Reprise du message précédent :
C'est vrai. Une fois j'ai pris une bière sans alcool assez basique et j'ai été bluffé de la ressemblance.

Alors attention, il y en a plein qui sont vraiment pas ouf je trouve... Toutes les marques indus (1664, hk, leffe, grim, etc) c'est encore moins bon que leur version alcoolisée

Quant au vin, il faut mettre ses à priori de côté et se mettre à jour, il commence à y avoir des viticulteurs qui s'y intéressent et il y a des choses très surprenantes. Ce n'est plus les vins "désalcoolisés" d'avant, mais des procédés plus respectueux du produit avec de la vinification et tout le toutim de pro.
En revanche je n'ai rien vu à moins de 15e la bouteille et psychologiquement c'est pas évident de franchir le pas pour du jus de raisin

Mais voilà, il y a plein de choses à explorer pour pas s'ennuyer à l'apéro avec les copains

Pour les boissons sans alcool, méfiez-vous de l'appellation dans certains cas.
En France, on peut utiliser les termes "bières sans alcool" si le titre alcoolique est inférieur à 1,2° et "vin sans sans alcool" si le titre alcoolique de moins de 7°.
 
Dans le cas des bières, ça peut être assez trompeur, parce qu'à 1° on ne sent pas du tout la présence de l'alcool gustativement.
Je sais que certains puristes de l'abstinence (que je ne juge pas, j'ai suffisamment entendu d'histoires de rechute après une minuscule absorption d'alcool) sont très remontés sur le sujet.
Mais il existe bien des bières à 0°, il faut juste vérifier l'étiquette pour s'en assurer
 
Perso, ma préférence a longtemps été (et parfois encore) le jus de tomate, parce que il y a peu de sucre et qu'on peut y ajouter la blinde d'épices (tabasco, poivre, sel de céleri...) pour en faire une "boisson de bonhomme"

Je fais partie des puristes de l'abstinence (bon faut voir aussi ce que je picolais, et la responsabilité que j'ai maintenant), mais même la nourriture avec de l'alcool, je ne mange pas (plats mijoté avec du vin, pâtisserie aromatisé au rhum, etc)
Du coup, oui, je vérifie les étiquettes, pour ne pas "avoir le gout" de l'alcool en bouche, mais chacun fait ce qu'il veut, on n'est pas égaux la dessus

J'ai même connu des abstinents qui traquaient l'alcool dans tous les produits de consommation courante : dentifrice, déo, parfum, alimentation et boisson... Il y en a plus qu'on ne l'imagine dans plein de produits..
Même du simple jus de fruits une fois qu'il est ouvert finit par s'alcooliser en quelques jours avec la fermentation qui transforme le sucre en éthanol.
Au début ça me semblait excessif (ce sont des quantités minuscules), mais quand ils m'ont raconté leur parcours et leurs rechutes, j'ai vite compris que c'était plutôt avisé de leur part.

On n'est pas tous égaux face à l'alcoolodépendance et on ne met pas en place les mêmes stratégies pour la court-circuiter.
Il y a des gens qui ne peuvent pas se limiter à une consommation très modérée, c'est tout ou rien pour eux.

Oui, ma mère a fait une cure dans les années 90 et pendant une bonne 10aine d'années ensuite, c'était jus de citron à la place du vinaigre dans la sauce de salade et parfum/deo sans alcool

Toujours abstinente aujourd'hui mais pour les produits contenant de l'alcool et la cuisine c'est bon.

Hello, je carburais au maté, mais bien frais, avec de la limonade (zéro quand j’en trouvais) à la place de l’eau.
Jus de tomates retravaillé sinon (ou autres) ; le problème des jus de légumes, c’est que ça a tendance à caler un peu avant de manger.

Du coup je me suis repris des grains de kéfir. J'en faisait y a lonnnngtemps, je vais tenter quelques recettes. Ca changera

mon compteur excel me dit 645 jours

Félicitations !
 
Ah ben merci pour le rappel, je viens de regarder j'ai passé les 500 jours depuis environ un mois.  
Reste encore à quitter la nicotine, mais ça c'est un autre chantier.

Même si je vise aussi à me débarrasser de la nicotine et de la caféine un jour, je prends ça comme un chantier au très long cours. Sans doute parce que le niveau de dangerosité et les retombées négatives sont incomparables, donc c'est plus difficile de voir ça comme une nécessité ou une priorité
 
Déjà, après avoir arrêté la clope et énormément modéré l'alcool, j'ai l'impression d'avoir fait le gros du boulot.
Mais bon, je dois bien reconnaître que ça relève aussi d'un comportement addictif, même si la nocivité est moindre.

