Reprise du message précédent :

J'ai dit le seul Batman regardable, j'ai pas dit le seul superhéros.  
 
Les 2 premiers Batman et les 3 premiers Spiderman, ouais

 
C'est sympa Darkman, mais visuellement c'est très série B

 
 
Jcrois ils parlaient du 2, pas de cette sombre bouse.

En parlant de série B, j'ai vu Le livre d'éli récemment. Comment dire...  

Moi aussi quand j'ai lu le titre complet du film au générique de fin je me suis dis que ça m'aurait évité de perdre du temps si je l'avais su dès le départ.

/blague de merde

Vu étant ado, et le seul truc dont je me souvienne, c'est cette réplique :
Bandit : Pitié, ne me tue pas, je t'ai tout dit !
Darkman : Je sais que tu m'as tout dit. Mais on va faire comme si c'était pas vrai.  

Ca c'est du Batman.
 
http://www.youtube.com/watch?v=dslipXaezGk

De la merde, de la GROSSE merde comparé à ça : http://www.youtube.com/watch?v=0E6FcRS-eBc#t=1m04
 
"Ca grimpe sérieusement Robinnn, on va s'faire les mollets!"

C'est Christian Clavier qui doublait ?

Non, le mec qui faisait la voix de TroyMcLure dans les Simpsons

Patrick Guillemin ?

"Roulez pouliiiie"  

Batman returns de Burton,série animée 90's  
2-0 Nolan,le débat est clôt.

Qu'essayes-tu d'exprimer ?

Bon j'ai revu The Avengers, bah c'est encore meilleur la deuxième fois C'est quand même vachement bien filmé !

une excellente critique de Dark Shadows (massive spoiler) http://www.senscritique.com/film/d [...] goonomade/

En l'occurrence, il adopte un angle assez différent de ce qu'en montrent les autres films. Ici, il n'y a pas de héros romantiques, de figures idéalisées comme on pourrait si souvent en voir. Les résistants sont, au sens propre, des hors-la-loi, et ils sont filmés comme tels par Melville (qui a d'ailleurs souvent filmé des gangsters dans ses films). C'est, au fond, ce qui donne toute sa force au film, et rend in fine un hommage AMHA bien plus juste à ces Résistants que ne l'aurait un film propagandiste attendu.

Petite digression sur ce point, car ce qui importe le plus AMHA, ce sont les intentions du cinéaste et sa capacité à les transcrire à l'écran.
Le voyeurisme peut s'avérer magistral, passionnant... pour peu, par exemple, que le cinéaste fasse du spectateur le sujet principal de l'oeuvre - c'est le cas chez Hitchcock notamment, cinéaste "voyeur" par excellence. A contrario, je peux trouver certaines esthétisations et maniérismes douteux, notamment quand il s'agit de transformer la violence pour en faire un spectacle "fun" et plaisant - on se met alors à flatter le spectateur dans le sens du poil (et on ne peut plus vraiment parler de distanciation, car le spectateur va se retrouver immergé dans une esthétique qui lui est familière).

Effectivement, j'avais également pensé à l'autre grand réalisateur en "ick" quand j'avais parlé de cinéma chorégraphique. Mais il y en a eu d'autres, hein... (avec un bon paquet de réalisateurs ayant connu l'époque du muet, maintenant que j'y pense - et c'est pas innocent).
 
 
A ce sujet, et puisque tu cites d'autres arts, la liste est quand même plus longue - avec des points plus ou moins fortement marqués bien sûr.
 
Pour ce qui est de la philosophie et du théâtre, difficile de ne pas penser à Ingmar Bergman (et il y a aussi quelques beaux passages musicaux chez lui). Par contre, je ne ferais pas de Bergman un cinéaste "chorégraphe": principalement parce que je ne vois pas en Bergman un cinéaste du mouvement. C'est certes une définition un peu restrictive de la danse .
 
