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Auteur Sujet :

Alimentation et agriculture biologique - Infos, questions,...

n°60899086
Hansaplast
Hello.
Posté le 01-10-2020 à 14:43:30  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Groomy a écrit :

Le cuivre c'est tout autant mal sauf qu'il y a pas trop le choix de l'utiliser. Le vigneron bio normalement il en est conscient et minimise les doses.  
Ce serait bien d'arrêter de tout simplifier, "oh il met du cuivre donc ça disqualifie tout le reste".


 
C'est eux qui simplifient avec le cuivre, pas moi. Sortir le cuivre de l'ensemble des pesticides parce que c'est naturel, c'est juste un bon gros sophisme.  
Est on minimise tellement les doses que l'EFSA à mis en place depuis 2019 des doses max étalées sur 7 ans (28 kilo par Ha sur 7 ans, soit 4kg/ha/an, max, pour tous, alors que le bio avait droit à 6 kilo/ha/an). Ce qui pose énormément de soucis au bio, n'ayant pas d'alternative sur la maladies cryptogamiques (enfin ya du soufre mais c'est pas tout à fait les mêmes champi).  
 
https://www.google.com/url?sa=t&rct [...] mZAEkBF3-9
 

Groomy a écrit :

C'est qui le lobby Bio ?  
 


Un lobby c'est un corps constitué qui souhaite influencer sur la politique publique.  
Donc toutes personnes/entité qui souhaite augmenter la part du Bio fait parti du lobby.  
Ca passe par les parents d’élevés qui veulent plus de bio à la cantine, qui sans le savoir font parti du lobby, en passant par génération futures, les biocop and Co, jusqu'à l'industriel spécialiste du biocontrôle.
On fait tous parti d'un lobby. Après leurs puissances, leurs moyens et leurs "ethique" varient sensiblement c'est certain.


Message édité par Hansaplast le 01-10-2020 à 14:53:52
mood
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Posté le 01-10-2020 à 14:43:30  profilanswer
 

n°60899269
Hansaplast
Hello.
Posté le 01-10-2020 à 14:59:07  profilanswer
 

Je précise que j'ai aucun soucis avec le bio, j'en consomme régulièrement.
J'ai plus de mal avec certains de ses défenseurs et la stratégie mis en place par certains pour la promouvoir quitte à tordre le cou à la science et vendre de la peur.

n°60899524
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 01-10-2020 à 15:24:10  profilanswer
 

Groomy a écrit :

C'est qui le lobby Bio ?
De plus dans les médias et partout il y a toute façon une vague écologie/développement durable/manger sain/protection des animaux etc... Le bio étant inclus la-dedans. Tout ça étant issu des scandales sanitaires, des problèmes environnementaux, économiques,... Je pense pas qu'il y ai un quelconque lobby derrière. Évidemment qu'il y a des $$$ à se faire (pour les gros) et évidemment comme n'importe que sujet faut trier les intervenants.

 

Oui, et dans ces oreilles "sensibilisées" des acteurs associatifs ou politiques bien identifiés (EELV, Generations Futures, Nous voulons des coquelicots, Faucheurs volontaires, CRIIGEN, etc) déversent sans discontinuer des contre-vérités qui ont toutes pour objectifs de déshumaniser le non Bio et d'en faire un cauchemar sanitaire ultra anxiogène. Dans le but assumé de ramener tous le monde vers le Bio, voir de le rendre obligatoire (exemple avec les cantines scolaire).

 
Citation :


Au passage je suis tombé sur un vieux documentaire fort pertinent : https://www.kubweb.media/page/jean- [...] sen-dedit/
Sur un éleveur de porc en 1979. C'est pratiquement ce que moi et mes parents ont vécu, l’élevage et l'agriculture d'après guerre, la remise en question, la perte de sens. Le gars du reportage a arrêté et s'est reconverti, d'autres comme mes parents ont voulu retrouver leur vrai métier et sont passés en élevage plein air, la vente directe, le bio dans les années 90.
Voilà on passe pas au bio parce que c'est à la mode... ou comme on va pas le quitter parce que c'est pas parfait sous tout rapport et retourner faire de l'intensif.

 

Peux tu définir ce que c'est que "faire de l'intensif" ? L'agriculture est par définition une intensification des sols.

 

Sur le fond, oui, l'agriculture et a travers elle la société toute entière (puisque on est passé d'un actif sur 2 à 2% des actif dans les champs) a connu un bouleversement complet en deux générations, un tel changement est sans égal depuis le néolithique. Donc oui, ça laisse des traces et forcément qq traumatisme / nostalgie.

 

Mais personne ne souhaite pour autant redevenir paysan en autonomie et à la mano.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 01-10-2020 à 15:25:18

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°60901463
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 01-10-2020 à 18:22:32  profilanswer
 

Je me pose de plus en plus de questions au niveau du bio, j'ai la même impression qu'avec le dogme anti-nuke  :D


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n°60901729
yggy
Beamish for ever
Posté le 01-10-2020 à 18:45:41  profilanswer
 

Exact, au fur et à mesure que le bio s'industrialise, que les grandes marques s'en emparent, il va, de facto, y avoir de + en + de personnes qui vont s'en méfier

n°60902903
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 01-10-2020 à 20:57:23  profilanswer
 

Enfin un article honnête sur la permaculture et la réalité concrète d'une démarche d'autonomie alimentaire.

 

https://www.collaborativepeople.fr/ [...] wyBt8IOZRE

 

Ca pourrait se résumer à :
le potager de 400m² et les quelques fruitiers qui le bordent nous apporte environ 440 000 kcal à l’année. Soit 9% de nos besoins alimentaires estimés (les fameux « 5 millions de kcal »).

 

Mais toute l'analyse est intéressante et met bien des choses en perspectives.

 

Allez je poste entier la conclusion :

 

Conclusion - Quelles conséquences tirer de ce vécu et de cette analyse ?