J'ai fait l'erreur de tomber dans la snus, c'est vraiment pas top
Comme tu dis, j'aimerai vraiment stopper avec toutes mes addictions.

Puisque ça bouge, petit point d'étape de mon défi 1an sans alcool
Ça fait un peu plus de 250j / 8 mois.

Et je commence à avoir un recul intéressant sur ma consommation passée.

Je savais que j'avais une consommation excessive, mais je ne la considérais pas comme problématique étant donné qu'il n'y avait alors pas d'impacts sociaux visibles et que ça restait toujours dans un cadre "mondain" ou à minima accompagné de ma partenaire de vie, dans un contexte d'apéro, de discussions, de musique, etc.
Il m'apparaît aujourd'hui clairement que cette consommation n'était pas simplement mondaine et constituait une béquille psy, une échappatoire bien pratique pour ne pas affronter les problèmes et éviter toute introspection ou remise en cause profonde.
Je l'ai bien ressenti lors de périodes récentes de stress, lors desquelles j'ai eu besoin de compenser avec autre chose (la bouffe principalement). Au tout début de l'arrêt, j'avais imputé cela à un déficit physique de sucre, au manque. Puis les mois passant, je n'avais plus ces fringales, qui sont revenues au moment où j'avais besoin de quelque chose pour m'aider à passer une période compliquée émotionnellement.
Je me suis également rendu compte que cela faisait des années que mes interactions avec ma compagne (à tout niveau) étaient exclusivement alcoolisées. Pas de discussions, de partage, de sexualité sans un minimum d'alcoolisation commune. Ça a été un choc et je travaille encore à réinventer une manière de communiquer sans la désinhibition et le jmenfoutisme procurés par l'alcool.

À l'heure où j'écris ces mots, j'ai retrouvé un semblant d'équilibre émotionnel que je n'avais pas ressenti depuis....peut-être mes 18/19 ans (j'en ai 40), qui a pris un sacré temps à se caler. Je me rends compte que c'est un long chemin et que les dry months ne sont vraiment pas suffisant pour retrouver des sensations/émotions non polluées.

Je ne parle pas ici des effets physiques car ils sont évidemment incroyablement positifs et continuent à s'améliorer.

Bref, je ne sais pas si ça peut aider certaines personnes ici mais ça m'a fait du bien de l'exprimer
À ce stade, je pense que le défi d'un an va se transformer en une quasi abstinence permanente, sachant que je garde toujours ma règle de "je peux goûter des choses exceptionnelles d'un point de vue gustatif, dans la limite d'une 1/2 unité d'alcool par occasion".

Mes recos boisson sans alcool puisque le sujet a été abordé il y a quelques temps:
- Les bières Alcohol Free de chez Brewdog avec mention spéciale pour la Punk. Le gros avantage c'est qu'ils ont un site français et livrent. Pro tip: il y a régulièrement des codes pour de la livraison gratuite, pratique pour remplir le frigo
- Si vous avez un caviste bien inspiré, globalement toutes les ales anglaises AF sont à la hauteur de mon point de vue, mais peu sont accessibles en France encore.
- Ginger beer / Tonic / Boisson infusée au pamplemousse de la marque "La French", très bon rapport qualité prix, dispo dans les carroufs et depuis peu les Super U
- J'ai craqué sur le goût du sirop de menthe, alors que je n'aimais pas ça enfant. Mention spéciale pour la marque Moulin de Valdonne qui est très parfumé et ne nécessite donc que très peu de quantité. Parfait dans un verre d'eau glacée ou une badoit (rip perrier)

Force à tou(te)s !

En fait, on ne se rend plus compte à cause du passif, mais pour l'immense majorité des gens, aujourd'hui, 1 ou 2 unités d'alcool de façon très  ponctuelle et certainement pas quotidienne, c'est une consommation classique (pour ne pas utiliser le mot "normale" ).

La plupart des gens qui ont consommation supérieure ou plus régulière ont un problème d'alcoolodépendance à un certain degré.
Mais le degré est bien entendu variable, c'est un spectre très large et ça peut prendre plein de formes différentes.

Bravo mockfella.

Merci pour ce retour, tant sur ton expérience que sur les "substituts"
Comment gères-tu la suite après avoir goûté des "choses exceptionnelles" ?
Pour ma part, j'ai commencé à passer de l'autre côté niveau social et familial où ça ce voit...
Du coup début de reprise en main avec plus de soirées d'abstinencence que de conso depuis 2 semaines mais je sais bien que je suis trop faible pour résister à une cuite sur un plateau comme : repas de famille , pots de départ ou pire déprime seul à la maison quand ma femme travaille le soir.
Mockfella et les autres, coment est-ce que vous gerez la béquille psy sans alcool ?

