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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°26830673
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:11:32  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

pascal75 a écrit :

Eh Alcyon ! tu es quand même un peu sévère, j'ai écouté l'émission sur Deleuze et le cinéma, et le type dit des choses intéressantes.


oui, oui, tu as raison je suis méchant et injuste...Que ce soit Montebello, Bouaniche ou David-Ménard, je connais lers différents travaux sur Deleuze, et c'est plutôt pas mal du tout dans l'ensemble (enfin perso j'aurais quand même invité Sibertin-Blanc et Sauvagnargue pdt cette semaine, mais bon...). Puis surtout, j'ai une profonde admiration pour l'art du commentaire développé par Zourabichvili et que je trouve particulierement adéquat pour le texte deleuzien. Et enfin je suis blasé de n'avoir toujours pas réussit à ecrire le livre sur Deleuze que j'attends;)


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
mood
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Posté le 16-06-2011 à 20:11:32  profilanswer
 

n°26830681
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:12:42  profilanswer
 


Fight Club et l'Anti-Oedipe... :D


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26830774
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:24:35  answer
 

alcyon36 a écrit :

Ho putain! Je l'ai pas vu venir celle-ci....  
http://livre.fnac.com/a3324174/Jea [...] -en-guerre
 
Faut definitivement qu'on ecrive une intro à la philosophie de Delausse, je suis presque certain qu'ils nous publieraient chez Germina.... :lol:  


 
Récemment sur le topic Gary :
 

Spoiler :

http://www.izipik.com/images/201106/16/kixahwm99lwymuywxd-bernardhenrygary.jpg

n°26830933
rahsaan
Posté le 16-06-2011 à 20:37:20  profilanswer
 

Dans quelques jours, j'aurai un article de publié sur Actu-philosophia, sur La philosophie de Deleuze, recueil de 3 articles, dont le 3e parle justement des deux volumes sur le cinéma.  
Le 1er est de Zourabichvili sur l'événement, le second d'Anne Sauvagnargues sur l'animalité et l'art.  
 
Finalement, c'est grâce à Deleuze qu'il y a cette vogue récente des publications sur philo et cinéma.


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°26830955
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:39:49  profilanswer
 

trois très bonnes études en effet...
de mémoire le texte sur le cinéma est une très bonne introduction sur le pb du cinéma chez Deleuze.

Message cité 1 fois
Message édité par alcyon36 le 16-06-2011 à 20:42:33

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26830967
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:41:20  answer
 


 
Je suggère "Hustler's Passion for Poo Vol. 5", en tant que réminiscence de la pensée lévyenne.

n°26830989
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:43:34  answer
 

Au fait j'ai jeté un oeil sur la revue Philosophie ce mois-ci.
J'ai été agréablement surpris par une chronique de Raphaël Enthoven (que peu de gens aiment ici), sur le GPS et la liberté.
Original et rafraichissant.

n°26831017
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:45:27  answer
 

Quelle est la teneur de son propos sur GPS & Liberté, par curiosité ? [:xx_xx]

n°26831036
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:47:19  profilanswer
 

Méa culpa...
Après écoute de l'itw de Zourabichvili par Enthoven, je l'ai trouvé bien moins interessante que les precedentes ( enfin il parle pas bcp), comme quoi...cherchez l'erreur;)


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26831048
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:48:16  answer
 


 
http://www.philomag.com/article,ep [...] e,1516.php
 
Bon c'est pas en ligne, mais ça vaut le coup d'être lu.
 
En gros il dit que le progrès c'est très bien. Le GPS te trouve le chemin le plus court et le plus rapide.
On ne peut plus se perdre désormais, c'est extraordinaire.
Mais qu'au-delà de tout cela, parfois il est bon de se perdre pour se retrouver. Et que la liberté est surtout faites de vagabondage.
 
Bref je le dis moins bien que lui  :o

mood
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Posté le 16-06-2011 à 20:48:16  profilanswer
 

n°26831081
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:50:34  profilanswer
 

Moi j'aime pas Enthoven, BHL, Glucksman, Finkielkraut...
quoi?! j'ai dit une connerie?!
 ... oups...
 :lol:

Message cité 1 fois
Message édité par alcyon36 le 16-06-2011 à 20:50:48

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26831082
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:50:40  answer
 

En tout cas ton résumé m'a l'air efficace, merci :o

 

Alcyon> gourré de topic ? celui des humoristes pas drôles c'est à côté :o

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 16-06-2011 à 20:51:19
n°26831113
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 20:53:09  answer
 


 
Je crois surtout que c'est un écrit "anti-technologies".
On croit être plus indépendant avec nos gadgets technologiques, mais en réalité on est constamment aliénés.
Jetons tout cela, et retrouvons notre vraie liberté d'Homme. C'est ça la morale.

n°26831129
pascal75
Posté le 16-06-2011 à 20:54:28  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

Moi j'aime pas Enthoven, BHL, Glucksman, Finkielkraut...
 