 


Les conséquences de cette expérience personnelle et familiale sont par nature limitées, mais je pense pouvoir avancer quelques pistes de réflexion autour de ces sujets.

 


Pour le mouvement permacole / agroécologique, je pense qu’il est souhaitable d’arrêter de colporter l’idée selon laquelle le maraichage en permaculture pourrait « nourrir le monde » sur de « très petites surfaces ». Quand je lis parfois qu’il suffirait de 65m² pour nourrir une personne, j’hésite entre l’hilarité et l’affliction. Tout au plus cela peut-il être suffisant (mais c’est déjà formidable) pour produire des légumes frais. Le maraichage en permaculture est là pour nous donner, presque en toute saison, des légumes en abondance, pour compléter notre alimentation de façon variée et saine, pour « mieux manger », mais pas pour « manger assez ». C’est l’utilité, par exemple, de l’agriculture urbaine. Compte tenu des faibles surfaces mobilisables, les villes peuvent espérer dans l’avenir produire une partie de leurs fruits et légumes, intra-muros ou en périphérie immédiate. Cela ne donnera pas de « sécurité alimentaire », mais une « qualité alimentaire » moins dépendante du pétrole et des flux logistiques. La base alimentaire dépendra, toujours, de production de plantes à grains dont les surfaces requises ne permettent pas de les envisager en ville.

 


D’autre part, il faut que les promoteurs de la permaculture et de l’agroécologie admettent la dépendance du système envers les apports de matière sèche, de fumier et de compost qui viennent forcément « d’ailleurs » : des jardins d’agrément (via les tontes et tailles de haies compostées), des forêts (mais l’exportation de bois raméaux peut poser des problèmes de fertilité à la forêt), ou des champs via la paille. Ne nous trompons pas : le maraichage bio intensif et la permaculture sont porteurs de réels progrès. Ils sont la promesse d’emplois locaux et non-délocalisables, d’une nourriture saine, d’une production en circuits courts, du recyclage de matières sèches et organiques sous-produits des jardins résidentiels et/ou de l’agriculture des « grandes cultures », d’une protection et d’un enrichissement des écosystèmes locaux et d’un moindre recourt à la chimie de synthèse et aux carburants fossiles. C’est très bien, ce sont des objectifs à la fois louables, motivants, durables et suffisants pour ne pas vouloir prétendre « remplacer » l’agriculture céréalière de plein champ ou abolir la mécanisation et les engrais azotés de synthèse partout.

 


Les engrais azotés de synthèse, dont la fabrication utilise aujourd’hui du gaz naturel mais qui peut également s’effectuer via l’électrolyse de l’eau, ont été et sont toujours un formidable moyen d’émancipation des agriculteurs, grands ou petits, et de stabilisation des rendements, avant même leur amélioration. Apporter quelques unités d’azote sous forme de granulés d’ammonitrates au printemps sur une céréale après la pluie peut palier aux manques d’azote disponible suite à un mauvais compostage ou à une pousse insuffisante des légumineuses. C’est moins fastidieux que d’épandre des fumiers de ferme qui, en outre, doivent être enfouis ou brassés à la couche superficielle du sol pour éviter la volatilisation de l’azote. Cet apport de printemps, s’il concerne des quantités maîtrisées, ne percole nullement dans les nappes phréatiques comme peuvent le faire d’autres apports en excès ou à la mauvaise saison, d’engrais chimique comme de fumier[13].

 


Pour les pouvoirs publics, et notamment les collectivités locales qui souhaitent s’orienter vers des territoires plus « résilients » sur le plan alimentaire, il faut admettre, de la même façon, que le maraichage ne peut pas « nourrir » les populations ni assurer leur sécurité alimentaire en cas de pénurie. Il faut produire des céréales et les stocker en vue de problèmes, partout, sans attendre de l’Etat qu’il le fasse. Actuellement, le système agricole français repose sur une grande libéralité dans le commerce des grains : les producteurs de grains les vendent sur les marchés et peuvent les exporter. La France est un « gros » producteur de céréales, qui compte pour beaucoup dans la sécurité alimentaire de nombreux pays. Cela veut dire que les récoltes sont souvent vendues « sur pied » dans des marchés à terme, et que les exportations tendent à être prioritaires pour équilibrer la balance du commerce extérieur. Cela crée aussi une responsabilité « française » : si nous réduisons nos rendements, d’autres, qui seront encore plus impactés que nous par le changement climatique, n’auront plus à manger.

 


Mais être un pays « producteur de grain » ne garantit pas que la population mange à sa faim. Aujourd’hui, rien ne force les producteurs à réserver leur production pour nourrir la population. La question de savoir s’il faut réglementer ou laisser faire le commerce des grains a longtemps été un débat complexe, qui a notamment beaucoup agité les philosophes des « Lumières ». Si les tenants du libéralisme ont « gagné » et semblent avoir vu leurs vues « triompher », cela est sans doute moins dû à la validité de leur théorie qu’à l’évolution du modèle agricole. Le développement des transports, la plus grande régularité et l’augmentation des rendements liée à la mécanisation naissante au XIXe siècle et aux importations de guano, puis les procédés de synthèse des engrais azotés ont contribué à créer des surplus de grain, d’abord aux Etats-Unis puis en Europe. Mais pendant la « grande famine de la pomme de terre » en Irlande au XIXe siècle, des navires partaient sans cesse du pays pour exporter le grain produit dans les grands domaines agricoles propriétés de la noblesse anglaise. Les paysans irlandais ne pouvaient pas s’acheter le grain et les politiques libérales du gouvernement de Londres, centrées sur le « laisser faire » ne prévoyaient aucune aide sociale. L’armée anglaise escortait même les convois de grain… la famine n’a pas été causée par une pénurie alimentaire liée au mildiou. La famine eut une cause sociale, la priorisation de la propriété privée et du libre commerce des gains au détriment de la survie des plus humbles. Sommes-nous à l’abri d’un tel comportement ?