 
Comme tu l'écris, la vision du monde qu'a Kubrick est froide - mais c'est un choix, un point de vue personnel de sa part. Kubrick m'a toujours semblé être un pessimiste cynique (comme peuvent l'être certains idéalistes déçus - c'est donc pas un reproche), dont l'oeuvre montre les faiblesses de la nature humaine et la mesquinerie qui lui est propre. Ce n'est pas un "manque" de mon point de vue, mais un choix délibéré, qu'on peut d'ailleurs rejeter ou approuver.
 
 
Au fond, Malick ne cherche pas tant à convaincre ou porter un discours - sur bien des thèmes, il n'apporte pas plus d'idées ou d'arguments que ce que d'autres ont déjà écrit ou montré. AMHA, il cherche plutôt à les incarner à travers son oeuvre, et provoquer une interrogation des spectateurs.
 
Ce qui donne d'abord un projet esthétique, où la capacité de perception (du cinéaste, du spectateur, de l'homme, de l'être conscient) est constamment mise en avant (et dès son premier film, qu'on peut certes considérer existentialiste, mais qui à part ça ne regorge quand même pas de philosophie): le regard bien sûr, mais pas que - le son est d'une importance essentielle également, et ça inclut aussi bien le diégétique (les bruits de la nature, de l'environnement) que l'extra-diégétique (l'accompagnement musical, qui donne in fine de la chorégraphie).
C'est là que je mettrais le coeur du cinéma de Malick: magnifier la perception du monde, exercer sa capacité d'émerveillement, pour communier ainsi avec l'univers, même dans ce que ça peut avoir de difficile voire cruel (en notant d'ailleurs que c'est vu comme un phénomène conscient (tout en étant principalement émotionnel, et non intellectuel): d'où un point de vue sur la nature humaine beaucoup moins sombre que celui de Kubrick). On peut voir ça comme une illustration de philosophie - mais elle est mise en retrait par rapport à la forme, celle d'un cinéma sensoriel et impressionniste.
 
Alors que chez Kubrick, la beauté formelle, d'un classicisme rigoureux et intellectuel, existe malgré la nature humaine, elle ne "sauve" d'ailleurs pas ces humains: ils ne s'en retrouvent pas plus élevés (le personnage d'Alex est particulièrement parlant).

Tient y chasse à l'homme sur TMC je me suis toujours demander pourquoi il y avait 2 version de ce film. J'avais une version VHS ou de nombreuse scène d'action était raccourcie par rapport à cette version télé. Bizarrement cette version un peu rallongée donne plus de peps au scène d'action mais donne lieu à plein de faux raccord.... moins présent dans ma VHS...

apparemment, le bide de l'année sera décerné au le remake de LOL de lisa azuelos.
46 000$ pour le week end...

ce gars

 
 
en avait marre qu'on lui pose des questions sur "retour vers le futur" alors il a créé un carte "FAQS"
 

 
 

 
 
La "froideur" de Kubrick, c'est l'éternelle tarte à la crème, faut arrêter 2 secondes avec ça.

il a même fait une chanson là dessus

 
Fenêtre sur cour est un chef d’œuvre dans ce registre  
 

 
Je préfère quand il le fait en chanson
 
http://www.youtube.com/watch?v=iwY5o2fsG7Y

Tel que je l'écris, c'est pas un reproche, c'est un constat. Je n'ai jamais reproché à Kubrick sa froideur, hein, mais si quelqu'un me parle de la chaleur du cinéma kubrickien (que ça soit son style ou ses thèmes), je trouver ça forcément bizarre.
 
Sur ce que j'en perçois, le cinéma de Kubrick montre un point de vue analytique, distant, entomologiste, se voulant objectif et neutre (en ce qui concerne la réalisation). Et la vision du monde est quand même franchement pessimiste - une fois passé Paths of Glory et sa scène avec de la chanteuse, il n'y a, à mon sens, pas grand chose de bien joyeux dans ce qu'il nous montre, mais au contraire une vision sans fard, dure et cruelle, de la condition humaine. Mais très sincère de sa part, hein, et c'est bien ce qui lui donne cette force.