[:haha_maymayd]


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°26831184
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 20:57:25  profilanswer
 


 :lol:


Message édité par alcyon36 le 16-06-2011 à 20:58:04

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26831259
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 21:02:39  answer
 


 
Pour ça que je préfère la carte topo au GPS bête et méchant (même si la carte n'est pas encore le territoire :o). Ca se prête pluss aux divagations sans se focaliser exclusivement sur un but :o

n°26831432
rahsaan
Posté le 16-06-2011 à 21:13:19  profilanswer
 

Le GPS, ça permet des trajets "efficaces", si on ne veut pas perdre de temps, aller droit au but. Pour un déplacement professionnel, c'est bien. Ou si on a les gosses à l'arrière et qu'on veut pas se rallonger de deux heures à les écouter chialer, c'est bien.  
 
Maintenant, la carte, c'est plus poétique. Tout nom de ville, pourvu qu'il soit inconnu, est poétique. Donc ça se prête plus aux divagations, aux détours imprévus, aux arrêts dans un petit coin sympa, aux chemins de traverse.  
 
Le GPS, c'est la pensée domestique, la carte c'est maintenant plus du côté de la pensée sauvage :o C'est s'orienter à l'intelligence ou à l'intuition : l'homme moderne a le choix des deux : on vit une époque formidable :p

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 16-06-2011 à 22:06:36

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°26831479
rahsaan
Posté le 16-06-2011 à 21:16:42  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

trois très bonnes études en effet...
de mémoire le texte sur le cinéma est une très bonne introduction sur le pb du cinéma chez Deleuze.


 
 
Tu me diras si j'ai pas dit de conneries. :p  
En particulier, l'article d'A. Sauvagnargues était copieux  :sweat:


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n°26831599
alcyon36
Posté le 16-06-2011 à 21:25:33  profilanswer
 

ok, mais me souviens plus de tout, je relirai...
C'est assez copieux en effet, et je te conseille d'aller lire son "Deleuze et l'empirisme transcendantal" c'est dans la continuité... Ce qu'elle fait c'est tres bien, c'est assez carré et précis en même temps je suis quand même bcp plus sensible au travail de Zourabichvili.

Message cité 1 fois
Message édité par alcyon36 le 17-06-2011 à 00:20:33

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26831662
rahsaan
Posté le 16-06-2011 à 21:29:23  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

ok, mais me souviens plus de tout, je relirai...
C'est assez copieux en effet, et je te conseille d'aller lire son "Deleuze et l'empirisme transcendantal" c'est dans la continuité... Ce qu'elle fait c'est tres bien, c'est assez carré et précis en même temps je suis quand même bcp plus sensible au travail de Zourabichvili.


 
 
Moi aussi :) ;)
Sauvagnargues, c'est technique, c'est universitaire, c'est impeccable, mais avec Z., il y a la flamme de l'enthousiasme :D


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n°26832951
Profil sup​primé
Posté le 16-06-2011 à 23:22:58  answer
 

rahsaan a écrit :

Le GPS, ça permet des trajets "efficaces", si on ne veut pas perdre de temps, aller droit au but. Pour un déplacement professionnel, c'est bien. Ou si on a les gosses à l'arrière et qu'on veut pas se rallonger de deux heures à les écouter chialer, c'est bien.  
 
Maintenant, la carte, c'est plus poétique. Tout nom de ville, pourvu qu'il soit inconnu, est poétique. Donc ça se prête plus aux divagations, aux détours imprévus, aux arrêts dans un petit coin sympa, aux chemins de traverse.  
 
