoler, mais... c'est la 3° fois en 6 ans que ma psy doit s'absenter pour de longs mois, 3 fois que... le ciel en profite pour me tomber sur la tête - et pas à moitié, tant qu'à faire. Tiendra, tiendra pas... suspense

tiendra

ahah, je l'attendais    
Je souhaite _vraiment_ que ça tienne. Je pense que j'ai connu pire, et vu la manière dont ça s'est passé, j'estime vraiment que "ça" ne mériterait pas que je me colle un pruneau dans la cervelle, que au fond, c'est peut-être pas plus mal ainsi.  
Malgré tout, soyons réalistes... je vais quand même en chier ma race. Et oui, j'ai peur  

 
Merci pour ton témoignage.
Je pense que je vais plutôt essayer de voir un psy avant de commencer mon traitement par Effexor, ça me "rassurera"   .

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Bonjour, comme indiqué sur mon premier post sur ce topic (http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t12379480)
je prend du Xanax (1 au repas du soir + 1 au coucher) et Stilnox (1 au coucher).

Mais depuis quelques jours je dors mal, je me réveille fatigué le matin, je ne me sens pas reposé. Il y a une accoutumance à ces médicaments ?

bien sur.
Mais la fatigue est sans doute psychique. Parles-en à ton médecin, il faut sans doute revoir le dosage ou changer de molécule.

Cependant ça ne fait qu'un mois que tu en prends... C'est assez étrange. Laisse peut-être le temps au médicament.

D'après la notice oui, il y a accoutumance, d'où sevrage difficile. Perso j'ai arrêté rapidement le Stilnox car j'avais des hallucinations.
Comme d'hab, le mieux est d'en parler à ton médecin. Mais peut-etre que cette fatigue est due à des évènements extérieurs, peut-être plus de stress au boulot, dans ta vie, etc.

Grillé
Des hallucinations ? Tu peux en dire plus sur ton sevrage difficile ? Ca m'intéresse.

J'ai pas encore arreté les AD, donc je ne peux pas parler de sevrage de ce coté là.
Pour le Stilnox, je voyais des trucs de dingue dans ma chambre, j'avais beau toucher et sentir qu'il n'y avait rien, je les voyais quand même. Mis à part ca, je faisais des nuits complètes et relativement reposantes.
Donc avec l'arret du stilnox les insomnies sont revenues, l'énèrvement dû au fait de pas arriver à s'endormir, les réveils nocturnes, du coup mauvaise humeur dans la journée, sensibilité accrue au stress, pétages de cable plus fréquents.  
 
Donc finalement pour dormir ma psy m'a donné du Noctran, qui n'a eu aucun effet, et maintenant je prends un truc dont le générique s'appelle Zopiclone.

à ma première de stylnox, je voyais des araignées géantes sous la table dans les cables du PC
 
'fin comme je savais que c'était pas possible ça devait venir que du stylnox. c'était fun, mais ça fait bizarre sur le coups.
 
puis ça n'a pas duré vu que les somnifères ont un effet minime sur moi.

Alors sur vos conseils je me suis décidé et j'ai vu le médecin aujourd'hui.
Je lui ai décris ce que je ressens.
 
Ce n'est pas le psychiatre qui me suit d'habitude, il n'a donc pas voulu changer mon traitement.    
Par contre, au lieu de prendre 1 Xanax au repas du soir + 1 au coucher et 1 Stilnox au coucher, il m'a conseillé de prendre le xanax au coucher aussi.

Ca fait quelques jours que je ne suis pas venu ici, vous avez des questions ? Consultation gratuite

Ah ouais quand même. Quand j'ai arrêté trop rapidement le seroplex, ça m'a fait des sensations bizarres, mais les hallucinations    

T'as l'air de t'y connaître pas mal en anti-dépresseurs. Comment ça se fait ?

 
Secret défense

  ok je vois

Bon sinon il n'est toujours pas rentré le JJ, j'ai besoin d'un renseignement pour un manuel moi

Moi j'ai des question pour Nico : peut-on s'en sortir sans AD ? Et au contraire, peut-on s'en sortir uniquement avec les AD ?
Quelle est ton expérience des dépressions, AD, psy & co ?

Tout dépend de ce que tu as... Pour mon parcours, c'est long
MP

a pas tenu

 
merchi  

Si tu as envie/besoin de parler.

0.75 mg de xanax avec 20 mg de seroplex par jour, c'est un mélange qui revient souvent ?  (les doses me semble faible à normale)

J'ai eu qq semaines 10mg seroplex et 1 mg Xanax (pour phobie sociale et depression). Aucun effet    
J'ai parfois l'impression que les medecins osent pas partir de tres haut dans leur traitement, un peu comme si on jouait la comedie du depressif. (genre l'effexor à 25mg à une periode ou j'avais quotidiennement des idées suicidaires, alors qu'on peut le monter à plusieurs centaines de mg..Je suis passé de moi même à 50/75mg (sur plusieurs semaines) puis j'ai laissé tombé devant l'absence totale d'amélioration)

Aucun antidépresseur n'est la panacée : il faut parfois en essayer plusieurs (il y en a plus d'une dizaine sur le marché, avec des mécanismes différents). De plus ça se prend sur le long terme, faut pas espérer voir une amélioration du jour au lendemain : généralement plusieurs mois.
Pour l'Effexor, on peut effectivement monter très haut (300/375 mg) mais cette posologie est généralement réservée aux dépressions très sévères ou aux états mélancoliques. Par contre effectivement, 50 ou 75, ça peut être léger. Etais-tu allé voir un psychiatre ou un généraliste ?

