Reprise du message précédent :
Les épiceries de nuit oû 24-24 font plus de50-60% de leur chiffre d'affaire sur la thise

Bon il est encore tps de limiter les dégâts....

Nan mais là c'est un carrefour, il ouvre aux horaires carrefour  
 
Après j'y vais tous les jours donc forcément....
 
Je suis aussi autour des 2 bouteilles par jour actuellement, j'ai jamais été aussi haut et pourtant ça fait bientôt 8 ans que je picole quotidiennement si on met de côté les quelques périodes ou j'ai réussi à me contrôler.
 
Alors pour pas me faire griller j'alterne la flasque de vodka pour faire des pâtes, le rhum pour des crèpes (le pire c'est que je me justifie encore bêtement), le rosé pour les girlz, le rouge pour moi, les bières pour les potos et je bois tout.
 
Des fois je me dis que le seul vrai avertissement serait un problème de santé sérieux. J'ai déjà tout eu sinon, ivre sur la voie publique, récidive en bagnole, accident pas grave, accident "grave" (un arbre), accident de moto, perte de permis, dégrisement, séparation, blessure etc...

 
   
 
Pardon...
 
Discussion sur le thème de l'alcool avec ma femme et mon fils ce WE au resto à Montpellier :
 
Moi : mes analyses sont plutôt bonnes, je suis content, juste mes GGT qui sont encore un peu haut...
Mon fils: c'est bien, il faut que tu continue comme ça...  
Ma femme : oui hein parce-que je te ramèneras pas aux urgences tous les jours, c'est bien d'avoir arrêter le sucre.
Moi :    
Mon fils :    
Ma femme: oui, y'a plein de sucre dans le porto, c'est ça qui t'a fais du mal...Alors que dans le vin y'a pas de sucre.
Moi : heu tu sais, je crois que c'est surtout qu'il y a de l'alcool dans le porto ET dans le vin...
Ma femme: oui mais quand même le sucre c'est pas bon. Au fait je t'ai acheté du Riesling pour la choucroute de demain.
Mon fils :    
Moi, heu, c'est gentil mais heu, non, vraiment pas...
Ma femme: bin pourquoi ?
 
Je crois finalement qu'elle a rien compris...
Vous aviez raison, il aurait fallu que je lui parle...  

Geo, tu ne manges que des crêpes et des pâtes ??????
 

Non souvent des bolos, faut du rouge, des joues de porc, faut de la bière, des risottos, faut du blanc je trouve tjrs quelque chose !
 
Récemment j'avais invité des potes, j'avais acheté du boeuf et prévu de faire une sauce champignon, du coup j'avais acheté une bouteille de rouge. Ben elle a fini dans les chiottes (en traversant mon système digestif) et la sauce je suis allé en acheter une toute faite....
 
Nan en ce moment ça ne va pas du tout

J'achète souvent 2x la même bouteille pour faire style qu'il n'y en a eu qu'une....

Après plus de deux mois d'arrêt, je prévois de craquer. J'en ai râle le bol.

J'ai une maladie chronique. Rien de grave mais ça me gâche la vie. Je pensais que sans alcool ça allait aller mieux mais rien du tout. La maladie c'est peut-être la cause.
Je vais sûrement accepter un "traitement" lourd où j'aurais pas le droit de boire.
Le boulot m'emmerde. Je vais être en vacances 10 jours là, j'ai trop envie de picoler toute une journée voir deux en écoutant les vidéos de Sham.

Et je suis celib, y'a rien qui avance dans ma vie...

C'est super risquer mais j'ai pas trop le choix. J'ai besoin d'arrêter de penser.
Je vais boire jusqu'à tomber et me réveiller avec une grosse GDB car j'ai plus l'habitude. Mon compteur ça être à zéro...

Et ça t'auras avancé à quoi ? Tu seras moins célibataire avec une gueule de bois ? Ta maladie aura disparu ?  
 
Fais pas ça mon pote !

