Reprise du message précédent :

Elle post sur le topic des trucs bizarre qu'on fait lorsqu'on est (ou qu'on se sent ) seul ?

Et est-ce qu'elle est parente avec ?

 
 
"Alors après elle prend ses excréments, elle met tout ça dans le congélateur. Le lendemain, elle prend les excréments, va dans la douche et fait "BIP BIP".
Sinon ma femme elle est normale hein !"
 
 

Allez, j’ai envie de participer, allons-y avec une de mes premières hontes. Attention, je dis "première", comprendre honte collège, pas de kaka, pas de poils, pas d’alcool (quoique …).
 
À cette époque, j’étais d’une timidité maladive, le genre à devenir rouge dès qu’on m’adressait la parole . J’avais donc décidé de faire ce qu’il fallait pour prendre de l’assurance, et m’étais inscrit au fameux Club Théatre. Avec le recul, je crois que c’était même une bonne idée .
Club sympa, où on faisait à peu de choses près n’importe quoi, mais en se faisant regarder par les 15 autres membres en permanence. Et il n’y a rien de plus jubilatoire que de voir 2 gamins en pleine découverte de leurs hormones respectives monter sur scène pour jouer une rencontre romantique. Sauf quand on fait partie des gamins en question.
Tout allait bien, jusqu’au spectacle de fin d’année. Déjà le truc qui me filait des sueurs froides à sa simple évocation. Jouer devant 15 personnes, ok, jouer devant l’ensemble des élèves des 4 années de collège et leurs parents …
 
S’il y a une chose que j’ai apprise de ce Club et qui me sert encore aujourd’hui, c’est que tant qu’à être dans la merde, c’est plus facile de plonger tête la première. On décide donc d’un spectacle autour d’une suite de one-man shows, ou chaque élève viendra déclamer une fable (le Corbeau et le Renard), en se mettant dans une situation burlesque. Moi, du haut du plongeoir, décidait de prendre le rôle de l’alcoolique en fin de bouteille .
 
Le jour fatidique arrive. Devant le rideau, la foule. Un gymnase aménagé pour l’occasion. Plein. Derrière le rideau, les acteurs, assortiment de genoux qui tremblent et de pseudo-virils (collège, rappelons-le) jouant les John Wayne en serrant les cuisses. Les premiers passent, ca devait bien se passer, mais derrière le rideau, la seule chose qui surnageait jusqu’à notre conscience était l’état inquiétant de nos vessies.  
Puis vient mon tour. Impossible, je peux pas me lever, je peux pas y aller, maman viens me chercher. Les spectateurs attendent, les brouhahas montent, rendant d’autant plus difficile l’entrée en scène.
Au final, les profs me prennent chacun par un bras et me poussent à travers le rideau avec un mot d’encouragement ("Allez Germinal, c’est l’heure d’aller au charbon" ). Me voilà face à … houlà, au moins 10 000 personnes. Tétanisé, j’y arrive pas, j’ai honte, je veux rentrer chez moua. Au bout de quelques longues, très longues minutes (ou années, je ne me rappelle plus trop), je prends mon courage à 2 mains et j’attaque la fable au micro.
Tout de suite, un détail cloche. Déclic douloureux. J’ai pas de son, ce petit emmerdeur de putain de micro est éteint, pourqwaaa ? Déjà bien malmené, mon cerveau passe en off, je continue la pièce. Personne n’entend, c’est pas grave, je veux finir.
Et puis, à nouveau au bout de loongues secondes, je réagis, c’est bon, je suis dedans, soyons responsable. Je m’excuse, prends le micro, essaye de comprendre pourquoi cette saloperie s’est éteinte, et pourquoi le bouton marche-arrêt a quarante positions différentes. Échec. Je me retourne vers le rideau pour demander conseil aux instances supérieures . Ouf, ils savent.
Dès lors, tout se passe bien, je termine la pièce, fin de la honte. Pensais-je alors.
 
À la conclusion, je me fais ovationner, ce qui ne manque pas de me surprendre, n’ayant pas entendu de tels applaudissements avant. Je salue, je repasse derrière le rideau pour tomber nez-à-nez avec le directeur du collège, la CPE et mes parents .
 
