Reprise du message précédent :
Ma hierarchie = ma famille. Ca rend tout beaucoup beaucoup plus compliqué.  
 
Cela dit je n'ai pas besoin d'un sevrage en hôpital, je peux très bien m'arrêter demain, j'ai les médocs qu'il faut etc...  
J'ai eu une grosse période d'extrême motiv, pas d'alcool, sport tous les 2 jours, mesures diététiques etc. Et depuis Juillet je repars à 1000 à l'heure. Chaque jour sera le dernier etc...  
 
Mais en réalité j'aurais pu ne pas boire aujourd'hui sans avoir de symptômes de sevrage très marqués.
 

Je ne pensais pas au sevrage en tant que tel, plutôt au fait de t'extraire de ton milieu pour être dans un environnement neutre dans lequel tu as le temps de souffler, de prendre du recul, de faire le point

Faut leur parler geosadak, va demander une cure de 3 semaines ; pas besoin d'un sevrage difficile pour en faire, au contraire. On en a déjà parlé et on est plus ou moins dans le même cas... Trois semaines de repos à ne penser qu'à toi, loin de tout ton quotidien... ça fait un bien fou...

J'ai rendez vous dans 15 jours chez l'addicto. J'étais censé arrêter de boire 2 mois.. Laisser le temps au seroplex d'agir etc. Au lieu de ça j'ai bu quasi tous les jours.

Je verrais ce qu'elle me propose....

Mais je suis bien conscient que je pourrais m'arrêter sans trop de souffrances. C'est de la pure bêtise là, je calme même pas un manque, j'ai même pas un craving. Je vais acheter un plat du jour et à 1 seconde de payer je dis "ah et une bouteille de rosé s'il vous plait" en me disant que je ne vais boire qu'un verre, et je la finis...

Puis comme le midi c'est déjà fait, je remets ça le soir

Mais j'ai arrêté de boire plus de 2 mois cette année, lorsque j'ai entamé ma démarche auprès du CSAPA.
 
J'avais mis en place plein plein de trucs, sport le midi, promenade le soir ou jardinage. Ca marchait super bien. Je suis retombé dans tous mes travers depuis...

Courage geosadak, faut profiter de cette absence de craving pour arreter.
C'est aussi l'occasion de se mettre à d'autres boissons, le thé et les infusions par exemple.
Ça reste plus sain que les sodas et jus de fruits . Et surtout ça soulage l'envie de boire, tout en donnant un peu de richesses/complexités de saveurs au palais.
 
Certains ici s étaient mis à explorer les différentes marques d'eaux de sources (gazeuses ou non)

Excuse-moi, mais je me permet de te dire que t'es un poivrot.
Ca n'empêche pas d'avoir une vie sociale, une famille, d'aller au boulot tous les jours

Sauf que tu le vis mal, sinon tu ne posterais pas sur ce topic.

C'est facile de dire "j'arrête quand je veux" quand on est alcoolisé 24/24, même légèrement.
L'alcool a une demi vie d'au moins 12 h. Ce que tu as bu hier soir avant, pendant et après le dîner est encore dans ton sang quand tu te réveilles le lendemain, ça te tient sans problème jusqu'au déjeuner où tu remettras une bûche plus ou moins grosse dans la chaudière et le cycle se répète jusqu'à la fin de la journée.

Impose-toi quelques jours sans une goutte et observe ta consommation au sortir de ceux-ci...

De toute façon, comme tu le dis, c'est l'arbre qui cache la forêt.
T'as une dépression larvée derrière, c'est ça le nerf de la guerre, c'est ça qui réclame ton attention

Tiens si j'écris avec mon bon compte c'est mieux :  
 
J'ai de la chance, je suis vraiment pas sucré... Généralement quand je bois pas d'alcool c'est du bon thé ou de l'eau pétillante. Même le thé glacé, je préfère en acheter au Palais des thé (sans faire de pub) histoire de limiter le sucre.
 