Ça servira à rien. Mais je passerai un bon moment où je pourrais penser à autre chose. Être joyeux.

Je ne suis pas un bon exemple mais attendre un problème de santé "sérieux", c'est pas franchement une solution, de là que ce problème soit irréversible, t'auras beau arrêter de boire, ça ne changera plus rien... Et ça ne marche pas ; quand j'ai eu mes soucis (sérieux ou pas j'en sais rien), ça m'a collé un déclic qui n'aura duré que quelques jours et c'était reparti de plus belle... Cette année année et j'ai du mal à le dire, j'étais vraiment dans un mode "suicide", c'est un peu passé mais ça ne m'empêche toujours pas de me coller ma bouteille d'alcool fort tous les jours ; je suis dans un mode inquiet, mais tellement désespéré par un tas d'autres choses que je n'arrive pas à me sortir de ça, alors que je suis de bonne volonté.
Et chacun est différent face à la maladie ; ça fait 3 ans que je perds un pote chaque année, le premier a fait une cirrhose qui s'est barrée en couille en moins de deux après une alcoolisation massive de quelques semaines ; d'autres passeront au travers, comme pour le tabac par ex.
J'sais pas trop quoi dire en fait à part que je n'ai pas acheté de vodka depuis plusieurs jours.... Mais de la tequila

Tu réponds à qui Pouicky ?

Oups désolé, à geosadak qui disait qu'un problème de santé sérieux pourrait être un avertissement.
 
Edit. Et désolé c'est un peu décousu, mais je pète la "forme" là

Y en a une à 15 mn de chez moi à pied.
Ouverte 24/7, 365 jours par an
C'est le piège ultime, ce truc. Pulsion alcoolique à 3h du mat' --> bim !
 
A des tarifs délirants, certes    
 
J'suis bien content d'avoir tourné cette page-là, ça devenait plus que limite.
En fait, j'me rend compte qu'après chaque déménagement (en banlieue parisienne proche), mon premier réflexe était de repérer les bars et épiceries du coin et leurs horaires d'ouverture

Guyotine, ya plein d'autres moyens d'être joyeux et qui te feront pas replonger dans un truc pourri. T'as fait tellement de chemin...
 
Ouais je me doute, mais j'ai l'impression que mes paranos sur la santé  qui m'avaient permis "d'arrêter" (souviens toi nos messages pouicky ou je disais que tout allait mieux blablabla) ont disparues... Peut-être à cause des médocs qui sont censés réduire l'anxiété qui fait que je bois... qui fait que je suis anxieux... etc.
 
Le seul point positif dans tout ça c'est que j'arrive à me passer de cannabis, mais c'était de loin pas ma priorité

ce sont des pièges
Mais, je ne sais pas c'est quoi le pire : boire tout ce qui traine chez toi quand tu as finis ce que tu estimes être ta boisson principale de la soirée, ou se mettre à boire d'autres alcools et encore malmener ton bide avec un élément de mélange supplémentaire  
Je rigoles à chaque fois que certains amis (qui ne boivent quasiment que du whisky, et un peu de rhum) sont tout de même près à faire 2*20 km en milieu de soirée pour aller chercher du whisky en boutique alors qu'il reste encore du rhum.
 

Je ne suis pas spécialiste mais du bon rhum ambré à pas cher, ça ne doit pas courir les rues
Le mauvais pas cher, il y en a plein
 
Le pire reste le mauvais rhum blanc, le truc qui a un goût de kérosène, tu bois une gorgée, t'as direct des aphtes et un début d'ulcère

J'ai pas envie de replonger. Juste de faire une petite embuche à l'abstinence.
Dans un mois je commence, si c'est accepté par les médecins, un traitement où je ne pourrais normalement pas boire pendant un certain temps. Si j'ai une occasion de boire c'est bien maintenant mais je ne sais pas si je pourrais m'arrêter...

