Reprise du message précédent :
Bonjour
Si ce topic ancien est toujours fréquenté, j'aimerais echanger avec des personnes ayant été confrontées directement ou par un proche au cancer du pancréas.

Il existe toujours ce sujet ?
 
Ca me ferait du bien d'en parler peut être. J'ai perdu mon père il y a quelques mois, il était très jeune, cancer du colon et c'est les métastases dans le cerveau qui l'ont eu.
 

Bonjour à tous les 2. Oui ce topic est toujours actif. N'hésitez pas à venir vous exprimer. Si on ne parle pas beaucoup c'est que notre santé va plutôt bien

Mes condoléances pour toi cantor. Quel âge avait-il quand tu dis jeune ?

Concernant le pancréas, je ne suis pas un spécialiste mais j'ai beaucoup potassé tous ces sujets suite à ma maladie donc on peut peut être répondre à quelques questions

 
64. Certes c'est pas vraiment "jeune" mais il avait vraiment l'air jeune, et très en forme physiquement avant que le drame n'arrive.
 

Dépistage très tardif si métastases cerveau. Comment il a été repéré ? Maintenant il y a un vrai boulot de dépistage préventif du côlon mais parfois ça va trop vite.

Soit dit en passant, il faudra toi même que tu n'hésites pas à réclamer un dépistage à partir de 50 ans. Il faut le signaler à ton traitant. Voir mémé 5 ans plus tôt. Moi mon médecin a décidé de le faire à 45 ans. Mon cancer + terrain familial.

 
Oui c’est génétique, même à partir de 35 ans on m’a dit.
 
Quand mon père l’a su il a averti ses deux frères, l’un des deux avait un début de tumeur mais on a réussi à le sauver. Mon père par contre c’était trop tard. Ça m’enrage de penser que personne n’ai pu voir ça avant. Il a vécu 7 ans avec une stomi et un gros morceau de colon en moins, à faire chimio sur chimio. A la fin c’était abominable
 
Le problème c’est qu’il était d’une profession médicale, il devait avoir des problèmes avant mais a consulté que très tardivement. Il était un peu du genre je me gère moi meme. Je sais pas exactement comment il s’en ai aperçu.

l'odeur
l'odeur de maelena (sang digéré) on ne l'oublie jamais.Mais à ce stade, c'est que les lésions saignent, et c'est déjà tard.

 
Les cordonniers les plus mal chaussés  
 
Comme dit Ticaribou, hors dépistage, les symptômes apparaissent généralement trop tard. Comme pour le pancréas ou autre...
 
 Le nombre de personnes autour de moi qui se vantent presque de ne jamais aller chez le médecin même quand ils sont malades ou qu'ils ont des douleurs... de ne jamais faire de check-up,...  
 
 

Bonjour,
Ma mère a 79 ans

Cancer du sein diagnostiqué en 2011. Stade déjà avancé. Elle faisait des mammos très régulièrement, simplement on s'est rendu compte après coup que le matériel du cabinet où elle les faisait était de mauvaise qualité, et mauvaise lecture du praticien
Bref
Tumeur de plusieurs centimètres enlevée très rapidement mais on apprend que la chaine ganglionnaire est touchée et que le cancer est virulent.
Chimio, radiothérapie. Elle endure tout courageusement : perte de cheveux, vomissements. Elle vit seule mais veut continuer à faire ses courses, son ménage.

En 2013 elle est en voie de guérison et passe en contrôles réguliers

Fin 2015, métastases à la colonne vertébrale
Moralement la rechute est très dure pour elle
Re chimio
Quelques séances de radiothérapie
Hormonotherapie
Ses marqueurs font le yoyo

Fin 2017, très fatiguée par la chimio, elle est hospitalisée 2 mois dans un centre de repos.
Transfusion
Arrêt des traitements car trop faible
Ses marqueurs baissent de façon spectaculaire, on ne comprend pas trop mais on profite de la nouvelle.

