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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

Total : 2656 votes (882 votes blancs)
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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°54696454
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2018 à 20:29:47  answer
 

Reprise du message précédent :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Faut-il renoncer à la vérité?(post-vérité alternative fact)
https://www.franceculture.fr/emissi [...] -la-verite

mood
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Posté le 13-10-2018 à 20:29:47  profilanswer
 

n°54729364
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 17-10-2018 à 12:05:44  profilanswer
 

Citation :

Dans cette discipline plus encore que dans d’autres, les femmes sont minoritaires à l’université et invisibles dans les manuels scolaires. La philosophie pense majoritairement «en tant qu’homme», dénonce une tribune de 60 enseignantes et chercheuses qui en appellent à la tenue d’assises sur le sujet.


Libération qui reprend cette pétition.
https://www.change.org/p/tou-te-s-c [...] hilosophes

n°54729748
Profil sup​primé
Posté le 17-10-2018 à 12:40:25  answer
 

Dites, vous confirmez que lire "ainsi parlait Zarathoustra, sans avoir une base solide sur l'oeuvre de Nietzsche, soit avoir lu ses précédents livres, c'est peine perdu pour comprendre le bouquin ?

n°54730081
rahsaan
Posté le 17-10-2018 à 13:10:29  profilanswer
 

Pas forcément. Il voulait que ce soit une présentation "grand public" de sa philosophie, plus accessible que "Par delà bien et mal" par ex.
La difficulté du livre tient à son style "baroque", ses métaphores et son symbolisme parfois abscons (l'aigle et le serpent etc.)


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°54730203
Profil sup​primé
Posté le 17-10-2018 à 13:22:15  answer
 

Ok, niveau baroque et style abscons vu que je suis dans une période ou je lis de la linguistique je pense que je m'y ferais. :o  
Je vais tenter alors merci. :jap:

n°54731376
rahsaan
Posté le 17-10-2018 à 14:51:23  profilanswer
 

Prendre la traduction de G.A. Goldschmidt par contre. Celle de Gandillac est vraiment trop sibylline.


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°54731466
Profil sup​primé
Posté le 17-10-2018 à 14:57:26  answer
 

Nan mais je suis en train de lire ce que j’ai déjà sous la main en fait. :o  
Vu que ma pile de « à lire » s’est pétée la gueule je lis tout ce que j’ai en retard en ce moment pour pouvoir racheter du bouquin. Et le prochain sur la liste c’est ce bon vieux moustachu. :o
 
Sinon j’ai enfin terminé l’histoire de la folie à l’âge classique. Et j’ai trouvé ça assez génial. Même si je trouve que c’est plus de l’histoire que de la philosophie. Ou disons que ça oscille sans se décider entre les deux et les deux sont assez géniales.  
Mais il me semble que ça aurait gagné en clarté parce que finalement on sent qu’avec cette hésitation le propos est parfois confus alors que ça pourrait être dit plus simplement. C’est un avis global hein. :o


Message édité par Profil supprimé le 17-10-2018 à 14:59:30
n°54734650
rahsaan
Posté le 17-10-2018 à 20:10:42  profilanswer
 

Foucault a toujours été à cheval sur les deux, histoire et philo.
C'est pour ça que les historiens et les philosophes le tirent chacun à eux.


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°54734660
Profil sup​primé
Posté le 17-10-2018 à 20:12:20  answer
 

rahsaan a écrit :

Foucault a toujours été à cheval sur les deux, histoire et philo.  
C'est pour ça que les historiens et les philosophes le tirent chacun à eux.


C’est hyper intéressant parce que c’est la voie que je prends avec mes recherches.  
Je noirci des brouillons de problématique et je lis des articles comme un pourri pour aller vers ce genre de combo. A voir si ça collera avec de l’info-comm. :o


Message édité par Profil supprimé le 17-10-2018 à 20:12:33
n°55134958
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 30-11-2018 à 11:41:37  profilanswer
 

On entend peu les philosophes et les intellectuel(le)s sur la révolte actuelle.

mood
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Posté le 30-11-2018 à 11:41:37  profilanswer
 

n°55154144
Profil sup​primé
Posté le 02-12-2018 à 12:36:00  answer
 

genkidama-hfr a écrit :

On entend peu les philosophes et les intellectuel(le)s sur la révolte actuelle.