Le GPS, c'est la pensée domestique, la carte c'est maintenant plus du côté de la pensée sauvage :o C'est s'orienter à l'intelligence ou à l'intuition : l'homme moderne a le choix des deux : on vit une époque formidable :p


 
L'homme moderne ne sait pas lire une carte (pourtant pas bien dur...) et n'en voit que le côté "compliqué et chiant pour arriver à destination"...
Le GPS, c'est la stérilisation du rêve par monts et par vaux, et n'y figurent même plus ces voies droites qui menaient toutes à Rome, par contre on y trouve une liste des pizzerias :o

n°26833420
alcyon36
Posté le 17-06-2011 à 00:13:42  profilanswer
 


Ne sois pas aussi sectaire, Semoun et Gad Elmaleh ont tout autant leur place que toi ou moi ds ce topic... :na:  
(promis Pascal j'arrette, c'etait la derniere...)
Peut être que ce n'est pas drôle, dans ce cas dsl, mais perso ca me fait rire et justement parce que c'est vrai. Il y a quelques jours, on m'a demandé les "penseurs" que je n'appreciaient pas, et sans reflechir ma bouche a laissé s'echapper ces noms(il y en avait d'autres tout de même...), et c'est quand j'ai vu la gueule que tirait mon interlocuteur que j'ai réalisé ce que j'avas dit et comment ca pouvait etre interpreté...
Mais ce qu'il y a de bien, c'est que sur ce topic je suis serein, je ne suis pas obligé d'expliqué  (vive les prétéritions ;)) que par ailleurs j'apprecie infiniment les textes de Montaigne (?), Spinoza, Max, Bergson, Husserl, Strauss, Levinas...
 
 
 

Citation :

En gros il dit que le progrès c'est très bien. Le GPS te trouve le chemin le plus court et le plus rapide.  
On ne peut plus se perdre désormais, c'est extraordinaire.  
Mais qu'au-delà de tout cela, parfois il est bon de se perdre pour se retrouver. Et que la liberté est surtout faites de vagabondage.  
 
Bref je le dis moins bien que lui  


Prenons le cas Enthoven par exemple; si je ne suis pas un grand fan de ce dernier, certaines de ses itw ds les nouveaux chemins ou son emission sur F5 sont de reelles reussites, c'est parceque justement je suis quasi certain, enfin là je parle sans savoir car en l'espece je n'ai pasd lu cet article, je suis quasi certain qu'entre ton résumé et son article la seule difference tient justement à ce que tu le dis moins bien que lui. Et si je me penche sur le contenu, je me demande si j'aurais publié ce texte, et là ca coince...

Message cité 2 fois
Message édité par alcyon36 le 17-06-2011 à 00:18:25

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26833583
Profil sup​primé
Posté le 17-06-2011 à 00:48:24  answer
 

alcyon36 a écrit :


Mais ce qu'il y a de bien, c'est que sur ce topic je suis serein, je ne suis pas obligé d'expliqué  (vive les prétéritions ;)) que par ailleurs j'apprecie infiniment les textes de Montaigne (?), Spinoza, Max, Bergson, Husserl, Strauss, Levinas...


Montaigne n'était pas juif, ou alors il le cachait bien [:goret] Quant à Max, c'est un lapin cinglé [:lexmark]
 
Effectivement le lobby philosophique français est quelque peu bizarre dans sa composition [:bigorneau magique:5]
 
(et c'étaient les joyeux drilles de ta liste qui ont leur place sur le topic des comiques troupiers, pas toi, relax :o)

n°26834700
rahsaan
Posté le 17-06-2011 à 09:59:43  profilanswer
 


 
Il est mort à la messe pendant l'élévation de l'hostie :D


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n°26836968
alcyon36
Posté le 17-06-2011 à 13:04:22  profilanswer
 


Tu me vois rassuré... enfin c'est pas comme si c'etait la premiere fois qu'on me disait que je suis pas drôle ou lourdingue... d'où mon anticipation.
 
Pour Montaigne, il y a une rumeur selon laquelle sa mère serait issue d'une lignée marrane il me semble...donc bon, au cas où, ca serait con de l'oublier...

Citation :

Quant à Max, c'est un lapin cinglé


 :lol:


Message édité par alcyon36 le 17-06-2011 à 13:07:55

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26840776
rahsaan
Posté le 17-06-2011 à 17:49:07  profilanswer
 

Compte-rendu de La philosophie de Deleuze, recueil de trois articles de François Zourabichvili, Anne Sauvagnargues, Paola Marrati.  
 
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article306
 
1- Comment penser ce qui arrive et ce qui importe : l’évènement ? Si l’évènement est nouveauté imprévisible, comment l'appréhender si nous ne pouvons ni le reconnaître ni l'anticiper ?
 
2- Que crée l'artiste ? Qu'est-ce que l'animalité nous aide à comprendre de l'art ? Qu'est-ce qui nous émeut dans l'oeuvre d'art ?  
 