Elle sort du centre début janvier 2018
Reprise de l'hormonotherapie

Février, cata avec les marqueurs qui remontent fortement
Mi mars, elle emmenage chez nous (c'était prévu. Mon mari et moi cherchions une maison avec chambre et salle d'eau au rdc pour que ma mère vive avec nous et nos deux enfants)
Elle se plaint beaucoup d'être fatiguée. On met cela sur le dos du déménagement car à son âge cela reste un changement important. Le scanner qu'elle fait en février 2018 ne montre pas d'évolution (positive ou négative)

Début avril elle est de plus en plus fatiguée. Mange très peu
Retour au centre de repos mi avril. Scanner qui révèle un epanchement pleural et de l'ascite au péritoine
Elle est transférée très rapidement dans une unité de cancérologie
Ponction d'ascite 2.5 l
Intervention chirurgicale pour vider le liquide ses poumons
Depuis, ponction d'ascite chaque semaine, environ 2.5 l à chaque fois

Du jour au lendemain elle n'a plus été capable de se lever ou s'assoir, ni faire sa toilette
Le retour d'analyses des ponctions révèle des cellules cancéreuses dans le peritoine.
On nous prépare au fait qu'il est probable que ce soit la même choses pour le liquide évacué dans les poumons
Une sonde nasale lui avait été posée pour l'alimenter mais ce qui est tenté ne fonctionne pas, elle ne reprend pas de forces

J'ai l'impression de vivre un cauchemar depuis un mois et demi, tout notre rêve de vie qu'elle s'installe avec nous s'est écroulé

Ils ont retiré sa sonde cette semaine, à sa demande
Reste une perf. Ses veines n'encaissent plus, ils l'ont piquée dans la cuisse hier après midi pour qu'elle continue à être hydratée
Je passe sur d'autres complications dont je n'aurais même pas envisagé l'existence.

Nous ne souhaitons pas d'acharnement thérapeutique. Elle a toute sa tête et vit très mal d'être devenue dépendante.

Nous avons discuté hier avec un oncologue du centre, qui nous dit que cela ne durera pas très longtemps... la nuit dernière elle a sonné 60 fois. On pense qu'elle est pétrie d'angoisse.
Ils devaient la mettre sous midazolam cette nuit. A dose anxiolytique
Cet après-midi elle a eu une dose de morphine, la première

On la voit partir, c'est terrible
D'autant que le scanner mi février ne montrait rien de tout ça. C'est si rapide  
Chez moi quand je passe dans sa chambre c'est si difficile à vivre.... elle n'en aura profité qu'une dizaine de jours

Mon père avait eu un cancer du larynx en 1985. Bien soigné
Tumeur au cerveau diagnostiquée en 2006. Il est parti en trois mois

Foutue maladie

Toutes mes pensées, sstarshoot...
 
Je passais par ici parce qu'on a diagnostiqué un cancer des poumons à mon père il y a un mois et demi. Je n'ai jamais été confrontée à cette maladie auparavant, et je me sens complètement démunie.
 
Il a commencé la chimio mercredi dernier et il est si nauséeux qu'il ne mange quasiment plus et fond à vue d'œil. Je ne sais pas comment faire pour qu'il reprenne des forces.
Il n'arrive quasiment plus à parler. Je suis terrifiée, je ne me sens tellement pas prête à le perdre.

Je suis de tout cœur avec vous sstarshoot et Elegy_Wilde .
 
J'ai malheureusement vécu ce genre de situation l'année dernière .
 
Octobre 2017, ma mère à des douleurs très importantes au dos, elle va aux Urgences, et après examens, on lui diagnostique un cancer du Pancréas (la taille de la tumeurs est de 6cm).
 
Le début de chimio devait être fin octobre, mais elle c'était tellement affaiblie que le traitement n'a jamais commencé.
 
Fin novembre, la souffrance physique et psychologique est telle qu'elle demande à partir, elle nous a quité quelques jours après .
 
Bon courage!

 
Absolument personne n’est jamais prêt à vivre ça.
 
Moi j’ai voulu y croire jusqu’au bout et j’ai toujours refusé de m’y préparer, je ne sais pas si c’est la meilleure solution. Car c’est une épreuve qui marque à vie, et il faut ensuite vivre avec les quelques souvenirs qui reste.  
 