Il faut que j'arrive le day 1 et 2, après ça ira tout seul et je sais que si je tiens 1 semaine je commencerai à ne plus avoir envie du tout, voir à éviter de moi même. Mes les sollicitations se font tellement nombreuses. En même temps mon traitement me fait aller mieux, me donne envie de sortir plus...  
Avant je faisais du sport pour calmer ma "rage" par rapport à certaines choses, cette rage a disparu . Enfin on passe dans le psy là
 
Merci pour le soutien les gars.

 
Yep tu as tout à fait raison mais je suis bien conscient de tout ça. Je sais qu'au bout de 2-3 jour sobre la confiance revient, les envies disparaissent (d'alcool) et j'ai même une certaine fierté à dire non si on me propose.
 

 
Attention, je me suis peut-être mal exprimé. J'ai jamais trouvé ça facile d'arrêter !

Une 1/2 vie de 12h? pas spécialement, ça dépend des quantité et de la corpulence. 30 min pour absorber totalement ce qui a été bu (1h en mangeant), et dès lors environs 3 ou 4h pour éliminer 10g/1U. Pas de 12h au minimum. Après en entretenant, le temps d'élimination (pour 10g) augmente au fur et à mesure. Dans certains de nos cas 48h/72h mini je pense

Bah t'façon c'est comme tout, ça s'accumule quand tu dépasses la capacité de ton foie à éliminer.
 
Certains vont jusqu'à dire que le foie peut se permettre 4U/j, j'y crois moyen, je pense que c'est plus. Mais je ne nie rien. Je sais juste qu'en ayant bu 1L de vodka de 0h à 5h à 15h j'étais à 0,3g/L (éthylomètre)
 
Donc ouais ça dépend de plein de facteurs.
 
Après le fait est là : je m'envoie entre 5 et 15U/j en ce moment et ça me tue à petit feu.

C'est pour ça que ma suggestion "prendre une pose en milieu hospitalier" ne s'adressait pas à ton besoin de sevrage (tu en es capable en ambulatoire comme la plupart d'entre nous, surtout avec l'aide de quelques benzos, quelques jours difficiles, c'est pas la mer à boire) mais plutôt au fait de t'extraire de ton milieu social/familial/professionnel, d'être dans un environnement neutre, de prendre le temps de respirer un bon coup, de réfléchir à "où est-ce que j'ai mal ?".
 
Parce que tu as mal quelque part si tu pratiques l'automédication à base d'alcool. Non ?
Ca fonctionne un peu mais ça a vite ses limites.

Rien aujourd'hui, ça fait longtemps, mais j'en chie bien. Demain je sens que ça va être pire...
 
"1L de vodka de 0h à 5h à 15h j'étais à 0,3g/L", ton foie est un foie de compet' !
 
Parle à tes parents pour le boulot et prends toi des vacances o`u tu seras sur de faire le vide sans tentation quitte à partir tout seul ; ok c'est facile à dire...

C'est une bonne suggestion mais ce n'est pas compatible avec mon activité actuellement (je reprends la boite, je dois gérer, mettre en confiance les clients, les collègues etc)

C'est bien parce que je pensais avoir besoin d'aide il y a 6 mois que je suis venu ici, que je suis allé dans un CSAPA, chez un psy etc... Certaines choses sont ressorties en effet et les limites avaient été atteintes.

Du coup j'ai commencé une vraie médication à base d'AD et d'anxio, psychologue que je vois chaque semaine, rdv fréquents en CSAPA. Ca a fonctionné, je me sens beaucoup mieux (pour rappel pendant 2 mois je n'ai pas bu, ou en tout cas pas plus que quelques U le weekend), ou au moins beaucoup moins mal. Et c'est le côté alcool "joyeux" qui a pris le dessus....

J'étais aussi hypochondriaque, ça m'a valu de bonne crises d'angoisses qui m'ont souvent calmées quelques semaines. La je n'ai plus, les gueule de bois sont presque à nouveau supportables...

