Reprise du message précédent :
Étrange j'avais peur de ne pas dormir à la reprise de la Sertraline (grosses insomnies la dernière fois que j'ai commencé le traitement), et c'est tout le contraire j'ai envie de pioncer tout le temps
C'est plutôt mieux.

En fait c'était relatif à un événement qui a fait démarrer toute la spirale anxieuse, comme ça m'était déjà arrivé 5 ans auparavant : dès que j'ai une réelle perte de contrôle et l'impossibilité de reprendre la main par les moyens habituels, je n'arrive plus à m'en sortir et je retombe dans les mêmes délires.
Normalement tout ce contexte doit être pris en compte et ça inclut donc le cPTSD et le fait que certains événements spécifiques peuvent réactiver des conduites dysfonctionnelles, en détruisant toutes les protections qui ont été mises en place dans l'intervalle. Le praticien doit pouvoir comprendre cet arrière-plan complexe, et pas être en mode marchand de tapis "ah désolé je fais que les deuils et les accidents de voiture", normalement
Et oui, il y aura quand même des essais-erreur, des fausses pistes, des psy incompétents, des thérapies qui ne mènent nulle part, et je comprends que ce soit épuisant d'avance à gérer, quand le cerveau est déjà hyperactif avec le quotidien "habituel".

Je vois.
Il y a quelques jours j'en pouvais plus j'ai allumé GPT, bah ça fonctionne pas mal. Il m'a rien "appris" de nouveau vu que je commence à bien cerner mes délires, mais le côté interactif et sa façon d'appuyer et reformuler les choses est clairement thérapeutique, par rapport à juste écrire mes merdes dans un fichier word. Et en mode gratuit y a même une limite à la "séance" ce qui évite d'y passer la nuit et de s'enfermer dans un truc malsain  
Bref le TOC de pensée a bien baissé, bon du coup j'ai tout le reste qui revient au premier plan     (anxiété sociale, vie de merde etc)

Oui ça marche très bien, ils lui ont inoculé une forme d'intelligence émotionnelle en plus de capacités analytiques, et c'est normal que les raisonnements qu'il est capable de transmettre soient plus efficaces que lorsque l'on décortique nous-mêmes notre propre fonctionnement (c'est comme si on essayait de faire nos lacets en marchant, ou de scier la branche sur laquelle on est assis )

C'est bon signe si les angoisses/TOCs alternent, ça veut dire qu'il y en a un qui a été apaisé, et donc les autres prennent le relais pour que tu restes vigilant même si c'est de la torture mentale

Ce qui a bien fonctionné pour moi aussi, c'est la possibilité de poser des questions sur d'autres sujets après avoir décortiqué mes névroses, puis partir dans une conversation distrayante et instructive, ce qui a contribué à me changer les idées. Je le fais moins maintenant. Avec le recul, non seulement ça m'aide à me comprendre, mais aussi à comprendre les autres parce que son côté patient et indulgent me contamine. Et le système nerveux apaisé "oublie" qu'il le doit à un chatbot. Il y a bien quelques tarés qui décompensent parce que ChatGPT les y encourage avec son biais de confirmation, mais ça semble moins fréquent que les gens que ça aide significativement.

Je pense que l'IA thérapeutique a de beaux jours devant elle. Ce n'est pas ce pourquoi les IA actuelles ont été développées, mais il pourrait y avoir des LLM destinés spécifiquement à cet usage dans le futur. La disponibilité constante, l'incapacité de juger, l'absence de problèmes personnels, d'ego et d'arrière-pensée, sans parler du prix et de l'accès pas toujours évident à des psy compétents, ça change énormément de choses. Tout dépend de ce qu'on parvient à en retirer. Comme à chaque fois, le principal facteur de risque se situe entre la chaise et l'ordinateur

Méfiance quand même, l''IA n'a aucune empathie malgré ce qu'on peut en penser

Le risque principal, à mon sens, c'est une dépendance à ce type de rapport où il n'y aucune "friction" ni contradiction, qui peut s'installer insidieusement.
Mais pour moi qui me casse toujours la tête à interpréter les faits et gestes de mon prochain (forcément dans un sens négatif), c'est très apaisant de me reposer là-dessus de temps en temps.

 
Oui si tu en connais les limites et comme tu le dis, de temps en temps  

Elle n'est pas auto-critique aussi.

