Reprise du message précédent :
La vague Free Solo n’en finit plus et ces documentaires de montagne pour des gens qui ne s’y intéressent pas forcément. Venant avec ses avantages et inconvénients, on a eu quelques réussites récentes comme The Alpinist dont j’ai déjà parlé, mais également de plus grandes déceptions. Dans quelle catégorie ranger celui-ci, vous le découvrirez juste en-dessous  

14 Peaks: Nothing is Impossible, Torquil Jones – 2021 (Dispo sur Netflix)

https://i.ibb.co/nLchc1H/14-peaks-n [...] 81700b.jpg

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt14079374/

14 Peaks, c’est le “Project Possible” de Nirmal Purja, un Gurkha Népalais devenu SAS (forces spéciales Britanniques) qui décide de se lancer dans la course aux 14 sommets au-dessus de 8000 mètres mais en les réalisant tous en une seule saison (Avril à Octobre 2019). Le docu s’ouvre sur la voix off de Nirmal, surnommé Nirm’s, qui annonce « This is about inspiring the human race » et qui commence à présenter ça comme une course contre la montre pour « casser » du record… Ça part mal.

Nim’s est un personnage attachant et il s’entoure d’une équipe Népalaise, donc uniquement des Sherpas pour mettre en avant le travail immense et crucial qu’ils font pour les ascensionnistes du monde entier. L’idée est très louable, mais malheureusement c’est plus un ego-trip auquel on assiste. Niveau valeur documentaire, quasi rien, on ne sait pas par quelles voies l’équipe passe sur aucun des sommets, on ne sait pas d’où ils partent sachant qu’ils semblent utiliser des hélicoptères en permanence, la technique d’ascension est brièvement mentionnée par Messner mais rien d’autre. Bref, si vous cherchez des infos sur le projet, vous resterez sur votre faim.

Si vous cherchez des images sur les ascensions c’est assez limité également. En gros, on a plus le droit à l’aspect un peu pathos de Nim’s avec sa mère mourante que sur des gens qui grimpent 14 sommets. De plus, cette envie de rappeler très régulièrement les records de vitesse du projet ne servent pas à grand-chose. Les 14 sommets étaient tombe en 1978 pour la 1ere fois avec Messner en 16 ans, puis Kukuczka et d’autres ensuite. Mais comme, les réalisations sont sur des voies différentes, certaines en solo, sans ou avec oxygène, la comparaison ne sert pas à rien. Nim’s l’a fait avec une équipe pour tous les sommets, avec oxygène, par la voie classique à chaque fois (enfin c’est ce qu’on peut présumer vu qu’il n’y a pas de détail). Pour le dernier sommet, dans le Tibet Chinois pour lequel son permis est initialement refusé, le montage laisse croire que les likes Instagram ont convaincu le gouvernement Chinois, trop pathos encore une fois.

Bref, une belle déception. Quelques rares très belles images, une performance très belle mais sur laquelle on n’apprend pas grand-chose, l’envie de remettre les sherpas en avant mais finalement une sorte d’ode autobiographique d’un sherpa à lui-même et sa détermination. Pas convaincu…

TLDR : Quand un documentaire vire à l’egotrip, ça passe ou ça casse. Ça cassera chez moi. Nim’s est attachant, la performance est belle, mais le manque de vrai contenu et le pathos trop présent ne me laisseront pas un grand attrait  

Merci pour cet excellent résumé. Vu cette semaine et j'ai été très déçu aussi, je ne suis même pas allé au bout.

Quand j'ai vu la bande annonce sur Netflix, je me suis méfiée, je me suis dit que ça serait sûrement plein de raccourcis, vous confirmez mon impression.

A l'image de bien des docus de montagne (ski, vélo, alpinisme, trail etc.) hélas.

Étant fan de montagne moi-même, ce type d'approche égocentrique et sensationnaliste me gonfle.

Ken Burns revient avec une série de 4 docus sur Mohamed Ali, déjà disponible sur arte.tv et diffusée les 11 et 12 janvier sur Arte :
 
https://www.arte.tv/fr/videos/10095 [...] ammed-ali/
 
edit - changement dates de programmation par Arte

vu the alpinist hier, toujours bien captivant et n'ayant pas regardé avant de résumé ou bande annonce j'ai bien été retourné jusqu'au bout...
A VOIR

Que de calme, le topic doit se réveiller comme chantait presque Pleasure Game en 1991 (ou écrivait Frank Herbert dans son pilier de la SF)! Glaner, Grappiller, Biffer… Trois verbes distincts qui désignent des activités somme toute similaires de récupération de ce qui a été laissé ou abandonné. C’est le thème d’un documentaire de la géniale Agnès Varda que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir (le docu, pas Varda)!    
 