Pour préciser "exceptionnel", c'est en fait une idée que j'ai eu pour enlever l'argument que je m'auto présentais pour ne pas arrêter genre: "attend, le bon vin avec la bouffe, ça serait dommage de s'en passer quand même !". Donc j'ai programmé mon cerveau qu'en cas de bon vin, spiritueux qui sort de l'ordinaire, j'aurais le droit à un demi-verre, ce qui est suffisant pour bien apprécier le goût MAIS pas suffisant (dans mon cas) pour atteindre un début d'ébriété qui déclencherait fatalement Le rush et la chute.
Dernier exemple en date: ce week-end, je mange des cuisses de grenouilles au restau en entrée, les potes ont pris une bouteille de Sancerre,  je taxe une lichette (même pas un 1/2 verre pour le coup) parce que quand même ça va bien avec

Sur les 8 mois, ça a du arriver moins de 10 fois (j'ai pas compté). Et la conclusion (pour moi) c'est qu'en fait la plupart des vins que l'on boit en général sont ordinaires et on les trouves bons parce qu'on a envie de se se la coller à bon compte
J'ai été très déçus à au moins 2 reprises avec des vins que je considérais très bon avant

Honnêtement c'est difficile à dire. Je pense qu'il y a eu un mélange de pas mal de choses.

J'ai passé beaucoup de temps à programmer mon cerveau pour cet arrêt. J'avais tenté des arrêts avec plus ou moins de succès lors des 6-7 dernières années (arrivée de ma fille), mais jamais dépassé les 40j.
J'avais quelques mois en amont décidé d'une date, qui n'était pas fixée parce que c'était : "Après la fête surprise que ma meuf ferait pour mes 40 ans", sans connaître la date.
Je suppose aussi que j'ai eu la chance que dans les premières semaines je n'ai pas eu de soucis suffisamment lourd pour me faire replonger...

Pas mal de facteurs donc, l'expérience de l'arrêt de la clope quelques années plus tôt aussi qui mine de rien m'a prouvé que c'était possible de se débarrasser d'une addiction.

Mon arrêt a "inspiré" pas mal de potes atour de moi qui ont un peu le même profil. Certains on tenu 6 mois, d'autres quelques semaines. C'est un long chemin et chaque nouveau palier est une petite victoire sur laquelle il faut capitaliser pour la prochaine tentative !

Quelle liberté c'est de ne plus être influencé par ces merdes... Même si c'est très difficile et même pour certain proche de l'impossible...

Force à tou(te)s !

Je pense qu'on est d'accord là dessus mais bon : l'envie de se la coller reste forte malgré tout chez moi

Merci, pour la clope j'ai envie de dire que malheureusement l'arrêt a été facile en 2011 mais dans une période où je n'avais pas besoins d'un béquille psychotrope aussi forte que je ne la ressens aujourd'hui

 
Sport, sport, sport, sport, Elden Ring (et bientôt Doom the dark age dès que j'ai fini le dlc), sport, liseuse, sport, sport.
 
Par exemple hier soir, je sors du job, il fait 27°. Il y a 2 ans j'aurais fait apéro avec les potes sur la terasse. Ben je suis aller courir 10km. Douche, petite salade composée, et dodo.
Ce matin du coup réveillé tôt, j'ai fait 1h à la salle avant d'arriver au job à 6h30.
Chez moi ce qui fonctionne c'est de m'occuper le cerveau ou de me fatiguer le plus possible. Mais je pense qu'on est tous différent.

L'activité physique au sens large aide énormément, je pense. C'est une façon saine d'activer la production d'endorphines qui procure une sensation euphorique.
Idem pour la dopamine et la sérotonine, mais il y a aussi des stimulations très simples : activités plaisantes, manger sainement, bien dormir, entretenir des rapports sociaux, s'exposer à la lumière naturelle, avoir un couple épanoui, écouter de la musique, rire...
 
En fait, il faut se recâbler et remettre en route le circuit de la récompense avec des stimuli "normaux". Ca peut prendre du temps, mais il y a un côté purement mécanique assez rassurant quelque part, même si ça demande des changements comportementaux.

Joli progrès

Faut quand même être pas mal fort pour résister à l'envie de s'en mettre plus qu'une demi ration
 
4 mois et 9 jours sans rien en ce qui me concerne, je ne pourrais pas me contrôler, c'est rien du tout de mon côté niveau alcool.
 