3- Que créent les grands cinéastes ? Le cinéma est-il art de propagande ? Qu'est-ce que le cinéma apporte à la philosophie ?

Message cité 2 fois
Message édité par rahsaan le 17-06-2011 à 20:30:18

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°26840792
Profil sup​primé
Posté le 17-06-2011 à 17:49:59  answer
 

alcyon36 a écrit :


 

Citation :

En gros il dit que le progrès c'est très bien. Le GPS te trouve le chemin le plus court et le plus rapide.  
On ne peut plus se perdre désormais, c'est extraordinaire.  
Mais qu'au-delà de tout cela, parfois il est bon de se perdre pour se retrouver. Et que la liberté est surtout faites de vagabondage.  
 
Bref je le dis moins bien que lui  


Prenons le cas Enthoven par exemple; si je ne suis pas un grand fan de ce dernier, certaines de ses itw ds les nouveaux chemins ou son emission sur F5 sont de reelles reussites, c'est parceque justement je suis quasi certain, enfin là je parle sans savoir car en l'espece je n'ai pasd lu cet article, je suis quasi certain qu'entre ton résumé et son article la seule difference tient justement à ce que tu le dis moins bien que lui. Et si je me penche sur le contenu, je me demande si j'aurais publié ce texte, et là ca coince...


 
 [:corten]  
 
Désolé rien pigé /vendredÿ, fatigué

n°26842051
alcyon36
Posté le 17-06-2011 à 20:20:06  profilanswer
 

il écrit "tres bien" mais ca va pas chercher bien loin...


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26842062
StringFell​ow
Posté le 17-06-2011 à 20:21:37  profilanswer
 

Que pensez vous de Lucien Jerphagnon ?

n°26842132
alcyon36
Posté le 17-06-2011 à 20:30:26  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Compte-rendu de La philosophie de Deleuze, recueil de trois articles de François Zourabichvili, Anne Sauvagnargues, Paola Marrati.  
 
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article306
 
1- Comment penser ce qui arrive et ce qui importe : l’évènement ? Si l’évènement est nouveauté imprévisible, comment l'appréhender si nous ne pouvons ni le reconnaître ni l'anticiper ?
 
2- Que crée l'artiste ? Qu'est-ce que l'animalité nous aide à comprendre de l'art ? Qu'est-ce qui nous émeut dans l'oeuvre d'art ?  
 
3- Qu'est-ce que créent les grands cinéastes ? Le cinéma est-il art de propagande ? Qu'est-ce que le cinéma apporte à la philosophie ?


A la première lecture ca me semble une très bonne présentation et je ne sais pas s'il y en aura une seconde;)
ca m'a donné envie de relire le Zourabichvili...c'est tres important ce qu'il dit sur la croyance dans l'empirisme deleuzien...


Message édité par alcyon36 le 17-06-2011 à 23:17:22

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°26843013
rahsaan
Posté le 17-06-2011 à 21:47:56  profilanswer
 


 
 
Max président !!
 
http://www.gamezone.com/images/gamezone/31/8/52/s31852_pc_2.jpg


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n°26843441
cappa
Posté le 17-06-2011 à 22:22:26  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Compte-rendu de La philosophie de Deleuze, recueil de trois articles de François Zourabichvili, Anne Sauvagnargues, Paola Marrati.  
 
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article306
 
1- Comment penser ce qui arrive et ce qui importe : l’évènement ? Si l’évènement est nouveauté imprévisible, comment l'appréhender si nous ne pouvons ni le reconnaître ni l'anticiper ?
 
2- Que crée l'artiste ? Qu'est-ce que l'animalité nous aide à comprendre de l'art ? Qu'est-ce qui nous émeut dans l'oeuvre d'art ?  
 
3- Que créent les grands cinéastes ? Le cinéma est-il art de propagande ? Qu'est-ce que le cinéma apporte à la philosophie ?


Bonjour je cherche des conférences en philosophie du même genre pour apprendre la pensée des plus grands, je pense à Luc Ferry, Sponville, ou Bernard Henry Levy.
 [:cerveau afrojojo]

Message cité 1 fois
Message édité par cappa le 17-06-2011 à 22:24:43

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Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°26843763
rahsaan
Posté le 17-06-2011 à 22:39:57  profilanswer
 

cappa a écrit :


Bonjour je cherche des conférences en philosophie du même genre pour apprendre la pensée des plus grands, je pense à Luc Ferry, Sponville, ou Bernard Henry Levy.
 [:cerveau afrojojo]


 
Troll trop gros, faut le rejeter dans les bois :o


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n°26845386
pascal75
Posté le 18-06-2011 à 00:41:44  profilanswer
 

StringFellow a écrit :

Que pensez vous de Lucien Jerphagnon ?