Bref j'envisage un traitement du maintient de l'abstinence comme ils appellent ça. Si seulement le baclo était encore envisageable...

Je dis 12h pour qu'on ne me prenne pas pour un illuminé, c'est une norme générique.
Perso, je ne me sens clean qu'au bout de 5 jours.  
5 jours sans boire une goutte, mon cycle du sommeil se remet en place, le craving disparaît, je n'ai plus de coup de déprime subits, etc...
 
J'imagine que ça dépend du profil physiologique/psychologique de chacun.

Les cures de base de 3 semaines que j'ai pu faire, y'a bien une semaine de prévue pour le sevrage, mais ce n'est pas nécessaire. La plupart des gens que j'ai rencontrés là bas n'ont pas eu ce besoin ; et il ne faut pas voir ça comme un dernier recourt parce que tout est foutu, c'est justement un bon moyen de faire une bonne "pause", que ça soit en milieu hospitalier ou pas (en milieu hospitalier t'as l'avantage de faire un bon bilan de santé bien complet). Bref Brown +1

Oui je sais bien, c'était juste pour dire qu'il n'y avait pas de règle moyenne (j'me comprends ) ; 5 jours aussi et ça commence à aller mieux dans tous les sens. Une journée de faite, demain est un autre jour...

Yes au bout de 5 jours c'est vraiment le top. C'est généralement là que je me dis "oh finalement ça va".  
 
Mais là j'ai clairement changé de comportement par rapport à avant. Je ne m'étais jamais caché pour boire, aujourd'hui c'est le cas, parce que j'ai honte d'avoir clamé partout que j'avais réussi et d'être de nouveau dans la merde.

Bon courage pouicky ! Je vais limiter les dégats pour aujourd'hui en me précipitant chez moi ou il n'y a rien a boire, et d'instancier quelques jours de sobriété.

ah je découvre que ya des hypochondriaques alcooliques. Je pensais justement que ce genre de pathologies les éloignaient des excès d'alcool. L'espèce humaine est pleine de surprises.

Non c'est pas de l'hypochondrie à proprement parler, c'est des angoisses liées à ma conso. Sinon j'ai aucun problème, je peux même lécher un siège de bus dans certains moments de gloire

Ah ok
 
APRES ya des lubies originales qui arrivent lorsqu'on boit.
Un pote tres peu enclin sur le ménage , il a tendance à vouloir garder la table / zone de consommation nickel lorsque tu bois . Il essuie tout, ramasse la moindre petite partie de child qui chute. Il en finit meme par laisser l'éponge à portée de main

C'est ce que je disais dans un de mes messages, c'est pas le truc qui va forcément te donner le déclic ; tu peux avoir peur de la maladie, c'est pas pour autant que ça réglera tout. En ayant un problème de fond à régler, ça n'y changera rien. L'année dernière, un matin, je me suis levé en gerbouboulant un "demi" de sang bien rouge et chaud (avec tout ce qu'il s'en est suivi). Bah ça ne m'a pas empêché de reprendre de plus belle quelques semaines après, alors que je pensais avoir trouvé "le truc"

On se bat pour ça... même si c'est un peu David contre Goliath.
Pour les patients déjà à une dose élevée (mon cas, 240 mg/ jour depuis presque un an), c'est plus facile de faire valoir nos droits à ce traitement si le médecin et le pharmacien ne sont pas trop cons et suffisamment informés.

Dans le cas d'un nouveau patient, difficile de passer au-dessus du nouveau seuil imposé par l'ANSM, qui est de 80 mg/jour, autant prendre de l'aspirine, ça ne sert à rien

Je ne vais pas faire de ce topic un organe de propagande pour le baclofène, ça serait déplacé, mais en 20 ans à traîner ce problème comme un boulet, après avoir essayé (sur prescription) à peu près tout ce qui existe sur le marché pharmaceutique, il n'y a que le baclo qui fonctionne.

