Reprise du message précédent :
 
Est ce que quand tu proutes l'air va jusqu'à tes c.......?pour que j'y pense à ma prochaine fellation

Honte@live
 
Je viens de passer 45min sur google et les forums freenautes pour trouver pourquoi mon téléphone n'arrivait pas à envoyer de SMS avant de tilter que j'envoyais vers un fixe

j'ai déjà envoyé des SMS sur un fixe...
apparemment le tél sonne et le SMS est lu par un ordinateur, donc éviter les abréviations pour plus de compréhension

merci  
 
recentrage :
petite honte y'a quelques jours
amphi, cours chiant, je décide de sortir discrètement en plein milieu, sauf que je passe dans le faisceau du projecteur et du même coup en ombre chinoise en plein milieu des slides du prof  

Roh le noob, tactique numéro trente deux de l'évasion de cours

Bonjour à tous,
C'est avec recueillement que je poste cette honte, pas la plus grosse honte de ma vie mais la plus mémorable, survenue un jeudi de Février 2007 en Alsace.
 
Conducteur de travaux chez un constructeur de maisons individuelles, j'attends le client d'un collègue occupé qui doit réceptionner la maçonnerie de sa maison. Le froid et l'attente déclenchent en moi une irrépressible envie de pissoyer.
 
Ne voulant pas me faire surprendre en mauvaise posture, je fais le tour de mon utilitaire afin de me soulager tranquillement.
J'ouvre les vannes et commence à purger ma vessie dans un soupir heureux.
C'est à ce moment là que j'enttend un bruit de moteur.
Incappable de stopper le torrent de pisse vaporeuse, je pivote pour tourner le dos à la route et des phares de voiture me font prendre conscience de mon erreur :
 
Le chemin que je croyais se perdre dans la forêt n'est pas une voie sans issue!
 
Je me retourne précipitamment pour finir de pisser.
Une minute passe, je suis toujours dans les phares de la voiture arrêtée à quelques mètres.
Quand j'ai visiblement fini, le client sort et me dis bonsoir avec un sourire amusé.
Je suis rouge de honte, le rendez vous aurait pu mieux commencer..
De plus il a visiblement amené sa femme et tient dans sa main un mètre ruban et une copie des plans de la maison.
"Ok, il va être chiant..." Je commence à douter de la bonne foi de mon collègue concernant son retard.
Je les salue poliment sans toutefois leur serrer la main.  
 
On fait le tour de la maison, monsieur fait le coq en commentant l'état du terrain et la hauteur insuffisante de son sous-bassement. Je lui rétorque en gigotant d'un pieds sur l'autre que les premiers rangs de parpaings sont enterrés pour protéger la fondation et que les terrassements ne sont pas finis.
Sa femme qui a remarqué mon agitation me demande si ça va.
Je lui répond que oui, je bouge pour contrer le froid mais mon sourire commercial cache un mal-être plus profond .
En effet, depuis la veille au soir je n'ai pas déféqué et mon intestin me fait signe que le souper, le déjeuner ainsi que le kébab frites sauce samouraï du midi attendent le démoulage.
 
On inspecte ensuite l'intérieur et je remarque dans la cuisine quelques sacs de ciments vides et un large couvercle de pot de peinture laissés là.
Le mec continu à faire le chiant sur la propreté du chantier et en me précisant que les fenêtres sont plus larges que ce qui a été signé.
"C'est normal, 4cm d'enduit vont recouvrir toute la maçonnerie blablabla..."
Le froid et les questions incessantes du type rendent l'envie de chier insupportable. Je ne bouge plus, je serre les fesses et échangerait bien une oreille contre la possibilité d’alléger la soute à bagage.
 
Il faut maintenant aller voir l'étage en prenant l'échelle.
Chaque barreau est pour moi une souffrance, j'ai l'impression que des assaillants tentent d'ouvrir mon sphincter avec un bélier de siège, chantant et frappant ardemment contre ma porte intérieure au rythme de mes pas...
La visite de l'étage ne s'éternise pas, étant donnée qu'il n'y a pas encore de cloison, le client n'a rien à redire et signe la réception des murs (le tout a pris presque une heure!).
On redescend, la gravité terrestre me provoque des crampes rectales à chaque échelon et je transpire à grosses goutes.
 