 
1)BHL? Nabilla? Hanouna?
 
2) Quand quelqu'un dit "je traverse une crise existentielle"  est-ce pour faire son intéressant? Ou bein est-ce une forme deréelle dépresssion?
 
Livre Irvin yalom sur Nietzsche = à lire ou pas?
https://www.amazon.fr/gp/product/22 [...] UTF8&psc=1

n°55162127
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 03-12-2018 à 06:36:40  profilanswer
 

genkidama-hfr a écrit :

On entend peu les philosophes et les intellectuel(le)s sur la révolte actuelle.

Détaché des biens de ce monde rien n'atteint plus le philosophe ; quant à l'intellectuel, sa hauteur de vue, son recul lui rendent inaudibles les clameurs du peuple.


---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°55162181
rahsaan
Posté le 03-12-2018 à 07:09:32  profilanswer
 

Michéa a fait une tribune pour les défendre.

 


...

 

Et BHL un tweet où il leur conseille de lire Descartes et Spinoza...
(Il les a aussi comparés aux "chemises brunes"...)


Message édité par rahsaan le 03-12-2018 à 07:13:07

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°55162184
rahsaan
Posté le 03-12-2018 à 07:12:11  profilanswer
 

Onfray, Finkielkraut et Luc Ferry les défendent également :
http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] -jaune.php

 

«Tout à coup, ces laissés pour compte de la mondialisation heureuse, ces oubliés du progressisme, ceux qui formaient en quelque sorte l'angle mort de la diversité triomphante, se rappellent à notre bon souvenir. Ils mettent des gilets jaunes fluorescents pour que tout le monde les voit. Ils disent: nous existons. » (Finkielkraut)

 

(Que tout le monde les voie :o )


Message édité par rahsaan le 03-12-2018 à 07:18:48

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°55164971
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 03-12-2018 à 11:41:18  profilanswer
 

Cynthia Fleury soutient aussi les Français qui se révoltent.
 

Citation :

Ce qui est montré du droit, c'est l'injustice sociale, qu'il y ait une taxation des plus faibles, et jamais des plus puissants. On est allé au bout de cette incohérence-là.

n°55203405
Profil sup​primé
Posté le 06-12-2018 à 11:13:32  answer
 

 

Je te le recommande. Bon faut aimer la psychanalyse, mais l’idée est géniale (la rencontre de Nietzsche et Breuer) C’est bien écrit, accessible avec malgré tout quelques concepts abordés. N’hésite pas :)

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 06-12-2018 à 11:14:13
n°55212381
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 07-12-2018 à 03:37:42  profilanswer
 

Est-ce Descartes qui a rendu folle Mathilde ? Et pourquoi ?
 
Irrécusable Cogito quèsaco ?
 
Depuis plus d’une olympiade, mais toutefois moins d’une décade, Mathilde peaufinait une thèse portant sur "Olympica ou Descartes en ses propositions  prétentions " ; c’en était devenu une fixation. Initialement folle de moi, l’aridité et les hiatus de son étude l’aliénèrent définitivement. Lorsque vous prendrez connaissance des circonstances de ce que je viens de nommer hiatus vous conviendrez qu’il y eut là de quoi bouleverser Mathilde et l’urbanisme planétaire. Que l’on attribue un nom de rue, d’avenue, de boulevard, de place ou d’université à ce fumiste de Descartes : Non, ce n’est plus possible en 2019 ! Ça conviendrait bien mieux à une impasse. Vous apprendrez ici pourquoi.
  Parce qu’un studio s’était libéré (ce n’est pas l’explication promise) près de l’Université Paris Descartes Mathilde avait tenu à ce qu’on s’y engonça pourvus de toute la doc qu’elle avait stocké du sol au plafond dans le bel appartement d’époque 19ème que nous occupions jusqu’alors au 6ème en cette fin de vingtième dans le 16ème.  Depuis, seul, j’y croupissais à l’étroit tandis qu’à Ste Anne sa chambre donnait sur un parc agreste que d’abondantes pilules versicolores et de fusiformes suppositoires mentholés saturaient de zénitude. Vous m’objecterez que d’autres ont fourbi jusque tard dans les nuits des thèses autrement ardues, sans pour autant, bien qu’allumés, devenir pensionnaires d’institutions psychiatriques ? Certes, et cela m’intriguera toujours. Comment, exclusivement folle de moi devint-elle universellement zinzin en regard des normes psychiques d’avant ce chaos dû aux réseaux asociaux ? Ce fut mystère et boule de gomme jusqu’à ce que Rodolphe le guttural. . .
 