Ouais , jai le bar "plein". Les beuveries chez moi, j'arrive en général à ne pas toucher aux tres bons trucs, une fois que le cerveau craque, mais parfois les invités ont les jeux partouts  

Bin essaye de te programmer par avance une ou des activités pour le lendemain, peut-être ?
Du genre physique et en solo (rando, vélo, brico, jardinage, que sais-je...).
 
Et surtout la règle d'or, amha, pas de restes pour le lendemain : tu bois tout ou tu jettes les restes le soir même.
Comme ça, pas de tentation de remettre une bûche dans la chaudière.

 
Pour ma part je n'y arrive pas en sachant que ça serait la meilleur des choses à faire

Je ne sais pas si ça joue tant que ça sur moi les restes. Généralement je réapprovisionne avant de commencer pour être sûr de ne pas manquer et de sortir en sentant l'alcool.

L'idée de la rando est bien. J'en fait souvent mais la j'ai envie d'en faire une avec quelques bibine dans le sac.

Et puis, je vais me répéter mais boire un litron d'eau avant le coucher, ce qui aura un double avantage : limiter les dégâts de la gueule de bois et te forcer à te lever pour pisser pendant ton coma éthylique et boire à nouveau un litre d'eau
 
 
J'me souviens, quand j'étais ado/jeune adulte, après une énhaurme biture, j'me levais la nuit assoiffé, je buvais un litre d'eau glacée du frigo presque cul-sec et j'avais l'impression que tout l'alcool ingurgité la veille remontait d'un coup et je me recouchais en ayant l'impression d'être rond comme une bille  
C'était presque une expérience mystique...
Lendemain, lever impeccable, juste un léger flottement plutôt agréable.
C'était chouette
 
Maintenant, quand je me lève la nuit après une grosse biture pour boire de l'eau, j'ai juste la gerbe, mal au crâne, au bide et la conviction que demain ça va être Mururoa dans ma tête.  
C'est moche la vieillitude

Je l'avais plus la gueule de bois.
L'avoir c'est un bon garde fou pour pas reboire le lendemain. Ça reste une alerte du corps.
J'étais alcoolo à la bière blonde (166.4, hk,...) je savais gérer.
J'adore la vodka mais je fini souvent mal avec. Comme avec pas mal d'alcool fort.
Quand je prenais une vraie cuite, le lendemain je ne rebuvais pas. (ou alors le soir mais pas dès le matin).

Sinon je viens de griller le frère d'un voisin (la cinquantaine, il vit chez son frère depuis six mois, il travaille pas et bois tous les jours ) faire le reste des bouteilles de vins des poubelles vertes. C'est chaud d'en arriver là.

Faire les  poubelles vertes à la recherche d'alcool  en effet c'est bien moche  quand même
2u hier pour ma part

Je vois un mec tous les jours marcher des km pour aller chercher son pack de koenigsbier et sa bouteille de rosé. Sur le chemin je le vois assez souvent fouiller la benne à verre d'une station de tri. C'est clair que c'est triste. Un jour je lui ai acheté une bonne bouteille pour la peine, il a refusé. Pourtant il est gentil comme tout.
 
12U pour moi
 
Pareil, la gueule de bois c'est dans les grands jours, sinon j'en ai plus. Je peux siffler une bouteille de vin et 4 bières le soir et ne rien sentir le lendemain
 
Aujourd'hui j'arrête la locomotive c'est décidé.

160j tout pile  
 
En venant ici chaque jour, ça me fait prendre conscience que c'est à la fois très long et très court. Des fois je me dis "Mais putain c'est quand même pas compliqué de pas acheter de picole et de rester bien sagement chez soi, ils sont vraiment pathétiques les mecs ", et environ 1/2s plus tard je me rappelle qu'il y a peu j'étais incapable d'envisager de passer une soirée sans mon litre de sky  
 
Aujourd'hui, je me sens "sorti d'affaire" tout en sachant pertinemment qu'il ne faudrait pas grand chose pour que je bascule à nouveau du coté obscur. Je n'ai plus envie de boire, mais je sais que ça pourrait très rapidement changer si jamais je me permettais un écart de conduite. L'abstinence est pour moi la seule solution
 
 
Courage les copains

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Félicitation Ragga. Bientôt une demi année !

