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Auteur | Sujet : [Topic Unique] Vos documentaires préférés |
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rheo | Reprise du message précédent : --------------- Topic Quizz Foot, viendez vous amuser ! |
Publicité | Posté le 10-08-2022 à 10:36:14 |
El Awrence ANTI BOBOS ECOLO |
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gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Petite découverte impromptue sur Netflix, un documentaire sur un grand nom presque inconnu du cinéma des années 60, le Méliès Tchèque ou la vision des possibilités du 7eme art… Film Adventurer Karel Zeman, Tomas Hodan – 2015 (Dispo sur Netflix) IMDb: https://www.imdb.com/title/tt3982912/ Quand on parle stop-animation, la plupart des gens penseront bien sûr à Ray Harryhausen spécialiste des effets visuels en image par image, connu entre autres pour les effets spéciaux de It Came from Beneath the Sea, Jason and the Argonauts ou encore Clash of the Titans. Dans les années 50, en République Tchèque, sous un régime communiste un homme du nom de Karl Zeman qui fait des vitrines pour chaussures s’essaie à l’animation en étudiant des chutes de pellicules de Felix le Chat. Repéré par chance en gagnant un concours de vitrine, il se retrouve à faire des courts-métrages d’animation et notamment A Christmas Dream qui gagna le grand prix du court au festival de Cannes en 1946. Réalisateur, animateur, débordant d’imagination, Zeman se lance dans le long métrage en 1952 et perce en 1955 avec son Journey at the Beginning of Time, aventure d’enfants qui se retrouvent au temps des dinosaures. Suivront le succès international The Fabulous World of Jules Verne dont l’aspect visuel incroyable restera dans la rétine de toute personne qui l’apercevra. Une création artistique incroyable utilisant des techniques d’effets spéciaux de Matte Painting, jouant sur la profondeur et la superposition de pellicules. Suivra ensuite Le Baron de Munchhausen, son premier film couleur débordant là encore de génie visuel incroyable. Ce documentaire nous introduit donc à Karl Zeman, assez méconnu dans nos contrées, en suivant des élèves Tchèques d’une université de cinéma qui sont invites à recréer les effets spéciaux de Zeman en utilisant les techniques d’époques. Parti pris passionnant qui nous offre une plongée sur une vision d’un réalisateur qui inspirera, entre autres, Terry Gilliam et Tim Burton qui en parleront avec amour dans le documentaire. Après 6 films, un changement de régime dictatorial forcera Zeman à s’éloigner du cinéma pour ne revenir que quelques années plus tard dans l’animation. Documentaire vraiment intéressant sur un homme passionnant, une page du cinéma peu connue, malgré le succès international notamment au Japon et aux US de son adaptation de Jules Verne. Les visuels du Verne et du Baron offrent encore aujourd’hui une vision artistique incroyable. TLDR# : Passionnant, sur un grand nom du cinéma passionné, pourtant assez peu connu. Le 7eme art en est définitivement un à travers les créations merveilleuses de ce réalisateur Tchèque qui reprend les idées de Méliès et les limites de nos yeux, pour nous émerveiller! Message édité par gregouf le 10-09-2022 à 14:00:11 --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
Valsou Kss! Kss! Kss! | Curieuse superposition entre les récentes funérailles d'Elizabeth II et un des derniers documentaires que j'ai vu : State Funeral (2019) de Sergey Loznitsa. En 1953 Staline décède et un film de propagande est commandé pour couvrir les funérailles et la tristesse du petit peuple. Après la prise de pouvoir de Kroutchev et l'ancrage de la destalinisation, les bobines sont archivées et prennent la poussière. Le documentaire n'a pas de narration, c'est un montage froid où se succèdent chronologiquement l'annonce de la mort de Staline, le défilement du peuple devant son cercueil et les discours officiels sur la Place Rouge. C'est un document d'Histoire, pas toujours agréable à suivre par sa lenteur et sa longueur, mais terriblement utile. Le film est en couleur et la numérisation est très bonne. De la musique diégétique parcourt le film avec entre autres du Mozart, Tchaikovsky, Mendelssohn... Et pour revenir sur le début de mon post, ces deux personnages historiques ont bien évidemment peu de choses en commun, si ce n'est la longueur de leurs funérailles. Message cité 1 fois Message édité par Valsou le 16-09-2022 à 11:25:05 --------------- Gamertag/Steam : Valsou | Mon YouTube | [TU] Cuphead - GOTY 2017 & DOTY 2022 | [TU] Forza Motorsport (2023) |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi |
