Reprise du message précédent :

c'est ce que je voulais dire en fait
on m'a fait aussi le coup pour les mutilations, "c'est un appel au secours!"
ok, ca change quoi au problème? je suis idiote? stop blabla quoi

Ok on est d'accord donc.
 
Ca devrait rien changer mais bien souvent pour les autres ça change les choses.

arf, mon pauvre foi !!
 
me suis un peu éclaté avec les medocs, un soir j'avais mal, je voulais un trip d'enfer, j'avais pas de substance à portée de main, seul 3 boites de stillnox + une ancienne plaquette entamée et une boite d'atarax. j'ai descendu le tout avec une bouteille de rhum pur et suis parti dans le décor. me suis reveillé le lendemain après un sacré trou noir. mais je n'ai pas pensé à quelque chose de spécial, juste "allez ! ce soir je m'envoi dans le mur" ou quelque chose du genre.
 
bon après j'ai effectivement pas pensé à mon foi, et la j'aime beaucoup moins imaginer les dégats que j'ai pu causer.

+1.  
 

Pourtant mes collègues semblaient aller bien. Oui bon peut-être qu'ils donnent le change.

Idée recu, le moyen mis en oeuvre est un critere assez mineure, il y a d'autres choses à considere, bcp plus importante.
Toutes les TS sont graves.

en meme temps pour trouver qqun qui peut assimiler le concept faut courir longtemps (médecins y compris, je cite l'avant-dernière "mais c'est à vous que vous faites du mal!" naaaaan )

je pense que certaines personnes sont capable de comprendre le coup du "je veux que tout s'arrete là maintenant parce que j'ai trop mal".
 
ceux qui pensent que tu veux juste attirer l'attention sur toi ne sont pas capable de comprendre et ne comprendront peut être jamais le sens de cette douleur qui semble couler jusque dans tes veines. parfois au boulot y'a un type qui déblatere des conneries comme ça, tout fort, "ouais les gens qui se suicident sont des faibles, des moins que rien, je ne comprends pas comment on peut être aussi lâche" et tout ça. ce mec là n'a clairement jamais senti cette douleur couler dans ses veines (en plus il est con sur d'autre sujets donc voila) mais c'est pas grave, je ne relève même pas les propos. ce sera peut être le premier à se jeter d'une fenêtre s'il ressent 10% de la peine que certains endurent au quotidien, alors qu'il parle, ces mots n'ont aucun sens pour moi. et puis il vaut mieux la jouer discret après tout.

"L'ignorance est mère de tous les maux"...

en meme temps je les comprends, comment tu veux aider des gens qui finalement ne savent même pas ou ils en sont?
et perso je me passe aussi d'avoir trop de connaissances psychologiquement atteintes (ca m'affecte trop )

 
En même temps, avoir des connaissances psychologiquement atteintes (j'adore l'expression   ) ca peut parfois permettre de se comprendre, des gens qui vivent/ ont vécu des choses semblables sont plus à même de te comprendre que des gens qui ne connaissent cette douleur qui coule dans tes veines, comme a dit Calamarpowaaa.
Je pense (mon avis perso, donc) que ces connaissances peuvent être bénéfiques pour la raison évoquée ci-dessus, mais ca peut être à double tranchant : ils peuvent te faire retomber lorsque tu es en train de remonter la pente, ou alors ne pas t'écouter et parler uniquement de leurs problèmes, etc.

Malheureusement c'est tellement vrai ce que tu dis.
 

Clairement si on a ce genre de discussion au bureau je laisserais pisser aussi... Parce que ce n'est pas quelque chose que j'ai envie de laisser deviner de moi quand je suis au taf.

Et puis stop aux idées reçues du style "les TS aux médocs c'est que des appels au secours." Je pense que la psychologie doit évoluer, il faut prendre en compte les particularités de chacun, on ne peut pas énoncer une phrase comme ça qui s'appliquerait à tout le monde.
J'ai également fait une TS au médocs (y'a longtemps), et comme pour titounne, c'était plus une volonté d'arreter la souffrance, de stopper tout ça, plutot qu'un appel au secours ou qu'une volonté de mourir.

 
 
C'est la psychiatrie qui s'occupe de ça, et perso je ne connais pas un psy de mon entourage qui aurait un discours aussi réducteur

 
Oui bon ok psychiatrie si tu préfères, et heureusement que tous les psy n'ont pas ce type de discours ! Sinon, fait longtemps que j'aurais arreté de les voir.