Adieu Berthe, l'enterrement de Mémé , vu dans le cadre d'une projection test Label UGC (film produit par UGC), film de Bruno Podalydès, avec Denis Podalydès et Valérie Lemercier.  
 
C'est simple, si ce film obtient le label, ça confirme ce que l'on savait déjà, c'est que leur label, c'est n'importe quoi.
 
C'est exactement la même chose que Bancs Publics, sans la ribambelle d'acteurs connus.  
 
Et pour éviter tout ceux qui comme moi sont restés jusqu'à la fin parce que Benoit Hamon était crédité au générique, Benoit Hamon c'est un homonyme, c'est pas le politicien.

 
Merci le CNC

C'est à cause des pirates, ça, les producteurs sont obligés d'opter pour des packs d'acteurs/réalisateurs/scénaristes, c'est la crise.

 
Comme toi, vu hier soir dans le cadre du Label UGC.
Je n'ai jamais vu autant de monde quitter la salle    
 
Bref si ce film obtient le Label, je serai très surpris  

 
Je lui dirais la même chose... parce que qualifier tel ou tel réal qu'il est chaud ou froid, ça n'a pour moi aucun sens.
 

 
C'est le gros reproche que je lui ferais perso, et j'en fais allusion précédemment. Pour moi K. a une façon de penser qui est programmatique : d'un côté, ses films sont passionnants parce qu'extrêmement rigoureux sur le plan de la narration, et de l'autre, il assène des vérités avec un tel aplomb que ça peut paraître sentencieux.

 
Hmm, non il travaille ses sujets et il a un point de vue, je ne trouve pas ça sentencieux perso (même si son point de vue sur le Vietnam ne m'intéresse pas par exemple).

Bah, dans le cas où une oeuvre porterait sur la camaraderie, la franchise des relations, la loyauté, etc... certains analystes ont pu parler de "chaleur humaine" et, par extension, de "chaleur" se dégageant de ce cinéma.
 

Kubrick est quand même nettement plus subtil que quelqu'un comme Trier, par exemple, ou que bon nombre de "cinéastes engagés". Pour ma part, je considère que Kubrick sème des pistes, des thématiques, des éléments de réflexion, qui sont bien entendu très préparés, mais sans délivrer directement du message pachydermique sous forme d'argumentaire didactique. C'est le spectateur qui, en recevant l'oeuvre et en l'assimilant, reconstruit lui-même le message kubrickien.
Et puis, franchement, un très grand nombre de cinéastes ont un point de vue personnel (et plus encore quand on est dans des oeuvres réflexives, thématiques, etc...) qu'ils expriment dans leurs films, et ils ne sont pas moins "sentencieux" que peut l'être Kubrick (ils sont pt'êt moins doués, par contre, ce qui rend leurs messages moins forts ).

 
Référence à 2001 ?

Oui, mais pas que. Ca peut aussi se rapporter à Barry Lyndon par exemple. Et même A Clockwork Orange est loin d'être unidimensionnel. Le travail de dissection est fait par Kubrick, mais ça reste au spectateur d'en tirer les conclusions (même si, le plus souvent, tous les éléments ont déjà bien été mis en évidence).

Vu le cochon de gaza: Film assez original, vraiment drôle et assez accrocheur, à voir    
Un seul petit bémol:

J'ai vu Lock Out, quelle purge    
On sent bien que Besson est derrière "l'idée originale"  
 
Vu aussi La cabane dans les bois que j'ai trouvé très sympa et assez original pour une fois.

Ma copine me dit qu'un film français a été élu film du mois par le magazine Première. De Rouille et d'Os, 4 étoiles sur 4.
 
Je lui demande si l'un des personnages principaux souffre d'une maladie grave ou s'il est paralysé. "Marion Cotillard perd ses jambes" me répond-elle.
 
...
 
Constat : les cinématographes français ne savent pas toucher le public autrement qu'en mettant des gens dans des chaises roulantes, en donnant des cancers à leurs enfants ou encore en les amputant de leurs membres.

 
http://blogs.rue89.com/zoom-avant/ [...] und-227531
 

Et les français jugent et râlent sans savoir de quoi ils parlent