--------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Qui ne se souvient pas de sa première rédaction après la rentrée scolaire, la maîtresse demandant de décrire ce qu’on avait fait pendant ses vacances… Patés de sable, séjour chez les grands-parents, colonie de vacances, centre aéré... Pedro Gonzalez-Rubio qui est Belge, comme son nom ne nous l’indique pas, décide une approche entre le film et le documentaire pour couvrir le sujet Alamar, Pedro Gonzalez-Rubio – 2009 (Dispo sur MUBI) IMDb: https://www.imdb.com/title/tt1502396/ Alamar, c’est l’histoire de Nathan, fruit de la rencontre d’une femme Italienne avec un jeune pécheur Mexicain qui vit sur la seconde plus importante barrière de corail du monde, Banco Chinchorro. Les modes de vie très différents les ont séparés et Nathan vit en Italie avec sa mère. Pour les vacances il part rejoindre son père au Mexique. Tous les éléments sont réels et documentaires, et c’est plus la narration choisie qui nous donne cet hybride entre le film avec ses plans magnifiques de cette maison sur l’eau, entourée de crocodiles qui viennent se repaitre des organes internes de poissons et survolée par des frégates majestueuses (l’oiseau) qui viennent pour les mêmes raisons. Le film suit cette vie des plus simples de Jorge, père de Nathan, qui partage également sa vie avec son père. Une vie totalement en phase avec la nature et la mer nourricière, ponctuée par des plongées dans ces récifs superbes, une pèche au Barracuda ou autres poissons peuplant la zone. Une zone naturelle qui semble encore peu impactée, une vie circadienne des plus simples et un enfant qui s’émerveille de ce que les peuples « développés » ont oublié il y a longtemps. C’est une belle ode, filmée dans un endroit magnifique, une belle illustration de l’amour paternel avec la nature comme liant. On s’émerveille de voir une Aigrette commencer à partager leur quotidien, un enfant qui ramène de l’eau pour nettoyer le bateau en gardant un œil sur le Caïman qui l’observe pour en faire un casse-croûte, cette simplicité au quotidien pour une vie incroyablement riche. Comme le dit son père à Jorge, on vit ici si on aime la mer car elle est tout, mais sans cette passion l’endroit n’apportera que tristesse. Très simple, très beau, à regarder en famille pour s’émerveiller loin de la grisaille urbaine et se remémorer une philosophie de simplicité vers laquelle on devrait retendre. Un beau conte sur l’amour paternel. #TLDR: Qu’une vie simple peut être belle quand on est dans la nature ! En suivant un enfant qui vient visiter son père pécheur pour les vacances, on ne cesse de s’émerveiller de ce qu’on oublie trop souvent dans la modernité. L’amour de l’homme pour la nature et pour son fils Message cité 1 fois Message édité par gregouf le 14-03-2023 à 12:03:07 --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Il y a des films avec lesquels on joue à Catch Me if You Can. J’avais aperçu ce film dans la newsletter de mon ciné Anglais lors de sa sortie en février, mais je vivais déjà en France, j’avais vu que le film avait été diffusé sur Arte, mais je partais en vacances et en rentrant disparu, et je l’avais aperçu en salle lors d’un passage à Paris mais sans avoir pu trouver le temps. Le sort semblait scellé et pourtant, une petite salle se décide de le jouer par chez moi. Mazel Tov! Flugt, Jonas Poher Rasmussen – 2021 IMDb : https://www.imdb.com/title/tt8430054/ Le parallèle avec