Mevo a écrit :
Pzu, c'est simple et compliqué. Mais essayons de rester simple: Toute transaction sur un produit financier a besoin d'un acheteur et d'un vendeur. Quelque soit le produit financier, point. Si on vend, il faut bien vendre à quelqu'un. Si on achète, il faut bien acheter à qq'un.
Ce qu'il se passe sur les trackers, c'est que tu as un ou des "fournisseurs de liquidité" qui vont en tout temps se proposer comme contrepartie à l'achat et à la vente (souvent l'émetteur du tracker, et/ou d'autres entités). Il existe un carnet d'ordre, et ça marche comme tout produit, mais tu as ces gens qui sont à la meilleure limite en quasi permanence (enfin, normalement, en permanence). Prenons l'exemple d'un tracker CAC40: Il s'agit d'un panier des 40 valeurs du CAC40. Si tu veux en acheter un, il vont te le vendre et acheter de leur coté le panier (chacune des valeurs avec la bonne pondération).
Même si tu souhaitais savoir la "position nette" vis à vis de ces fournisseurs de liquidité, elle ne t'indique pas grand chose, parce que cette position est "neutre": Pour toute personne qui a acheté un tracker, le fournisseur de liquidité en a vendu un, mais il a aussi acheté l'ensemble des valeurs de l'autre coté (et inversement). Ensuite, tu peux arbitrer la chose si le PRIX du tracker dévie de sa VALEUR (eh oui, on en revient à ca): La valeur d'un tracker CAC40 est la somme des prix des 40 actions qui le compose, avec la bonne pondération. Si les deux dévient sensiblement, tu arbitres (enfin, des institutionnels, dont des gens spécialisés là dedans font ça): Si le tracker cote de trop: Tu le vends et achètes le panier, inversement s'il cote trop peu (les gens qui arbitrent fournissent alors également de la liquidité, mais ne sont pas des fournisseurs de liquidité attitré sur le produit).
Après, il y a tout un tas de détails, mais le fond, c'est celui-ci. Par exemple, ce que j'ai décrit est une "réplication physique". Tu as de la réplication "synthétique", mais in fine, ça ne change rien au principe.
|