Arrivée dans le salon, la femme commence avec force gesticulations un monologue sur l'agencement des pièces. C'est le moment pour moi d'entrer en mode "toutou de plage arrière" et de porter toute mon attention sur mon anu.
Au prix d'un effort de concentration et de conscience corporelle digne du Dalaï Lama, je parviens à laisser passer silencieusement un peu de gaz tout en retenant la buche qui pousse inexorablement.  
Une odeur immonde emplie instantanément la pièce et stop en plein élan la Valérie Damidot en puissance.
Un mélange d'étonnement, de tristesse et d'horreur s'affiche sur le visage de mes interlocuteurs alors que nous fuyons pour le salut de nos âmes.  
Je m'excuse encore et remercie les clients avec un sourire crispé et les raccompagne à l'entrée du terrain.  
Prétextant des mesures à prendre pour les plaquistes, je les laisse devant leur voiture et retourne précipitamment dans la maison.
 
J'arrive dans l'entrée ruisselant de sueur, j'ai mal au ventre au point de ne plus savoir respirer.
Je cours vers la cuisine retrouver le réceptacle que la divine providence a mis sur mon chemin afin de libérer le démon qui s'agite en moi.
J'estime la distance qui me sépare de mon but.
4 mètres : Urgence vitale il y a, l'accélération a fait tomber mes dernières décences et les pousseurs du bélier crient victoire : "La porte a sauté!! La porte a sauté!!"
3 mètres : je lâche mon dossier,
2 mètres : j'enlève ma ceinture,
1 mètre : je baisse mon froc et me met en position pour atteindre la cible ...
La délivrance est immédiate.
 
Le boeing quitte le tarmac et s'écrase sur le couvercle avec un bruit mat.
La libération me fait perdre l'esprit, mes yeux se ferment.
Je sens un vide en moi mais je suis rempli d'allégresse.
Les miasmes presque palpables n'égratignent pas mon bien-être.
Je suis sourd aux cris du monde et l'avalanche d'endorphine me transporte.
Je perd la notion du temps et m'abandonne dans un océan de bonheur là où tout n'est que beauté, luxe, calme et voluptée.
 
Je suis extase.
 
Soudain, du bruit sur la gauche, je n'ai pas le temps de voir ce que c'est mais je percute vite : Le client revenu sur ses pas pour chercher un renseignement que jamais il ne trouva.
"Mais bordel vous êtes en train de chier dans ma cuisine!"
Arrivent derrière lui, sa femme et mon collègue qui est finalement venu et qui les a fait revenir.
Ma bulle de bonheur éclate, je me redresse, honteux, et me rhabille en vitesse en balbutiant des excuses mais ils ne semblent pas faire attention à moi.
Je me tourne et comprends ce qui les stupéfait.
 
Là, devant nous, se dresse le plus gros colombin qu'il m’ai été donné de voir.
Un colossal épieux d'environ 20cm de haut nous nargue, solidement ancré sur une base colloïdale de bon diamètre.
Tous regardent, médusés, l'impérial Menhir, fier et fumant dans le froid hivernal.
Je ne saurais dire si c’était l'émotion de la mise bas ou les effluves pimentées qui se dégageaient du monolithe, mais je pleurais doucement.
 
La femme sorti rapidement de la pièce alors que mon collègue essayait de calmer le client en réprimant mal son fou rire.
Sans mot dire, je ramassais le chef d’œuvre sur son plateau en fer blanc, imprimais son image dans ma mémoire une dernière fois et le jetais vigoureusement par la fenêtre.
Mal m'en a pris car la "tête" fut éjectée du frisbee et s'écrasa mollement sur le mur
Le client était à ce moment là au bord l'apoplexie et mon collègue se bidonnait de bon cœur... J'étais terrorisé.
Avec un bout de sac de ciment j'ai enlevé le plus gros de la crotte incrustée dans le parpaing.
Bien sur il en restait des petits morceaux mais dans le jour qui baissait, c'était invisible.
 
Avec du mal on a calmé le client et on s'en est allé.
Il n'y a pas eu de conséquences professionnelles pour moi (mis à part un surnom glorifiant ) mais à mon avis, le proprio n'a jamais pu cuisiner sereinement dans sa cuisine

Déçu, je pensais que avec ce que tu as mangé tu aurais eu le Chieasse

Ca vaut le coup de lire ?
 
Edit : Un bon vieux fake de Chiesse...

Kthxbye.

