am7 a écrit :
Pour clore cette magnifique journée, j'ai assisté, toujours sur le périph, à une scène rigolol en rentrant tout à l'heure :
Je me cale derrière une file de 2 roues en interfile. Devant moi : XJ6 > vieux Vespa > XJ6. Rythme pépère, ça tombe bien chuis crevé, je me laisse embarquer tranquilou. Visiblement c'est le XJ6 de devant qui bouchonne, et c'est pas du goût du boulet en Vespa qui arrête pas de se mettre debout sur sa brêle et zigzaguer comme une andouille. Bref jusque là, que du classique. On roule comme ça quelques bornes. Comme toujours dans ce genre de situations je prends soin de pas trop coller devant, ce qui n'est pas le cas du XJ6 derrière le Vespa, qui lui suce le cul comme une salope famélique (chose à ne jamais faire derrière ce genre de cake)
D'un coup le crétin en Vespa se met à klaxonner tout en restant debout sur sa bouse (ce qui lui confère une hauteur approximative d'1m60, voyez le genre de nain hargneux) et tente un dépassement par la gauche dans l'intervalle. Dépassement évidemment manqué vu les 10ch que sort grand max son espèce de mozarella à moteur. Donc rabattement sur le XJ6 de derrière, qui pile et klaxonne copieusement à son tour. Bref jusque là, que du classique. Et là, monsieur Vespa se retourne, regarde le mec de face (donc plus la route), et commence à l'insulter...Puis s'arrête, certainement pour mieux se faire entendre, en pleine interfile. A mon tour de pourrir cet espèce de rebus de la route comme Paris sait si bien en produire, lequel hurle avec sa tête de blaireau mal fini à la pisse un truc du genre : "c'est bon fais pas chier et passe ta route !". Le temps que j'arrive à sa hauteur, les 2 étaient en train de s'empoigner, côte à côte, debout sur leurs brêles, en plein milieu du périph. Evidemment j'ai pas demandé mon reste, même si j'aurais bien aidé le motard à se débarrasser du chien galeux sous les roues d'un camion poubelle. Mais j'avais pas envie de risquer ma vie en jouant sur le périph, pas aujourd'hui.
Je crois que depuis le temps que je prends la moto dans Paris j'ai jamais assisté à une telle démonstration d'à quel point certaines personnes méritent une mort violente. Genre mourir.
Fin de la journée : j'ai toujours pas perdu de points ni laissé de membres sur mon trajet préféré Vivement demain !
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