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Les banques françaises pâtissent aussi de la mauvaise camaraderie de leurs consœurs allemandes. Romano Prodi, ancien président de la commission européenne, et ancien premier ministre italien a accusé la Deutsche Bank d’avoir été l’un des éléments déclencheurs de la panique, la semaine dernière, en se délestant d’une bonne partie de son portefeuille d’obligations d’Etat italiennes pour un montant évalué à 8 milliards d’euros.
En 2010, contrairement à leurs promesses, les banques allemandes avaient déjà fourgué en catimini leurs engagements envers la Grèce. La Deutsche Bank n’a sans doute pas envie de subir le sort de la Commerzbank, la deuxième banque allemande, partiellement nationalisée. Dans la tourmente, c’est la règle du chacun pour soi.
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