Animal Totem (Benoît Delépine)
Entre western écologique et chanbara picard, on assiste (en cinémascope, caméra subjective animalière et avec beaucoup de photo macro) à la progression pédestre mais non moins déterminée de Darius à travers champs, forêts, villes et villages, vers un but mystérieux.
Un parcours aussi rectiligne et mortel qu'une flèche, rythmé par son bushido personnel, qui l'amènera à croiser des cowboys et des indiens, un shérif et une bandite, un vieux sage et des marchands, des animaux à qui il parle et un shogun malfaisant.
Sympathique et iconoclaste. Gentiment punk.
Un peu l'impression d'un court ou moyen métrage transformé en film de 1h30.
L'occasion aussi de découvrir l'histoire de Totor, le pigeon voyageur qui marchait

Message édité par brown paper bag le 14-12-2025 à 17:52:41
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Eponyme