Bon, il y a des des effets secondaires qui varient suivant le patient.
Perso, le pire que j'ai, c'est de faire des micro-siestes si je ne suis pas actif, je pique du nez pendant quelques minutes (et pourtant, je ne dors pas vraiment, j'entend et sens tout ce qui se passe autour de moi) plusieurs fois par jour.
Mais ce n'est pas de la narcoleps...

Vous m'aurez compris, c'est moins pire que de faire n'importe quoi en étant murgé et de s'endormir au moment le plus inopportun

Géo, faut que tu te reprennes !
Je sais que c'est facile à dire mais faut que tu trouves une solution...
Allez, on est avec toi...

Surtout pas Mais je suis bien content que ça marche chez certains, dont toi.
 
Abstinence totale = esperal => je (re)sors

Forcément on me propose un apéro ce soir.  Je dois prendre la voiture donc ca me forcera à ne pas abuser ...

Espéral...
J'me souviens des bouffées de chaleur, des nausées, un peu de gerbouille dés les premières gorgées, des "Haha t'es tout rouge" et puis ça repartait comme en quarante.
Limite c'était encore mieux, j'avais l'impression de sniffer du popers à chaque gorgée
 
Bref ! Si t'as envie de boire, tu boiras...
 
Ce qui est intéressant, sur le long terme, c'est de n'avoir plus envie et ce n'est pas l'Aotal et tous les dérivés de Nalméfène que Big Pharma met sur le marché qui vont t'aider.
Des médocs qui coûtent un bras en R&D et à acheter et ne font pas grand chose.
Un myorelaxant qui ne coûte rien, est déjà sur le marché depuis plusieurs décennies dosé de façon extrême et voilà, ça fonctionne. Plus envie de boire...
Et même quand j'en ai envie psychologiquement, du genre je me programme une soirée de biture/film/pizza/potes dégénérés... Bah non, en fait. Je bois deux verres et après ça m'écoeure.  
 
Voili voilou  

J'avais tellement peur de l'esperal que je n'ai jamais rien bu mais vite arrêté, en me trouvant l'excuse qu'il fallait que je stop la clope, et avec le ecig et les liquides de l'époque et leur 1% d'alcool, fallait pas jouer  
 
Bref, j'ai pu tout essayer sauf le baclo, mais conso raisonnée + moi = pas possible. Le reste n'est que de la daube (p'tête le revia qui a fonctionné un temps par ses effets secondaires)

Les cures, c'est comme dans le film "un dernier pour la route" ?

Ça me faisait rêver quand je buvais de faire une cure comme cela et de ressortir "Clean" .

Être plusieurs semaines enfermés à la campagne pour se refaire une santé sans alcool et avec la tête reposée. Parler et faire connaissance de personnes qui ont le même soucis. Apprendre à les connaître pendant quelques semaines.

Mais j'ai jamais fait les démarches car j'ai peur d'être ficher quelques part comme alcoolo. Je suis trop parano. C'est con.

En partie oui, ça dépend o`u tu vas...
 
Edit. Tu vas rentrer en cure sur Amiens en speed comme sur rentreras dans une clinique comme Val Pyrène en 12 mois
(re)Edit. Je crois que "au calme" ça ressemble bien avec le film que tu cites, faudrait demander à bps...
Dans tous les cas ça permet une cassure complète avec le reste et il n'y a rien de tel!
 
(rere)Edit. C'est clair que tu vas être fiché comme alcoolo dans une telle strucute

Tout dépend de la structure.
 
Le plus : ça te permet de sortir du train train quotidien, de prendre du recul, de réfléchir.
Le moins : ce n'est pas la vraie vie, que va-t-il se passer quand tu la réintégreras ?
 
Et oui, ça peut avoir l'air stigmatisant, ça ne l'est pas tant que ça...
Secret médical. Il y a peut-être plein de gens dans ton entourage qui sont passé par là et pourtant tu l'ignores

 
Pour le moins, ils te donnent un tas d'outils, mais faut y mettre du sien à la sortie...

