Salvateur de quoi ? Les deux premières versions n'ont servi qu'à gagner du temps en reportant le problème sur les états. Aujourd'hui, ces mêmes états sont à leur tour, et fort logiquement, pris à la gorge.
Le chômage est resté élevé, le dollar a fortement chuté, les déséquilibres mondiaux sont de plus en plus flagrants. Les entreprises se sont peut-être refait une santé grâce aux effets de restockage, mais ce cycle est en train de toucher à sa fin. Et comme dans le monde réel de main street rien ne s'est amélioré, on devrait a priori repartir pour une bonne période de baisse. Un QE3 n'y pourrait rien changer, et risquerait au contraire d'accentuer la crise en faisant chuter le dollar vers des abymes jamais atteintes.