Conclusion : les spectateurs avaient pris mes tribulations comme partie du spectacle, et m’avaient du coup trouvé super-convaincant dans mon rôle d’alcoolique à côté de la plaque. Du coup, le directeur était passé dans les coulisses pour vérifier que je ne m’étais pas réellement préchauffé à la Vodka. Scène intéressante devant les parents et les copains, il faut l’avouer .
 
Voilà, je rends l’antenne. C’était les souvenirs de collège d’un geek barbu.

Héhé, pas mal du tout. Et t'as pas fait carriere apres ça ?

les auditions quand on est gamin
 
par contre ya un truc qui m'echappe, quel rapport entre le role d'alcoolique et le recit d'une fable?

 
 
C'est de l'ârt, tu peux pas comprendre.

Pourquoi pas ?
 
La fable, c'était juste un support commun pour tous les acteurs. L'important c'était le rôle, d'alcoolique pour moi.
 

Non, par contre je suis beaucoup (beaucoup) plus décomplexé au moment de passer devant un public.
Même si j'ai jamais retenté le gymnase bondé.

J'avoue, une très belle honte, germinal

edulis, en latin, ça veut dire "comestible"
 
Sinon question cafards, le marteau de géologue c'est pas si mauvais que ça comme arme.
 
Illustration :
 
AVANT:

 
 
APRES:

 
 
 
Z'ont giclé ses boyos  
/HS

fake, fallait mettre un papier "bonjour hfr" à côté et une pièce de monnaire pour l'échelle ²

miam

J'ai d'autres photos t'inquiète (dont une où le cafard est à côté de ma tasse à café), mais moins "réussies" Bon faut voir la gueule de la chambre d'hôtel (Zhangjiajie, Hunan, pas du 3 étoiles)... La honte c'est qu'après avoir trouvé ce gentil bestiau dans la jambe de mon pantalon juste au moment où je l'enfilais ("tiens y a un truc qui me gratte" ), j'ai bien passé 1 heure à inspecter chaque recoin en espérant en trouver d'autres bien gros et juteux, histoire de faire des fotals

 
    J'aurais pas supporté    

Une p'tite honte, pour changer des cafards. Pas sur moi, mais j'ai bien rigolé.
 
Ce week-end, dans le métral de Rennes. A côté de moi, trois meufs un peu wesh-wesh   (dont une avec un gamin dans une poussette, sachant qu'elles devaient pas avoir plus de la vingtaine, j'espère que c'était sa grande soeur) parlent de téléphones portables et de trucs associés, j'ai pas trop bien fait gaffe non plus, c'est juste pour situer le niveau de conversation.    
 
La rame stoppe à une station. La porte à côté de nous s'ouvre et on voit, à quelques mètres, un mec debout à 10 cm devant la porte de l'ascenseur, les deux mains coincées au milieu des deux panneaux coulissants formant la porte de cet ascenseur. On voit qu'il essaye de repousser les panneaux de chaque côté, il y arrive un peu, mais ça se referme aussitôt  .
 
Là, les filles commencent à parler entre elles du fait que l'ascenseur est H.S (elles avaient dû passer par cette station un peu avant), tout en regardant le mec aux prises avec les portes maléfiques. Prise d'un élan de générosité je pense, la fille à la poussette dit assez fort "Hé monsieur, cé pa la peine, cé bloqué hein". Le mec ne bronche pas et continue son entreprise  
 
Les meufs se regardent, "il entend pas ?", "Ha non, i' doit pas entendre", et recommencent à lui parler, enfin, à parler à voix haute dans sa direction (en en faisant profiter toute la rame au passage, tout le monde commence à se retourner vers le type) "hého m'sieur ! m'sieur ! Ca sert à rien, vous pourré pas l'ouvrir hein". Mais visiblement, le mec ne doit pas les entendre, ou alors il fait semblant   N'empêche qu'il continue à trifouiller, les mains dans la porte.
 
Du coup, les filles commencent à se foutre allègrement de sa gueule, rigolent entre elles "il est tro teubé le mec !", "lol mdr" toussa, et celle à la poussette lui balance "Non mé hé m'sieur, y'a marqué dessus c'est H.S., ça veut dire ça marche pas l'ascenseur, faut lire un peu hein !"
 