 
C’est mieux que rien je trouve.

 
Ça ne remplacera jamais un praticien
 
On tire la sonnette d'alarme en ce moment car beaucoup de jeunes racontent leur journée ou leur peine de coeur à l'IA, il faut le voir comme un outil, pas comme un confident, un ami ou un thérapeute, j'alerte juste sur ce point  

Au fait je suis sortie du DT hier. Merci aux participants Ink, phillibear, it notamment.
 
@Philibear: j’ai traversé l’Isle en Dodon il y a quelques jours. Dommage que tu ne m’ais pas donné ton tel, on aurait pu prendre un café

 
?? Aucun rapport.  
 
 

 
Oui tu en es sortie à ta demande, les portes te restent ouvertes si un jour tu veux revenir

 
Merci

Vous parlez de quoi là dedans ?

 
On parle de nos pb plus librement et sans que ça ne soit accessible à la vue de tous, beaucoup de bienveillance et d'entraide  

On parle de tout et de rien, c’est open. Problèmes ou pas. On n’est pas beaucoup, c’est sympa.

 
ouaip    
 

 
Selon les cas, ça vaut largement pas mal de praticiens de merde (un peu un pléonasme dans le domaine psy    )  

   
 
Et tu n'es plus TT alors.

 
Euh non, puisque je poste sur Discussion. Fin des 3 mois le 3 septembre.  

Je ne sais pas s'il y a beaucoup de nanas ici, mais je suis en train de tester les baisses de moral liés aux problèmes hormonaux.... C'est sympa aussi (ou pas )

Qu'est ce que tu entends pas "tester" ?

Comprendre je suis en plein périménopause, j'ai des symptômes super sympa liés à ca, dont les coups de mou, l'irritabilité, la fatigue, les bouffées de chaleur, les insomnies etc.... C'est plus clair?

Du coup, si des HFRiennes ont déjà vécu ca, vous avez géré comment?

Oui c'est plus clair.
 
Je ne suis pas HFRienne, mais donc HFRien. Sache que même les hommes sont dirigés par les hormones. Avec aussi des coups de mou, fatigue, ..., ce dont tu parles.
Y a pas grand chose à faire. Des AD, certains rajoutent des somnifères. Des vitamines.  
Gestion des journées, pour avoir du max de repos.
Des vacances pour se déconnecter.  
 
A part certaines hormones, y a pas vraiment de remplacement. AMHA.

Je n’y suis pas encore, mais c’est une période que j’appréhende déjà. J’ai peur que ça me plonge à nouveau dans des états pas cools.
Je ne peux que te souhaiter bon courage

 
Merci. Et je confirme que c'est pas cool à vivre, et encore je pense que je n'ai que des symptômes "légers "
Mais le cumul insomnies, bouffées de chaleur et irritabilité augmentent les symptômes d'épuisement  

Mince bon courage. Ma belle mère l'a mal vécu, avec tous les effets que tu décris.
Elle a eu de la chance ça s'est atténué peu à peu mais elle a eu je crois 1 an et demi assez pénible.

Je me demande si un endocrino pourrait aider en suppléant en hormones ?

Ben je ne pense pas, justement. Y en a certaines, oui, c'est sûr. Mais tout petit panel.

Y a plus de nana sur le topic greluches. Et pas de mansplaining.

Sûrement, mais les délais chez moi pour avoir un rdv, c'est 6 mois (ma fille est suivi par un endocryno). Donc autant te dire que ca sera quasi fini, sachant que les 1ers symptômes datent du début d'année et que ça a empiré depuis 3 mois.
Et j'ai oublié d'ajouter à ma liste de symptômes l'anxiété.
Bref quasiment que des symptômes psy, peu de symptômes physiques

 
 
A chaque rentrée j'ai un coup de moins bien, mais cette année c'est particulièrement violent avec la rentrée au collège et au lycée des enfants.
J'ai beaucoup de mal à suivre, je retiens rien, je me noie dans un verre d'eau, j'ai envie d'envoyer chier tout le monde, de grosses anxiétés sans raison, je procrastine car je n'arrive pas à hiérarchiser de simples tâches comme répondre à un mail...
Pour la première fois je me demande si ce ne serait pas mieux que je me fasse arrêter pour sortir la tête de l'eau.

Vu que tu parles (encore) de moi, en quoi j'ai été condescendant ?
J'ai juste donné mon avis.