 


Sans aller jusque-là, il faut admettre que la sécurité alimentaire repose toujours sur ces céréales et autres plantes à graines, soit directement soit par l’alimentation animale (à laquelle une part très – trop – importante des céréales est consacrée). Face au changement climatique, il est plus que probable que les rendements, durablement, seront orientés à la baisse. Une moisson « catastrophique » est même possible sur l’ensemble de l’Europe occidentale, en raison d’une année particulièrement peu propice. Avec un réchauffement climatique de 3° ou 4°, bien malin qui pourrait prédire les conséquences de surchauffes ou, qui sait, d’hivers totalement secs.

 


Enfin, la production de céréales destinées à la consommation humaine est très concentrée en France, dans quelques régions (le bassin parisien, les grandes plaines des fleuves). Ce n’est pas le tout de produire « assez », il faut aussi « acheminer ». Un effondrement logistique est toujours possible, par exemple en cas de pandémie. Le grain ne marche pas tout seul vers son consommateur. En cas de crise, la concurrence serait rude avec les éleveurs qui utilisent les grains pour l’alimentation des animaux monogastriques (poules et porcs) et pour la lactation et l’engraissement des ruminants (bovins, ovins, caprins). Une des orientations prioritaires des pouvoirs publics devrait être de gérer ce déséquilibre, notamment en incitant à la fois à la réduction de la consommation de viande et de produits animaux et à la réduction de la part des plantes à graines dans l’alimentation animale, notamment en limitant fortement leur usage dans l’engraissement des ruminants, même si cela passe par de profondes modifications de la normalisation des produits de boucherie et des « attentes » des consommateurs en termes de type de viande bovine notamment.

 


Historiquement, en cas de crise, les autorités de tous les pays du monde, depuis 200 ans, réagissent de la même façon : les capitales et les grands centres urbains sont prioritaires, puis les villes moyennes. Les campagnes, la « province » sont réputées pouvoir se nourrir plus ou moins seules et subissent les « razzias » ou « réquisitions » plus ou moins forcées. Mais ce comportement, hérité de l’époque où les campagnes produisaient toutes « un peu de nourriture » est inadapté à la spécialisation moderne. Au 21e siècle, les grains viennent de loin, en camion, en bateau, en train. Ils sont ensuite non pas distribués à la population, mais transformés de manière industrielle. C’est un défi à relever pour les collectivités locales qui veulent, avec sagesse, se « préparer au pire » sans tout espérer d’un Etat qui continuera, quoi qu’il arrive, à  prioriser les grands centres urbains. Relancer la culture locale des céréales, disposer d’infrastructures de transformation, sanctuariser des débouchés pour ces productions par des contrats locaux (cantines, EHPAD, coopératives et AMAP), mais aussi (surtout ?) stocker en permanence un ou deux ans de grain semblent être des objectifs prioritaires, plutôt que de se lancer dans un énième projet de maraichage bio.

 


A mon avis ces projets, bien qu’ils soient toujours mis en avant et sympathiques, sont moins importants en zone rurale ou périurbaine que de réapprendre à chaque famille à cultiver son potager devant sa porte et à élever quelques poules. Le « rêve pavillonnaire » doit (re)devenir productif et non d’agrément. Ce qui doit être mutualisé, partagé, « en commun », ce sont d’abord les champs de grandes cultures pour la communauté locale, la production de grain et de paille, pas les jardins. Pour les porteurs de projets alternatifs de tiers lieux ruraux ou de villages « autosuffisants », la culture des plantes à graines devrait être une priorité collective. A l’opposé, chacun peut cultiver à son rythme un bout de potager avec des légumes pour sa cellule familiale (et, à titre personnel, je ne veux pas tenir un Soviet pour choisir ma variété de carottes).

 


Enfin, pour tout un chacun, la culture de quelques céréales dans son jardin, de manière anecdotique, peut-être l’occasion de se confronter à cette réalité implacable : ce sont principalement les plantes à graines qui nous nourrissent, le reste est accessoire. Mais c’est une aventure humaine formidable qui consiste à s’échanger des semences, à faire des tests, à apprendre à semer, mais surtout à récolter, à stocker et à transformer son grain. Et quiconque a goûté à du grain frais, produit dans son jardin, en tire une expérience inoubliable.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 01-10-2020 à 21:00:30

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°60903552
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 01-10-2020 à 22:28:51  profilanswer
 

Justement en parlant de la patate en Irlande, ça peut pas être envisagé pour remplacer les céréales ? Je trouve pas d'info qui aille contre cette idée. Et il semble que ça soit plus rentable en terme d'occupation des sols.


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n°60904101
gerard bou​chard
Posté le 02-10-2020 à 00:15:29  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
En résumé : il est faux de dire qu'il y a un lobby "anti-Bio" contre lequel le lobby "Bio" devrait se défendre. L'anti-Bio ne correspond a rien d'effectif, aucun groupe industriel n'a une telle stratégie. Tous exploitent au maximum l'image positive du Bio dans leur communication et dans leurs produits.  
 
Par contre le lobby Bio en tant que tel a bien un stratégie de diabolisation de tout ce qui n'est pas Bio.  
 
Ce qui n'est pas Bio est systématiquement associé à un monstre protéiforme, qqchose comme "une multinationale sans âme prête à nous filer le cancer avec leurs merdes bourrées de pesticides cultivées sur des sols morts pour faire plus de fric et corrompant les pouvoir public pour nous cacher la vérité". Ce truc là correspond à une stratégie de communication effective, basé sur l'activation chez le citoyen/consommateur de deux leviers très puissants : la peur et la colère.  
 
Moralement c'est dégueulasse, politiquement c'est dangereux.


