Reprise du message précédent :
 
 
Il suffit que certaines personnes retirent une grosse partis de leurs billes et c'est l'effet domino tout le monde retire, un crash peut se produire sans qu'il n'y ai de raison concrète.

Comme une collègue m'avait dit '' merci de ne pas écrire d'inepties   ''

 
Et tu penses qu'un effondrement boursier va avoir quel impact sur l'economie dans son ensemble et le tourisme? Tu penses que les gens vont se presser pour visiter Marseille qui sera redevenu le 7eme cercle de l'enfer?  

Frr, le airbnb c'est terminé, il me reste 9 ans de boulot avant de QLRR, je me suis résigné à cela.
 
Airbnb l'été, bail étudiant sur 9 mois.

Tu as vu le film Mamma Mia ? La fille (Amanda Seyfried) recherche lequel des 3 amants de jeunesse de sa mère (Meryl Streep) pourrait être son père.
 
Ben tu peux remplacer Meryl Streep par Cathie Wood, les 3 amants par Buffett, Bogle et Lynch, et Amanda par moi.  
 
J'essaie dans ma gestion de tirer les enseignements à mes yeux les plus convaincants de Buffett, Lynch et Bogle, sans essayer de répliquer la gestion de l'un ou de l'autre (ce qui serait très simple pour Buffett = full BRK.B et pour Bogle = full fonds indiciels).
 
Des conseils de Buffett que j'applique strictement :
- Privilégier les fondamentaux des entreprises, avec une optique de long-terme et une préférence pour la qualité
- Ignorer les bruits macros
- Considérer les krachs et corrections comme des opportunités
 
Ce qui me différencie de Buffett :
- Ultra-diversification : mais c'est cohérent avec son idée que la diversification est une protection contre l'ignorance, je ne me considère pas comme un stock-picker compétent pour le moment, donc je considère que la diversification est justifiée dans mon cas, et la concentration justifiée pour Buffett
 
Ce qui me rapproche de Lynch :
- Très grand nombre de lignes, avec des calibrations très variables : fortes pour des valeurs de conviction + bcp de micro-lignes en position d'attente (notamment sur des valeurs de croissance)
- Diversification stylistique (factorielle) du portefeuille, avec un mix de blue chips et de valeurs de qualité
- 100% investi (plus d'argent ayant été perdu en voulant se préparer aux corrections que lors des corrections elles-mêmes)
 
Ce qui me différencie de Lynch :
- Pas de recoveries, peu de cycliques, peu de values (même si j'ai un petit PEA-PME value qui performe très bien) : mais là encore, cette différence dans ma gestion reflète surtout un manque de compétence. Idéalement, je voudrais devenir compétent dans l'identification des opportunités value et recoveries, et gérer plus activement une poche de cycliques (mais ça heurte vraiment ma psychologie buy & hold)
 
Ce qui me rapproche de Bogle :
- Ultra-diversification
- Gestion passive
- Je réfléchis toujours en termes de distance à l'indice, je ne m'en écarte que lorsque je perçois une opportunité
 
Ce qui me différencie de Bogle :
- Je ne crois pas que l'indice soit une référence parfaite, car il contient beaucoup de valeurs déclinantes dont la présence dans l'indice n'est dû qu'à leur poids historique et qui sont objectivement de mauvais investissements de long-terme. Donc je suis convaincu de pouvoir battre l'indice sur le long-terme (mais je reconnais que ce n'est pas facile pour un amateur).

 
et PAM !
 

 
Tu peux racheter du Baba hein

la hausse fût tirée par la reprise et la constitution de stock à tout les niveaux : producteur,distributeur,installateur, les stock se résorbent vite car l'activité est forte d'autant plus que le stockage c'est "has been" . Le problème c'est que le réassort va se faire avec du pétrole,du gaz, de électricité bien plus cher qu'en janvier , mon pronostic    c'est que toute les MP vont dépasser les standart de 2008 ( ce qui est déjà le cas pour certaines MP )

 
En 9 ans, il a le temps de se passer beaucoup de choses    

A quel endroit tu lis qu'il prévoit des années médiocres ?