le titre de Spielberg s’arrêtera au titre, on est là dans une catégorie complètement différente de cinéma. Un film documentaire basé sur des entretiens avec un homme naturalisé Danois qui raconte son histoire, illustrée en animation, avec des images d’archives télévisées des évènements qu’il raconte. Flee, de son titre international, est donc l’histoire d’Amin qui a trouvé refuge au Danemark et qui maintenant adulte commence à raconter son histoire à une connaissance à travers des entretiens audios. Né en Afghanistan, lorsque le régime communiste a pris le pouvoir à la fin des années 70, il fuit avec une partie de sa famille l’arrivée des Talibans après le retrait Soviétique en 1988, pour Moscou, en plein effondrement de l’URSS. Histoire de fuites, de douleurs, de trafic d’êtres humains, la voix de Amin nous transporte dans une période historique peu ancienne mais avec encore d’énormes répercussions contemporaines. La décision de cette approche animée avec une animation assez simple, entrelacée avec les images d’archives des évènements donne une forme et une force au film très particulière qui lui sied vraiment à merveille. Parce que oui, ce documentaire est surtout une frappe émotionnelle énorme, chirurgicale. Mariant la musique qui a bercée son enfance, des compositions modernes d’Uno Helmersson et des titres très chargés émotionnellement de Low Roar, on reste captivé par cette histoire visuelle. La scène du paquebot Norvégien avec Breath In, la course d’ouverture reprise dans le générique de fin avec Help Me, de Low Roar encore une fois, finit ne nous mettre à terre. Et que dire de cette entrée dans un club de Oslo où son frère Abbas l’emmène avec Veridis Quo de Daft Punk… Une histoire d’amour d’une famille, une histoire dans l’Histoire, une recherche de vie après des tragédies, et la faculté de potentiellement se reconstruire quand on est si diffèrent. Je parlais de The Square, l’autre jour et la réflexion de Ostlund autour de notre inhumanité. Un merveilleux métrage qui dépasse clairement le cadre documentaire pour offrir une expérience cinématographique poignante, et humaine. #TLDR : Message édité par gregouf le 13-10-2022 à 09:37:40 --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
bighead | Merci pour le temps que tu prends à rédiger ça, ça donne envie --------------- ˘o˘ |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi |
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crepator4 Deus ex machina | Effondrement de la biodiversité : pourquoi on a tout faux ! Pierre-Henri Gouyon professeur au MNHN
--------------- ...survivre à ses Medecins... |
Publicité | Posté le 25-10-2022 à 07:51:58 |
rheo |
Étonnant de trouver un tel doc sur une chaîne de sport --------------- Topic Quizz Foot, viendez vous amuser ! |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Les Ultra-Trails sont de plus en plus populaires, devenant des organisations énormes accompagnées d’un cirque de plus en plus imposant. Loin de ce triste manège, un petit ultra-trail qui a commencé en 1986 dans le Tennessee continue son petit bonhomme de chemin en permettant à 40 personnes de participer chaque année. C’est Gary Cantrell qui régale! The Barkley Marathons: The Race That Eats Its Young, Annika Iltis & Timothy James Kane – 2015 (Dispo sur Prime Video) IMDb: https://www.imdb.com/title/tt2400291/ Le Barkley Marathons est un « petit » ultra-trail qui n’accepte que 40 participants par an et qui se courre dans le parc du Frozen Head dans le Tennessee. L’origine est historique. Dans ce parc se trouve la prison Brushy Mountain dont s’échappe en 1977 James Earl Ray, assassin de Martin Luther King. Totalement entouré de forets et montagnes, Ray parcourra seulement 13km en 55 heures de fuite et sera rattrapé. Ça donnera à Cantrell l’idée de créer cette course pour se moquer de la piètre performance de notre prisonnier, la course actuelle (qui varie légèrement chaque année) passant dans un conduit d’eau sous la prison et totalisant une distance entre 160 et 210Km. Le Barkley Marathons est longtemps resté quasi inconnu, du fait notamment de son organisation :