 
L'UIPP est un lobby officiel des plus gros vendeurs de pesticides. C'est presque par définition un lobby anti-bio.
Je pense que si on cherche bien dans les positions de la FNSEA, on trouvera plus d'activisme contre le bio que pour.
 
Pour le lobby bio: bien sûr qu'en 2020 il y a des moyens économiques coté bio. Mais pour l'avoir vécu de l'intérieur, ça me semble utile de rappeler que la demande bio a explosé "grâce à" la crise de la vache folle, suivie de pas loin par une affaire de poulet contaminé à la dioxine - à tort ou à raison, d'ailleurs. Autant dire que les meilleures campagnes de pub du bio, elles ont couté quelque chose comme 0€ à notre surpuissant lobby.
 
Pour la fin de ton poste : oui, c'est le genre d'opinions un poil caricaturale que tu pourras entendre si tu fais parler Mamie à la  sortie de Biocoop. C'est aussi excessif et insignifiant que, par exemple, de traiter en bloc les écolos d'Amish à lampe à pétrole. J'ai l'impression que tu n'as pas beaucoup fréquenté les gens de la terre.  

n°60905700
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 02-10-2020 à 10:14:50  profilanswer
 

gerard bouchard a écrit :

 

L'UIPP est un lobby officiel des plus gros vendeurs de pesticides. C'est presque par définition un lobby anti-bio.
Je pense que si on cherche bien dans les positions de la FNSEA, on trouvera plus d'activisme contre le bio que pour.

 

Ah ça, c'est un magnifique sophisme.

 

Si je lance le mouvement du Cube avec pour objectif l'élimination du jeu de pétanque qui se joue avec des boules rondes, est il recevable de redéfinir Obut et l'ensemble des fabricants de jeu de pétanque comme un lobby "anti-Cube" ?

 

Plus proche de la réalité, peut-on définir la médecine fondée sur les preuves comme un lobby "anti-homéopathie" ?

 

Je pense que non. UIPP et la FNSEA se définissent constitutivement comme au service de l'agriculture et ne parlent pas du Bio. Que le Bio existe ou pas n'influe pas sur leur buts constitutifs.

 

Le Bio lui se définit constitutivement contre l'agriculture conventionnelle. S'il n'en dit pas du mal, sa raison d'être disparait.

 

wiki  "L'agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive"

 
Citation :

Pour le lobby bio: bien sûr qu'en 2020 il y a des moyens économiques coté bio. Mais pour l'avoir vécu de l'intérieur, ça me semble utile de rappeler que la demande bio a explosé "grâce à" la crise de la vache folle, suivie de pas loin par une affaire de poulet contaminé à la dioxine - à tort ou à raison, d'ailleurs. Autant dire que les meilleures campagnes de pub du bio, elles ont couté quelque chose comme 0€ à notre surpuissant lobby.

 

Pour la fin de ton poste : oui, c'est le genre d'opinions un poil caricaturale que tu pourras entendre si tu fais parler Mamie à la  sortie de Biocoop. C'est aussi excessif et insignifiant que, par exemple, de traiter en bloc les écolos d'Amish à lampe à pétrole. J'ai l'impression que tu n'as pas beaucoup fréquenté les gens de la terre.  

 

Je ne parle pas des paysans qui pratiquent le Bio. En général ils n'ont pas un discours diabolisant l'agriculture conventionnelle car il pratiquent fondamentalement le même métier que leur collègue paysans "non bio".  Eventuellement y'a de l'entraide, toussa. Y'a bien sûr des allumés aussi là dedans, mais sociologiquement c'est en général "les mêmes gens".

 

Je parle de ceux qui susurrent à l'oreille des médias, ou des médias aux mêmes qui diffusent continument un musique anxiogène et trimballe un paquet de contre-vérités rarement démenties.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 02-10-2020 à 13:44:19

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°60905768
Hansaplast
Hello.
Posté le 02-10-2020 à 10:19:15  profilanswer
 

gerard bouchard a écrit :


 
L'UIPP est un lobby officiel des plus gros vendeurs de pesticides. C'est presque par définition un lobby anti-bio.
Je pense que si on cherche bien dans les positions de la FNSEA, on trouvera plus d'activisme contre le bio que pour.
 
Pour le lobby bio: bien sûr qu'en 2020 il y a des moyens économiques coté bio. Mais pour l'avoir vécu de l'intérieur, ça me semble utile de rappeler que la demande bio a explosé "grâce à" la crise de la vache folle, suivie de pas loin par une affaire de poulet contaminé à la dioxine - à tort ou à raison, d'ailleurs. Autant dire que les meilleures campagnes de pub du bio, elles ont couté quelque chose comme 0€ à notre surpuissant lobby.
 
Pour la fin de ton poste : oui, c'est le genre d'opinions un poil caricaturale que tu pourras entendre si tu fais parler Mamie à la  sortie de Biocoop. C'est aussi excessif et insignifiant que, par exemple, de traiter en bloc les écolos d'Amish à lampe à pétrole. J'ai l'impression que tu n'as pas beaucoup fréquenté les gens de la terre.  


L'UIPP regroupe 22 adhérents donc certains ont une large gamme de produits biocontrôle


Message édité par Hansaplast le 02-10-2020 à 10:19:54
mood
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Posté le 02-10-2020 à 10:19:15  profilanswer
 

n°60906667
teepodavig​non
Sheraf.
Posté le 02-10-2020 à 11:25:21  profilanswer
 

A mon avis l'agroindustrie s'oppose plus à la règlementation qui s'applique sur les culture non bio que contre le bio lui même.

 

Il faut bien distinguer les deux cas. Qu'on interdise le produit x en bio ne gène pas l'agriculteur conventionnel, ça lui fera autant de chance d'être compétitif par rapport au bio et il peut continuer à faire ce qu'il veut. Par contre qu'on l'interdise sur tout le territoire va poser problème car il sera concurrencé par l'import.