Ce que fait la foule ne change rien à la valeur intrinsèque dans 20 ans de mes entreprises en portefeuille. Donc si la foule devient folle et se met à vendre à prix cassés, c'est juste une opportunité pour moi pour renforcer à bon prix et battre l'indice sur le long-terme.
 
C'est ce que je fais systématiquement, et c'est d'ailleurs la principale source de ma surperformance pour le moment (hors corrections, ma perf est en gros en ligne avec l'indice).

On peut quand même avoir quelques réserves sur les futures décennies où la dette publique s'effacerait graduellement sur fond de forte croissance et d'inflation.
Les 2-3 dernières décennies nous montrent un autre visage : quand l'économie va bien, on parvient très péniblement à stabiliser la dette, voire à la baisser très légèrement, et par contre les chocs t'en remettent à chaque coup des dizaines de %.
Je serai plutôt tenté de penser qu'à l'avenir les chocs continueront de peser plus fort que la croissance et l'inflation (qui ont plus de chance d'être absentes que présentes).
Les ratios dette / pib n'ont pas fini de grimper, mais je ne pense pas que ça dise quoi que ce soit sur le futur des marchés.

Si, cf. mes références aux années 2015 et 2018 dans le bull run 2009-2020. Le rythme actuel est clairement insoutenable.
 
En gros l'équation est la suivante :
 
a) soit ça continue à monter à ce rythme, et la prime de risque du marché actions US va descendre rapidement vers la zone dangereuse des 3% = grosse correction (-50% ou pire) à plus ou moins long-terme
 
b) soit ça monte plus gentiment avec une prime de risque qui fluctue autour de sa moyenne de long-terme (4,2%), et alors on aura des corrections plus gentilles du type -20%, et/ou des années bear à -10% comme 2015 ou 2018
 
Un exemple du scénario (b) c'est le bull run 2009-2020. Un exemple du scénario (a) c'est la bulle techno 1998-2002.
 
Dans les 2 cas je vais rester stoïquement investi, mais enfin je préfèrerais le scénario (b) (même si le scénario (a) serait plus divertissant).

Pas du tout la même vision que les stock picker de talent ici présents
 
Je pense que faire mieux que le marché sur du long terme est totalement illusoire, et enrichit surtout le courtier. Pour moi la macro fait tout. Car vous aurez beau avoir sélectionné les plus "belles" valeurs, dans un marché baissier, tout le monde trinque, et parfois pendant des années.  
La bourse dans son ensemble ne vaut parfois pas mieux qu'un casino géant, avec toute la psychologie de foule qui va avec.
J'ai connu (à mon niveau) les bear market de 2000 et 2008. La plupart des "investisseurs" liquide son portefeuille au plus bas, et n'y retouche plus avant des années, accentuant le caractère moribond du marché boursier.
 
Néanmoins, sur du très long terme, et cela avant que les statistiques ne démontrent le contraire, l'investissement boursier est le plus rentable de tous les actifs.
 
Comment cependant survivre psychologiquement à un bear market de 10 ans ? C'est à mon humble niveau que j'essaie d'élaborer une stratégie de protection qui me coûte certes, mais qui me permet d'absorber les chocs dans l'hypothèse du krach, toujours imprévisible.  
 
Ma stratégie me permet d'éviter de m'égarer dans les investissements à rentabilité nulle que sont la team liquide et les AV EUR.
 

 
Faut il encore avoir toujours plus de cash a investir au fur et a mesure.

Oui, c'est sûr, avoir des bons flux d'épargne est un avantage stratégique essentiel dans cet environnement. Dans mon cas, ils sont corrects mais pas non plus démentiels, surtout en proportion avec la taille croissante de mon portefeuille.