Le guttural Rodolphe, né sans père dans les années 40/45 ressemblait tellement à Hitler qu’on l’appelait Charlot en référence au prodigieux "Le dictateur". Lorsqu’il déboulait dans notre étroit studio il gutturait invariablement en un mauvais français: « Chez Göring, z’est dellément bedit, quand soleil entre, lui obligé zordir ! Bour enviler za chémise, lui obligé ouvrir venêtre. » Tout ceci serait anecdotique s’il n’ajouta un jour « Quand lé nasillard Himmler souhaida commorer (toujours son mauvais français) 10ème anniverzaire . . . »
Tilt ! Ces mots firent TILT dans ma tête. Et si c’était ça qui avait tourneboulé Mathilde ? Cette histoire de 10ème anniversaire ? Mais oui ! Les pièces à conviction jaunissaient là au sommet d’un monceau de paperasses laissées en plan, dans une chemise dont l’intitulé griffonné et mal orthographié signait, maintenant j’en prenais conscience, la cause de l’égarement de ma pauvre Mathilde. Il était bien là ce hiatus dans le parcours du soit disant génie Descartes. De quoi sentir son siège s’effondrer sous ses fesses quand on vient de consacrer des milliers d’heures à cerner la logique cartésienne-mon-cul.
 
   On s’ingénie, voire on singe génie, à nommer Léningrad, Freudburg ou Descartes des cités autrement baptisées de longue date. La charmante La Haye-en-Touraine s’est muée en hideuse La Haye-Descartes et, touche finale apportée en1967, en hideux Descartes. Pourquoi pas en René-Descartes-sur-Creuse pendant qu’on y est ? (D’après une indiscrétion ce serait inscrit au planning du conseil municipal pour 2019) Creuse comme était la pensée de cet homme si peu affable, en dépit de celles qu’il nous a raconté ; si peu qu’il émigra pour les Provinces Unies afin de ne plus être importuné. Harcelé (dans sa tête) par les gêneurs il déménagea complétement, et physiquement une trentaine de fois durant son séjour Batave. Permettez-moi alors d’avoir quelques doutes quant à son équilibre.  
J’avais toujours éprouvé de la répulsion face au portrait de cet homme, à cet air de ¾ qu’il avait de ne pas vous regarder franchement. La seule qualité à porter à son crédit est qu’il collabora involontairement (paradoxe pour celui qui prétendit tout reconsidérer, repenser l’eau chaude et réinventer la roue), qu’il concourut à ma perte de poids, Mathilde ne déméritant pas à cet égard de par la médiocrité de son ragoût. Faim et surtout soif j’ai. Toujours. Où que je me pose il faut que je m’étanche et me sustente derechef, compulsivement. Idem dans notre nid d’amour mais, symptomatiquement dirai-je, l’appétit me manquait dès que je m’installais devant nos verres et nos couverts. J’ai fini par comprendre que c’était cet affreux portrait plaqué au mur d’en face qui me perturbait ; du coup il a terminé sa carrière sur la porte des WC où sa répercussion laxative contrecarre dorénavant ma stase intestinale.
 
