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Ce numéro, largement consacré au « business de la mort », épingle aussi le manque d’éthique autour des crémations. Les matériaux précieux issus des prothèses, dents ou stérilets qui ne brûlent pas, sont par exemple collectés par des entreprises de recyclage puis revendus à diverses entreprises pour être réutilisés. Deux sociétés, la française EMC et le néerlandais OrthoMetals se partagent ce secteur. EMC évalue à entre 500 000 et 700 000 euros les 10 à 12 tonnes de métaux récupérés chaque année sur laquelle l’entreprise prélève 20 % avant de rétrocéder le reste aux crématoriums qui peuvent utiliser la somme comme bon leur semble.
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