Moi ça m'a fait marrer

 
 
Honte de qualitay
 
et bien raconté !  

Bordel, on a lu ça avec ma femme et on a tous les deux mal au ventre maintenant.
               

La narration : 20/20
Les smileys : 20/20
L'histoire : digne des plus grandes hontes, équivalent à Vanne zone rouge

A classer dans les 5 premières hontes.  

Merci  

somptueux! mes félicitations!

Magnifique

Trop de smileys à la con.

Putain de merde !!

Cette prose  

Cet enchaînement de hontes

Très bonne, j'ai bien ri  

Enorme honte mais 6 posts au compteur et une prose digne des piliers de bar d'hfr style chiesse etc. Le doute planera comme les effluves dans la cuisine du client ce jour là.

Ouaip, mais je m'en fous : le texte m'a donné une grande barre de rire et rien que pour ça il mérite la postérité.  

Rhô bordel !        
 
 
Celle là est vraiment magnifique  

 
Putain!    

Les presque hontes, ça compte?

(ie: quand on passe de justesse à côté d'une honte)

En effet, je ne fait que lire le forum et j'essaye de soigner mes posts.

J'en prépare un avec photo pour éviter tout mal entendu de fake concernant les cadeaux nazes de ce noël pour mes beaux-parents.
(http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Viepratique/cadeau-plus-nase-sujet_8850_126.htm#t29676514)

Content de vous avoir fait rire

Purée mais c'est clair. Le tabou entre le mari et la femme dans leur cuisine, connaissant eux seul le secret  

Si ça se trouve ils célèbrent cette honte chaque année à la même date en posant chacun leur tour un colombin sur le carrelage de leur cuisine
 
 
Très bon sinon    
Beau boulot Chiesse  

Les femmes ça fait pas caca t'as rien compris toi.

Non, ça proute pour marquer son territoire  

Oh c’te barre de rire

 
Ho là là  
Fake ou pas, multi ou pas, je m'en fous, cette honte m'a fait mourir de rire. Merci pour ça

J en pleure de rire

Bon, j'me lance

Ca remonte au collège. On était (très) jeune et (très) con : avec mes potes, on s'amusait à faire des concours de rot. Il y avait plusieurs catégories bien sûr : "le rot le plus fort", "le rot le plus long", et "celui qui faisait le plus de rot en une minute".

J'étais en quelque sorte une référence de cette dernière catégorie, peu de monde me battait  

Un jour, à la "récré", tout le monde se retrouve, et on se lance dans notre concours. Un mec passe, je sais d'ores-et-déjà que je vais le battre, sans souci, et commence à me la raconter "ouai t'es trop nul, j'te démonte quand j'veux blabla".

Je me lance, fais 30 premières secondes de folies, quand tout d'un coup, au beau milieu d'un rot, patatra : une gerbe de vomi sort de ma bouche et s'éclate sur le sol au milieu de tout le groupe  

Gros silence, tout le monde me regarde  

Etant moi-même le premier surpris de cette régurgitation, je ne sais comment réagir  

Puis tout le monde se casse "ah putain le crade, j'hallucine, le mec il a gerbé au milieu de la cour de récré quoi"

Inutile de vous préciser que mon taux de sociabilité fut très réduit pendant les semaines suivantes.

 
Voilà, c'est exactement ça.

 
J'avoue que je la trouve un peu too much pour être honnête, moi aussi

Moi c'est surtout le fait de pas pouvoir se retenir, c'est que c'est plus liquide de consistant, du moins dans mon cas. Des selles bien moulées peuvent patiemment attendre.

Ah bah ça dépend des gens.
Un avait raconté ici une honte de gosse où il avait pondu un bras d'enfant dans un chiotte public devant les yeux ébahis des gars de sa classe.  

     
Un bras d'enfant.

Honte en direct: je suis en train de cadrer sur une grosse convention catholique.

Je suis a l'intercom avec le réalisateur et les autres cadreurs, je lâche à tout le monde un "putain mais qu'est-ce qu'on s'emmerde!"

Sauf qu'on ne m'avait pas dit que le big boss, le client, était également a l'intercom en régie vidéo. Ça va être une bonne fin de journée.

mais ouais, le fake énorme, la situation qu'on dirait tout droit sorti d'un film de Ben Stiller    
j'y ai pas cru, et ça m'a pas fait rire.