Reprise du message précédent :

J'ai vu que le premier Annabelle et c'était consternant  
 
Mais bon, la prochaine fois que je verrai mes amis, je suppose que je me laisserai tenter par le 2 (préquelle je crois ?)  
 
Et oui, c'est évidemment Insidious 4 et pas Conjuring, mon clavier a fourché

Ken Loach ça fait un moment qu'il a la main lourde sur le démonstratif

Oui, prequelle.
 
Les notes IMDB parlent d’elles-mêmes:
Conjuring 1: 7.5
Conjuring 2: 7.3
Annabelle 1: 5.4
Annabelle 2: 6.5
Annabelle 3: 5.9
La Nonne: 5.3
La maledication de la Llorona: 5.3
 
(J'aurais inverse les notes pour Annabelle 3 <> Llorona )

J'ai revu Joker en Blu-Ray et à sa sortie cinéma j'avais pas eu d'autre choix que de la voir en VF, du coup ça m'a permis de le découvrir en VO.

Premier constat : Par rapport à la VO (qui reste la base et donc indiscutable dans la perf' de Phoenix), la VF reste assez respectueuse.

Mais bordel, ça a réussi à me remettre la claque du premier visionnage. En fait j'ai du mal à trouver des reproches au film. J'ai le sentiment que tout colle dans ce film : la descente dans la folie avec l'empathie malsaine qu'on pourrait ressentir pour Fletch, la bande son puissante dans la mélancolie, le fait que le réalisateur se joue du spectateur (est-ce qu'on est dans la tête de Fletch ou spectateur de Fletch), la mise en scène travaillée, la photographie qui s'adapte de façon toujours juste puis évidemment Joaquin Phoenix qui habite le rôle.

Pour le petit reproche ou en tout le cas la scène qui me fait tiquer :

Bah quand même, le reproche principal c'est que c'est devenu le Joker parce que ça a été une victime toute sa vie. Super le background de merde du plus gros supervilain de tout DC...
Je trouve que c'est un bon film mais un "mauvais" film sur le Joker.

bref du purin
 
joker est très bien sur la mise en scène sur l’interprétation
mais sur le fond du message, c'est un film anti système pour ado, je pense que fight club était quand même mieux foutu car il interrogeait les problèmes masculins et l'aliénation de la consommation
là il interroge quoi? on sait pas trop... les inégalités aux USA, oui ok, pourquoi pas.

Le Néoréalisme italien commence dès la sortie de la guerre (voire même pendant ) et est, à mon avis, le vrai initiateur de tout ce qui va suivre. Rossellini (que tu cites pourtant...) a même sa plus belle partie de carrière entre le milieu des années 40 et le milieu des années 50!

A propos, tu ne cites pas Bergman parmi ces grands noms de l'époque en Europe occidentale, est-ce volontaire ?

La Nouvelle Vague (française) a son importance, mais à mon avis il ne faudrait pas la mettre au centre de tout... De mon point de vue, la "fièvre" monte dès le début des années 50 (voire avant), la Nouvelle Vague éclot grosso modo au même moment qu'une apogée est atteinte mais ne peut pas être considérée comme mettant l'ensemble sur orbite (sauf en moteur auxilliaire du dernier étage ). Supprimer Godard, Truffaut et Varda n'aurait pas changé grand chose à la trajectoire des Italiens...

Pour ce qui est de la couleur, certains y touchent très tôt, bien avant les années 70...

Quant aux années 70 et après dans le cinéma européen, c'est peut-être moins foisonnant chez certains, mais un coup d'oeil par exemple chez R. W. Fassbinder ne me ferait pas écrire qu'il y aurait moins de contenu ou moins de sens...
Joker au passage: le Kubrick installé et tournant en Angleterre faisait-il davantage partie du cinéma américain ou européen ?

C'est vrai que ça aurait été plus logique qu'il devienne le Joker parce qu'il a toujours eu la belle vie...

 
Fight Club >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> Joker
Et si vous voulez voir un bon film sur la folie => L'Armée des 12 singes

Christian Grey

Très bon.

Personnage de qualité s'il en est

 
Exactement mon ressenti.  
Un bon film mais un mauvais Joker (ou plus exactement pas un Joker que j’aime).