Et là, le gars se retourne enfin, regarde bien la fille à la poussette qui venait de gueuler ça, et lui assène un :
"Je sais bien, je suis là pour le réparer..."  
 
Sur ce, les portes se referment, tout le monde pété de rire dans la rame, y compris les copines de la meuf, qui essaie de se rattraper aux branches comme elle peut "Non mé ça s'trouve, c'été même pas vré, il raconté des conneries hein ?".
 
Ça égaye une journée des trucs comme ça  

 
Un ascenseur dans une rame de métro ?

pour les handicapés, ça se voit de plus en plus
 
sinon belle honte, et le fait que ça arrive à une ouech ouech la rend bien plus savoureuse

Ca me paraît plus réaliste que l'inverse, non ?

 
Ouais, y a pas ça sur ma ligne de métro de clodo pouilleux

c'est celui de rennes il est sans doute plus moderne que celui de paris en plus de l'obligation d'acces pour handicapés. En tout cas belle honte

et tres bien racontée et illustrée

metro st fargeau 20eme il y a un ascenseur ^^

Merci pour les compliments    
 
Pour l'ascenseur :
On peut voir les portes de l'ascenseur dans le fond à gauche, et celles du métro à droite, on était à côté de celles du fond (même si c'était pas la même station, c'est à peu près pareil).

Elles sont trop connes, moi jlavais compris j'etais seulement au tiers de ton récit  

Oui, et encore, j'ai tourné ça de telle façon que ça paraisse pas obvious dès le départ, mais en réalité, quand je regardais le mec, je voyais bien qu'il essayait pas du tout de forcer la porte pour l'ouvrir, il l'écartait juste du bout des doigts sur quelques centimètres, puis lâchait tout pour voir si elle se refermait correctement.  
Fail de compèt' pour miss poussette sur ce coup  

Au fait, on a eu des nouvelles de bouche de velours???  

 
Ha ouais il avait pas un RDV qui devait arriver ?!  

 
si mais c'etait pas lui au guichet

 
Oui ca devait etre le 20/07/2009 et il avait rendez vous avec bouche de velours...  ^^

 
excellent  

 
Saint-Michel L4 aussi, non ?

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les parisiens

Bon petite honte de vacances.
La semaine derniere, suis parti à la montagne pour faire du VTT.
Faire de la descente, meme pas peur    
Arrive le moment de prendre la remontée mécanique avec un VTT.
Pour passer, c'est comme l'hiver dans cette station, il y a un tourniquet facon métro qu'on ouvre avec un pass magnétique.
Sans trop réflechir, je fous le pass pour libérer le tourniquet et faire passer mon vélo devant. Sauf que, bien entendu, ca se passe assez mal et je coince le vélo dans le tourniquet   Impossible de le dégager, le cadre du vélo est coincé complétement. Je demande l'aide d'un mec des remontées mécaniques. Il me regarde   en se foutant de ma gueule "tain c'est pas vrai, on m'a jamais fait une connerie pareil",    
On arrive tant bien que mal à dégager le vélo (cela prendra un peu de temps quand meme   ), puis le gars me montre un passage juste à coté (genre à moins d'un metre) spécialement adapté pour passer les vélos.    
Au moment d'accrocher le vélo sur la cabine, le mec se foutait encore de moi
 
Pas grand chose, mais sur le coup, j'étais bien ridicule  

Pas vraiment une honte mais situation délicate , a l'instant même.
 
Hier soir, mon telephone sonne, numéro inconnu, il est 23h, je decroche pas...  
 
Aujourd'hui, je rappel ce numéro
 
Moi : Oui bonjour, Mr ..., vous m'avez appelé hier ?
Elle : Euh bonjour, c'est la copine de Joe (joe étant un pote)
Moi : Ha ok, Vaness, tu vas bien ? (J'ai 2 potes qui s'apel Joe..., je me trompe forcément !)
Elle : Vaness ?! C'est qui celle-la ?
Moi :Euh, bah en faite, j'ai 2 potes qui s'appel Joe (ce qui est vrai)
Elle : Oui ok... Racrroche
 
J'en rigole encore  
 

joe par contre...

Oui enfin, c'est pas son vrai prénom

 
 
 
Comment briser un couple !
Grande performance
GG