Je te souhaite bon courage de tout cœur
 

 
Courage

En à peine deux mois ? C'est terrible. Comment être préparé à cela...

De mon côté, ma mère est en soins palliatifs depuis hier. Elle est hospitalisée en unité de cancérologie depuis le 13 avril
C'est terrible de savoir que la fin approche
Mais disons que cela nous a permis de nous dire les choses. Nous avons au moins eu ce temps là

Ma maman est partie hier matin
Ces dernières semaines ont été vertigineuses, irréelles.
Elle est en paix maintenant et ne souffre plus.

Je t'aime maman, merci pour tout  

Merci à tous.
 
 
 
J'avais commencé à m'y préparer, mais mon père est très combatif (devant ma sœur et moi, en tout cas), et il m'a contaminée avec son optimisme. L'oncologue lui a bien dit qu'il n'y avait pas de guérison possible, mais il n'arrête pas de parler de "quand il ira mieux", "une fois que ce sera terminé", etc. C'est très dur à entendre à chaque fois, et ça me redonne de l'espoir alors que je sais bien qu'il n'y en a quasiment pas.
Et en même temps, c'est impossible pour moi de lui dire "Non, mais tu n'iras jamais mieux, Papa..."
 
 

 
Oh, c'est allé très vite...
C'est très bien que vous ayez pu dire les choses. Je vis ça avec mon père en ce moment aussi. On a toujours été très distants dans la famille, on ne se dit jamais qu'on s'aime, même si on le sait. Et sa maladie a bouleversé ça. C'est bien le seul point positif de cette saloperie...
 
Je t'envoie encore toutes mes pensées.

 
Les mots d'un inconnu porteront peu mais sache que je compatis à ta douleur.
 
J'ai perdu mon père il y a un an pour autre chose qu'un cancer. Disparu d'une maladie foudroyante en moins de 48h. Malgré la douleur, je me dis toujours que finalement, je suis heureux qu'il soit parti si vite. Sans souffrir trop longtemps, sans dépérir...
 
Parce que lorsque j'ai été en unité de cancérologie pour mes traitements, j'ai vu de nombreux autres patients, dans des états très variés; Et pour rien au monde, je ne souhaite voir un jour un membre de ma famille qui vit une longue maladie à l'issue incertaine    
 

Ton message me bouleverse, je vous souhaite du courage dans cette épreuve,  sstarshoot  

Pareil, on ne se disait pas les choses. On les savait, mais on ne le disait pas
Je suis tellement soulagée d'avoir pu lui dire tout l'amour que j'éprouvais pour elle, d'avoir pu la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour nous. D'avoir pu lui lire les petits mots que mes enfants lui avaient écrits.
 

Oh non au contraire. Cela me fait énormément de bien de lire vos messages
Je comprends ce que tu veux dire
Ma maman a été hospitalisée un peu moins d'un mois. Et j'ai une sensation double : à la fois ça a été très rapide. Et dans le même temps c'était atrocement long à partir du moment où on a su quelle serait l'issue.
On voulait que sa souffrance s'arrête. Par chance, elle a pu formaliser auprès de l'équipe médicale son souhait de l'aider à la soulager, à partir doucement.
Car la voir souffrir, être inconfortable, c'était pire que tout
Donc je comprends tout à fait ce que tu écris. J'espère simplement que tu as eu le temps d'échanger un minimum avec ton papa car 48h...    
 

Merci beaucoup.
Les funérailles auront lieu lundi. Je les redoute tellement.
Mais nous avons eu le temps d'aborder avec elle ce qu'elle souhaitait. Cérémonie religieuse, choix de l'église, elle voulait absolument une chanson particulière, puis crémation. Tout sera fait comme elle l'a souhaité. J'ai pu la rassurer totalement à ce sujet.
Mais je crains tellement la journée de lundi  

 
Malheureusement non. Une fascite nécrosante l'a fait tomber dans le coma avant que je puisse rejoindre Pau ou mes parents étaient en vacances. C'est un regret éternel mais je suis sûr qu'il savait que je l'aimais très fort. Et je suis certain que même dans le coma, il a pu entendre les mots que je lui ai glissé à l'oreille.
 