Je sais bien que c'est un peu "l'instigateur" du néo-réalisme. Mais je n'ai pas encore eu le temps de m'y pencher.
 

Je ne le voyais pas dans le même mouvement.
J'ai pourtant regardé 4 ou 5 de ses films.
 
Pour moi ça ne sensibilise pas aux mêmes choses.
 

Certes, ça n'aurait eu aucune influence sur les cinéastes Italiens.
Mais quand tu retraces l'histoire, tu te rends compte que Godard raconte d'abord un relâchement des mœurs après-guerre.
Il aura fallu une dizaine d'années aux Français et aux Italiens pour réussir à s'extraire de l'enfer de la Seconde Guerre Mondiale. Et reprendre enfin goût à la vie.
Le plus frappant reste La Dolce Vita (1960), qui avait fait scandale à l'époque, montrant tout l'excès de la société Italienne.
Je ne considère pas la Strada (1954) comme intéressant dans cet objectif.
 
Et quand tu regardes Godard, il fait pour moi, ce que je considère comme tous ses meilleurs films dans les années 60.
Et bizarrement, s'éteint dès les années 60 passées.
 

Ouais, Godard sur la 2ème moitié des années 60 sort en effet des films en couleur, mais ce n'est pas légion à cette époque.

Peut-être que c'est toi qui cherche une interrogation que le film ne cherche pas à proposer
 
Un film peut avoir comme toile de fond un système traité de façon réaliste sans pour autant vouloir le critiquer ou le remettre en question.  
Je ne vois pas ce Joker comme une victime de quoi que ce soit, il a simplement la vie de merde de quelqu'un qui ne trouve sa place nulle part. On y ajoute les relations mère/fils dignes de Norman Bates, le fait qu'aux USA n'importe quel dingue puisse trouver un flingue, et un contexte social perturbé et à l'équilibre fragile, et ça donne ce Joker.
 
Une vision comme une autre d'un personnage qui a maintenant 80 ans d'existence dans la culture populaire, je suis ok avec ça, même si ce n'est pas ma vision préférée

 
 
J'ai enfin vu Irishman ce weekend, j'ai pas trouvé ça super. Globalement assez déçu même, parce que j'en attendais beaucoup au vu du Casting et de Scorsese qui m'a toujours émerveillé.
Déjà j'ai eu beaucoup de mal avec les CGI, De Niro jeune avec des mouvements de vieux et des yeux bleus ça m'a complètement sorti du film. J'ai trouvé l'histoire peu entraînante et le film est particulièrement long, j'ai eu l'impression que rien n'avançait. Après les acteurs font le taf mais ça reste mou, et tout le long j'arrivais pas à m’empêcher de penser :" c'est vachement moins bien que les affranchis, casino ou departed".

 
Tout le film tourne autour du social en fond. TOUT LE FILM. C'est pas moi qui ai rêvé les coupures presses, les reportages télés, les allusions à la criminalité la pauvreté.  
 
Un film peut parfaitement avoir un fond incohérent et des persos dont les actions sont incohérentes (je rappelle que prométheus ne m'avait pas, perso, dérangé) mais quand il s'agit de faire un film sur la folie il faut bien définir la normalité et le film refuse de le faire et entends faire une critique sociale. On est bien obligé d'en déduire que le joker est le fruit de son environnement DONC qu'il y a dénonciation. C'est pas moi qui cherche des trucs qui n'y seraient pas pardon hein c'est le propos du film.
Je trouve qu'il est pauvre, pas que c'est râté, je trouve ça faible, mais bien filmé. Suis je plus clair ?  
 
Pour ton passage en gras : désolé il n'a pas juste une vie de merde : il a une vie de merde et tout le film montre bien que c'est son environnement qui permet à un pauvre taré lambda de devenir le joker : tu ne partages pas cette analyse ?

Heyn l'environnement c'est Gotham City, ça a toujours été une ville de merde où le chaos règne, c'est de là qu'est né Batman aussi

 
 
 j'ai vu passer un article comme quoi joker est un film que les gens interpretent très différemment selon leur tendance politiuqe
 
c'est des travaux de psy qui l'ont montré
 
j'irai chercher l'article a la pause dej

Comme le fait remarquer Daphne, ce que tu vois comme une critique sociale n'est que la description de Gotham, qu'un Nolan nous a présenté pendant 3 films comme la ville la plus pourrie de l'univers sans qu'on y croie une seule seconde. Joker est le premier film de cet univers à y parvenir un petit peu.