 

La liberté de chacun à pouvoir faire du label bio ou non fait que le conflit ne porte pas sur le label bio mais la convergence entre les pratiques du label et le conventionnel.

 

La FNSEA a râler contre la ZNT et au sens strict, râler contre la ZNT n'est râler contre l'agriculture bio puisqu'il s'agit là d'une règlementation s'applique sur du non bio. Je pense qu'il y a un conflit dans la manière d'appeler les choses qui se trouve dans ce genre d'exemple.

 

Enfin ça m'étonnerait quand même qu'il n'y ait pas une seule entreprise dans le monde qui soit menacée ou se sente menacée par la progression de l'agriculture biologique et qui n'ait décidé de mobiliser sa communication pour combattre sa propre disparition. Surtout si le bio est totalement falacieux sa disparition serait injuste et évitable. Cette entreprise serait vraiment très mauvaise.


Message édité par teepodavignon le 02-10-2020 à 11:38:01
n°60999243
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 13-10-2020 à 09:06:05  profilanswer
 

Cross post
 

Citation :

« Tous les mouvements commencent par des causes et de bonnes intentions », a fait remarquer M. Mugwanya. « Au fond, il s'agit de promouvoir la prise en charge de la justice sociale – je ne me battrais pas contre une telle cause. Le problème se pose lorsque les mouvements deviennent vraiment radicaux en termes d'idéologie. Ce que j'ai vu en Afrique, la version dominante de l'agro-écologie est pour moi comme une extension idéologique des gens privilégiés et bien nourris de l'Occident qui courent dans des endroits comme l'Afrique et utilisent tous ces récits, par exemple : "nous ne voulons pas que l'Afrique passe par les problèmes de l'Occident", en oubliant les problèmes contextuels que l'Afrique a. J'ai vu les problèmes que vous avez ici [aux États-Unis] et la nourriture n'en fait pas partie. D'où je viens, je peux vous dire que je sais ce que cela signifie de se passer de repas. Nous devons avoir une conversation très honnête et nuancée sur le type d'agro-écologie que vous essayez de promouvoir. Et vous souciez-vous vraiment des besoins des agriculteurs, de les sortir de la pauvreté, de les aider à avoir plus de nourriture, ou vous souciez-vous de votre idéologie ? »


 
http://seppi.over-blog.com/2020/10 [...] perts.html


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Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°61281684
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 08-11-2020 à 18:04:17  profilanswer
 

Bizarre que ça ne fasse pas scandale :
 
Rappel de graines de sésame : parmis les produits rappelés, pas mal de Bio...
 

Citation :

Les autorités sanitaires françaises ont été informées début septembre par leurs homologues belges via le RASFF de la présence d’un produit chimique, l’oxyde d’éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de graines de sésame importées.
 
Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.


 
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf [...] -du-sesame


Message édité par rdlmphotos le 08-11-2020 à 18:05:37

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Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°61281970
Groomy
Oisif
Posté le 08-11-2020 à 18:38:32  profilanswer
 

:sleep: Il y a des dizaines de rappels par mois. On s'en fout de tes news juste là parce que t'aimes pas le bio.


Message édité par Groomy le 08-11-2020 à 18:38:58

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Le matin, j'émerge de mes rêves, le plus heureux des anges. Je me couche le soir, un vrai salaud. Qu'ai-je donc fait entre-temps ? J'ai fréquenté les hommes et fouillé dans leur merde.
n°61283116
Hansaplast
Hello.
Posté le 08-11-2020 à 20:37:24  profilanswer
 

Bah les partisans du bio n'hésitent pas à faire de même à chaque rapport de dépassement des LMR dans les denrées conventionnelles.

n°61284279
Alanina
Posté le 08-11-2020 à 22:36:40  profilanswer
 

Ah ?  
Sur ce topic, ce serait intéressant de faire la comparaison entre "partisans" du bio et du non-bio.  
 
D'autre part, les "partisans" du bio n'engagent pas chacun des autres "partisans" du bio, mais j'ose espérer que ddlmphotos s'engage lui-même, comme chacun...  

n°61284441
Hansaplast
Hello.
Posté le 08-11-2020 à 22:50:43  profilanswer
 

Partisan n'est pas le bon mot, je te l'accorde.  
Je modifiait plutôt avec les associations type générations futures.

n°61619130
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 16-12-2020 à 17:19:24  profilanswer
 

On s'en ballec des africains? :o
 
Une pression internationale pour que l'Afrique adopte l'agro-écologie comme principal mode de production agricole menace de mettre en péril la sécurité alimentaire du continent, a averti le vice-ministre ghanéen de l'alimentation et de l'agriculture.
 

Citation :

« Il y a des gens qui veulent manger des aliments produits à l'aide d'engrais organiques, etc. [et] certains peuvent se permettre de le faire », a déclaré le vice-ministre lors d'un forum public à Accra. Mais dans le cadre d'un modèle agro-écologique strict, d'autres « mourront de faim » [et] certains enfants souffriront de malnutrition et ne pourront même pas [vivre] au-delà de cinq ans. Nous devons donc être prudents. Ce sont des idées que nous pouvons poursuivre, mais la majorité de notre population a besoin de nourriture. Et ces autres méthodes rapides doivent être utilisées pour nous assurer la sécurité alimentaire. Donc, je dois être franc avec vous. Nous ne pouvons pas strictement dire que nous allons suivre cette méthode [agro-écologique].
 
« Quels que soient les problèmes et les limites de l'agriculture moderne, l'adhésion dogmatique à un modèle basé fondamentalement sur l'agriculture traditionnelle n'est pas la solution » »


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rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 24-12-2020 à 17:19:55  profilanswer
 

Commentaire trouvé ailleurs :

Citation :

Maintenant, j'ai rencontré une fois à un stage sur des maladies et parasites des plantes, un couple de jeunes maraichers bio qui appartenait à je ne sais quelle chapelle de cette religion et n'utilisait pas d'insecticides. On l'a appris avec les autres stagiaires, quand la femme a craqué et s'est mise à pleurer, racontant leurs dernières nuits à ramasser des insectes à la main et à la lampe frontale, dans je ne sais plus quelle culture. La jeune femme était au bout du rouleau. On se serait cru dans les siècles passés quand les plus pauvres des campagnes, femmes, enfants et vieillards partaient nuit et jour gagner quelques misérables sous dans les hannetonnages, les papillonages, les échenillages...