Le plus dur arrive pour toi maintenant avec "l'après" mais tu as pu échanger avec elle. C'est ton amour et ta fierté de l'avoir accompagné jusqu'au bout qui doit te porter maintenant pour supporter cette épreuve.  
 
Je suis totalement non-croyant mais depuis le décès de mon père, j'ai dans ma tête l'idée qu'il me "regarde". C'est mon "astuce" qui me maintient d'aplomb et me permet d'avancer. Si c'est le cas pour tous nos proches, je suis sûr que ta maman sera très fier de toi.
 
 
 

Comme je ressens ta peine immense, sstarshoot  

Je ne sais pas pourquoi, tu me fais penser à moi avec la perte de mon père. Ton message nous indiquant que ta maman était partie avec tes mots d'enfant m'ont peiné si tu savais !   Je t'ai senti orpheline. Et on l'est ! peu importe notre âge. Surtout, quand on a eu la chance d'avoir des parents aimants et que l'on aime, c'est un pan du mur qui s'écroule lorsque nous les perdons.

Mais, tu vas la surmonter ta journée de lundi sstarshoot. Tu vas accompagner ta maman dans cette dernière journée. Tu vas être tellement dans le tourbillon que tu n'auras pas le choix. Comme pour toi, pour moi ça été surréaliste de perdre mon père, tout a été surréaliste de toute manière.

Cette journée va être difficile, mais avec le temps, tu remplaceras cette journée, par toute ta vie passée, partagée avec ta maman adorée.

En ce qui me concerne, je parle de mon père toujours au présent car moi je suis encore dans la vie. Et tant que je serais vivante, il le sera.

Je fête son anniversaire aussi, et je confectionne son gâteau préféré : le mille-feuilles.
Je sais bien que je ne le verrais plus, je sais bien que je suis orpheline, mais il est présent avec moi. Je suis comme bibiletanuki, je suis athée. Je ne vais que très très rarement au cimetière car pour moi cela n'a pas de sens. Il n'est pas là mon père, il est dans mon cœur, dans mon âme, dans mes souvenirs, dans les endroits que nous avons partagés. Et lorsque aujourd'hui je parle de lui avec ma mère ou mes sœurs, on se rappelle que les bonnes choses, et on rigole, car il avait beaucoup d'humour mon père.

Mes pensées t'accompagnent sstarshoot  

la chouquetterie Quel beau message !

Merci beaucoup pour vos messages si bienveillants  
 

Je suis désolée pour toi   Mais oui, tu as pu lui dire ce que tu ressentais à l'hôpital. Il savait que tu l'aimais. C'est tellement important, pour lui, pour toi
La vie est si difficile parfois. On imagine pas à quel point jusqu'à ce que cela nous percute de plein fouet.
 
Je me reconnais totalement encore une fois dans l'idée d'une présence. Non croyante également, depuis le jour où elle est partie j'ai l'impression qu'elle est là, de la sentir. C'est venu instantanément. Est-ce la réalité, ou est-ce mon cerveau qui fait ce qu'il peut pour m'aider à surmonter cette terrible peine, je ne sais pas.
Mais je prends ce positif, cette impression qu'elle est là et veille sur moi, sur nous.
 

Oui c'était des mots d'enfant. J'ai l'impression d'avoir à peine une dizaine d'années, et oui je suis orpheline, à 41 ans.
Il faut que je tienne pour mes enfants, qui étaient très proches de leur grand-mère. Je ne m’empêche pas de pleurer devant eux, mais je dois continuer à avancer, à les accompagner dans leur peine. C'est à la fois très difficile et à la fois cela me donne de la force pour avancer.
 