Dis-nous plutôt ce que tu en penses, toi ;)


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°26847194
rahsaan
Posté le 18-06-2011 à 12:30:25  profilanswer
 

Une petite dissertation faite avec un ami agrégatif :o :p
C'est la Critique de la faculté de juger de Kant qui est à l'arrière-plan du développement.  
 
Existe-t-il des émotions proprement esthétiques ?
 
L'enjeu : si l'esthétique est théorie des émotions suscitées spécifiquement par la rencontre avec la beauté sensible, se demander s'il existe ou non des émotions proprement esthétiques, c'est finalement réfléchir à la validité d'une sphère de réflexion esthétique.  
L'esthétique a-t-elle des choses à nous dire sur la beauté, le sentiment du beau, l'oeuvre d'art -ou bien ces réflexions peuvent-elles être laissées à d'autres disciplines, comme les neurosciences ou les sciences humaines ?  
 
Difficulté : Comment définir la spécificité de telles émotions ? Comment montrer qu'elles se distinguent réellement d'autres émotions ?  
 
L'adversaire à combattre sera ici le neuroscientifique. cf. Changeux (Du Vrai, du Beau, du Bien) et le projet d'une esthétique neuronale, qui dit que le sentiment du beau provient d'une réaction de l'organisme à une adaptation réussie des moyens au fin. Principe de parcimonie : le sentiment esthétique est en fait produit par l'évolution du vivant, qui valorise la réussite de l'adaptation d'un effort à une fin : "la réponse émotionnelle à la parcimonie est ainsi le fruit d’une sélection naturelle, car utile à la survie et au développement de l’espèce" ( http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article242 ).  
Projet de naturalisation de l'esthétique : l'émotion esthétique découle de l'évolution du vivant. Elle est donc plaisante du fait qu'elle provient d'une satisfaction organique.  
 
 
I) Spécificité de l'émotion esthétique  
 
a) L'émotion est un ébranlement ressenti consciemment par l'âme. L'émotion est ce qui meut, ce qui ébranle, qui met en mouvement.  
D'après Les Passions de l'âme de Descartes, l'émotion première est l'admiration devant un objet nouveau. Cette émotion peut être la joie ou la peine.  
L'émotion a des effets somatiques : souffle court, battements du coeur, rougeurs, transpiration, frissons etc.  
Dès lors, concédons que toute émotion a un substrat affectif, physiologique, donc somatique. L'émotion est indissociablement affection de l'âme et du corps.  
Distinguons sentiment, passion, émotion : l'émotion est plus violente, moins durable. Le sentiment est plus durable (amour, haine). Emotion et sentiment sont des passions : elles ont un substrat corporel, elles sont la marque de l'action du corps sur l'âme, la "vie du corps dans l'âme".  
 
b) Distinguons trois types d'émotions :  
Emotion morale : en vue de l'action, de la pratique, en vue du Bien. Emotion positive devant une action morale, répugnance devant un vice (lâcheté, trahison etc.)
Emotion psychologique : amour, haine, chagrin, ressentiment...
Emotion proprement esthétique : provoquée par le beau, le laid, le joli, le sublime etc.  
 
Le matérialisme neurologique tendra à réduire émotions morales et émotions esthétiques à des émotions psycho-somatiques, et même somatiques.  
Pourtant, on le voit, en droit, on peut isoler une émotion proprement esthétique, car elle est pensable indépendamment des deux autres. Distinction réelle et en droit.  
 
c) Toute émotion met en jeu la subjectivité : je me reconnais comme sujet de mon émotion. Mais : la particularité de l'émotion esthétique est qu'elle s'adresse à un sujet désintéressé, qui n'est pas engagé dans une action ou un jugement pratique, mais qui peut contempler le monde de façon détaché. Le sujet esthétique contemple le vouloir comme s'il n'y participait plus (Schopenhauer). Il peut se fondre dans le paysage, d'abîmer dans la contemplation du tableau etc.  
 