   "1607 anus horibilis " était la mention portée sur la chemise évoquée plus haut. La faute d’orthographe commise par Mathilde, à moins qu’il ne s’agisse d’un lapsus calami, pourrait prêter à confusion. Ici le vocable annus doit prendre deux " n", et aucun "q" ne participe à son fondement, qui, en toute rectitude orthographique latine, n’a rien à voir avec le rectum. N’en subsiste pas moins comme dit plus haut un hiatus. Qu’est-ce à dire ?  
1607, cette date n’évoque donc rien pour vous ?  
Sacrebleu ! Ces documents éclairaient d’un jour singulier la genèse philosophique du prétendu génie ! Il s’agissait de souvenirs d’enfance d’un contemporain l’ayant côtoyé de si près qu’il en brossait un portrait aussi pointu que méconnu. Si un éditeur accepte de nous signer un beau contrat nous sommes disposés à publier nos sources, dans l’attente recevez ce florilège, comme un privilège. Ce spicilège à vrai dire, car je me donne pour mission de pourfendre l’engeance philosophique stupidement complice.
   Extraits :
- Petits, gros, puant de la gueule, tels se présentaient René et son âne Modeste quand bien même lui ne l’était guère. Remarquez que s’il eût été modeste il eût exploité la ressource d’en être fier tant il se croyait supérieur. À l’entêté baudet cet incontinent administrait de grands coups comme on le fait pour toute machine rétive. Lui dispensant sa ration de picotin, sarcastique il ricanait "Je fais le plein." Là, je vous le dis, est l’ébauche de son "animal machine".
A cette époque il lui arrivait de fréquenter le petit Gibus à qui il déléguait ses corvées "d’incuries" ; affligé d’une sinusite chronique celui-ci n’était nullement rebuté par les émanations de Modeste. Le gus Gibus étrillait la bête et se donnait du cœur à l’ouvrage en scandant « Je panse donc j’essuie ». Morbide Descartes jalousait cet inépuisable entrain, incapable d’éprouver de la gratitude, il n’en ressentait qu’un inextinguible ressentiment. Là, je vous le dis, est l’ébauche de son "Cogito".
   Advint dans l’ordre de l’Univers l’an 1607 qui fut grande fête en célébration du dixième anniversaire du fils Descartes. Les gamins du voisinage n’appréciaient guère ce prétentieux Monsieur-je-sais-tout soutenu, quoi qu’il fît, par Joachim son père qui le surnommait "le petit philosophe" parce qu’il lui posait beaucoup de questions. Dire que par la suite il proclama son dogme de ne devoir se fier à rien que l’on ait petitement vérifié soi-même! On bu et rebu force cidre doux (dont d’impérieuses coliques s’ensuivirent), une aubaine pour ces fils de gueux ; mais leur imbuvable amphitryon pérora tant qu’il les rebuta, ce qui leur instilla un sournois désir de lui administrer une leçon. René leur fit démonstrations et doctrines à propos de tout et sur tout. Il disserta avec ivresse tant du pet en si-bémol de la mouche à vaches que de l’art de s’orienter sur la Lune de par la direction des aquilons sélènes. Il soutint en zézayant, car il était affligé de cette juvénile infirmité : "les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant, tantôt d’un côté, tantôt d’un autre, ni encore moins s’arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu’ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles raisons". Là, je vous le dis, est l’ébauche de son "Discours de la méthode ".
Une partie de Colin-Maillard fut l’occasion de s’en venger. Lorsque son tour arriva d’avoir les yeux bandés, ils l’emmenèrent dans le minuscule bosquet de Fontainebleu que tous connaissaient de fond en comble pour y avoir braconné, bâti des cabanes ou, en ce qui concerne les aînés galamment accompagnés, des castels en Castille. Poussif, jamais levé avant 11 heures du matin, le gros René s’y cru sur une autre planète lorsqu’il appliqua la méthode dont il venait de discourir. Il ôta son bandeau mais tout droit s’affaissa dans la mare, s’empêtra dans les ronces, mit le pied dans une bouse et on dut le secourir lorsqu’il s’agrippa à un nid de guêpes pour ne pas chuter dans la fosse à purin de pépère Montaigne. Quelle andouille ! La seule chose valable chez lui c’est son cidre conclurent les copains sur le chemin du retour.  
Le lendemain, par politesse, et pour écluser le fond de cidre en souffrance, ils prétextèrent prendre des nouvelles de l’enflure toute boursouflée de suffisance et de piqûres d’hyménoptères. Encore excité celui-ci leur raconta un songe dont "la frayeur qu'il en eut le réveilla sur l'heure même et, ayant ouvert les yeux, il aperçut beaucoup d'étincelles de feu répandues par la chambre. Il voulut recourir à des raisons prises de la philosophie blablabla." Sans exprimer leur opinion ils pensèrent tous que si un feu dans leur chambre les réveillasseraient ils s’enfuiraient en hurlant, mais, cidre doux à écluser oblige, ils s’abstinrent pour ne pas faire abstinence. Là, je vous le dis, est aussi l’ébauche de son art consumé(!) de nous faire prendre ses lubies d’enfant adulé pour une lanterne propre à nous éclairer.
Bardé d’infaillibilité il trouvera le moyen 12 années plus tard de recycler cet épisode dans les Olympiques : "Le 10 novembre 1619 lorsque rempli d'enthousiasme je trouvai le fondement d'une science admirable…" L’abbé Baillet, son premier biographe, nous en fait un édifiant récit : "La recherche qu'il voulut faire de ces moyens, jeta son esprit dans de violentes agitations, qui augmentèrent de plus en plus […] Il le fatigua de telle sorte que le feu lui prît au cerveau, et qu'il tomba dans une espèce d'enthousiasme"
Non Mathilde, tu n’es pas folle, c’est ce monde qui l’est.
 


