Reprise du message précédent :
En y repensant, je trouve que ce qui est éclatant dans Cloverfield c'est que c'est autant un expérience sensorielle qu'une oeuvre cinématographique. C'est un film-manège. On a l'impression d'être dans un grand huit à la foire avec un casque de réalité virtuelle sur la tête. Ca bouge dans tout les sens (le spectateur a les angles de vue qu'il aurait s'il était dans l'action), le son est parfois assourdissant et hyper-immersif (cf. les premières explosions dans la cage d'escalier, le face à face armée vs monstre dans la rue...). Typiquement le film à ne pas voir en DivX...  
 
En fait, j'ai presque envie d'aller le revoir demain, non pas pour mieux regarder tel ou tel détail, mais simplement pour revivre l'expérience, comme on irait se faire un deuxième tour de Space Moutain chez Disney !

Les passagers de la nuit de Delmer Daves où on voit "par les yeux" de Bogart, une bonne partie de film est en vue FPS
Film des années 50/60

bon film d'ailleurs même si je m'en rapelle presque pas (toujours besoin de voir au moins 2 fois les films pour m'en rapeller vraiment)

un bon paquet de film d'horreur l'utilise aussi ... Halloween doit être le plus connu
EDIT: y'a aussi la scène d'intro de "blow out"

Y a aussi un épisode des Contes De La Crypte, réalisé par Zemeckis, avec... Bogart.

Je connais pas cette chanson

Et je vois pas. Ou alors le "don't stop" est une injonction?

Celui où il se fait anesthésier?

Comment j'avais été traumatisé étant petit  

ps: je suis retourné sur www.1-18-08.com que je n'avais pas visité depuis surement 6mois. Ouh pinaise j'ai laissé la tab ouverte en faisant autre chose, y'a eu un gros bruit très inquiètant, je me suis figé durant 10s.

Bon gordon j'y retourne demain ou samedi, je vais essayer d'y emmener deux personnes, faut qu'elles le voient.

 
 
Je vais appeler Tony, tu vas t'en souvenir.
 
 
Pour les contes, celui où il est anesthésié et qu'il croit qu'il est mort?  

Moi, demain en début d'aprèm, j'enchaîne avec Juno.

oui la série des "POV" (point of view) ... spécifiquement utilisé dans certain type de cinéma  

Ah oui en effet c'est dans les Sopranos.

héhéhé, tu te te remets toujours pas hein?

Je pensais que y'avait un lien avec mon quote et j'étais en plein en train de lire le slusho donc j'ai pas du tout du tout percuté.

Et pour les contes de la crypte je pense qu'on a bon.

Tiens je vais le mater ce soir Juno  

roh le con  

Il est 23h42.

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Try to get a res at dorsia, now BITCH !    
 
 

 
 
 
 
 
you got a table at Dorsia?

Demain... Re-Cloverfield !!!  

 
y'a des films avec quelque scènes POV genre malkovich truc, strange days, Doom... et faut pas croire, les films full POV existent, je me rapelle d'un français, c'est un gars qui écoute une blonde causer pendant 1h30, sans jamais rien répondre, on voit juste ses mains et les mouvements de sa tête... (l'acteur principal devait être gordon freeman )

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Putain la claque devant "There will be blood" . J'avais pas envie que ça se finisse tellement c'était merveilleux. Et quand ça c'est quand même terminé....bah j'ai pu qu'applaudir parce que c'était à l'image du reste du film: parfait.

J'ai pas autant pris mon pied dans un cinéma depuis....longtemps.

 
 
Bon je m'y met .  
La dernière fois j'avais pas dépassé le premier épisode je ressort le DVD de la saison 1 et je me lance, je me sent d'attaque ce soir !§

Rambo, Cloverfield, Telepolis, Juno à voir, et ça fait une semaine que j'ai pas été au cinéma. Et j'dois attendre dimanche.

je me suis fais "RENO 911 MIAMI" ... tout aussi con que la série
Raineesha Williams en maillot de bain = PRICELESS  

Before The Devil Knows You're Dead
 
C'est pas facile a suivre avec le montage à la mords moi l'noeud mais quand on s'y est fait, ça passe plutôt bien et puis Marisa Tomei elle fait pas du tout son âge

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ça vous dirait une soirée ciné entre gens d'HFR à l'occasion ?

The Wire - Gangsta Western
 
http://www.youtube.com/watch?v=20G17K_0ghU

J'ai découvert que ça sortait y'a 3jours et j'ai super hâte, magnolia c'était putain de bon. Et puis y'a Day lewis.

Telepolis en grosse priorité mon gars. Ensuite Cloverfield sans doute aucun.

Si t'avais Telepolis à portée de ticket de cinéma je te dirais d'aller le voir. Sinon Ben régale toi sur Cloverfield et tu me diras si Rambo passe en total nanar pour toi où si tu es un peu d'accord avec moi.

Mais quand tu veux hein, je le proposerais bien si vous étiez tous de marseille.
 