(Source Wikipedia) Le documentaire suit l’édition 2012 mais s’attarde principalement sur le groupe qui a créé la course. Cantrell est un personnage très drôle et sympathique, entouré d’un groupe d’amis dans le même état d’esprit et c’est vraiment la force du documentaire. Pas d’ego trip sur les athlètes, la course y a une place assez limitée, le docu s’attachant plus aux quelques personnages qui en sont à l’origine et les quelques Barkley Veterans qui y reviennent. Ça vaut vraiment le coup aussi bien pour les personnages que pour le lieu, et il s’avère que cette édition 2012 sera assez unique dans ses résultats. Pour l’anecdote, personne n’a réussi à finir la course depuis 2017, donc si le cœur vous en dit pour l’édition au printemps 2023 et que vous trouvez comme vous inscrire avec succès... #TLDR: Un documentaire vraiment sympathique et drôle sur une course assez folle et son créateur. Un départ à l’heure aléatoire annoncé en soufflant dans une conque, un parcours seulement connu la veille et un départ lorsque la cigarette de Cantrell s’allume. 90’ très plaisantes dans ces forets du Tennessee et ses ronces dévoreuses de mollets! Message cité 1 fois Message édité par gregouf le 10-11-2022 à 10:51:16 --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
rheo | Comme souvent, j'approuve le message de Gregouf, j'ai vu ce docu il y a quelques années sur Netflix et c'est vraiment hallucinant comme doc et course ! --------------- Topic Quizz Foot, viendez vous amuser ! |
Dintr-un lemn in medio stat virtus | Ca a l'air complètement pété, ça me plaît |
Ass-Itch | Excellent doc, et le sujet m'intéressait bien peu. --------------- Perseverare diabolicum |
RAff |
--------------- --< MON FEED >-- "Technicien informatique de père en fils depuis 1923." |
fret6 | Je suis tombé sur un film qui parle d'un pan de notre histoire (de la France) qui m'était totalement inconnu, celui de Pouvana'a a Oopa, premier Tahitien élu député. L’Élu du peuple – Pouvanaa te Metua nous raconte donc sa vie et sa vie politique. Il a fait peur au pouvoir colonial par son charisme et ses mots qui trouvaient écho chez les polynésiens. Il est visible ici : https://www.fifotahiti.com/lelu-du- [...] fo-2012-2/ Et d'ailleurs vous pouvez voter pour un prix du public pour les 20 ans du festival FIFO sur une sélection de films passés lors des éditions précédentes : https://www.fifotahiti.com/programm [...] es-annees/ Message édité par fret6 le 19-12-2022 à 02:39:31 --------------- Stamba blo Fridom - Documentaire sur l'indépendance du Vanuatu - En accès libre et gratuit |
crepator4 Deus ex machina | Éternelle jeunesse ? | Naked | ARTE
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gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Quelle est la probabilité d’avoir la même année deux films documentaires sur le même sujet et utilisant les mêmes images d’archives, mais avec deux approches scénaristiques différentes ? Faible, très faible et pourtant 2022 n’est pas avare en surprise ! Probablement la dernière revue documentaire de l’année, que 2023 nous délecte! --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
Proust4 gynécologue au black | un beau topic que je n'avais jamais drapalisé, c'est chose faite désormais. --------------- It's only smell! |
RAff |
Message cité 1 fois Message édité par RAff le 01-01-2023 à 08:31:27 --------------- --< MON FEED >-- "Technicien informatique de père en fils depuis 1923." |
crepator4 Deus ex machina | Staline, le tyran rouge | Documentaire complet groland version tragique Message édité par crepator4 le 01-01-2023 à 21:53:56 --------------- ...survivre à ses Medecins... |
rheo | Si comme moi, vous aimez les grandes heures de la conquête spatiale, ne passez pas à côté de la série documentaire La Conquête de la Lune : toute l'histoire dispo actuellement sur Arte : c'est dense (3 fois 2 heures), très complet, on a à la fois des images très connus mais aussi des archives moins diffusées.