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http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°55289877
Profil sup​primé
Posté le 14-12-2018 à 21:38:47  answer
 


 
Merci :jap:  
 
Sinon quels livres me recommandez-vous sur les enjeux sociétaux des big data, des algorithmes?

n°55483982
Profil sup​primé
Posté le 10-01-2019 à 20:24:11  answer
 

Petite question sur l'existentialisme, encore lui!!
 
Lorsque Sartre exhorte dans un choix situationnel d'engager au delà de notre simple personne l'humanité toute entière.
 
Si nous faisons l'expérience de pensée suivante: Je souhaite être homosexuel, et par conséquent j'engage l'humanité toute entière à devenir homosexuel: ne se pose t-il pas un problème du coup ?
 
Ou alors j'ai mal saisi l'idée "d'engagement" ?

n°55484730
rahsaan
Posté le 10-01-2019 à 21:34:37  profilanswer
 

J'ai l'impression que Sartre oscille entre plusieurs thèses qu'on peut confondre mais qui sont en fait très différentes :
- je suis responsable (de tous mes actes) devant l'humanité entière
Et
- je suis responsable de l'humanité entière

 

La deuxième idée est encore plus forte que la première, qui est déjà radicale.

 

Sartre n'envisage pas des choix personnels qui ne regardent que moi, auxquels les autres n'ont pas à s'intéresser, et que je ne leur demande pas d'imiter.

 

Mais sans doute qu'on ne devient pas un Grand Penseur sans défendre de Grandes Idées :D


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°55484881
Profil sup​primé
Posté le 10-01-2019 à 21:46:18  answer
 

rahsaan a écrit :

J'ai l'impression que Sartre oscille entre plusieurs thèses qu'on peut confondre mais qui sont en fait très différentes :
- je suis responsable (de tous mes actes) devant l'humanité entière  
Et
- je suis responsable de l'humanité entière  
 
La deuxième idée est encore plus forte que la première, qui est déjà radicale.  
 
Sartre n'envisage pas des choix personnels qui ne regardent que moi, auxquels les autres n'ont pas à s'intéresser, et que je ne leur demande pas d'imiter.
 
Mais sans doute qu'on ne devient pas un Grand Penseur sans défendre de Grandes Idées :D


 
Désolé, je ne saisis pas cette phrase.

n°55485933
rahsaan
Posté le 11-01-2019 à 00:27:48  profilanswer
 


 
J'aurais dû dire : Sartre n'envisage pas que je puisse faire des choix qui n'engagent que moi.  
On a l'impression qu'au moindre geste que je fais, je suis observé et jugé par le tribunal de l'humanité entière.  
En un sens, ce qu'il dit est vrai : quand j'allume la lumière, je consens à l'existence de la société industrielle.  
Donc j'engage tout un chacun à profiter aussi de l'électricité et donc à accepter la société moderne.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 11-01-2019 à 00:29:33

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n°55485937
rahsaan
Posté le 11-01-2019 à 00:29:10  profilanswer
 


 
Celui-ci me semble assez complet : https://www.amazon.fr/Blockchain-Ve [...] 2956470302


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n°55485974
Profil sup​primé
Posté le 11-01-2019 à 00:47:36  answer
 

rahsaan a écrit :


 
J'aurais dû dire : Sartre n'envisage pas que je puisse faire des choix qui n'engagent que moi.  
On a l'impression qu'au moindre geste que je fais, je suis observé et jugé par le tribunal de l'humanité entière.  
En un sens, ce qu'il dit est vrai : quand j'allume la lumière, je consens à l'existence de la société industrielle.  
Donc j'engage tout un chacun à profiter aussi de l'électricité et donc à accepter la société moderne.