D'ailleurs je serai pour 10j à Paris à partir du 28 février donc si jamais ça vous démange vraiment...

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j'ai jamais pigé ce phénomène moi non plus, applaudir le réalisateur "virtuellement présent" au travers de son film  sans doute ou alors le spectateur pour ne pas avoir fait le boulet, mais ça j'en doute  

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S'il l'a déjà vu, c'était peut être une avant-première, et quand y a l'équipe du film, ca se fait quand même.
sinon au pire le type qui applaudit tout seul pendant une séance normale, ca a l'intérêt de me faire rigoler, au moins.    
 
Bon sinon Ceux qui sont pas encore aller voir Juno.. foncez.  

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La Femme Défendue, de Philippe Harel, avec Isabelle Carré.

Cloverfield
 
Le film de monstre est à la fois un genre matriciel et désuet. Les balbutiements du cinéma ont été le champ d'expression d'une multitude d'apparitions d'animaux fantastiques, d'attaques bestiales qui font peser de terribles menaces sur la pauvre humanité alors déssoudée. Le monstre peut être attachant (King Kong 1933), mais il est toujours l'expression de l'effroi et la réflexion sur les rapports entre la population et les risques. Au Japon, Godzilla naît en 1954 par les studios Toho qui ont produit Akira Kurosawa. En sus d'être l'occasion de démontrer les progrès techniques du septième art, le terrible monstre cristallise un certain nombre de sujets comme la menace de l'urbanisation tokyoïte sur la nature et la peur de l'arme atomique. Deux thèmes enfouis au plus profond de la culture japonaise, et qui réapparaisse de manière récurrente au cinéma comme dans la littérature. Aux Etats-Unis, passés les années 1930 et ses monstres issus des studios Universal, le genre a été porté à un degré de représentation critique voire parodique avec les créations de Ray Harryhausen. Le précurseur de l'animation en volume (image par image ou stop motion), a donné au monstre une dimension mythologique et cyclique, qui peut faire sourire aujourd'hui, mais qui a incroyablement transfiguré le monstre et le cinéma d'animation en général.
 
Depuis deux décennies, le genre peine à se renouveler. Pis, le monstre a fait profil bas au profit du cataclysme naturel toujours plus fort et puissant. Ce cinéma s'est englué progressivement dans un modèle formaté tant du point de vue de la mise en scène, que du déroulement de l'histoire. La réalisation est au mieux académique, quand elle n'est pas molle et ampoulée par une musique pompier et une overdose de scènes pathos-logiques qui suscitent le dégoût. On retrouve ce problème dans l'écriture du film que l'on peut résumer en ceci : "Dans un premier temps, personne n'est supposée y croire, puis la population subit - parfois avec humour, pendant que les héros, une poignée d'anonymes greffées au noyau de pompiers ou de yankees, parviennent à triompher et célébrer dans une scène finale à caractère religieux, la gloire de l'humanité". Accolez à l'ensemble n'importe quel titre d'un film dont vous avez le souvenir, et vous aurez un exemple de ce cinéma paresseux.
 
C'est du côté de l'Asie que l'on a assisté à la meilleure tentative de régénération d'un sujet vidé de sa substance. Dans son film The Host, sorti en 2006, le coréen Bong Joon-Ho a réussi à faire tenir l'équilibre entre la terreur, la satire sociale et la réflexion sur le comportement des masses et de la société civilisée.  
 
Aux jeux du renouvellement cinématographique, Cloverfield est le représentant honorable des Etats-Unis. Si le film va moins loin dans l'étude de la société et de son fonctionnement que son homologue asiatique, il est n'est pas moins éprouvant et enrichissant. Eprouvant parce que pénible. En effet, le film de Matt Reeves marche sur les pas de The Blair Witch Project (1999) et de la fiction à forme de documentaire volé et/ou amateur. C'est le premier point auquel il convient de saluer la démarche de Matt Reeves. Le cinéaste recherche de nouvelles sensations en employant des méthodes filmiques qui proviennent bien souvent de la sphère non professionnelle du cinéma. Cela dit, la caméra survoltée et hésitante n'est pas synonyme de facilité, et l'oeuvre d'un cinéaste se voit, aussi bien dans le choix du sujet filmé que dans le montage, assurémment la grande force du film.
 