Le désintéressement propre à l'esthétique est un argument pour dire qu'il y a des émotions qui ne découlent pas de besoins vitaux, de désir d'adaptation, de satisfaction corporelle, instinctive, organique -somatique. L'émotion esthétique est désintéressée et ne se dit que par un jugement réfléchissant (renvoyant à ce que le sujet éprouve), contrairement à l'émotion psychologique ou morale qui peuvent s'exprimer par un jugement déterminant, et renvoyer ainsi à un état du sujet objectif (état psychosomatique) ou d'un acte (conformité ou non à une valeur morale).
 
 
II/ L’émotion esthétique n’est jamais purement esthétique
 
a) Il y a des émotions proprement esthétiques. Cependant, nous ne nions pas qu'elles aient un support somatique. Mais alors, elles ne sont pas en nature différentes d'autres émotions.  
Une émotion proprement esthétique ne devrait-elle pas être purement spirituelle ?  
 
b) Mais une émotion spirituelle serait-elle encore une émotion, sans effet somatique, sans mettre en jeu l'affectivité ? Cette émotion serait-elle encore sensible ? Paradoxalement, elle n'aurait plus rien d'esthétique, si l'esthétique est toujours ancrée dans la rencontre avec une singularité sensible. Ce serait alors une idée, un archétype universel, qui ne donnerait plus tant lieu à une émotion qu'à une contemplation paisible, "froide". C'est d'ailleurs bien l'aboutissement de l'esthétique schopenhauerienne, que nous nous détachions complètement du vouloir-vivre : nous atteignons à une parfaite objectivation de l'Idée, et nous voyons objectivement les choses, comme un spectacle auquel nous ne prenons plus part.  
Mais c'est alors la cessation de toute émotion. D'où le caractère ascétique, nihiliste de l'esthétique schopenhauerienne : la contemplation s'épure tant du sensible qu'elle n'est plus du tout esthétique. L'esthétique se nie elle-même.  
N'avons le choix qu'entre une émotion toujours susceptible de n'être qu'un ensemble d'effets corporels, et une contemplation sans passion ? Dans les deux cas, négation de l'esthétique.  
Or, s'il peut y avoir une expérience esthétique pure, elle sera à la fois détachée des besoins vitaux mais ne nous ménera pas au-delà de ce monde-ci. Elle sera à la fois immanente et spirituelle.  
 
c) Disons donc que si, en droit, on peut distinguer émotions psychologique, morale et esthétique, en fait, une émotion esthétique ne se présente jamais à l'état pur (sans mélange avec un autre type d'émotion). La rencontre avec le beau suggère des états calmes, paisibles, aimables (psychologie), tandis que le sublime suggère l'héroïsme, le sacrifice, la pitié (morale). Il y a des émotions proprement esthétiques, quoi qu'elles ne soient pas purement esthétiques.
 
d) Nous avons en fait jusqu'ici confondu émotion proprement esthétique et émotion purement esthétique. Or, une émotion peut être provoquée par une rencontre proprement esthétique (distinguable en droit), quoi qu’elle se mêle toujours d’autres émotions, renvoyant au psychologique, à la morale. En réalité, dans l’émotion esthétique, nous frissonnons, nous sommes transportés, paralysés, transportés de joie... Le corps est bien mis en branle, mais c’est alors l’âme qui communique cette passion au corps, car elle lui est indissociablement liée. Ce ne sont pas des besoins de conservation ni des besoins pratiques.  
 
Comment l'émotion esthétique, tout en ayant une spécificité propre, affecte-t-elle le corps du sujet, et pourquoi cette affection corporelle n'est pourtant pas entièrement mesurable, objectivable ?  
 
 
III/ L’émotion esthétique provoque un bouleversement somatique
 
a) L’émotion esthétique met en jeu la sensibilité. La sensibilité est le support de l’émotion, mais c’est l’imagination qui met en jeu la sensibilité, sans que l’entendement puisse fournir de concept à l’objet sensible rencontré. Nous n’avons pas de concept pour cette rose, ce clair de lune, cet après-midi, ni pour le beau en général.  
Disons que dans l’émotion esthétique, c’est la qualité de la rencontre sensible qui est primordiale. Qualité qui va de pair avec l’intensité de l’émotion : plus nous affinons le contact avec la belle chose, plus l’émotion s’enrichit, se déplie, prend mille couleurs. Les sons, les odeurs, les couleurs se répondent. Tous les sens sont sollicités et entraînés dans un jeu qui les pousse à leurs limites : limite du visible, de l’audible etc. qui confine donc au sublime.  
 