--------------- Topic Quizz Foot, viendez vous amuser ! |
Dintr-un lemn in medio stat virtus |
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Aardpeer Transmuteur grognon de Bluxte | Est-ce qu'il y a des gens qui ont regardé le documentaire sur Arte récemment, Le monde fabuleux de l'entreprise ? (et si oui, qu'en avez-vous pensé ?) |
Latiole | J'ai pensé à vous. Je doute que ce docu intéressera beaucoup de monde, mais je l'avais regardé petit et revu il y a qq jours. Il est très touchant d'autant plus qu'il aborde une période qui a rapidement désintéressée les francais, la guerre d'Indochine (pas du Vietnam hein). Les 4 Lieutenants de Patrick Jeudy, qui conte les histoires réelles de 4 lieutenants francais qui y perdront la vie (dont un légionnaire allemand, ancien de la Wehrmacht ou SS, je sais plus). Malheureusement, gratuitement, on ne le trouve que sur YT en qualité plutôt moyenne. https://www.youtube.com/watch?v=u6E6sObn8qs Pour moi, le transmettre, c'est aussi rendre hommage à tous ceux oubliés morts durant "la sale guerre". Message édité par Latiole le 08-01-2023 à 13:45:01 |
Dinsdale |
Le mont colo Un peu mitigé sur le tiers final avec trop de lyrisme, mais très beau film. Pour compléter (spoil) https://www.youtube.com/watch?v=oGprpMNV_xo Message édité par Dinsdale le 12-01-2023 à 05:22:51 |
RAff | How to Save a Dead Friend
Message cité 1 fois Message édité par RAff le 15-01-2023 à 09:29:43 --------------- --< MON FEED >-- "Technicien informatique de père en fils depuis 1923." |
Ass-Itch |
Merci ! --------------- Perseverare diabolicum |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Je commence souvent l’année avec un documentaire de Agnès Varda, allez savoir pourquoi. 2023 ne fait pas exception à la règle. Après le visionnage d’un petit documentaire léger sur Netflix de The Speed Cubers sur les champions de Rubik’s cuve et le lien d’amitié entre un champion Australien sur la fin de sa carrière et l’émergence d’un jeune autiste Américain pour qui il est le modèle… Appréciable, mais je m’égare…
--------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
gig-gic jouic jouic | 1942 Des civils de tous bords, âges, milieux sociaux et continents racontent l’année 1942, moment charnière où la guerre devient mondiale. Cette bouleversante série documentaire offre une vision inédite du conflit. https://www.arte.tv/fr/videos/RC-018245/1942/ Je trouve ça super intéressant pour le moment. La lecture des lettres est accompagnée d'image d'archives, on est vraiment dans le quotidien des gens. --------------- Du lourd ! ---- omg |
Dintr-un lemn in medio stat virtus |
Un peu dans le "même genre", hier soir sur France 5 j'ai vu un docu nommé "Nous paysans" absolument passionnant, sur l'évolution du métier d'agriculteur depuis le début du 20eme siècle, vu par les agriculteurs eux-mêmes : https://www.france.tv/france-5/nous [...] ysans.html Message édité par Dintr-un lemn le 09-03-2023 à 16:19:04 |
RAff |
Message édité par RAff le 14-03-2023 à 13:29:49 --------------- --< MON FEED >-- "Technicien informatique de père en fils depuis 1923." |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi | Le Stand-up est presque une forme documentaire, une réflexion sur notre temps et nos contemporains et je me permets donc de venir en parler ici-bas (et aussi parce qu’il ne semble pas y avoir de topic dédié ). Le bon Stand-up est un art difficile, c’est une perle rare qui nécessite aussi bien une grande qualité d’écriture, qu’une grande force d’interprétation. Le contenu doit être à l’avenant, excluant ainsi le comique d’observation, les blagues sur des sujets bateaux comme les réseaux sociaux, le sexe ou une énième mode inique… Il y a quelques rares maitres du genre, mais dont le panthéon reste purement subjectif, je citerais par exemple Billy Connolly, Stewart