Reprise du message précédent :
Bon, je vais devoir vous quitter.  J'ai fait une prise de sang, et mes GGT sont dans la fourchette. Haute,  mais quand même.

J'ai honte  

Lâcheur !
 
Bonne nouvelle ?  

Pas sûr,  mais ça me fatiguait tellement de picoler beaucoup trop, j'avais tellement envie de me modérer sans en avoir le courage, que d'être obligé de le faire, c'est confortable. Je veux faire du quad, c'est rigolo

 
Salut Maldo'
 
Quel score les GGT ?

Heu, si je dis 58 ça vous parle ? Je l'ai pas sous les yeux là

 
C'est bas non ?
 
J'étais à + 500 de mémoire, il faut que je retrouve mes bilans de la grande époque

Bon bah p'tet que t'as grandis très fort d'un coup
C'est le pire que je te souhaite

Mais quel mongol continue à suivre ce topic et à poser des questions à propos d'un chiffre qui ne veut rien dire ?

Cimer ! On va dire ça ouais, j'ai grandi

Go, get 'em tiger !  
 
Ou juste reste peinard dans tes pénates, tu l'as bien mérité

Non je vais aller faire le con en quad, le mois prochain je pose un crochet d'attelage,  j'achète un plateau et à moi les parcours de 80 kms de pente et de bouillasse !

Rester peinard ? Je laisse ça aux vieux !

Et je suis en train de préparer un génépi maison, je réduis la quantité,  je conserve le plaisir

@ Booking
Excuse-moi, j'ai été un peu lapidaire

Oui le Volume Globulaire Moyen

En fait, j'me rend compte que je m'énerve tout seul à essayer de jouer le tenancier, et puis une journée normale de semaine et puis je rentre chez moi et puis internet...
Je pars au quart de tour

T'imagines même pas comment je vais vendre cher ta cuvée

 
Pas grave de toutes les manières j'ai plus rien à faire ici pour le moment  

 
 
Ehhh maldo, à 1 teille de vod par jour j'ai 21 de ggt, tu peux rester !

Je pars en psy lundi ; j'avoue que ça me fout grave les boules...

C'est normal, amha.
Les changements, même potentiellement positifs, ça fait toujours flipper

Bon courage Pouicky !

(Pas facile d'ouvrir des bières avec la camisole )

C'est surtout qu'à part l'addicto, je ne connais absolument pas ce monde là (à part en "visite" ). Faut juste que j'arrive pas bourré, je sens que le weekend va être compliqué. Il me reste un peu de valium heureusement.

ne te braque pas, ne sois pas sur la défensive ou prêt à réagir, laisse toi guider, accepte ce qu'ils te proposent

Se retrouver avec des gars pires que toi, ça va être génial. Tu vas adorer.

Il part en psy, il te dit, pas en Belgique

C'est très malin de raconter d'énormes conneries, Balco.
Sans connaître les tenants ou aboutissants, la démarche de pouicky ou même le contexte de la structure.
 
Mais venant de ta part, je ne suis pas trop surpris

Ça aide. Dans les multiples cures que j'ai faites, ça m'a fait prendre conscience de pleins de trucs ; sauf qu'aujourd'hui je deviens comme eux. J'y vais pour dépression aggravée (je ne sais pas comment on dit) et éthylisme. Si des personnes ont déjà fait un séjour de ce genre (en psy, pas addicto), j'aimerais bien avoir des retours en mp. Les cliniques privées ne veulent pas "me prendre" pour se décharger du sevrage et de ses conséquences possibles (DT). Les centres de cure c'est 2 mois d'attente en moyenne.
Une infirmière m'a dit hier qu'il n'y avait pas de place avant juin sauf si un médecin du csapa venait "court circuiter" le truc ; sauf que dans tous les csapa de ma bousie, y'a pas ou plus de médecin.
Je sais que "ça va être génial" et ça me fait peur justement.

Nan mais déjà, ne t'imagine pas que tout le monde est mélangé et que tu vas chez les dingos
En milieu hospitalier, j'ai déjà fait des cures en gastro entérologie ou en psychiatrie, suivant les places disponibles, et tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.
Ensuite, c'est ton addicto qui t'y envoie.

Bref ! Fais bien la part des choses

drap

Lurker (comme ça qu'on dit ?) je vous suis depuis quelques temps.
Je vous envoie plein d'ondes positives à tous et à pouicky en particulier.  
Je vous trouve d'un courage et d'une lucidité incroyables face à cette maladie. Vous avez bien plus de force que la plupart des gens. Ne lâchez pas!

 
C'est quoi ces chiffres ? La différence entre 21 et 58 ça représente quoi en gros ? Je demande car je me situais au niveau de Maldo pour une consommation minimale, là, je ne comprends plus rien.  

ça veut pas dire grand chose les GGT...
 
J'étais à 417 en juin 2017. 1 an plus tard j'étais encore à 80 alors que j'avais diminué ma conso par 10 et que certains soiffards ici étaient à peine à 60 après avoir arrêté de boire pendant 3 semaines...spa juste...