C’est plus clair. Merci  :jap:

n°55502471
hurricanes
Posté le 13-01-2019 à 00:24:57  profilanswer
 

Pour les gens qui ont l'habitude d'organiser des cafés-philo, des conseils pour un bon fonctionnement ?
 
Souvent, les plus bavards monopolisent la parole, le sujet dérive sur d'autres considérations que philosophiques, voire les gens parlent d'eux-mêmes avant tout etc...

n°55774310
Profil sup​primé
Posté le 12-02-2019 à 14:47:22  answer
 

Petite question méthodologique, un peu HS par rapport au thème du topic :o
Comment bien raisonner ? Comment construire une argumentation de qualité ? Structurée ? Comment organiser ses idées ? Comment créer, avoir une idée ?
Avez-vous des conseils ? Astuces ? Ouvrages ou autre ?
 
Merci d’avance :)

n°55774435
Profil sup​primé
Posté le 12-02-2019 à 14:57:10  answer
 

Schopenhauer, de l'art d'avoir toujours raison
Sophie Mazet, Manuel d'autodéfense intellectuelle
Et la plupart des ouvrages sur la zététique de Bronner par exemple c'est bien pour se structurer.  
T'as des chaines comme la tronche en biais, hygiène mentale, defakator, horizon gull sur youtube qui sont pas mal. Mais c'est de la vulgarisation, donc à prendre avec plus de pincettes que des trucs pur et dur scientifiques quoi.

n°55774893
rahsaan
Posté le 12-02-2019 à 15:45:18  profilanswer
 

J'ajouterais : lire des auteurs variés pour découvrir des façons variées d'argumenter et de réfléchir.  
Par exemple, Thomas d'Aquin se veut démonstratif : thèse, objection, arguments, réponse à l'objection, conclusion.  
Procéder par mise en question des certitudes, comme dans les dialogues de Platon.  
Ou bien rejeter les opinions contraires, en montrant qu'elles sont également douteuses, à la façon des sceptiques.  
Ou organiser une argumentation bien structurée et tâchant de faire la part entre des opposés, dans une visée plus réconciliatrice, comme Paul Ricoeur.  
On peut aussi analyser en moraliste la façon dont les hommes se conduisent, comme la Rochefoucauld.  
etc.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 12-02-2019 à 15:45:39

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°55775014
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Posté le 12-02-2019 à 15:56:53  answer
 

Seule l'analyse philosophico historique des systèmes je respecte.  
http://www.critical-theory.com/wp-content/uploads/2013/07/foucault-obscurantist-672x372.jpg

n°55775201
Profil sup​primé
Posté le 12-02-2019 à 16:11:29  answer
 

Merci pour vos réponses et références Messieurs! :)

n°55776547
Profil sup​primé
Posté le 12-02-2019 à 18:23:31  answer
 

rahsaan a écrit :

J'ajouterais : lire des auteurs variés pour découvrir des façons variées d'argumenter et de réfléchir.  
Par exemple, Thomas d'Aquin se veut démonstratif : thèse, objection, arguments, réponse à l'objection, conclusion.
Procéder par mise en question des certitudes, comme dans les dialogues de Platon.  
Ou bien rejeter les opinions contraires, en montrant qu'elles sont également douteuses, à la façon des sceptiques.  
Ou organiser une argumentation bien structurée et tâchant de faire la part entre des opposés, dans une visée plus réconciliatrice, comme Paul Ricoeur.  
On peut aussi analyser en moraliste la façon dont les hommes se conduisent, comme la Rochefoucauld.  
etc.


 
Je rebondis simplement là-dessus pour préciser ma question: Réussir à voir ce plan, c'est compliqué pour moi. Par exemple, je vais lire un commentaire sur une oeuvre ou un penseur par exemple. Cela me paraîtra clair.
 