Lee, Frankie Boyle, Tig Notaro, Bill Bailey ou plus récemment James Acaster. Au détour d’une soirée paisible, je regardais ce que j’avais sauvé comme Stand-uper sur Netflix dont le catalogue est assez fourni. Une Australienne dont l’accent m’attirait, sans rien connaitre d’elle et me voilà embarqué dans deux soirées de visionnages de ces deux derniers spectacles… Stand-up – Douglas, Hannah Gadsby – 2020 IMDb: https://www.imdb.com/title/tt10332256/ (Dispo sur Netflix) Douglas s’ouvre avec Hannah expliquant la structure du spectacle qui va suivre. Les sujets traités, le type de blague, les provocations qui vont suivre et puis la clôture du spectacle. Approche intéressante car c’est prendre le risque de désamorcer la montée en tension et les attentes des spectateurs. Et pourtant, et pourtant… Douglas c’est une exploration intelligente de certains travers de la société, notamment de la place de la femme et de la perception des minorités, Hannah étant lesbienne, dans nos sociétés occidentales en passant aussi bien par de l’anatomie avec « The pouch of Douglas » que l’exploration artistique à l’aube des Tortues Ninjas et la mauvaise place de Donatello dans l’histoire ou de la dédiée Karen. C’est fin, intéressant et drôle, et malgré l’introduction qui annonçait tout ce qui allait suivre, on se laisse emporter et on obtient ce deuxième effet Kiss Cool classique du stand-up construit ou on reconnecte des éléments, ici avec le plan introductif. Comme annoncé au début, Hannah finit avec une blague sur Louis C.K et "drop the mic !" Épatant de maîtrise, original dans sa forme et vraiment drôle, ce fut une superbe découverte. Une grande comique avec une excellente maîtrise de la scène et des spectateurs. En Intro, Hannah mentionnait également son précèdent spectacle qui l’a fait exploser sur la scène Internationale, Nanette, dont le contenu cathartique lui avait apparemment valu le pilori pour les uns (haters gonna hate) et une élévation pour les autres. Une 2eme soirée Australienne en perspective. Stand-up - Nanette, Hannah Gadsby - 2018 IMDb: https://www.imdb.com/title/tt8465676/ (Dispo sur Netflix) Lbl1 Soyons clair des le début, Nanette est un spectacle magistral, un réel tour de force qui démarre comme un stand-up des plus classiques pour partir vers une discussion extrêmement personnelle sur sa place dans une société haineuse, sur les conséquences sur l’enfance, le rejet de soi, et plus largement la place de la femme et des minorités. C’est un cri du cœur pour retrouver une humanité qui nous fait de plus en plus défaut. C’est extrêmement émotionnel, avec une force et une énergie, très rare sur scène, de maîtrise dans son jusqu’au-boutisme. C’est sombre mais éminemment nécessaire, c’est fin et intelligent et ça laisse le souffle court, subjugué par ce que justement la liberté d’expression peut nous offrir. C’est un tour de force émotionnel qui laisse presque rincé, autant que Hannah à la fin de ces 70 minutes et dont je ne peux m’imaginer la difficulté à répéter soir après soir. C’est une performance rare, qui fut reconnue avec le grand prix au Fringe en 2017, plus grand festival d’art théâtral du monde et ça vaut indéniablement toutes les louanges reçues. Ça vaut de s’y plonger pour en ressortir plus humain ! Au niveau de la force du stand-up je le place au même niveau que Live de Tig Notaro, c’est pour dire à quel point ça m’a emballé. Un grand merci à cette artiste talentueuse #TLDR : GOTO Lbl1 Message édité par gregouf le 14-03-2023 à 13:46:01 --------------- "I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica |
Dintr-un lemn in medio stat virtus | Ca donne envie, mais je suppose que si on ne maîtrise pas assez la langue de Chequespire c'est même pas la peine ? |
gregouf Abubu Grigoufi Al-Hibi |
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