 
Vive le futur :o


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Groomy
Oisif
Posté le 27-12-2020 à 21:34:17  profilanswer
 

Le spécialiste des copier/coller trollesque est de retour. Visiblement tu fais ça sur d'autres topics aussi.

Message cité 1 fois
Message édité par Groomy le 27-12-2020 à 21:35:35

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Le matin, j'émerge de mes rêves, le plus heureux des anges. Je me couche le soir, un vrai salaud. Qu'ai-je donc fait entre-temps ? J'ai fréquenté les hommes et fouillé dans leur merde.
n°61693790
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 27-12-2020 à 22:50:51  profilanswer
 

Groomy a écrit :

Le spécialiste des copier/coller trollesque est de retour. Visiblement tu fais ça sur d'autres topics aussi.


 
 :na:


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teepodavig​non
Sheraf.
Posté le 28-12-2020 à 21:06:09  profilanswer
 

rdlmphotos a écrit :

Commentaire trouvé ailleurs :

Citation :

Maintenant, j'ai rencontré une fois à un stage sur des maladies et parasites des plantes, un couple de jeunes maraichers bio qui appartenait à je ne sais quelle chapelle de cette religion et n'utilisait pas d'insecticides. On l'a appris avec les autres stagiaires, quand la femme a craqué et s'est mise à pleurer, racontant leurs dernières nuits à ramasser des insectes à la main et à la lampe frontale, dans je ne sais plus quelle culture. La jeune femme était au bout du rouleau. On se serait cru dans les siècles passés quand les plus pauvres des campagnes, femmes, enfants et vieillards partaient nuit et jour gagner quelques misérables sous dans les hannetonnages, les papillonages, les échenillages...

 

Vive le futur :o


Elle peut faire des bonnes soupes avec tout ça.


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Laurent est mon fils.
n°61701171
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 29-12-2020 à 01:19:16  profilanswer
 

Des conserves d'insectes pour les bobos écolos   [:dileste3:8]  [:atom1ck]


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n°61788518
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 08-01-2021 à 12:09:16  profilanswer
 

1) Les variétés anciennes étaient-elles meilleures sur les plans organoleptiques et nutritifs que les variétés modernes ?

Citation :

Il n’est donc pas démontré que les variétés modernes ont des qualités organoleptiques et nutritionnelles inférieures à celles des variétés anciennes ou qu’elles sont plus dangereuses pour la santé que ces dernières.  
Les conditions de culture actuelles provoquent des augmentations de rendement qui peuvent parfois avoir un effet « diluant » sur la teneur en éléments nutritionnels de certaines récoltes.
Ces différences sont cependant faibles et n’ont pas d’incidence significative sur la valeur alimentaire.


 
 
2) Les variétés anciennes étaient-elles plus « rustiques » que les variétés modernes. Ces dernières nécessitent-elles la standardisation des sols et seraient-elles un frein à la désintensification de l’agriculture ?

Citation :

Les différentes expérimentations effectuées dans de nombreux pays montrent clairement que les variétés modernes sont au moins aussi rustiques voir plus rustiques que les variétés anciennes et qu’elles ne sont pas un frein à la désintensification. En fait, l’obtenteur de nouvelles variétés recherche l’amélioration prioritaire de certaines performances sans dégradation significative d’autres caractères d’intérêt.


 
 
3) Pourquoi les variétés doivent-elles être inscrites au catalogue national et les semences certifiées avant commercialisation ? Qui est en charge de ces actions ? Comment peut-on certifier l’identité variétale alors que les variétés évoluent ?

Citation :

Aujourd’hui, la certification couvre trois aspects répondant aux attentes de l’utilisateur :
– la certification variétale qui couvre l’identité et la pureté variétale.  
. Elle assure aussi un taux minimal de germination, par exemple 92 % pour le blé.
– la certification sanitaire c’est-à-dire la garantie d’absence ou de la présence au-dessous d’un seuil admissible de parasites transmissibles par les semences, tels que des virus ou des champignons.


Citation :

– lorsque l’on dit qu’une variété évolue, cette évolution est due à des mutations. C’est le principe même de l’évolution du vivant. Il faut se rappeler que l’évolution due aux mutations
naturelles est en général très lente et prend souvent des millénaires. Or, les variétés commercialisées, à de rares exceptions près, ont des durées de vie commerciale de dix à vingt
ans. La probabilité qu’une variété évolue de façon significative durant une si courte période
est quasiment nulle.


 
 
4) Comment fonctionne la protection de la propriété intellectuelle ? Est-il possible d’utiliser des semences de ferme et/ou de les vendre ? Quel est le niveau des redevances ? Les hybrides F1 ne procurent-ils pas une protection technique ?

Citation :

le privilège de l’agriculteur permettant l’utilisation des semences de ferme, c’est-à-dire la partie de sa récolte qu’un agriculteur conserve pour ses semis de l’année suivante. Ce privilège
s’applique à trente-quatre espèces, comprenant les principales espèces de grande culture, céréales, pommes de terre… Il ne s’applique pas aux espèces horticoles ni aux variétés hybrides.


Citation :

À la question est-il possible de vendre des semences de ferme la réponse est non. [voir exeptions dans le lien]


Citation :

Même si cela est illégal, il est donc possible techniquement de resemer des semences récoltées sur un hybride F1 protégé, mais les rendements seront sans doute moindres avec une récolte hétérogène, comme c’est d’ailleurs souvent le cas avec des populations locales. La protection technique existe, mais est faible.
Ce comportement des hybrides F1 resemés n'est pas dû à une manipulation de ces semences par les grandes sociétés semencières, il est inhérent au concept même d'hybride.