Pareil, sauf que je ne vois pas un bear market sur 10ans (enfin pour les US, la France/Europe, je ne dis pas).

 
Effectivement. Il vaut certainement mieux être plus investi mais avec des options en protection quitte à sous performer les indices, plutôt que d'être bourré à X% de fond euros.

Ça va en faire des kilos de pop corn à consommer  

Mes valeurs US sont remarquablement stables aujourd'hui.

Ha bon, ça ne revient pas au même ? aurais-tu le temps d'expliquer ça stp

Je vois cela aussi  
Avoir une stratégie alternative c'est mieux que d'avoir 50% en fonds euro ou plus comme on le voit régulièrement conseillé sur le topic qui a fermé pour cause de manque de qualité, épargne  

un bear market peut durer bien plus de 10 ans....
 
un element declencheur exogene me semble le plus probable,mais lequel ????on a un grand choix pour le cygne noir !!
 (TAIWAN , UKRAINE,IRAN, Cyberattaque mondiale,variant tueur,effet deletere des "machins" à ARNm à l'automne....etc......etc...)
 
si cela se produit seuls les plus  jeunes du forum pourraient peut etre connaitre à nouveau l'ambiance "extatique" des marchés actuels
 
je reste optimiste à TTLT...mais je ne serai plus là....
 

 
Source ?

Est-ce vraiment une bonne idée de remettre une couche sur les vaccins ?

 
les "machins" j'ai rectifié mon texte....je ne  dis rien ,j'attends de voir...
 

tu connais le fonds Chorizo ?  

 
Comme disait un marchand de frites, c'est ce qui en parle le plus... Les shadoks avaient tout compris  

 
Franchement, si l'investissement en actions comportait peu de risque, ben il serait très peu rémunéré.
Tu as un bon espoir d'être bien rémunéré, parce que les risques sont réels.
J'ai même envie de croire que plus les risques seront fabuleux, plus on sera riche. Donc banco, faites-nous péter tous tes cygnes noirs en salve.
 

C'est ce qui nous a fait gagner du Pognon en 2020    
faut respecter

Et l'argent revient a nouveau dans le systeme. On l'a vu avec le krach covid.
S'il y a un gros krach, ça peut entraîner des crises économiques, et certaines entreprises peuvent méchamment morfler, jusqu’à la faillite.

Reste les dividendes pour compenser (un peu) dans un marché baissier.

 

Parler de sur-performance sur à peu près 3 années, bon hein

C'est plus ou moins le type de stratégie de Taleb. Un indice très diversifié, puis des PUT très OTM, pour un coût relativement modeste, mais qui a le potentiel de voir son levier se multiplier en cas de baisse très importante.
C'est l'un des points de Taleb, il estime que les primes des options très OTM évaluent mal le risque de krach, surtout dans les moments de faible vol (ce n'est pas le cas depuis février 2020).
Après il y a la gestion du portefeuille d'options qui est tout sauf simple.
Mais pour moi une couverture via BX4 n'a quasi aucun sens, le levier est linéaire, et n'offre donc aucun avantage en cas de mauvaise direction

edit : je répondais à Este

 
https://www.larousse.fr/dictionnair [...] tère/23068
 
 
Non mais sérieusement.
 
 

Bien reçu, Merci.

Ben il faut certes regarder la durée, mais aussi l'ampleur de la surperformance : +137% pour mon portefeuille IB vs +64% sur le SPXTR (S&P500 total return) en 3 ans.
 
Il faudrait une sacrée correction sur les valeurs de croissance pour effacer cette surperformance, i.e. en gros un scénario façon explosion de la bulle techno en 2000-2001. Et ça, ça me semble peu probable dans l'environnement de marché actuel.

En fait c'est ça le grand plan: créer une diversion, ici le Covid, proposer une solution pour mettre hors d'état le plus grand nombre, à la fin il ne reste que les bobets facilement manipulables, nouvel ordre mondial de créé,