 
Ha oui, zut, j'ai oublié qu'il y avait ce topic, merci

C'est dur à vivre comme situation. Surtout que c'est souvent minimisé par l'entourage. Enfin comme beaucoup des problèmes psy cela dit...

Même sans endocrino, ça vaut le coup de voir avec le psy non ? Tu as consulté ?

Ran Mouri, tu peux peut-être voir avec un(e) gynécologue ou un(e) sage-femme. C’est plus son domaine qu’un endocrinologue. Les sages-femmes ont souvent des rdv plus rapidement que les gynécologues.

Salut,

Je connais cette sensation.
J'ai trouvé un moyen de me soulager en réorganisant toute mon organisation de travail.
J'y ai passé du temps mais au final ça m'aide je me sens moins submergé par tout mon boulot. Je ne suis pas surmené mais j'ai des dizaines de petits sujets qui s'empilent et demandent beaucoup d'attention. Plus des responsabilités pas toujours amusantes.

J'ai fait des recherches sur les méthodes d'organisation du travail. Au final j'applique un mélange de Zen to done (ZTD) et get things done (GTD). Ça fait quelques semaines, je m'astreins à mettre ça en place sérieusement et peu à peu l'habitude s'est mise en place.

Je ressens un grand soulagement, la pression des multiples tâches et des oublis disparaît. J'ai toujours de la lassitude mais c'est un autre sujet

Bref, ça prend du temps mais c'est payant une fois que c'est mis en place

Merci.
J'ai commencé ce type de travail en profitant du soir qui est la période de la journée où je me sens mieux,  notament en listant les tâches (sur papier ça marche bien mieux) et en m'imposant des routines. Mais je trouve ça assez épuisant aussi.
Je vais regarder tes méthodes
 
Faire une prépa marathon en parallèle n'a pas été l'idée du siècle non plus...

Je plussoie, il me semble que les gynéco et même les généralistes sont aptes à prescrire le traitement hormonal substitutif qui peut beaucoup aider avec les symptômes

 
Bon... A peine un mois plus tard, l'histoire est finie. J'ai envie de dire un gros snif mais en fait, je me suis résigné.
 
J'ai un traitement pour ma déprime à base de truc inhibiteur de sératonine et ça m'aide à avaler la pilule de ce nouvel échec. Ce sera le dernier en ce qui me concerne.
 
Mon objectif primordial : quitter la région Aquitaine et retourner vivre en banlieue parisienne, dès que possible.
 
J'ai toujours mon statut d'aidant pour mon père, ce dernier ne veut pas aller en EPAHD ni en famille d'accueil et ma soeur ne veut pas qu'il finisse comme ça non plus.
 
Donc, me reste plus qu'à prendre mon mal en patience et dès qu'il sera parti, enfin LA liberté.
 
Je me rends compte que je vis bien mieux et suis bien mieux dans ma tête lorsque je suis SEUL. Là, je cherche un studio pas trop grand dans les environs pour pouvoir m'échapper le plus possible.
 
La dernière fois que j'ai vu ma psy, elle était vachement contente que j'ai rencontré quelqu'un, elle va tirer une de ces tronches quand je vais lui dire ce que je compte faire dans le futur.
 
Mais ça me correspond, c'est moi en fait, depuis si longtemps. J'ai voulu changer mais ce changement ne m'a pas plu finalement.
 
Je ne pense pas qu'il y aura d'autres séances avec la psy après celle de mardi prochain.
 
J'étais de passage. Je souhaite un bon courage à toutes celles et ceux ici qui souffrent bien plus que moi.

@Aricoh :
C'est dur, par où tu passes. Tu restes optimistes, chapeau
Avec cette rencontre, tu as déjà mis le pied à l'étrier, tu vas dans le bon sens
 
Mon psy m'a proposé la dernière fois que je me remette avec mon ex, que je n'ai pas vu depuis plus de dix ans, et je ne me souviens même plus vraiment comment ça s'était fini. Il insistait et insistait, et moi j'étais là
 
Suis pas prêt à me remettre sur le marché de toute façon.

Le côté séances psy pendant 3h tous les soirs j'étais pas confiant sur ton histoire j'avoue  
 
Perso j'ai tellement de casseroles à traiter que tenter une relation en serait automatiquement juste une de plus.