Ce n'est pas très représentatif dans le cadre de la consommation d'alcool, le chiffre des Gamma GT.

Car :
- ça varie très vite dans le temps, donc sur une longue durée on peut difficilement lui donner du sens
- ça varie suivant les métabolismes
- ça peut être influencé par plein d'autres paramètres, principalement l'alimentation et l'environnement (pollution, exposition à certaines substances comme des gaz, résines, dissolvants, la liste est longue...)

Lors de mes cures, ça baissait systématiquement de façon exponentielle décroissante (j'sais pas si ça se dit ) ; une fois, c'est même remonté, sans changement de traitement, alimentation saine, etc... Pour moi c'est pas spécialement le truc à surveiller, les CDT plutôt oui, enfin je ne suis pas médecin....

Sur le long terme, le Volume Globulaire Moyen (VGM) est un indicateur assez fiable de la consommation de fond, qu'elle soit quotidienne ou avec des pics ponctuels.
Il met 3 mois d'abstinence à se normaliser et dépasse le seuil du raisonnable après 2 mois de consommation excessive d'alcool.

Dans le cas des CDT, c'est significatif mais se normalise aussi assez vite et n'est pas influencé par le binge drinking ponctuel.

OK
Edit. Je suppose qu'il faut combiner tout ça pour avoir un indicateur assez fiable

Oui
 
En combinant CDT, GGT, VGM et Alat/Asat, on arrive à confirmer ou infirmer une conso excessive d'alcool et l'état général du foie
 
Les CDT sont le marqueur le plus spécifique mais évoluent très vite dans le temps.
Le VGM est moins spécifique mais n'évolue que dans la durée.
Et puis on peut avoir un foie malade d'autre chose que de l'alcool.
 
Je me souviens d'avoir croisé en cure un type qui n'avait que des GGT qui avaient explosé tous les records, pourtant il ne buvait presque pas et tous ses autres marqueurs étaient on ne peut plus normaux.
Son employeur l'avait quand même enjoint de faire une cure.
En fait, le gars bossait dans la restauration de meubles anciens et ne se protégeait pas des vapeurs de colles, résines, vernis et autres solvants qu'il utilisait toute la journée  
Une fois que les toubibs ont compris ça, ils lui ont dit de rentrer chez lui et de se protéger correctement sur son lieu de travail

 
 
Merci, ma dernière prise de sang n'a relevée rien d'anormal et mon médecin est un confident à qui j'ai expliqué mon addiction à mon verre de whisky quotidien. Il surveille mon foie etc... et me conseille toujours d'essayer de passer au moins une soirée à l'occasion sans alcool. Pour évaluer le lien entre l'habitude et le besoin réel. Bref...  
Ça fait plus d'un an (même durant les Fêtes de fin d'Année) que je ne me suis soûlé. Je déteste trop l'effet du lendemain. C'est une chance pour moi je pense. Ça et une liaison amoureuse stable depuis longtemps.

 
merci, mais ce n'est pas forcément une question de courage.
Il faut considérer l'addiction physiologique et psychologique.
Du coup les solutions à mettre en œuvre ne sont pas les mêmes.
 
je pense que quand on prend la décision de modifier sa consommation c'est que l'on a pas vraiment le choix car on a atteint un stade. Donc c'est la motivation qui va jouer. Autrement dit, "ce que l'on gagne" contre "ce que l'on perd".
Là, oui, il faut de la lucidité, du recul, et un peu d’égoïsme. Cette décision nécessite beaucoup de ressources, donc il faut penser à soi.

Que je ne lise surtout pas ici que c'est une question de volonté ; motivation, oui.
 
Bon, je n'y vais pas, je ne veux pas, je ne peux pas. Je me laisse 10/15 jours (une dernière chance). J'ai passé un pacte avec mes parents, j'ai filé tous mes moyens de paiements et les clés de ma bagnole à ma mère. Je me barre des réseaux sociaux. Je suis pleinement le traitement que le médecin m'a filé. Je vois mon psy(chologue) dans la semaine.
Je reprends le taff d'ici 3/4 jours dès que les premiers symptômes seront passés, vu avec le patron. Je fais un bilan médical complet après. Si ça ne marche pas, j'y vais. C'est le fait de boire qui m'entraîne cette dépression et ces histoires à la con, pas l'inverse même si je reste conscient qu'il y a quelque chose quand même

Oui, cela ne peut-être une question de volonté.
 
Un peu comme avoir la volonté d'avoir le cancer, ou pas...
 
La recherche scientifique avance bien d'ailleurs à ce propos...

Je n'irais pas jusque la quand même
Tous les jours nous avons le luxe du choix de ne pas boire. Un cancéreux n'a pas le choix.
Nous avons choisi la défonce, de notre propre chef. Nous sommes entièrement responsable de notre état.

Je ne parle pas de commencer mais d’arrêter.
Et dans ce cas là, la volonté n'a rien à voir, j'insiste.
Quant à la responsabilité elle est entière, oui, mais ce n'est pas le sujet...