Si maintenant, je prenais ce même auteur, je lis son livre. je ne suis pas sûr de réussir à extraire de tout cela une synthèse, une vision globale me permettant de comprendre la manière de raisonner de celui-ci. Peut-être est-ce une déficience personnelle, insoluble.

n°55777273
rahsaan
Posté le 12-02-2019 à 20:20:09  profilanswer
 

Voici un exemple :  
 
         «   Article 2 — L’existence de Dieu est-elle démontrable ?
 
Objections :
 
1. L’existence de Dieu est un article de foi ; mais les articles de foi ne se démontrent pas ; car la démonstration engendre la science, mais l’objet de la foi est ce dont la vérité n’apparaît pas, selon l’épître aux Hébreux (11, 1).
 
2. Le moyen terme d’une démonstration est la définition du sujet, qui fait connaître ce qu’il est. Or, ce Dieu, nous ne pouvons pas savoir ce qu’il est, mais seulement ce qu’il n’est pas, dit le Damascène. Donc nous ne pouvons pas démontrer Dieu.
 
3. Si l’on pouvait démonter Dieu, ce ne pourrait être que par ses œuvres ; or les œuvres de Dieu ne lui sont pas proportionnelles. Elles sont finies, lui-même est infini ; et il n’y a pas de proportion entre le fini et l’infini. En conséquence, comme on ne peut démontrer une cause par un effet hors de proportion avec elle, il semble qu’on ne puisse pas démontrer l’existence de Dieu.
 
En sens contraire, l’Apôtre dit (Rm 1, 20) : “ Les perfections invisibles de Dieu sont rendues visibles à l’intelligence par le moyen de ses œuvres. ” Mais cela ne serait pas si, par ses œuvres, on ne pouvait démontrer l’existence même de Dieu ; car la première chose à connaître au sujet d’un être, c’est qu’il existe.
 
Réponse :
 
Il y a deux sortes de démonstrations : l’une par la cause, que l’on nomme propter quid ; elle part de ce qui est antérieur, en réalité, par rapport à ce qui est démontré. L’autre, par les effets, que l’on nomme démonstration quia ; elle part de ce qui n’est premier que dans l’ordre de notre connaissance. C’est pourquoi, toutes les fois qu’un effet nous est plus manifeste que sa cause, nous recourons à lui pour connaître la cause. Or, de tout effet, on peut démontrer que sa cause propre existe, si du moins les effets de cette cause sont plus connus pour nous qu’elle-même ; car, les effets dépendant de la cause, dès que l’existence de l’effet est établie, il suit nécessairement que la cause préexiste. Donc, si l’existence de Dieu n’est pas évidente à notre égard, elle peut être démontrée par ses effets connus de nous.
 
Solutions :
 
1. L’existence de Dieu et les autres vérités concernant Dieu, que la raison naturelle peut connaître, comme dit l’Apôtre (Rm 1, 19), ne sont pas des articles de foi, mais des vérités préliminaires qui nous y acheminent. En effet, la foi présuppose la connaissance naturelle, comme la grâce présuppose la nature, et la perfection le perfectible. Toutefois, rien n’empêche que ce qui est, de soi, objet de démonstration et de science ne soit reçu comme objet de foi par celui qui ne peut saisir la démonstration.
 
2. Quand on démontre une cause par son effet, il est nécessaire d’employer l’effet, au lieu de la définition de la cause, pour prouver l’existence de celle-ci. Et cela se vérifie principalement lorsqu’il s’agit de Dieu. En effet, pour prouver qu’une chose existe, on doit prendre comme moyen non sa définition, mais la signification qu’on lui donne car, avant de se demander ce qu’est une chose, on doit se demander si elle existe. Or, les noms de Dieu lui sont donnés d’après ses effets, comme nous le montrerons ; donc, ayant à démontrer Dieu par ses effets, nous pouvons prendre comme moyen terme ce que signifie ce nom : Dieu.
 
3. Par des effets disproportionnés à leur cause, on ne peut obtenir de cette cause une connaissance parfaite ; mais, comme nous l’avons dit, il suffit d’un effet quelconque pour démontrer manifestement que cette cause existe. Ainsi, en partant des œuvres de Dieu, on peut démontrer l’existence de Dieu, bien que par elles nous ne puissions pas le connaître parfaitement quant à son essence. »
 
Thomas d'Aquin, Somme Théologique, vol.I, question 2, article 2.


