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+44% pour Safran, +46% pour Stellantis,+34% pour Hermès sur un an. Ces actionnaires sont au diapason de certains experts qui s'attendent à un retour sur terre des actions, les arbres ne montant pas jusqu'au ciel. «Je pense que je vais tout vendre », explique ainsi Anna, cadre dans le secteur des transports. Comme des milliers de Français, cette quadragénaire a profité du Covid pour placer son bas de laine accumulé en vue de sa retraite, dans des actions françaises comme LVMH, FDJ… , ou américaines. Mais les sommets touchés de ces derniers jours l'inquiètent désormais. « C'est très haut. Ce serait dommage de perdre mes plus-values pour ne pas être sortie au bon moment », poursuit-elle.
Tous les nouveaux boursicoteurs n'ont cependant pas un tempérament joueur, comme Mathieu ou Jean-Pierre. « Je ne regarde pas les cours au jour le jour », indique William, qui a placé 2500 euros pendant le krach (vite effacé) de mars 2020, et qui depuis n'y touche plus. « La somme a doublé, mais pas question de vendre, raconte le trentenaire. Je vois plutôt la Bourse comme un placement long terme. Peu importe que les cours montent ou baissent : ce qui m'intéresse, ce sont avant tout les dividendes ».
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