Les Glaneurs et la Glaneuse, Agnès Varda – 2000 (Dispo sur MUBI)
 

 
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0247380/
 
Qui glanent à l’aube de l’an 2000 et pourquoi ? Partant du célèbre tableau de Millet, Les Glaneuses, représentant trois femmes glanant le blé après les moissons, Varda capture ces petites tranches de vie, glaneuse à la caméra parcourant la France et les couches de la société au hasard des rencontres et des idées qui s’échappent. Un portrait d’une France moins connue, qui ne manque néanmoins pas de beauté. On y découvrira que le glanage est légal depuis le 16ème siècle et qu’il est interdit de l’interdire après que les récoltes ont eu lieu. Différence entre le glanage et le grappillage, le premier s’emploie pour ce qui pousse du sol alors que le grappillage s’emploie pour ce qui descend comme les fruits des arbres. Biffer est pour la collecte des objets et notamment des encombrants qui étaient laissés une fois par mois sur les trottoirs.  
 
C’est très poétique comme souvent chez Varda, plein d’humanité et ça donne vraiment envie d’aimer son prochain, de considérer l’autre. A l’image de cette pomme trop petite et tachée par le soleil, sa valeur commerciale étant nulle, c’est pourtant un fruit qui nourrirait aussi bien humain qu’insecte, une belle manière de retrouver ce qui nous lie à la nature et à sa beauté nourricière. L’activité est d’ailleurs au cœur du travail de nombreux artistes, aussi bien illustrés dans la peinture classique avec cette Glaneuse majestueuse de Jules Breton ou dans l’activité propre pour construire les œuvres comme celles de Louis Pons. De l’art de glaner au glanage pour l’art… Poésie humaine à l’orée du 21ème siècle.
 
TLDR#: Agnes Varda était une génie géniale, poétique et profondément humaine aimant les gens. Un beau documentaire d’une tradition qui a perduré à travers le temps aidant ceux dans le besoin. Varda est une incarnation de l’empathie. Madeleine de Proust, ça m’a rappelé les tournées nocturnes que je faisais avec mon père pour les encombrants    
 
Et pour ceux qui sont restés jusque là, l’Acid House Belge que vous n’avez jamais pu oublié. Click at your own risk   : https://www.youtube.com/watch?v=9i_QxSepfLs

Le FIFO a commencé !
L'accès à tous les films, en ligne, coûte une petite 30aine d'Euros.

https://digital.fifotahiti.com

Bon festival !

 
Peux tu expliquer un peu plus ce que c'est comme festival ?

C'est le Festival International du Film documentaire Océanien.

Donc principalement des docus à propos de la région océanienne.

L'occasion de découvrir des histoires, des cultures qui peuvent nous être méconnues.

 
 
Tickled, documentaire de 2016 par David Farrier et Dylan Reeve.
 
Le thème assez inhabituel (et la belle affiche) m'a fait regarder ce film, piqué par la curiosité.
En effet, on va y parler de concours de chatouilles !
 
Je mets la suite en spoiler car j'ai adoré avoir été surpris ! Et c'est toute la spécificité du film.
 

 
Dans la forme, rien de fou, voire très très classique dans le docu d'investigation, mais on reste scotché tellement cette histoire est hallucinante !
 
Un commentaire parfait que j'ai vu à propos de ce film :
 

Ah je crois que je l'ai vu celui-là, super intéressant !

J'ai regardé "Wagner, l'armée de l'ombre de Poutine" hier sur France 5.
 
Ce n'était pas fameux mais ça donne envie d'en voir un bon sur la politique russe de Poutine, vous auriez ça en stock ?

+1

Rien d'extraordinaire ce docu, mais le sujet est intéressant et hallucinant.

Ceux qui on vu Human, vous me conseillez quelle version ? Ciné, TV, extended (3 épisodes) ?

Vu récemment, Chine - le drame Ouïghour qui fait le tour du sujet de façon assez complète, intéressant.