Le "CALME", c'est 100% thérapie de groupe, dans des salles bulles (vous voyez le délire architectural des 70's...) avec des psys externes spécialisés dans l'addiction et du personnel médical qui a été patient du centre auparavant.
Manque juste le chandail en grosse laine et un épagneul breton au coin de la cheminée

Je pense que c'est vachement bien, moi j'étais peut-être trop un jeune con rebelle quand j'y suis allé, j'en ai quand même retiré quelque chose : j'ai compris que j'étais totalement psycho-rigide

En tout cas, il y a de l'écoute et pas de médicament.
Et de la pédagogie : on t'explique en long et en large comment ton corps et ton cerveau fonctionnent et leur interaction avec l'alcool.

Edit : et aussi de la relaxation (ça m'a bien aidé par la suite, rien qu'apprendre à respirer... bah avant d'avoir travaillé sur ça, j'ignorais que je ne savais pas le faire )
Ils avaient un truc marrant aussi, à l'époque, je ne sais pas si ils le pratiquent encore, c'est la "chauffante". Au lieu de te donner du magnésium et des vitamines B1, B6 et compagnie sous forme de cachetons, ils te les injectaient direct en IV dans une solution aqueuse tiède, une fois par jour, suivi d'une séance de relaxation autogérée, conseillée à chacun. Et ça te réchauffait de l'intérieur (effet du magnésium en IV, je crois), d'où son nom.
Ca donnait lieu à des cérémoniaux un peu mystiques à l'heure du goûter, tout le monde réintégrait sa chambre et s'allongeait sur son lit et les gars passaient avec leur piquouse et le silence était total pendant une heure dans tout le centre.
Ca a l'air bizarre, limite secte, quand j'en parle mais c'était très chouette, ça m'a marqué

C'est exactement ce que j'avais besoin.
Être loin de mon quotidien sans boire pendant x temps.

C'est ce que j'ai essayé de faire en partant en rando avec des amis cet été.
Et en venant sur ce topic. Ça m'aide vachement n'empêche car j'en parle à personne autour de moi.

Bah c'est l'intérêt du topic, tu peux raconter ton pire du pire et tu trouveras des gens qui ont vécu la même chose ou fait dix mille fois pire
 
Et oui, on peut y dire des trucs dont on ne parlerait à personne.
Moi, je vois, j'ai beau avoir quelques proches qui sont au courant de mon problème avec l'alcool (mes parents, quelques membres de la famille, des amis) depuis des années, je ne passe pas mon temps à en discuter avec eux, heureusement.

J'suis en train de me préparer psychologiquement à un nouvel arrêt.
 
En relisant mes interventions sur le topic, j'me suis souvenu que malgrès les "souffrances" endurées, j'étais quand même beaucoup plus sain d'esprit et plus apaisé...chose qui me manque terriblement aujourd'hui
 

J'avoue que j'ai jamais osé relire ce que j'ai pu écrire quand j'étais au plus mal
C'est pas une forme de déni, parce que je sais très bien comment j'étais, tout ce que j'ai pu picoler, le nombre de fois où je suis allé me coucher en pouvant à peine marcher, etc... Mais je regarderais sûrement ça à l'occaz
 
Aujourd'hui, là à l'instant t, ça va, je sais qu'il suffit que je me tienne à l'écart des alcools forts, le seroplex me fait du bien, je me sens bien et je prends ce qui me tombe sur la gueule professionnellement (vu que c'est mon taf de gérer la merde ) avec beaucoup beaucoup plus de recul qu'auparavant. Le combat, ce sera de faire durer tout ça, de me maintenir la tête hors de l'eau sur le long terme

Je pense que ça me ferait un bien fou aussi une petite cure de 3 semaines loin de toutes tentations

Les cures c'est un arrêt de travail ?