Le plus dur, c'est de se sortir du conditionnement. J'ai pas de mal à m'abstenir en soirée / repas. Par contre, j'avais l'habitude de boire en faisant à manger les week-end, ou après un gros footing en semaine, et ce sont ces habitudes là qui ont été les plus compliquées à perdre car y avais cette notion de "récompense" après un truc "relou".

 
J'ai mis presque 2 ans a y arriver, c'était pas tout simple.
Par contre je suis admiratifs ici de ceux qui arrivent à boire un demi-verre. Depuis décembre 2023 j'ai vraiment coupé à zéro, je n'arrive pas à me modérer.
J'ai trop connu la fameuse "vite une p'tite" après l'exercices pompier du soir et tu rentres avec 3gr dans chaque bras 5h après.

Bah encore une fois, c'est le contrat que j'ai passé avec mon cerveau pour pas justement qu'en cas de bon produit je saute à pied joint dans le ravin... Et pour moi ça fonctionne mais ce n'est pas une recommandation du tout!
Mais attention, c'était 0 pendant les 2 premiers mois, je voulais faire une abstinence plus longue que les dernières avant de démarrer le plan.

Bravo à toi !

Ah oui, ça c'est l'un des plus dur. En plus on ne l'anticipe pas forcément à contrario d'une  soirée ou d'un repas.
Bricolage, jardin, ménage.... Après l'effort, le réconfort  

C'est un changement comportemental qui prend du temps.
Je suis passé par 3 ans de Baclofène et quasi zéro goutte d'alcool avant que le craving disparaisse, que mes habitudes changent et que ma cervelle recommence à fonctionner normalement
 
Faut de la patience.

 
Voilà c'est exactement ça  
 
Au final gros travail pour changer d'une récompense "immédiate" avec l'euphorie de l'alcool, sur une récompense sur le long terme niveau santé.
 
Quand je regarde ma photo avant/après alcool d'une année, je me dis que plus jamais je veux revenir à avant.
Et encore, je ne montre pas mon visage mais la peau c'est encore plus flagrant.

 
Avec un meilleur sommeil, pour être plus en forme le lundi matin

Le sommeil... mais quel régal  

Tu as vachement bronzé aussi

Alcool + codéine + weed + benzo + nicotine + (censuré) = dodo.

Oui je sais. Pas prêt

Si tu penses sincèrement avoir un sommeil de qualité avec tout ça, tu vas tomber de haut

Essaie de monitorer ton sommeil, rien qu'avec une montre de sport de chez lidl à 20 balles.
Les nuits à 75-80 bpm de moyenne c'est pas très reposant. Sans parlé des phases totalement absentes (sommeil paradoxal) qui te préparent des bons troubles neuros...

Bon je connais (et apprécie) le côté caustique du perso, mais c'est toujours bon de rappeler les bienfaits d'un sommeil naturel ici

Alors perso, 5 ans sans alcool
Mais j'ai commencé à fumer (des cigarettes, je précise ) il y a 3 ans 1/2, et 17 ans où je buvais du coca (2L/jour).... La semaine dernière, avec des collègues, nous sommes passées à la cigarette électronique. Ca m'a également fait grandement diminué le coca, je suis passée à l'eau aromatisée sans sucres. C'est toujours addictif, mais moins pire

Perso, 11 ans maintenant sans alcool du tout du tout    et 20 ans sans cigarette.  
On continue, on continue

Chapeau bas

T'inquiète camarade, ici c'est AA, si je raconte qq trucs ici c'est précisément pour avoir ce type de retours. Ça changera rien pour le moment, et je sais déjà tout ça, mais c'est toujours utile de le rappeler. Au moins pour les autres, pour moi c'est un peu tard

Feloches Marcel

   
 
Perso je bois de moins en moins, on va dire que je me limite de boire quand je suis en weekend. Du coup ça fait 3 jours sur 7 max. (Je compte le vendredi soir ).
 
J'ai bien envie de tester les bières sans alcool, mais j'ai peur d'être déçu en plus ça coûte presque plus cher que des bières avec alcool...

Franchement les bières sans alcool, c'est étonnant. Aux pays-bas le rayon zéro fait la même largeur que le rayon bières alcoolisées.

Alors oui, souvent plus cher (encore que, les bières de qualité c'est cher), mais tu en bois beaucoup moins donc au final ça revient moins cher

Ça on en parle pas parce que c'est pas un argument très important mais je pense que j'économise dans les 2-300€/mois facile...

 
En France on en a quelques unes mais le rayon sans alcool doit représenter a peine 10% de toute la gamme.
 

Oui on va dire que je dois avoir un budget de 30€/mois environ.

redrap
 
je viens de prendre mon 1er Esperal