Et là j'ai commencé Exterminez toutes ces brutes (qui parle de racisme / colonialisme), vu qu'un épisode sur 4 mais pour le moment c'est vraiment bien.

Plus le temps passe plus je me dis que 52 minutes c'est trop court pour un docu en fait, ceux qui m'intéressent le plus sont souvent plus longs.

Complètement d'accord, j'adore les docus arte en plusieurs parties pour ça !

On parlait stand-up il y a quelques temps. L’un des stand-ups les plus impressionnants des décennies récentes est celui que Tig Notaro fit en août 2012 au Largo où elle annonça sur scène son double cancer du sein. Pas sûr de s’en sortir, c’était pour elle potentiellement sa dernière représentation. Il n’y a pas d’enregistrement vidéo par contre c’est dispo en audio sur Spotify, Tig Notaro Live, et c’est magistral, l’illustration parfaite qu’on peut rire de tout que notre cher Pierre n’aurait pas renié  

Je recommande chaudement d’écouter le spectacle AVANT de voir le documentaire… Et c’est là qu’intervient Netflix !

Tig, Kristina Goolsby & Ashley York – 2015 (Dispo sur Netflix)

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt3986532/

Documentaire qui retrace le début de carrière et l’ascension de Tig Notaro jusqu’à ce spectacle majeur en Août 2012, le docu suit ensuite Tig pendant 1 an pendant sa reconstruction personnelle et professionnelle avec son retour sur les planches, jusqu'à Août 2013 où elle remonte sur les planches du Largo. C’est très personnel et intéressant notamment sur comment on reconstruit sa carrière (et sa vie) alors que celle-ci a explosé sur quelque chose que l’on croyait définitif.

Excellente sur scène, on suit ses pérégrinations dans l’écriture d’un nouveau spectacle et la création scénique qui en résulte et notamment les nombreux échecs (bombing) qui en résultent. Pour qui apprécie et veut continuer un peu à creuser, Tig Notaro était également en tête d’affiche de One Mississipi, série dispo sur Amazon Prime, produite par Louis CK qui retrace de manière pseudo-biographique le passage de sa vie autour de la mort de sa mère. Très drôle et touchant.

One Mississipi - IMDb : https://www.imdb.com/title/tt4947608/

Enjoy!

Petite recommandation familiale, le documentaire Wild de Luc Enting, sorti en 2018, qui se trouve sur la plateforme Netflix.  
 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt6383452/
 

 
Documentaire animalier qui suit quelques espèces d'un parc national sur quatre saisons (Renard, Cerf, Sanglier ainsi que quelques oiseaux). Les images sont très belles, la narration plutôt marrante même si ça demande une petite "adaptation". L’intérêt du documentaire est double, premièrement un suivi des espèces qui nous sont très familières et qu'on retrouve un peu partout en Europe et deuxièmement le lieu plutôt insolite. Les images initiales donnent l'impression de très grands espaces et d'une nature absolument gigantesque mais ça a été tourné au Pays-Bas au De Hoge Veluwe National Park qui ne fait que 55km2. Le film rend le lieu bluffant, réussissant malgré les plans aériens nombreux à ne pas nous montrer trace de l'homme.
 
Comme quoi l'aventure et la decouverte sont aux pas de nos portes
 
Netflix semble avoir mis pas mal de docus sur la plateforme récemment. A explorer...

Suite à notre discussion sur les productions Netflix, j’ai regardé un petit peu ces listes et aperçu un documentaire de 2014 dont je n’avais jamais entendu parler. Nominé aux Oscars en son temps, c’est le premier documentaire produit par Netflix. Et on peut dire, après le visionnage, que c’est de l’argent bien dépensé! Merci Netflix  

Virunga, Orlando von Ensiedel – 2014 (Dispo sur Netlfix)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt3455224/

Le Congo est une terre Africaine de splendeurs et de souffrances. Exploitée par les colonialistes blancs et Belges depuis le 19eme siècle, c’est une terre extrêmement riche en minerais divers, faunes et flores incroyables et autres ressources recherchées. Le roi des Belges crée en 1925 le parc national Albert qui deviendra le parc national des Virunga en 1969. L’ingérence occidentale continuera bien longtemps sur le territoire créant un terreau fertile pour le génocide Rwandais qui s’étendra au Congo puis aux tensions guerrières entre différentes factions.

