raukoras a écrit :
Ton gilet jaune, tu l'as pris chez LVMH, ou il est fait sur mesure ? Même pas de redface pour le coup, tiens....
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Chacun fait ses choix :
- Je viens d'un milieu modeste.
- J'ai bossé de façon acharnée depuis ma plus tendre enfance, au milieu des quolibets, parce que "bûcheur", en France, c'est une insulte, et parce que l'effort, le travail, ne sont généralement pas estimés. On préfère l'illusion d'un succès facile et sans effort. Alors on joue au loto, aux cryptos...
- J'ai toujours bcp épargné : j'ai commencé avec un salaire de 2k€ (avec 2 masters A), j'épargnais 1k€, en vivant à Paris. Chacun fait ce qu'il veut de son argent, mais j'observe qu'il y a bcp de cigales, qui se créent leurs soucis financiers toutes seules.
- Le monde est plein d'opportunités pour qui sait voir au-delà de l'horizon de son sofa. Je me suis exilé en Allemagne, en Asie, en Afrique, pas par plaisir mais parce qu'on m'y offrait des opportunités professionnellement et financièrement intéressantes. Je me suis enrichi, sur ces 2 plans. Plus que mes collègues restés confortablement dans le 1er arrondissement de Paris.
- Du point de vue des incitations économiques, il est bon, juste et sain que les gens compétents qui bossent beaucoup gagnent plus que des gens incompétents et fainéants. La 2nde catégorie est très fournie en France, on le voit à chaque élection. Pour autant, il y a aussi des injustices et des gens bosseurs qui devraient pouvoir mieux gagner leur vie. Je ne connais pas la proportion de ces 2 catégories parmi les gilets jaunes, donc j'ai du mal à me positionner sur la légitimité de leurs doléances.
- Des beaux salaires sont légitimes dans la mesure où ils récompensent du travail et de la compétence, créant beaucoup d'utilité sociale. Je peux t'assurer que je suis très cheap sur ce plan-là.
- Je vis en Afrique centrale, dans un pays pauvre, où la plupart des gens bossent dur pour une misère. En France, chacun a la chance de s'élever par l'éducation et le travail. Il faut respecter le travail et l'effort, c'est sûr. Je suis peu sensible aux pleurnicheries franchouillardes quand elles sont le fait (comme c'est souvent le cas) de gens guidés par une morale et une idéologie pourries. J'y suis plus sensible quand il s'agit de revendications légitimes face à de réelles injustices (comme pour les agriculteurs, par exemple).
- Je n'achète pas chez LVMH, j'en suis copropriétaire.