68 jours pour moi. Je vais essayer de pas déconner finalement pendant mes congés...

Sinon je suis comme toi en pensant que c'est pas difficile de pas boire, de rien acheter en oubliant que j'ai été dans la quasi impossibilité d'arrêter pendant 10 ans(voir plus, je sais plus). Pourtant c'est pas dans ma nature de donner des conseils que je ne m'applique pas...

Quand je vous lis, je me réjouis de ne pas avoir avoir à compter mes consommations du jour, même si je me dois de surveiller mes consommations hebdomadaires.
 
J'appréhende quand les finances iront mieux car 2 phénomènes se feront :  
- physqique :inscription à la salle de sport ou à minima, plus d'activités physiques => plus grande résistance à l'alcool (pendant l'alcoolisation, et un peu après)
- financier : plus de moyens donc plus de bonnes bouffes, bonnes bouteilles, comme mauvaises bouteilles.
 
Pour les gars avec leurs bières premier prix... Je ne fais plus de généralités, plusieurs gens m'ont interpelé à l'entrée/sortie de magasins, pour les déposer avec leurs packs de bouteilles ou autres (des gens très valides, comme très diminués - des mecs qui se sont blessés et n'ont pu récupéré toute leur mobilité).
Tu as, instinctivement tendant à croire qu'ils marcheraient leur longue distance quelque soit le temps, la gentillesse des gens, ou leur alcoolisme. Puis en discutant avec eux, tu découvres que "nombreux" n'ont jamais marché la totalité du chemin en 10 ans d'achats réguliers de thises....

Courage il y'a moyen d'y arriver.
Objectif du jour 0u pour moi

Feloches lâche rien  

 
J'ai bu une bouteille de rosé à midi    
 
C'est bien pke j'ai un appel avec la succursale US d'un client, au moins j'aurais un fluent english

Bravo Ragga
 
Si jamais t'as besoin d'une piqûre de rappel, relis tes posts d'il y a plus de 5 mois, t'étais au bout du rouleau et t'étais le premier à le reconnaître.
T'étais un peu inquiétant sur "l'échelle de Vlad" (faut bien trouver une unité de mesure ).
 
Là, t'as l'air bien dans tes baskets et c'est agréable de discuter de tout ça avec toi

Vlad il a disparu par contre

Bah, on aura droit à un message dans deux mois avec une description du système carcéral hospitalier polonais
 
A 10h, piqûre de bromure, à 16h douche froide à la lance à incendie.
Deux mois à ce régime et t'es réhabilité
 
Je plaisante mais j'espère qu'il va bien

J'en fais ptet moins mais je suis probablement pas mieux...

C'est peut-être le moment de poser deux semaines de congé et de faire un tour en hôpital ?
 
Ca ne sera pas top au niveau soutien psychologique (quoique...tu peux très bien tomber sur des bons thérapeutes. Sait-on jamais ) mais, au moins, tu te referas une santé.
Tu peux faire passer ça pour un épisode dépressif passager (ce qui n'est sans doute pas loin de la vérité dans ton cas) auprès de ta hiérarchie.

Ma hierarchie = ma famille. Ca rend tout beaucoup beaucoup plus compliqué.  
 
Cela dit je n'ai pas besoin d'un sevrage en hôpital, je peux très bien m'arrêter demain, j'ai les médocs qu'il faut etc...  
J'ai eu une grosse période d'extrême motiv, pas d'alcool, sport tous les 2 jours, mesures diététiques etc. Et depuis Juillet je repars à 1000 à l'heure. Chaque jour sera le dernier etc...  
 
Mais en réalité j'aurais pu ne pas boire aujourd'hui sans avoir de symptômes de sevrage très marqués.