 
Ca ne me paraît pas anormal, au contraire... mais je sais que tu as été habitué à des doses, comment dire... un peu plus consistantes, surtout sur l'Alprazolam

 
C'était un generaliste.J'en avait vu un premier qui m'avait prescrit zoloft et xanax, et sans trop savoir si ca fût efficace ou pas, au moins j'étais pas mal dans les vappes, donc ca m'empechait de trop penser.Mais j'ai qd meme arreté au bout de 2/3 mois pour diverses raisons.
Puis un an apres, autre generaliste avec seroplex puis effexor toujours avec xanax, sur peut être 2 mois au total, pas le moindre changement/effets ou autres (bon sauf pour le xanax dont je profitait de l'effet d'ivresse pour me detendre un peu au boulot)
J'ai pas insisté, ca devait le gaver de me voir à chaque fois sans changement et se contentant de monter les doses.
La faut que je me bouge pour y retourner au moins pour le xanax puisque j'ai à nouveaux qq moments d'angoisses et que je sens que ca va repartir pour un tour.C'est chiant que soit pas en vente libre.

Si tu as moins de 26 ans, va directement voir un psychiatre (tu ne paieras pas la majoration qui s'appliquerait si tu y allais directement sans être passé au préalable par le généraliste ; encore que certains médecins passent outre ce nouveau décret, stupide à mes yeux mais bon, passons). Détaille à ce médecin ton passé, tes traitements, ton humeur, ton ressenti, etc.
Essaie d'aller voir un psychiatre, histoire de traiter tes angoisses, pas uniquement les soulager (l'Effexor agit très bien sur l'anxiété, à condition de prendre 150 mg / jour).

et ce même sur le seroplex  (c'était d'ailleurs le dernier AD que mon psy m'avais filé, avant de laissé tout tombé)
 
 
 

Vos petits mots me touchent vraiment.

Soyons positifs, c'est un très bon test pour voir si j'ai réellement "pris du muscle" (enfin... vous m'avez comprite, quoi). En tous cas, mis à part le petit dérapage de jeudi soir, globalement, j'aurais plus envie de faire du mal à "qqu'un d'autre" qu'à moi. Et c'est déjà pas mal. Non   ?

Pourvou qué ça doure

Ben je pense que oui c'est mieux quand même

Le jour ou je preferai taper qqun d'autre plutot que de me donner une belle droite ou de m'exploser les poings contre un mur.
 
Je me vois mal dire que ça va mieux..

Le jour où j'ai réussi à être ne colère contre quelqu'un plutot que d'avoir envie de me foutre en l'air j'ai trouvé que c'etait un progres.  

termal choisi, je me vois mal tapper qqun d'autre..... ou alors faudrat vraiment qu'on m'enferme là...

  +1

+2
 
J'ai plongé plusieurs fois dans ma vie et j'ai pu remarquer que :
- tant que y'a de l'humour (même très noir) y'a de l'espoir
- tant que y'a de la colère, y'a de l'espoir
Bien sûr, cette brillante théorie de moi même est basée sur un échantillon de euh une personne Mais même si ce n'est probablement pas une grande vérité absolue et universelle, je pense que y'a du vrai chez d'autres personnes que moi.
 
Si j'ai encore la force de tourner les choses en dérision c'est que j'arrive tout de même à me protéger, d'une certaine façon.
Si j'ai envie de mettre des claques (même verbales : je fais 46 Kg mouillée...), c'est que j'ai encore suffisament d'estime envers moi même pour penser que je mérite pas ce qui m'arrive, suffisament de force pour vouloir me battre.
 
Je vous cache pas que hier encore, j'ai eu des moments bien mais aussi de groOs coups de mou. Remarquez, c'est l'inverse qui serait sans doute pas normal, vu le SCUD que j'ai mangé dans la tronche.  
 
Pfiou.

Pour l'humour je sais pas trop, tout tourner en dérision peut aussi montrer qu'on se fout absolument de tout (pareil c'est une étude réalisée sur un échantillon d'une seule personne !). Par contre, pour la colère, je suis d'accord, cela montre qu'on ne supporte plus la situation et qu'on veut du changement.
 
Petite question : c'est quoi le SCUD ?
En tous cas, bon courage.

Ca je sais pas trop... J'pense pas que ça soit super bon de s'en prendre à soit même quand on est dépressif, même pour se bouger le cul.
A chaque fois que je suis en colère contre moi, ça finit toujours mal.
 
Et même question, c'était quoi ton scud qui t'as mis en sale état ?