Joker c'est un peu un remake de Banlieue 13 en fait

 
je pense pas avoir rêver le propos social discret et léger à base de "les riches VS les pauvres" : c'est bien simple je n'ai pas souvenir d'avoir eu dans le film un seul protagoniste de la classe moyenne, alors même que l'action se place dans dans une époque où elle était supposément triomphante.
On me dira du coup que tout est fictionnel ? du coup je pose la question de pourquoi avoir posé les bases pendant 2h de la création d'un vilain COMICS sans aucun propos autre, ou alors pourquoi s'être emmerdé à développer tout ça...

Faut le voir en plusieurs fois sinon c'est relou de ouf

 
Mouais.  Gotham dans Nolan c'est la pègre surtout mais quand même avec des gens classiques un peu comme dans une random grosse ville US contemporaine, avec des gens qui s'achètent des iphone, des grosses boites chinoises, des danseuses russes, bref une iconographie.
Les années 70 dans Joker y a moins de classe moyenne que dans robocop de verhoven. Même american gangster est plus crédible et montre une middle class, ou ne fait pas des raccourcis sociaux autant risibles que Joker. Perso j'ai pas vraiment compris ça comme du fictionnel de A à Z depuis Nolan (et d'ailleurs Nolan voulait mixer le réel avec Batman, pas faire vivre un gotham fictionnel très différent des villes US).  

Sans doute https://theconversation.com/qui-n-a [...] ion-125409

J'ai pas réussi à savoir si c'était les années 70 dans Joker. On sait pas vraiment quand ça se passe. Comme tous les Batman en fait. Gotham n'a pas l'air d'avoir une situation spatio-temporelle concrète.

 
Nolan c'est clairement du contemporain à la sortie et Joker des années 70 / début 80 : tout concorde : des voitures, les flingues les fringues la musique ...
 
edit : bon wikipedia de joker  

 
Les trous d'balle du metro, c'est la classe moyenne selon moi

 
Les agresseurs là ? si tu parles d'eux j'ai compris que c'était des mecs de la finance.  
Je suis pas sûr d’interpréter correctement ton redface.

Bah classe moyenne +, un mec qui bosse dans la finance c'est pas forcément un enculé de riche. Ca depend ce que tu inclues dans ta classe moyenne en fait.
 
Mon redface c'est parce que j'encule un peu les mouches

Hier j'ai vu Silence de Scorcese...

Formellement, c'est réussi, les acteurs sont bons, mais bordel... je me suis bien fait chier.

Le début est inutilement long, du coup quand il se passe enfin quelque chose, j'avais déjà décroché.

Film long, chiant, voulant faire croire que les Japonais sont des sauvages sanguinaires en prenant totalement le parti des colonisateurs chrétiens. Et je suis chrétien.
Y'a juste Driver et Garfield à sauver.

 
Ok je comprends mieux ton point de vue.
Pour moi ces gens sont de la haute finance et je les ai pas pris comme représentants de la classe moyenne : tous en montre en or, les costards (on en voit pas beaucoup des comme ça dans le film).

Costards, montre en or, mais ça prend un métro dégueulasse. Cohérent.

 
costard Jules + montre achetée sur aliexpress

Je pense que l'idée du réal était de montrer une classe CSP++++ prédatrice et qu'il a trouvé ça.  
Je ne défend pas, j'exprime la manière dont j'ai perçu le film.
J'ai pris cette scène et des tas d'autres (comme sa réception par Wayne père) en me disant "ok... voyons où il veut en venir"  
 
et à la fin il voulait en venir au fait que les riches sont des salauds. Mmmmok . C'est dommage d'avoir mis tant d'énergies là dedans. Ok vu en fait.

 
Alors qu'en fait le Joker est habillé en burberry 2007, je suis complètement passé à côté du film    

 
plutôt chez bonnegueule  

Surtout que si tu veux du cynique riche en costard, tu regarde American Psycho et pas un film de super-slip.

Bonne idée ça je vais me refaire Joker à froid histoire de.