Quelqu'un plus haut dit qu'il évite d'avoir des connaissances déprimées. Je trouve ça assez navrant. Souffrir ne signifie pas ne plus rien avoir à proposer, et bien souvent, la souffrance est liée à une remise en question, un courage du doute et de l'introspection.
Celui ou celle dans la galère psycho peut être d'un contact bien plus nourissant qu'un autre qui va rire, penser à la fête tout le temps. Y'a des gens comme ça très bien, mais aussi un paquet qui font tourner leur cerveau à vide. D'autant qu'être mal psychologiquement, ça veut dire bien souvent ne pas se blotir dans une conception de la vie fermée et rassurante, fuir dans le fantasme ou l'idéal. La souffrance psycho sous entend, peut être pas tout le temps, mais fréquemment à mon avis, le déclenchement de raisonnements, la recherche d'une verité, d'une sincerité.  
Bref, ne nous fuyez pas, vous y perdez autant que nous.
 
Je trouve dramatique le fait que les > proches <, cette fois-ci, aient tant de difficultés à comprendre, à accompagner l'autre dans sa souffrance.  
Je n'ai pas de haine car j'ai bien compris que cela est très humain, que la réaction de la fuite n'est pas une lacheté méprisable, mais un comportement dicté par l'instinct de survie : on va toujours de préference vers ce qui nous semble immédiatement bénéfique que vers ce qui va nous engager dans un effort : aider, penser temporairement plus à l'autre qu'a soi, etc.
 
Mais, bien que cela soit certes pénible à supporter d'avoir en face quelqu'un qui passe, du moins dans la période actuelle de sa vie, l'essentiel de son temps dans la noirceur, ne devrait il pas être une priorité pour celui qui prétend nous aimer (ami, petit copain/copine, famille), que de soutenir l'autre, de ne surtout pas le lâcher en prétextant des égocentrismes dictés par le bête instinct de survie, du genre : "Tu sais, ta souffrance me pèse".
Parceque même le dépressif le plus extrême n'est pas pour autant nécessairement un mort vivant qui n'a plus rien à proposer, plus rien à partager. Pour ma part je n'ai jamais été aussi vivant et sincère dans ma relation à l'autre, amoureuse ou lambda, que depuis que j'ai sombré il y a 26 mois.
Mais visiblement, il faut que l'autre, en face de nous, soit très, TRES fort pour faire un compromis temporaire : "Je l'aide, j'ai confiance en lui, il s'en sortira". Et non pas, "je sens que tout ça ne m'est plus bénéfique, j'ai peur, je me sauve la peau, je l'aime mais bon... moi d'abord, et lui, advienne que pourra !"
 
Lorsque cela vient de gens... très fermés, naifs, dévôts, disons un peu limités, ça fait pas si mal, au fond, on n'attends rien d'eux. Mais venant de personnes intelligentes et sensibles, cette réaction de fuite, de presque abandon, est effroyablement douloureuse  
 
Cela dit je reconnais que celui qui souffre à l'essentiel des responsabilités. Il s'agit de parler de sa souffrance, d'aborder l'autre ouvertement, lui expliquer qu'on ne joue pas un jeu (argument facile de celui qui est en face et qui se convainc que notre état extrême est une conséquence d'une volonté inconsciente de nous détruire nous-même). Il y a une démarche à construire pour faire en sorte que l'autre vienne à nous, ou reste à notre coté.

t'as déjà suivi des gens dépressifs? perso j'ai aidé et cotoyer une amie pendant 2 ans. genre j'allais la voir à l'hopital tous les jours (1h de trajet pour la voir parfois 5min)
je ne dis pas qu'il faut fuir ces gens, sinon j'aurais été moi-même bien embettée. mais franchement au bout d'un moment c'est trop fatiguant, surtout quand soi-même on a des difficultés. d'ailleurs c'est quand elle allait mieux que j'ai plongé

Excuses moi urd-sama, j'suis allé un peu vite en interprétant ton propos. J'fermerai ma gueule la prochaine fois
Forcément, maintenant que tu m'as dis ce que toi tu as vécu, ce que je dis ne te vise plus du tout. D'ailleurs je vise personne, je regrette juste une certaine fatalité.  
Oui j'ai connu ce genre de situation, dans un autre contexte que le tien.
 