C'est une très bonne idée de fêter l'anniversaire de ton papa. Je vais y réfléchir de mon côté car je trouve vraiment que c'est une douce attention
 
 
 
Les funérailles ont donc eu lieu lundi. Tout a été fait selon ses souhaits.
Cela a été une "belle" journée. Dans tous les sens du terme
Un soleil magnifique, une belle cérémonie à l'église où nous avions choisi les textes avec soin, et deux chansons dont une qu'elle avait choisie
Le discours (par un laïc) était un bel hommage à ma maman. J'ai pu lire un poème pour elle avec ma soeur. En pleurs, mais je l'ai fait. C'était tellement important pour moi
La crémation a été précédée par une petite cérémonie dans l'intimité familiale. Deux textes ont été lus (nous les avions choisis) et trois musiques ont été diffusées (choisies par nous également. Ma mère aimait beaucoup danser, nous avons donc opté pour de l'accordéon, qu'elle aimait beaucoup. J'avais peur que cela fasse un peu... "bizarre", mais en fait pas du tout. Et de toutes façons tout cela était pour elle, pour ce qu'elle aimait). Nous avons également fait diffuser des photos pendant toute cette cérémonie. Nous nous sommes longuement posé la question quant à ces photos. Le faire ou pas ? Nous avions peur que cela plombe totalement l'ambiance. D'un autre côté, on se disait que cela permettrait de l'accompagner sur de belles images d'elle souriante, de la voir avec les personnes qu'elle aimait plus que tout. Et au final c'était une très bonne idée. Cela a aidé à vivre un moment très doux, de la voir en bonne santé, avec nous tous. Bien sûr cela nous a fait pleurer, mais c'était si tendre...
Ma soeur, mes nièces et moi l'avons ensuite accompagnée jusqu'au bout.
Je suis contente que nous lui ayons rendu un si bel hommage, conforme à ce qu'elle voulait et aimait.
 
Maintenant place au deuil. Cela prendra du temps mais je me dis qu'elle ne souffre plus
 
Courage à tous ceux qui vivent ces moments difficiles, que ce soit la maladie d'un proche, ou le deuil. Je me rends compte que tant que l'on a pas vécu tout cela, on n'imagine pas un instant ce que c'est.
Et en cela, ce topic est très important. Merci encore pour vos messages

deux oncles morts du cancer à cause du tabac.... un de la vessie, cancer qui s'est généralisé, le deuxième de l'oesophage il y a un mois... ce fut dur, il est mort noyé dans son sang...
 
j'ai été fumeur pendant plus de 20 ans, quels sont mes risques, sachant que j'ai arrêté il y a plus de 3 ans ? je n'ai pas de problème de santé sauf le coeur (trois pontages et cinq stints) dû probabllement au tabac...
 
je suis de tout coeur avec ceux qui ont subis des pertes...
 
où en est la science ?

La science avance comme disait Chabat

Plus sérieusement, il y a beaucoup de nouvelles pistes à explorer sur les traitements. Des choses très prometteuses, d'autres moins. Mais ce qui est désigné comme cancer recouvre des pathologies relativement diverses en fonction de la localisation, du degré d'invasion et du type de cancer. Il y a déjà eu des progrès incroyables depuis 50 ans. Je vous invite à lire le pavillon des cancéreux d'Alexandre Soljenitsyne pour en prendre un peu plus conscience.

Du côté de l'immunothérapie, il y a pas mal d'espoir. Mais c'est long. Très long. Et ça le sera encore.

Concernant ta situation qidemoule, très difficile de se prononcer comme cela. 20 ans de cigarettes, c'est une chose qui peut augmenter les risques mais tu as arrêté. Et comme le lien entre cancer du poumon et hérédité n'est pas encore prouvé, il n'y a pas de raison pour toi de t'inquiéter outre mesure.

Courage pour les épreuves que tu as traversé en tout cas.

Edith : je pense que c'est plutôt du côté des maladies cardiovasculaires que tu devrais t'inquiéter pour le coup plutôt que sur un cancer même si visiblement tu es bien suivi de ce côté là et qu'on maîtrise bien mieux ces pathologies

merci pour ta gentille et documentée réponse je vais bientôt me faire vérifier la prostate vu qu'un oncle l'a eu et a été sauvé...