b) L’émotion esthétique fait signe vers un sensible qui ne serait lesté d’aucune matérialité, d’aucun poids (le poids qui me rive à la terre et annonce la mort), qui serait comme une danse qui ne retomberait jamais mais ne serait pas pur envol (vers le supra-sensible) : ce serait proprement la grâce (Bergson). Tant que dure la grâce, dure l’émotion, l’ivresse merveilleuse ressentie devant un monde sensible qui serait pure danse. Non pas l’apesanteur mais le jeu libre avec la pesanteur.  
L’émotion esthétique pure serait le rêve d’un corps qui, sans prendre sa physicalité, ne ressentirait plus le poids de sa corporéité. Il ne connaîtrait plus d’expansion à l’amplification, l’affinement et la durée de l’émotion qui le transporte –images kantiennes du torrent qui coule en abondance et qui chante, du feu qui danse, des branches qui poussent toujours vivaces... Image d’une vie jouant un libre jeu, croissant et s’épanchant avec un bonheur sans limite.  
 
c) Disons donc que l’émotion proprement esthétique est intensité qualitative qui, se communiquant au corps, s’arrête un tant soit peu, s’inverse et se spatialise (l’élan vital selon Bergson qui retombe en matière) : l’affectivité physiologique n’est le support de l’émotion spirituelle que parce qu’il reçoit une grâce qui se diffuse en lui par spatialisation et qui, pour se spatialiser, se dégrade.  
La qualité s’inverse en quantité. Dès lors, oui, on peut bien mesurer la pression sanguine, les battements cardiaques, la fièvre, la tension nerveuse et la dilatation de la cage thoracique lorsqu’une grande émotion esthétique est ressentie par un sujet. Mais la notion de parcimonie ne rend pas du tout compte de l’émotion esthétique, et même, elle la nie : la vue du beau, l’enthousiasme poétique qui peut confiner au délire, loin de ménager le corps en lui procurant une satisfaction, est épuisante (la contemplation esthétique, dit Kant, a pour limite la fatigue –c’est dire que le cerveau se fatigue dans cet effort trop intense pour être soutenu longtemps).  
 
d) Au contraire, l’émotion fatigue la machine corporelle, la fait surchauffer et l’use. Mais cet effort hors du commun procure au corps une vitalité extraordinaire. Elle dompte le corps en l’obligeant à accueillir toujours plus la beauté en lui, en le rendant apte à cet effort. L’émotion esthétique peut aller jusqu’à la commotion : cf. le syndrome de Stendhal, et ses effets qu’on peut décrire cliniquement. Stendhal serait sans doute le dernier à nier qu’un tel syndrome puisse intéresser la médecine. Mais la mesure et l’enregistrement des états du corps à ce moment-là ne peuvent rendre compte de ce que le sujet a ressenti : il faut la médiation du langage pour exprimer les émotions ressenties –pour montrer que cet état « anormal », « pathologique » est l’expression d’une santé plus grande, délirante peut-être –mais qui ne voudrait pas ressentir une commotion presque mystique devant Fra Angelico ?  
 
e) Le sujet, pris d'une commotion violente, produit du sens par le langage, expression de la parole qui fait partie intégrante de cette expérience et ne peut être éliminée, faute de passer à côté de l'expérience esthétique. L'expression esthétique comme produit d'un état psychosomatique, d'une affectivité fondamentale, où le récit fait par le sujet de son émotion intervient pour prolonger et affiner l'émotion.  
 
 
Conclusion
Réduire l'émotion esthétique à la parcimonie -méconnaissant ainsi ce trop-plein de vitalité qui est à l'oeuvre dans la création, n'est-ce pas méconnaître la puissance émotive du corps en voulant réduire l'émotion à du corporel ? Il y a une validité à étudier les émotions esthétiques pour elles-mêmes. Le corps est plus que ce qu'en peut connaître la stricte mesure neurologique et physiologique -le neuroesthéticien n’aurait-il pas peur de vivre une émotion bouleversante ?...


Message édité par rahsaan le 18-06-2011 à 13:10:54

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°26847368
pascal75
Posté le 18-06-2011 à 12:59:09  profilanswer
 

Je ne sais pas si c'est le résumé que vous en avez fait, le choix de l'extrait ou bien mes souvenirs qui embellissent le passé, mais ce que Changeux dit de l'émotion esthétique me paraissait un peu moins convenu que ce que vous lui faites dire  [:timcoucou:1]  
Pour le reste, et c'est le plus important, on apprend à rédiger une disserte d'agreg :)
(c'est quoi "l'ailleurs plan" ? l'arrière plan ?)