Retour aux années 2010, le parc des Virunga cherche à préserver cette réserve naturelle incroyable du braconnage et notamment une espèce de gorilles des montagnes menacée qui vit dans le périmètre du parc. Des volcans, un lac sous lequel se trouve du pétrole, une faunes et flore majestueuse qui reprend peu à peu forme grâce au travail des rangers du parc, le documentaire réussit à marier habilement le contexte historique, l’approche de conservation et des images magnifiques de cette nature luxuriante. Et c’est la que la folie des hommes ressurgit. Attirée par la possibilité du pétrole sous le parc, une société Britannique décide de graisser la pâte du gouvernement pour violer ce nouvel Eden. L’argent de la corruption afflue partout et notamment chez les groupes rebelles qui peuvent ainsi s’équiper pour relancer une guerre civile au Congo !

Un documentaire tri-dimensionnel, historique sur le Congo au départ, animalier ensuite et qui devient alors un documentaire sur une guerre civile qui se développe sous les yeux des journalistes sur place. C’est passionnant, immensément triste même si le point d’ancrage du documentaire sur ces rangers et notamment ce Belge « perdu » qui veut préserver coûte que coûte cet écrin pour les habitants et les futures générations, donne vraiment sa force au métrage.

Passionnant, captivant ! On se perdra dans le regard de ces gorilles en espérant qu’un jour peut être l’humain ouvrira les yeux sur sa folie et la destruction qu’il engendre pour quelques colifichets… Pour soutenir le parc du Virunga, vous pouvez aller voir par-là : https://virunga.org/

#TLDR: Un documentaire assez exceptionnel qui réussit à marier un volet historique suivit d’un volet sur la conservation et la faune, pour finalement devenir une enquête journalistique sur la corruption Occidentale dans le pays, et une guerre civile. Ce melting-pot assez incroyable fonctionne parfaitement pour nous rappeler la folie des hommes. Aidez le Virunga, grâce au lien un peu plus haut  

Wiki Virunga: https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_des_Virunga

En parcourant le catalogue des nouveautés hier soir, je suis tombé sur un documentaire Français dont le titre et l’affiche ont tout de suite attiré mon attention. Quand je vivais à Londres, un de mes plaisir était de passer par Covent Garden pour assister aux performances d’artistes de rue devant St Paul’s Church. Également un superbe festival annuel à Winchester début juillet avec la ville envahie par des artistes de rues de tout bord ; The Whinchest Hat Fair ! Je fais même dans les recommandations touristiques  

Saltimbanque, Benoit Chevalier – 2021 (Dispo sur Amazon Prime)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt19712526/ (pour l’instant la fiche est tristement vide)

Le documentaire s’ouvre sur le bord de mer de Dinard, ville dont vient le réalisateur du documentaire et son sujet, William de Parscau, artiste de rue. Les deux se sont rencontrés jeunes dans une MJC où il pratiquait la breakdance. Au détour d’un festival de Hip-Hop, le jeune William trouve sa vocation, il deviendra un artiste de rue, un saltimbanque qui exprime son art au détour des places et des lieux publics.

Il se développera en duo à Paris avant de partir seul au début de la décennie précédente parcourant le monde pour suivre le soleil et pouvoir continuer à être dans la rue. Pas mal de réflexions intéressantes sur la perception du public et des cultures à cette forme d’art qui est considéré depuis quelques décennies comme de la mendicité en France et interdite purement et simplement. La France est très régressive (et punitive) sur ce sujet, puisque les représentations publiques dans la rue sont légalement interdites. Au détour d’un passage par l’Australie, il découvre que les Anglo-Saxons considèrent que c’est un apport culturel à un lieu et facilitent justement ça, l’un des graals étant de venir jouer à Londres au Covent Garden.

Le docu offre beaucoup de vidéos d’époques et de l’évolution de ses performances sur les 15 dernières années, mais également son évolution vers le théâtre et l’interaction avec le public qui permet de rassembler. Bel artiste, très belle tranche de vie, il parcourt le monde pour vivre de son art sous son nom de « scène » de WillStreet. Jamais eu l’occasion de le croiser, mais je zyeuterai son agende de temps pour à l’occasion pouvoir y assister.

Longue vie aux Buskers, Hatters et autres artistes de rues ! Ils sont une belle addition à une ville.