 
J'ai l'impression que tu as peur du feu alors que tu es seul au milieu d'un océan si tu saisis la métaphore   .

oui j'ai peur

un cancer du sein au stade avancé avec métastases au foie soigné grâce à l'immunothérapie, lu sur bfm le site, une lueur d'espoir ?

https://www.bfmtv.com/sante/premier [...] 64437.html

en ce qui concerne la science on en est toujours au chimio, + rayons, + chirurgie
ils fait des progrès mais ca reste des traitements trés lourds qui affaiblissent autant que le cancer.
j'ai cru que ma mère ne survivrait pas a la chimio, le cyberknife (rayon) ne fut pas trés epprouvant mais la radiothérapie lui fit perdre pas mal de capacité cognitive même si les traitements fonctionnent plutôt bien les risque récidive sont trés trés élevés.

je suis désolé pour ta mère...

3 mois et demi qu'elle est partie. Après-demain elle aurait eu 80 ans

Je ne sais pas trop à quelle étape du deuil j'en suis
Pas sûre d'être sortie totalement du déni
Et puis je regarde mon historique sms, et je vois que nos derniers échanges étaient mi avril. On s'ecrivait tous les jours depuis des années. Ça me ramène brusquement à la réalité.

Toujours sous xanax, même si j'ai beaucoup diminué les doses. Il m'en reste une petite le soir.
Le temps fait son oeuvre je suppose, mais son décès et les circonstances m'ont très profondément marquée.
J'en veux au radiologue qui a mal lu sa mammographie de contrôle, mais on ne saura jamais si l'issue aurait été différente.
L'amertume est un sentiment désagréable.

Courage aux personnes touchées par cette maladie, et à leurs proches.

sstarshoot
Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je te comprends tellement, et je sais que c'est ce qui m'attend.
 
Mon papa est sur le point d'être transféré en soins palliatifs. Il a reçu sa première injection d'Hypnovel (midazolam) cette nuit, on nous a prévenu qu'il serait de plus en plus difficile de communiquer avec lui. Tous les jours depuis quelques semaines, il perd quelque chose. La faculté de parler, puis de marcher, puis de s'asseoir, puis de manger, puis de voir, puis de dormir... Là il ne sait plus avaler du tout, du coup il ne peut plus avaler ses médicaments pour le cœur (sans eux, il a une fréquence cardiaque de 160 au repos).
C'est la fin. J'espère que l'Hypnovel l'aidera à partir doucement, il a déjà tellement souffert.
 
Demain, ça fera 6 mois qu'il m'a envoyé un message pour me dire qu'il avait quelque chose dans les poumons.

Je suis vraiment désolée  
Si j'ai un conseil à te donner... si tu as besoin de lui dire des choses, fais le rapidement
Moins de 48 h après être passée en soins palliatifs, ma mère n'a plus été capable de communiquer
Je regrette de ne pas l'avoir su. Ça ne va pas toujours si vite une fois en soins palliatifs mais au cas où...

Courage, je suis de tout coeur avec toi
Le midalzolam a soulagé ma mère très rapidement et l'a aidée à partir sans douleur. C'est le principal dans ces moments.

Courage... saleté de maladie  

Comme beaucoup, je n'aurai jamais pensé poster ici. Ma mère vient de se voir diagnostiquer un cancer du poumon. Pas plus d'infos pour le moment, 15 jours d'attente pour le résultat complet de la biopsie. 66 ans bordel... J'arrive même pas à en parler plus...

Danny... Je suis désolée.
 
Si tu veux en discuter plus, une fois le choc du diagnostic passé, n'hésite pas.

Courage  
C'est très long cette attente, et on a mille questions qui se bousculent durant ce laps de temps
 
Comme le dit Elegy_Wilde, n'hésite pas à en parler ici si besoin

Merci à vous. Je ne me fais pas d'illusions, on a dépassé le stade 2, elle ne verra pas sa petite fille grandir ...
Je me fais violence pour ne pas passer du temps sur le net à me faire encore plus peur.
Et je n'arrive pas à en parler vraiment.
Elle est à 900 bornes de chez moi, j'ai l'impression que chaque jour qui passe sans la voir est un jour que je gâche ...