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°26847464
rahsaan
Posté le 18-06-2011 à 13:16:10  profilanswer
 

Peut-être qu'un autre interlocuteur que Changeux représenterait mieux cette position réductionniste : http://noesis.revues.org/index30.html
 

Citation :

"Le choix des mots qu’utilisent ces auteurs montre éloquemment que l’intérêt porté à l’attitude mentale qui caractérise l’expérience esthétique s’accompagne d’un désintérêt pour la dimension affective de cette même expérience. L’élément affectif de celle-ci est négligé, omis, voire nié. Goodman occupe sur l’échelle de ces attitudes une position extrême : défendant une position purement cognitiviste de l’expérience esthétique, il refuse explicitement son élément affectif
[...]
Pour une large part de l’esthétique contemporaine, l’émotion est suspecte d’hypersubjectivité. Selon Schaeffer par exemple, l’émotion qui résulte de l’expérience d’une œuvre d’art, est à chercher du côté des stimuli, du système limbique et du cheminement neuronal de l’information. Émotion et satisfaction esthétique sont remplissage d’un désir, et ce désir puise ses racines dans l’idiosyncrasie. À la question : « qui éprouve ces émotions ? », il faut alors répondre : l’individualité psycho-physiologique. S’il en est ainsi, l’enquête de l’esthétique est condamnée à s’interrompre, ou à céder la place à l’investigation de la neurophysiologie, de la psychanalyse ou de la sociologie. Car l’émotion ainsi comprise, renvoie au purement subjectif, à l’absolument particulier, bref, à ce que Schaeffer nomme « “la boîte noire” des états subjectifs non Intentionnels ». L’émotion ne serait pas une piste pour l’esthétique. Inféconde, elle s’abîmerait dans le mouvement infini des déterminations singulières."


 
 
Au fond, le manque rédhibitoire de tous ces théoriciens qui nient la dimension esthétique de l'émotion, c'est qu'ils n'ont pas su trouver le langage propre à exprimer une émotion esthétique. C'est comme si ces auteurs n'avaient jamais pleuré au cinéma, n'avaient jamais vibré pour une musique, un poème. Comme s'ils ignoraient finalement l'expérience esthétique ; alors tout ça, c'est "sociologique", c'est physiologique ou neuronale, peu importe.  
Or, quand on a été capable une fois seulement d'éprouver une telle émotion, on ne peut s'empêcher de vouloir la retranscrire par le langage.
 
Et par ailleurs, le défaut de ceux qui défendent l'esthétique, c'est leur schopenhauerisme. On vibre en lisant un poème, on se sent immortel, surhumain, désinterressé, contemplatif, on voit de l'inouï, mais tout ça ne dure pas, c'est éphémère, c'est une brève libération ; le vouloir reprend bien vite ses droits... Il y aurait donc une rupture entre émotions esthétiques et émotions ordinaires. D'où une vision "parnassienne" de l'art, qui vire presque au joli, au mignon : l'art est pur, sincère, désintéressé, il nous dévoile une vérité sur le monde... C'est de l'Olympe en carton-pâte, de l'Apollinien soporifique... Si l'émotion esthétique est éphémère (émotion d'artiste pour public fatigué), comment convaincre un "matérialiste" qu'elle est autre chose que de l'informe, de l'insignifiant ?


Message édité par rahsaan le 18-06-2011 à 14:54:53

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°26849209
topro
Posté le 18-06-2011 à 18:19:33  profilanswer
 


 
Montaigne est fils de "marranes" , c'est à dire de juifs convertis par force au christianisme, notamment pendant l'inquisition, mais qui continuent à pratiquer le judaïsme en cachette.

n°26849265
Profil sup​primé
Posté le 18-06-2011 à 18:29:27  answer
 

topro a écrit :


 
Montaigne est fils de "marranes" , c'est à dire de juifs convertis par force au christianisme, notamment pendant l'inquisition, mais qui continuent à pratiquer le judaïsme en cachette.


 
 [:roi de yamimakai] Sources ?

n°26849280
topro
Posté le 18-06-2011 à 18:31:47  profilanswer
 

"Histoire de l'antisémitisme : l'âge de la foi" de Léon Poliakov.

n°26850563
alcyon36
Posté le 18-06-2011 à 22:16:01  profilanswer
 


C'est une très vieille polémique...je ne pense pas qu'on le saura un jour


Message édité par alcyon36 le 18-06-2011 à 22:17:04

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
mood
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Posté le   profilanswer
 

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