Message édité par rahsaan le 12-02-2019 à 20:20:37

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n°55906183
Profil sup​primé
Posté le 28-02-2019 à 11:06:33  answer
 

Oui mais le texte apparaît clairement là ?
 
Je prends un exemple: Je lise Le mythe de Sisyphe de Camus. Bon déjà, j'ai parfois du mal à tout comprendre, j'entends par là carrément des phrases :D
 
Au delà de cela, je n'arrive pas à repérer, synthétiser, prendre du recul sur ce que veut transmettre l'auteur. Quand ça n'apparaît pas clairement, mon esprit n'arrive pas à extraire la moëlle de ce que veut dire l'auteur.
 
Tu m'avais dit Rahsaan, de me demander: que veut nous dire l'auteur ?  
 
Ben sur ce petit livre de Camus, je n'arrive pas au milieu de toutes ces phrases, à avoir une vue d'ensemble. Je sais pas si je m'exprime clairement :o

n°55907274
rahsaan
Posté le 28-02-2019 à 12:35:47  profilanswer
 

Tu parles de Thomas d'Aquin ou de Camus ? :D

 

Pour Camus : son propos est de soutenir la thèse paradoxale que l'on peut être heureux dans un monde absurde.


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n°55908782
Profil sup​primé
Posté le 28-02-2019 à 15:01:13  answer
 

rahsaan a écrit :

Tu parles de Thomas d'Aquin ou de Camus ? :D

 

Pour Camus : son propos est de soutenir la thèse paradoxale que l'on peut être heureux dans un monde absurde.


Je parlais de Camus :D

 

Ben tu vois, l’idée que tu extrais, c’est ça que j’ai du mal à faire. De finir un livre et de « voir » clairement ce que l’auteur a voulu dire. Pas tous, mais certains. Après quand je lis un commentaire, tout me paraît plus clair. Mais face à l’auteur, parfois c’est plus compliqué.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 28-02-2019 à 15:02:26
n°55911981
Profil sup​primé
Posté le 28-02-2019 à 21:50:25  answer
 

Tiens un exemple d'une phrase que j'ai pris du Mythe:
 
"L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde"
 
Quand tu es face à ce genre de phrase, pas facile de comprendre. Ou alors je suis idiot et ce livre n'est pas à ma portée.

n°55914542
kcim1
Posté le 01-03-2019 à 10:28:01  profilanswer
 


 
Cette phrase n'est que l'illustration de cette autre, biblique celle-ci: "crier dans le désert". [:vono09]


Message édité par kcim1 le 01-03-2019 à 10:36:00

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...voilà ce que j'en pense. Mais Playgeek vous en parlerait mieux que moi.
n°55916015
rahsaan
Posté le 01-03-2019 à 12:29:55  profilanswer
 

L'appel humain, c'est la demande de sens. Quel est le sens de la vie ? Pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi y a-t-il qqch plutôt que rien ?...

 

Face à cet appel (à Dieu, à la nature, au monde...), Camus constate que rien ni personne ne répond. Aucun dieu ne nous révèle la raison de notre existence. Nous existons et nous ne savons pas pourquoi. L'univers reste silencieux.
L'absurde est donc un sentiment et un constat objectif : il n'y a pas de réponse à cet appel.

 

C'est en effet, comme dit kcim1, crier dans le désert : personne ne te répond et en fait, personne ne t'entend.


Message édité par rahsaan le 01-03-2019 à 12:33:46

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n°55916966
kcim1
Posté le 01-03-2019 à 14:09:32  profilanswer
 

Ça me rappelle ce mot de Sacha Guitry.
 
 
"Monsieur Guitry croyez vous en Dieu?"
 
"Un petit signe serait le bienvenu."


Message édité par kcim1 le 01-03-2019 à 14:10:06

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...voilà ce que j'en pense. Mais Playgeek vous en parlerait mieux que moi.
n°55920208
Profil sup​primé
Posté le 01-03-2019 à 19:24:28  answer
 

Sinon on peut penser à Pascal aussi. L’espace infini m’angoisse tout ça tout ça. :o

n°55921552
Profil sup​primé
Posté le 01-03-2019 à 23:02:34  answer
 

Merci à tous pour vos réponses et vos éclaircissements. Il s'agit donc bien d'une déficience de ma part pour comprendre le sens des phrases.

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