 
 
 
5) Y-a-t-il eu commercialisation de semences stériles ? Quid de "Terminator" ? [Note : Ce vocable est le surnom donné, en référence à un film de 1984, par des ONG environnementalistes à une invention ayant fait l'objet d'un brevet aux États-Unis d'Amérique, conférant une propriété particulière à des semences.]

Citation :

En conclusion il n’y a jamais eu de commercialisation de semences stériles. Il est même vraisemblable que le concept théorique développé dans le brevet n’a jamais pu être confirmé en pratique


 
 
6) Pourquoi acheter des variétés nouvelles, quels sont les progrès dus à l’amélioration des plantes ?

Citation :

« … le sélectionneur crée une variété pour répondre (ou anticiper) à une demande de l’agriculteur, de l’industriel qui transforme le produit récolté ou du consommateur, voire, au-delà, à une
demande de la société pour des variétés permettant un meilleur respect de l’environnement. De
plus l’agriculteur reste libre d’accepter ou refuser l’innovation variétale ».  


 
 
7) Y a-t-il eu perte de diversité génétique au cours de vingt ou trente dernières années ?

Citation :

En conclusion, il est possible de dire que de nombreuses études montrent qu’il n’y a pas eu de perte de diversité génétique au cours des cinquante dernières années du fait de l’amélioration des plantes. Il faut cependant encourager les agriculteurs à utiliser plusieurs variétés différentes sur les exploitations, c’est-à-dire améliorer la diversité en place telle que la définissait Donald Duvick (cf.supra).


 
 
8) Quel est l’impact des OGM sur la santé ?

Citation :

Il n’y a pas aujourd’hui de cas avéré de toxicité alimentaire due aux OGM autorisés à la mise en culture. D’autre part, la transgénèse permet dans certains cas d’améliorer la qualité des aliments.


 
 
9) Quel est l’impact des OGM sur l’utilisation des pesticides ?

Citation :

L’utilisation de variétés résistantes aux insectes a diminué de façon significative l’utilisation d’insecticides au niveau mondial. Le bilan concernant les variétés tolérantes aux herbicides est plus contrasté, dépendant des cultures et des pays. La raison de cette situation pour les variétés TH est dû en grande partie à l’apparition de mauvaises herbes résistantes, mais, nous l’avons vu, ceci est un problème général quelles que soient les variétés, TH ou non. Dans tous les cas, variétés RI et TH, l’impact sur l’environnement a été favorable.


 
 
 
10) La coexistence ente OGM et non OGM est-elle possible ? »

Citation :

Dans le cas de l’agriculture biologique, il est recommandé de semer avec décalage dans le temps des variétés de précocité différentes qui n’arriveront donc pas à floraison en même temps, évitant de la sorte tout risque de fécondation croisée.  
Cet exemple montre que si les agriculteurs s’entendent et font preuve de bonne volonté, il est possible de résoudre les problèmes de coexistence entre PGM, culture conventionnelle ou biologique, même pour des espèces très allogames comme le maïs. Comme pour toutes les cultures, il est essentiel de s’assurer avant semis de la pureté spécifique des semences, d’où l’importance d’une certification efficace (voir question 3).
Nous pouvons conclure qu’en cas de bonne volonté la coexistence est tout à fait possible. C’est une approche identique à celle que pratiquent les producteurs de semences.


 
http://academie-technologies-prod. [...] mences.pdf


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n°61788558
Hansaplast
Hello.
Posté le 08-01-2021 à 12:13:07  profilanswer
 

T'essayes de nous dire qu'un fruit mûr est meilleur qu'un pas mûr, c'est ça ?  :o

n°61845284
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 14-01-2021 à 14:47:19  profilanswer
 

[:drapal]


---------------
Horse_man
n°62047053
meta67
Posté le 05-02-2021 à 16:23:54  profilanswer
 

[:michrone]

 

C'est un vrai topic pour parler du bio ici ?

 

J'ai lurk les 2 dernières pages et on voit juste rdlmphotos c/c des articles anti bio  :sweat:

 

Ca vaut quoi le bio des chez lidl / aldi ? C'est du bio de l'autre bout du monde ?

Message cité 1 fois
Message édité par meta67 le 05-02-2021 à 16:27:41
n°62047143
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 05-02-2021 à 16:33:54  profilanswer
 

meta67 a écrit :

[:michrone]  
 
C'est un vrai topic pour parler du bio ici ?  
 
J'ai lurk les 2 dernières pages et on voit juste rdlmphotos c/c des articles anti bio  :sweat:  
 
Ca vaut quoi le bio des chez lidl / aldi ? C'est du bio de l'autre bout du monde ?


 
 
1) pourquoi veux tu du bio? :o
 
2) l'origine est marquée dessus! :o


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n°62047151
Alanina
Posté le 05-02-2021 à 16:35:11  profilanswer
 

Exact. Décourageant.
Edit : burn par mr anti-bio.

 

Personnellement zu delà du lzbel je préfère me founir chez des gens qui ont un réel souci du respect de l'environnement, de ce qu ils cultivent et des personnes (clients, fournisseurs,employés....).

 

Du coup je rale quand mon mec fait les courses (bio) chez carrefour.
Normalement la provenance est indiquée, à toi de regarder ;-)


Message édité par Alanina le 05-02-2021 à 16:37:24
n°62047514
kolian
Posté le 05-02-2021 à 17:14:04  profilanswer
 

Oui enfin, pour être dans les coulisses de la distribution de fruits et légumes, le côté "petit producteur" qui produit tout ce qu'il vend en prend un gros coup mine de rien.
 
D'ailleurs, le pire du pire a été atteint pendant le premier confinement...
 