TLDR # : Documentaire biographique sur un sujet peu connu, en suivant un jeune homme de Dinard qui décide tout jeune de devenir artiste de rue. 15 ans plus tard, il a une renommée internationale et vit toujours de son art, libre sur les places du Monde. Ça vaut vraiment le coup, chaude recommandation  

Pour les non abonnés à Prime, ca semble dispo sur TV Rennes jusqu'au 23/06: https://www.tvr.bzh/v/5bd9495-documentaire-26-05-2022

Intéressant comme sujet

Merci  

Woodstock 99: Peace, Love, and Rage

https://www.hbo.com/movies/woodstock-99-peace-love-rage
 
Docu sur la troisième édition de Woodstock où tout a un peu dégénéré pour différentes raisons.
 
Très sympa pour se remettre dans l'ambiance de cette époque.

Vivement l'arrivée d'HBO max en france.
Je ne comprends pas comment ils ont négocié OCS. Je ne trouve pas la moitié des titres HBO dedans

Je l'ai regardé dans la foulée après ton message. Je connaissais l'affaire dans les grandes lignes mais j'étais pas prêt à être à ce point mal à l'aise. Les gros mouvements de foule en général me foutent la trouille et là on voit vraiment une masse complètement crétine qui en devient ultra dangereuse. J'ai eu du mal à regarder les passages des images de destruction tellement c'est absurde et gratuit. Effrayant mais instructif, et plutôt cool de revoir des figures de cette scène musicale. Et Dexter Holland a pris un sacré coup de vieux.

Je vous conseille chaudement, 2 docus vus récemment sur le replay de FranceTV :
 
En mission sur l'épopée de l'équipe de basket fr aux JO de Tokyo, réalisé par Boris Diaw. C'est du classique façon "Les yeux dans les bleus", on suit l'équipe pendant la compet, en immersion complète. Rien de novateur, mais je suis client.
 
Un président, l'Europe et la guerre sur les prémices de la guerre en Ukraine jusqu'au lancement de celle-ci. On assiste à des moments assez rares de discussions entre les chefs d'état, les conseillers diplomatiques etc Certes on nous montre bien les coulisses du pouvoir qu'on veut bien nous montrer mais c'est assez édifiant !

Le monde dans un tableau : le piment de Velasquez
Un docu très futé, narré par Francois Morel, où l'analyse et la quête de compréhension d'un tableau de Velasquez mène à moult digressions historiques et culturelles :
 
https://www.arte.tv/fr/videos/10440 [...] n-tableau/

Vu. Très étonnant qu'on nous montre certains trucs stratégiques récents. Paraît d'ailleurs que Poutine a moyennement apprécié que certains échanges soient rendus publics dans ce docu.

 
Un docu en 3 parties est diffusé sur Netflix sur ce festival. N'ayant pas vu celui de HBO, je me garderais de les comparer, mais c'est assez édifiant comme tout est combiné pour courir à la catastrophe (et encore on peut se dire que cela aurait pu être bien pire !)

 
Je n'ai même pas pu aller jusqu'au bout.
 
Déjà j'étais pas prêt pour Moby. Vous savez, le mec qui n'existe plus depuis 20 ans et dont la seule actu récente est d'avoir prétendu en 2017 qu'il avait de quoi faire tomber Trump, et aussi d'avoir prétendu avoir frotté son zizi contre Trump... Il nous explique calmement que les jeunes sont devenus méchants avec le néométal.
 
Le rant sur le néométal étant souvent illustré par des images de Kid Rock ou de Creed. Alors problème : Ce ne sont pas des groupes de néométal.
Bon, là c'est clair, le doc te prends clairement pour un con.
 
Les jeunes y sont devenu méchants avec le néométal, une musique pour les bully.  
Le tout avec des extraits d'interview de mecs comme Jonathan Davis, qui est considéré comme un des pilliers du néométal (je rentre pas dans les débats sur ce qui est néométal ou non hein).
Problème, Jon a souffert du bulliying toute son enfance et a été comme la dernière des merdes jusqu'à ses environs 20 ans. Et c'est pas comme si la suite avait été très positive non plus malgré le succès immédiat.... Ça n'a aucun putain de sens.
Même Fred Durst crachait sur la culture Bully, il n'a jamais été dans les délires fratboys et compagnie.
Linkin Park n'était pas encore assez connu a ce moment là, mais c'est surement le groupe le plus connu du genre et qui était aussi a des années lumières d'être les leaders d'une prétendu génération de jeunes violents.
 