Par contre ça m'interesse : Si tu veux bien le dire, qu'est ce qui à provoqué ta lassitude, ta fatigue ? le fait d'aller la voir trop souvent, l'investissement purement physique, temporel, ou le fait qu'il ou elle en face, s'enferme, ne paraisse pas utiliser ta présence, ton aide, se replie encore plus sur elle etc... ou peut être le simple fait que sa souffrance cumulée à la tienne, tu ne parvenais pas à gérer, comme si finalement tu avais deux personnes à prendre en main, toi et l'autre.

faut voir les choses en face, on est chiants à supporter
j'ai perdu tout ce qui me tenait à coeur, mais je vois pas comment j'aurais le droit d'en vouloir à qui que ce soit
je me supportais pas moi-même déjà

Ouais, je sais bien qu'on doit assumer le fait qu'il faut pas responsabiliser l'autre, que c'est le meilleur moyen de pas s'en sortir. Enfin perso la haine, j'en ai jamais eu, sauf contre moi même, à la limite (mais bon moi je suis pas un dépressif qui se mutile ou se déteste, je me trouve valable, je veux m'en sortir)
Mais je regrette vraiment qu'il soit impossible, en tout cas j'y suis jamais arrivé jusqu'a présent, de se servir de l'autre de manière saine, on parle de l'humain comme l'animal social... ouais... bah concrêtement c'est assez désolant qd même. Non seulement ça marche pas, mais en plus souvent ça vire au drame, l'autre sombre aussi en cherchant à nous aider ou alors on s'entre déchire.
 
Mais bon l'épreuve donne l'envie de faire un peu plus attention à la santé mentale des autres, constamment rechercher le meilleur angle pour les approcher, essayer de penser moins à sa gueule quand tout va bien pour nous. Mais c'est vrai que l'empathie/altruisme de ce genre c'est ptet pas une chose à faire quand on est soi même pas bien.
 
 
 

Ruade vers qq cachets de xanax..  
 
 
On va vir ce que ça donne
MArrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre

Combien de Xanax ? 0.25 ou 0.50 ?

Total : 0.1gr (4*25mg) et pas de mélage. juste du coca avec.
 
Je sens que ça va péter pourvu que ça fasse qqchse ce nuveau truc.

Ca va encore... mais n'en abuse pas : forte accoutumance.

on devrait ouvrir le club des dépressifs de HFR, on loue une salle un jour par semaine, on s'installe tous diposés en cercle et chacun raconte ses soucis à tour de rôle
 
et on finit chaque séance par une orgie d'AD et autre  
 
(y'aura du café gratuit)

  avec toi.
 

verdict: comme tous les anxios ça m'a rien fait toujours aussi énervémais bien calmé, qq portes de cassés çà coup de poings, et surement 2 kokars demain par dessus le premier de l'autre jour.
Comme d'hab ma main main me fais super mal (en plus d'etre très enflée évidemment) si dans qq jours toujours mal à la main, je fairais pas la même connerie de l'autre fois à attendre  et à voir apres que j'ai un 5e méta cassé et déplacé
 
 
Dur dur

 
Achète des gants de boxe pour te protéger les mains au moins
 
Et un sac de frappe aussi

pourquoi t'achètes pas un punching ball sur lequel tu pourrais te défouler ?
 
ou tu pourrais faire un sport de combat et décrocher des médailles, au moins y'aura un sens à tout ça... (même une récompense )

 
Tiens au fait toi, si tu veux t'inscrire pour du badminton, fais le maintenant, les inscriptions pour la rentrée commencent pendant les vacances d'été et tu auras plus de chance de trouver de la place

c'est pas pareil. le pb sera toujours le même.

Tu devrais parler du Tercian à ton médecin. Si avec ça t'es pas calmé...

 
Ouais si y'a du café gratuit je veux !

je prends que le café j'ai eu assez de peine à arrêter les ad

 
ah oui merci de m'y faire penser

Tercian plus jamais. j'en ai trop pris à une époque, impossible de pisser, et impossible de lire plus de 15 sec.
Comme je l'ai toujours dit

Oui mais ça calme

tu deviens un ptit légume avec ça. en hp ils en filaient pas mal

Tercian c'est quoi ? Un anxio ?

neuroleptique. c'est pas la même chose qu'un anxio

Après mon RDV avec mon psy y a 15 jours pour voir si il ne fallait pas reprendre une traitement il m'a collé sous seroplex 1/2 comprimé par jour.
Je l'ai revu hier et on est passé à 1 comprimé / jour .
 
Et là depuis quelque jour j'ai enormement de mal à me concenter. Est ce que ça pourrais venir de là?

Argh ma grande angoisse : que la dépression soit une maladie à vie, une maladie chronique, dont on ne peut jamais se séparer définitivement.
 
Ca faisait combien de temps que tu avais arrêté le traitement ?
Manque de concentration, c'est inscrit dans les effets secondaires ?
Je pense que ca peut venir de 2 choses : soit des effets secondaires (mais dans ce cas, pourquoi ce manque de concentration est-il apparu avant l'augmentation du traitement ?), soit cela vient de la dépression elle-même, de la baisse de moral, tout ca...