(et je ne dirai pas le nom des "producteurs" de la région rhone alpes dont je vois chaque semaine remplir leur camion pour faire de la revente sous couvert de "production locale )


---------------

n°62047633
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 05-02-2021 à 17:26:45  profilanswer
 

https://www.forbes.com/sites/steven [...] 8134fb5e0e
 

Citation :

To have raised all U.S. crops as organic in 2014 would have required farming of one hundred nine million more acres of land. That is an area equivalent to all the parkland and wildland areas in the lower 48 states or 1.8 times as much as all the urban land in the nation.


 
ça fait réfléchir  :D


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n°62112705
feu d'arti​fice
Posté le 12-02-2021 à 20:49:48  profilanswer
 

Bonsoir à tous,
 
Je recherche des pâtes de lentilles corail, pois cassés, pois chiches, mais bio, en grande surface bio ou classique (pour éviter de m'embêter a commander sur internet) J'en ai trouvé des non bio Barilla, Carrefour... mais pas de bios.
 
Par chez moi jai fais sans trouver So Bio, Bio Monde, Carrefour, Leclerc. J'ai aussi Intermarché, Lidl, Aldi... avant de tous les faire si vous avez un bon plan

n°62113543
meta67
Posté le 12-02-2021 à 22:57:52  profilanswer
 
n°62113710
feu d'arti​fice
Posté le 12-02-2021 à 23:31:39  profilanswer
 

meta67 a écrit :

Day by day ?


 
 :jap:  merci, hélas la + près est à 1h (y'en a que dans les grandes villes et je suis en bousie)  [:kede]  

n°62115210
_tchip_
Posté le 13-02-2021 à 11:55:17  profilanswer
 

Carrouf & leclerc ca m'étonne


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J'adore la France, dans 20-30 ans y en aura plus.
n°62115303
feu d'arti​fice
Posté le 13-02-2021 à 12:13:01  profilanswer
 


Oui moi aussi, enfin il y a bien des pâtes 100% dede lentilles corail, de pois chiches ou de pois cassés, mais pas bio.
 
Leclerc il y a des bio villages qui sont 70% farines de blé,  30% légumineuses mais c'est tout

n°62259218
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 02-03-2021 à 09:09:17  profilanswer
 

QUEL AVENIR POUR L’AGRICULTURE ET L’ALIMENTATION BIO ?
 
C'est long, mais c'est bon! :o
 
en vrac:
- les français croient de moins en moins au bio pour ce qui est de la préservation de la santé et de la nature (chute de 60% à 50% en 1 an)
- le biobizness fait 70% de la croisance du bio (Mc Do, Lu, Danone, Carrefour, ...)
- il y a une guerre entre le Bio et le "sans traitement", HCV (haute valeur environementale), label rouge, local...
- Le bio est loin derrière le local dans le coeur des consommateurs
- Bio = gros buizness = fini le local (30% du bio est importé)
- banalisation du bio qui devient moins cher donc moins rentable à produire/commercialiser
- 2 bio: Bio martine à la ferme // bio industriel (fermes bio de 1000 hectares en allemagne) => consommateurs perdus
- surproduction de bio (lait et pommes) => vendu en tant que non bio!!!
 

Citation :

Comment justifier de tels écarts de prix entre l’agriculture
biologique et l’agriculture conventionnelle alors que, selon le rapport de
l’EFSA, 58% des produits issus de l’agriculture conventionnelle sont déjà
sans résidu de pesticides détectables ? Les consommateurs accepteront-ils
longtemps de payer plus de 20 à 100% plus cher 91 des produits bio dont ils
ne peuvent avoir de garanties sur les promesses puisque les producteurs ont
uniquement une obligation de moyens ? (pas de controle)


Message édité par rdlmphotos le 02-03-2021 à 09:59:15

---------------
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n°62260550
kolian
Posté le 02-03-2021 à 11:11:02  profilanswer
 

c'est HVE pour le label Haute Valeur Environnementale...Je trouve cela ridicule comme nouvelle certification vu le peu de communication dans les médias de tout cela ( dans la ligne direct de la culture raisonnée )
 
Et je confirme, en pleine saison je vend beaucoup plus facilement de la production locale que du bio.
 
 
Et chose rigolote de ce matin où j'étais aux achats et notamment d'une partie des référenecs bio.
Les premieres tomate Bio français vont arriver...sauf qu'il est interdit de les vendre ne tant que tomate bio avant le 1er mai :o ( donc ca va etre vendu en non bio )


---------------

n°62300865
yggy
Beamish for ever
Posté le 06-03-2021 à 18:28:01  profilanswer
 

Ah d'accord maintenant on compare le bio et le local  :O

n°62340342
cairn-ivor​e
Posté le 11-03-2021 à 09:34:08  profilanswer
 

kolian a écrit :

c'est HVE pour le label Haute Valeur Environnementale...Je trouve cela ridicule comme nouvelle certification vu le peu de communication dans les médias de tout cela ( dans la ligne direct de la culture raisonnée )
 
Et je confirme, en pleine saison je vend beaucoup plus facilement de la production locale que du bio.
 
 
Et chose rigolote de ce matin où j'étais aux achats et notamment d'une partie des référenecs bio.
Les premieres tomate Bio français vont arriver...sauf qu'il est interdit de les vendre ne tant que tomate bio avant le 1er mai :o ( donc ca va etre vendu en non bio )


 
Cela m'a surpris, cela ne semble pas très respecté, exemple :  
https://www.carrefour.fr/p/tomate-r [...] 6550292746

n°62340412
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 11-03-2021 à 09:40:43  profilanswer
 

cairn-ivore a écrit :


 
Cela m'a surpris, cela ne semble pas très respecté, exemple :  
https://www.carrefour.fr/p/tomate-r [...] 6550292746


 
 
Produit indisponible  :o  
 
l'origine n'est pas donnée non plus


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