Outre les qualités terrrorisantes du film, la réalisation de Matt Reeves est enrichissante pour plusieurs raisons. Elle témoigne que l'image vidéo a tendance a suscité plus de réaction que l'image cinématographique. Cela signifie tout simplement qu'à l'heure des "appareils vidéo" miniaturisés et de l'accessibilité de la diffusion video sur Internet, le spectateur est aussi l'acteur. La vidéo fait son cinéma, et ce type d'image est devenu un objet de fascination. Cette distinction entre image cinématographique et image vidéo est intéressante car elle en démontre également les limites. Si l'image vidéo - et la caméra au poing - connaît autant de succès, c'est en raison de son caractère supposé "réel" parce qu'inné, sans démarche artistique. Le réel serait donc dans l'instant et dans le caractère amateur de l'objet, ce qui incite le spectateur au refus de la mise en scène pour une mise en situation, c'est à dire, un déni de démarche subjective de la part du caméraman et du cinéaste. Autrement dit, l'illusion est de croire que le vrai est dans l'instant et dans la vidéo. Que le cinéma serait alors nécessairement une mise en scène, et donc du faux et de l'irréel. Le danger est de voir dans l'image vidéo amateur la réalité, car vive et nécessairement objective. (Cf. le faux documentaire tourné en Irak par De Palma - Redacted en salles le 20/02/08). Il faut donc rappeler que l'image qu'elle soit de la main d'un amateur ou d'un "professionnel" est à jamais faite de choix personnels, qu'elle implique des choix de plans, de sujets, d'acteurs, de dialogues. Le documentaire lui-même met en situation, et dirige les personnes représentées à l'écran. Le réel ne dépend que de la manière dont les spectateurs se représentent le sujet par la connaissance de celui-ci. Un film peut être réaliste sans être amateur, vrai tout en étant formellement académique.
 
Cloverfield est un film audacieux et terrorisant. Le cinéaste a compris que l'installation de la terreur se fait par l'absence d'information et de représentation du danger. Lorsque l'on l'a cerné, contourné, on l'appréhende plus facilement, et la terreur réelle ou artistique s'amoindrit. Cette démarche prometteuse n'est pas poursuivie tout au long du film, mais l'intiative est à saluer tout comme la volonté d'expurger le film des codes monolithiques du genre, à savoir ces figures féminines pathétiques et celui du héros supposé sauver le monde de la créature infernale (sic).
 
Une réussite singulière, dont la mise en scène est intéressante et intriguante quant à la définition de l'image et de son contenu - réel - par le spectateur.

J'ai vu Rambo hier soir et en tant que grand fan je suis déçu... Le film est bien mais trop trop trop trop court, il manque un truc, on reste trop sur notre faim et on a pas du vrai Rambo pur et dur.
 
Pour les raisons je spoile :
 

Moi j'ai bien aimé, même s'il est un peu court.
 
D'un point de vue Rambo 2/3 c'est sûr que ca manque un peu de guérilla/commando, mais bon vu la situation adverse (le nombre) et les armes disponibles,  la scène finale se comprend.
 
D'un point de vue Rambo 1 j'ai beaucoup aimé le côté film de guerre. La guerre c'est sale, c'est gerbant, et les humanitaires c'est bien gentil mais hélas ca change pas grand chose.
 
Bref caitaibieng

mouais caitaibieng mésangplusse...

Prod:

Javier, cet enfoiré.

 
C'est clairement ma priorité, mais aussi celui le plus difficile à aller voir. J'ai vu qu'il y avait une séance à 19h55 ou 21h55 ce soir, j'essayerais d'y aller    
 
 
 
Quasi-systématique dans l'UGC La défense. Insupportable, pathétique, et sans aucun intérêt. /aigri    

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Ce soir Cloverfield

Cloverfield hier soir.

Plus jamais j'irais au ciné   .

Non franchement j'avais mis de côté le mattage chez soi depuis quelques mois en me disant "aller t'as des sous, va faire tourner l'économie et emmène ta copine au ciné".

Pas mal de films vus dont notamment le dernier : Cloverfield. Je le dis tout de suite, le film est très sympa, bon ça m'a pas scotché à mon siège non plus mais pas déçu.

Le beau-frère à craché ses bronches pendant tout le film, ça non plus, ça ne m'a pas gêné, en tout cas pas autant que les 5 autres pelés de la petite salle du ciné d'une ville dont je tairais le nom (mais pas si petite, la ville).

La copine qui va au toilette un peu après le début du film. "Ça tourne comme film", bah oui les angles des caméras tenues à la main, c'est le principe, c'est pas fixe. Elle a pas regardé le film mais plutôt ses chaussures pendant 1 heure et demi, le truc agréable a 8 euros la place. Je lui ai conseillé d'aller se taper la prochaine fois des documentaires sur les tortues. Je deviens rageux quand je vois le prix d'une place de ciné .

Tiens 8 euros la place ... c'est cher, je l'acceptais de temps à autre, c'est finit.

Deux fois que je me retrouve dans cette salle. La première en début d'été, chaud à crever, tout le monde en sueur, no clim, la porte du fond ouverte (vachement d'ambiance le film vu avec un plein jour qui arrive du fond de la salle).

Je retente le coup (non je suis débile, faut pas chercher) en ce mois de février. Le son à mourir. Il fallait pas que les dialogues contiennent des "S". Mode no bass, tout dans l'aiguë, si un personnage avait sifflé, on serait 8 spectateurs à être morts. Vive le mal de crânes au bout de quelques phrases / sons.

Je comprends les gens qui préfèrent se descendre un divx chez eux sans emmerdeurs et confort max.

J'avais juste besoin de gueuler, ne prenez pas compte   .