Vous n'êtes pas prêt pour la suite. La génération violente qui écoute du néométal etc, ils relient ça a la tuerie de Columbine.
 
Véridique. C'est beau comme du TF1 et du Fox News. Parce que bon, vu que c'était un festival de musique, c'était difficile d'accuser les jeux vidéo ou internet.  
 
Le meilleure passage : Ce gamin de Moby qui se plaint de ne pas être mis en valeur dans le line up du festival, au point que son nom ne figure même pas sur certains supports.  On comprend mieux pourquoi il en a gros sur la patate.
Contexte : Il vient de sortir Play après 10 ans de carrière a galérer, ce sera son unique gros succès. Les groupes sur lesquels il crache sortent de nul part et vont tout exploser pendant 10 ans, certains comme LP sont même resté dans la lumière pendant plus de 20 ans.
 
Dieu sait que j'en regarde des merdes, mais alors là je n'ai vraiment pas pu aller plus loin. Bonne chance et respect a ceux qui ont réussi.

Le néo-metal, on parle bien de ce style musical dans lequel des jeunes prépubères crient pour imiter les chanteurs de métal ? Et ils auraient rendu des gens violents ces chatons ?

Merci pour cette intervention de haute qualité

La quantité de smiley décrédibilise quelque peu le propos, mais je pense que c'est le passage sur Moby qui gagne la palme sur tout le reste   Mais j'ai lu ton texte avec le sourire, même si le docu ne m’intéresse pas...

J'ai un souvenir emu de l'edition '94 du Woodstock qui m'avait fait decouvrir (en VHS) de nombreuses choses dont Primus. Le line-up etait assez impressionant  

   Aerosmith
    Allman Brothers Band
    Arrested Development
    The Band
    Blind Melon
    Blues Traveler
    Candlebox
    Jimmy Cliff (avec Rita Marley et Shabba Ranks)
    Joe Cocker
    Collective Soul
    Counting Crows
    The Cranberries
    Crosby, Stills & Nash
    Sheryl Crow
    Country Joe McDonald (avec the Fugs)
    Cypress Hill
    Hassan Hakmoun & Zahar
    Del Amitri
    Bob Dylan
    Melissa Etheridge
    Peter Gabriel
    Green Day
    Jackyl
    King's X
    Live
    Metallica
    Neville Brothers
    Nine Inch Nails
    Orleans
    Paul Rodgers Band (avec Neal Schon de Slash et Andy Fraser)
    Porno for Pyros
    Primus
    Red Hot Chili Peppers
    Rage Against the Machine
    Rollins Band
    Todd Rundgren
    Salt-N-Pepa
    Santana
    Sisters of Glory (Thelma Houston, Cece Peniston, Phoebe Snow, Mavis Staples et Lois Walden)
    Spin Doctors
    Trafic
    W.O.M.A.D.
    Violent Femmes
    Youssou N'Dour
    Zucchero

 
Alors que que le vré métol avec Ozzy en pantoufle h24 où les blackeux les plus trves qui se maquillent avec amour et font 2 semaines de shopping pour leur nouveau look, c'est des vrais mâles.  
 

 
Oh ben c'était pas le but. On peut ignorer mon post et savourer le nimpe absolu de ce doc par soi même. Et bien évidemment il y avait plein de supers groupes dans ces fest.
J'aime bien certains sons de Moby aussi, ça l'empêche pas d'être un crétin.
 
Peter Gabriel. SAN JAAACINTOOO I HOOOOOLD THE LIIIINE

Vu 13 Factors that Saved Apollo 13 sur la mission Apollo 13
 , dispo sur Netflix

Très bon docu avec les intervenants de l'époque et pas mal d'images d'archive que je n'avais jamais vues, un très bon complément au film de Ron Howard avec Tom Hanks où on réalise encore plus l'exploit de tous ces hommes de la NASA.

A noter pour ceux que ça intéresse que Netflix a sorti dernièrement sur sa plateforme quelques documentaires sur la conquête de l'espace/NASA

 
Si la mission Apollo t'interesse, alors le meilleur truc que j'ai écouté c'est 13 Minutes to the Moon, un podcast de la BBC magistral sur l'histoire des missions Appolo, jusqu’à Appolo 11. Passionnant  

Merci Gregouf, toujours de bon conseil